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Nomade digital : voyager en travaillant (Patrice Khal 2/2)

La voix du Side Hustle épisode 8

Dans ce nouvel épisode de la Voix du Side Hustle, on continue de découvrir le quotidien de La Famille Nomade digitale avec la deuxième partie de l’interview de Patrice Khal. 

Nomade digital avec Patrice Khal

Cliquez ici : pour écouter la 1ère Partie de l’interview de Patrice Khal

Dans cette deuxième partie, on en apprend un peu plus sur son quotidien, ses projets et la philosophie d’une famille d’entrepreneurs passionnés et libres. 

Un parcours et un partage inspirant pour tous ceux qui veulent réfléchir autrement et choisir de prendre le contrôle total de leur vie. 

Retranscription – le quotidien de Patrice Khal et de la Famille Nomade Digitale

Patrice : Je trouve que c’est toujours bien qu’on puisse gagner de l’argent grâce à nos compétences. Au niveau de notre organisation familiale de travail, on s’entraide de plus en plus. Christine se lance de plus en plus dans tout ce qui touche à la rédaction web. Elle va, au fur et à mesure, prendre certaines commandes, auxquelles je vais ensuite ajouter le petit truc personnel que le client attend de moi. C’est toujours bien d’avoir plusieurs cordes à son arc, d’avoir plusieurs possibilités et sources de revenus. C’est toujours bien d’être titillé par la réalité, d’avoir des idées parce qu’on a rédigé sur tel sujet. Si je restais dans mon microcosme, si, comme tu dis, je ne faisais que surveiller le compte PayPal ou Stripe qui monte automatiquement (j’aimerais bien, mais malheureusement, ce n’est pas tout à fait le cas), si je me limitais à ça, j’aurais peut-être moins d’idées. Moins de rapport avec le concret, avec tous les membres de la formation, qui me font confiance, et qui ont envie que je leur apporte toujours de la valeur, de l’aide, etc. Je n’ai pas envie de leur dire n’importe quoi. Chaque point est important, et se cumule pour former un tout.

Dimitri : Quand tu proposes des services et que tu as des commandes, en particulier sur la rédaction web (même si j’imagine que c’est pareil sur d’autres types d’activités), tu peux parfois avoir des idées. Des demandes de clients te créent des idées de produits, de bouquins. C’est ce qu’il m’était arrivé. Beaucoup de choses peuvent arriver à partir d’une commande client, quand tu restes dans l’activité.

Patrice : Ce qui est déjà bien, c’est que tu es payé pour apprendre. Dans le boulot de rédacteur web, ce qui est top, c’est que je fais par exemple beaucoup d’articles sur le webmarketing. De moi-même, je ne vais pas forcément aller chercher ce type d’information. Mais comme le client me le demande, je dois aller chercher une information, et je suis payé par le client pour le faire. C’est pour ça que je reste tout le temps « dans le groove » on va dire, dans l’actualité. Au lieu que ce soit moi qui paye pour le faire, je suis payé par le client pour apprendre.

Dimitri : Cela te fait donc une veille rémunérée.

Patrice : Voilà, c’est exactement ça. Ça me permet aussi d’aller chercher les nouvelles idées. J’ai fait pas mal de sujet, sur des trucs parfois très techniques. Ça me permet d’évoluer, de toujours apprendre. Quand tu gardes toujours ton cerveau en éveil, tu as plus de facilités à apprendre, et comme tu dis, tu as plus d’idées qui se développent. Ça me permet de continuer à avoir des idées.

Dimitri : C’est aussi ce qu’avait dit Sév. On a un peu rigolé, car c’est vrai que parfois, dans le métier de rédacteur web, tu écris des textes sur beaucoup de sujets différents. Il parlait par exemple des litières automatiques pour chats : c’est aussi la réalité de la rédaction web. Tu ne choisis pas toujours tes sujets.

Patrice : Je crois que la litière automatique, c’était un client que je lui avais envoyé. [rires]

Dimitri : On parlait de veille : s’il y a des clients qui te demandent ce genre de textes, c’est peut-être qu’il y a quelque chose derrière. En parlant de webmarketing, il expliquait aussi que ça lui donnait des idées pour différents types de side hustle, qu’il serait prêt à démarrer. Tu parlais de l’e-mailing ou du webmarketing : je suppose que ça t’inspire, et te donne par exemple des idées sur comment tu peux bâtir ton process, faire des tunnels de vente pour tes formations, etc.

Patrice : Tout à fait. Le propre de l’entrepreneur moderne, sa plus grande valeur, à mon sens, c’est d’apprendre. Ça ne vaut pas que pour l’entrepreneur d’ailleurs, mais pour n’importe qui. Aujourd’hui, la plus grande chance, c’est que sur internet, tu peux tout apprendre. Ici, la double chance qu’on a, c’est qu’on est payé pour apprendre, pour continuer à évoluer. Je vais par exemple apprendre de nouvelles techniques, de nouvelles choses, de nouvelles mises à jour sur les réseaux sociaux, par rapport à ce que je vais écrire sur le sujet. Quand je fais une page de vente par exemple, c’est tout aussi puissant. J’écris sur un sujet que je ne connaissais pas, je vais devoir le connaître à fond, m’imprégner à fond de la formation (si c’est une formation qui est vendue). Je vais devoir l’apprendre, même si c’est un sujet qui ne me passionnait pas vraiment. Du coup, je vais le connaître, et je vais devoir en sortir une page de vente super efficace. Tout ça me permet d’être meilleur pour demain dans le copywriting, mais aussi parce que j’ai accumulé de nouvelles compétences grâce à ces formations, qui vont m’enrichir.

Dimitri : Je pense que ça envoie bien le message : la rédaction web, même sur 5 euros, peut être une formation rémunérée, une veille rémunérée. Ça peut amener à plein de choses.

Patrice : Tout à fait.

Dimitri : On a parlé de pas mal de choses, je pense que tu as déjà répondu à des questions que je voulais te poser. On a parlé de ton organisation et de ta journée type avec Famille Nomade Digitale. Tu m’as dit que tu faisais plutôt les tâches de production le matin. Tu fais quand même beaucoup de contenu, de livres. Qu’est-ce qui fait, selon toi, que tu as réussi à produire autant de contenu ? Quels sont tes secrets de productivité et d’organisation pour réussir à faire tout ça ?

Patrice : L’organisation, déjà. Le focus. Quand tu bosses, tu bosses. Il faut être vraiment focus sur ça. Évidemment, un truc qui aide, c’est d’aimer ce qu’on fait. C’est largement plus facile, tu n’as pas envie de t’arrêter. Quand il commence à se faire tard le soir, et que tu as trop envie de continuer, c’est bien plus facile que quand il commence à se faire tard, et que tu te dis : « J’en ai marre, j’ai envie d’arrêter ». La passion aide forcément à être productif et à créer. La chance, c’est d’aimer ce qu’on fait. Concernant la production, il faut vraiment être focus et travailler par rush, sans se laisser déconcentrer par les réseaux sociaux, etc. Il faut tout simplement bosser sérieusement sur ce que tu as à faire, au moment où tu as à le faire, et ne pas procrastiner. Si on a tendance à le faire, il faut trouver des solutions pour arrêter de procrastiner. C’est aussi ça qui est bien quand tu dois livrer : comme tu disais, tu n’as pas le choix. Si tu procrastines, tu vas avoir un problème avec ton client. Il n’y a pas vraiment de secret. Déjà, on s’entraide. On est trois à avoir des envies, et à s’entraider. Quand il y en a un qui a besoin d’aide sur un truc, il y a les autres qui sont là pour la lui apporter. C’est une chance, on est comme une équipe dans l’entreprise. Travailler seul, c’est peut-être un peu plus difficile. Quand tu es seul, il faut encore plus de volonté pour faire les choses. Sauf bien sûr, encore une fois, quand il te faut de la volonté pour arrêter de bosser. C’est alors bien plus facile que quand il faut que tu te forces à travailler.

Dimitri : Organisation, concentration, passion, et travail d’équipe. Ici, tu parles bien de Famille Nomade Digitale, donc du travail en famille.

Patrice : Voilà. Évidemment, si tu es seul, c’est un peu plus difficile de travailler en équipe [rires]. De toute façon, il faut toujours essayer d’avoir des gens, que ce soit sur Internet ou dans le cercle proche, à qui tu rends des comptes. Avec qui tu t’entraides, dont tu suis l’évolution, qui sont un peu comme des partenaires de travail ou des mentors. C’est un peu ce que j’ai essayé de faire par rapport à Sév. C’est pour cela que j’insiste sur la force du groupe, car au lieu d’être seul, tu vas voir des gens qui vont te pousser. Par exemple, je vais leur demander de partager. Il faut essayer de ne pas rester complètement isolé, parce que seul, c’est un peu plus difficile. Nous, on a la chance d’être la Famille Nomade Digitale. Beaucoup pensent que l’idée de famille est un frein, mais en fait, c’est une force de travailler en famille, car chacun apporte ce qu’il a à apporter. Au lieu de ne pas se supporter parce qu’on bosse ensemble, on est bien content de le faire.

Dimitri : Vous avez donc réussi à en faire une force et un travail d’équipe. On a parlé de tes activités, tu as un peu parlé de celles de ta femme Christine. J’ai l’impression que le virus de la créativité et de l’entrepreneuriat touche aussi ton fils Logan. Est-ce qu’il participe à tout ça ?

Patrice : Mon fils travaille de plus en plus sur l’univers Famille Nomade Digitale. Actuellement, il se forme un peu plus en marketing. En ce moment, il nous aide en s’occupant du montage des vidéos pour les formations, pour que je puisse travailler sur autre chose. Il a envie de s’impliquer un peu plus là-dedans. Sinon, mon fils était surtout concentré, et il a d’ailleurs pas mal de projets là-dessus, sur la création d’applications pour mobile. Comme je le disais tout à l’heure, il faisait un microservice où il crée des jeux personnalisés pour les gens. Il a même fait un service où il vend des bases de données d’emails professionnels. Il teste et apprend pas mal de trucs. Son objectif primordial, aujourd’hui, est de trouver un moyen d’avoir un revenu passif, qui lui permette de se concentrer sur sa vraie passion : créer des jeux vidéo. Il travaille sur de gros projets de jeux vidéo, mais il veut d’abord avoir la certitude de se créer un revenu, pour pouvoir investir une partie de son revenu et de son temps dans ses projets de jeux vidéo.

Dimitri : Beaucoup de projets personnels et familiaux donc. Tu dis que pour lui, c’est primordial, donc si je comprends bien, il choisit sa voie. Vous lui laissez faire ses choix et ses tests.

Patrice : Comme tous les parents, on était un petit peu façonné par notre façon de penser dans la société. On était dans l’idée de dire : « Tu verras après le bac » par exemple. C’était un peu notre idée, comme tout parent, d’être dans un schéma assez fermé. Alors qu’on prône l’idée de liberté, lui en était bêtement privé, au départ. Il avait de très bons résultats à l’école, au lycée, etc. Il faisait des cours par correspondance, et il était bon. Un jour, c’était en première je crois, il nous a demandé une réunion familiale. Il nous a présenté son plan en disant : « Aujourd’hui, ça fait maintenant quelque temps que je divise mon temps en deux parties : le matin, je travaille pour l’école, pour mes leçons, devoirs, etc., et l’après-midi, je travaille sur mes projets. Le problème, c’est que ce que j’apprends à l’école ne me sert strictement à rien, ça ne sert pas mes projets. J’ai envie de m’investir à fond pour savoir programmer dans différents langages ». Il parlait très bien anglais, mais il y avait plein de choses qu’il voulait apprendre. Il ne pensait pas que le bac allait changer quoi que ce soit dans sa vie. J’étais bien obligé de reconnaître que j’étais un peu d’accord avec lui. Il nous a dit : « Ce que je vous propose, c’est de me lancer dans mes projets, et si un jour il y a vraiment besoin de passer le bac, je le passerai en candidat libre. En attendant, pour vivre comme on doit vivre, je ne pense pas que ça me soit utile ». Ce jour-là, on a accepté de changer, d’être moins coincé pour lui aussi. Je ne regrette pas. Depuis, il a créé une application pour aider les malvoyants, il a été invité à rencontrer Tim Cook à Paris, pour lui présenter cette application. Il a beaucoup de projets en tête, il est très organisé. Pour lui, c’est pareil. Je pense que cette vie-là l’a aidé à voir les choses différemment, et à ne pas rester coincé dans un seul modèle. Voilà la situation de Logan, et je suis content de ce qu’il construit. Ce qui lui importe, c’est vraiment de faire quelque chose qui lui plaît dans l’avenir, mais tout en étant conscient que pour faire ce qui lui plaît, il faut qu’il ait des revenus réguliers. Il fait donc les deux en parallèle.

Dimitri : Toujours un pied dans la réalité donc, un peu comme toi.

Patrice : Exactement. Il faut avoir un pied dans la réalité pour gagner des revenus réguliers, car créer un jeu vidéo, le promouvoir, ce n’est pas si simple. Surtout qu’il veut faire quelque chose d’assez complexe. Il a conscience de ça, et donc il partage son travail entre les deux. Il le fait sans se prendre trop la tête, mais toujours en étant très sérieux et régulier dans son boulot. Pour moi, ça va. Tu me parlais de Christine : le principal pour elle est le blog, et les réseaux sociaux Famille Nomade Digitale. Elle s’occupe de tout ce qui est communication, partenariat, réseaux sociaux et blog, qu’elle tient à bras-le-corps. C’est notre principal moyen de communication, car les réseaux sociaux, c’est bien beau, mais ce n’est pas complètement chez toi.

Dimitri : En effet, c’est important d’avoir un blog. Tout le monde le dit, mais tout le monde ne le fait pas. C’est important d’avoir une présence sur ta propre plateforme.

Patrice : Tout à fait.

Dimitri : On parlait de chiffres au début de l’entrevue. Tu me disais qu’il y avait pas mal d’aspirants entrepreneurs qui étaient passés par tes formations. Quels sont les principaux freins que tu détecte chez eux au départ ? Comment tu arrives à leur faire surmonter ces freins-là ?

Patrice : Souvent, quand on ne connaît pas encore la personne, le tout premier frein est de ne pas y croire. Il faut sortir de ses croyances limitantes, et se dire « Oui c’est possible, oui tu es capable, tu peux gagner de l’argent, oui, on va te payer pour ça ». C’est le premier frein. Là, on est un peu obligé d’utiliser des leviers émotionnels pour faire bouger les gens. On passe par le marketing, par la page de vente, tout ce que tu connais certainement un peu comme argument pour faire bouger les choses. Ce n’est pas toujours facile. Après, quand on connaît les gens et qu’ils deviennent des clients, c’est différent. Ça devient plus personnel, et c’est important pour nous que les personnes réussissent. Je te parlais un peu du principe des formations que j’ai mises en place : je crois que beaucoup vont prendre des formations sans les mener au bout, et ne pas passer ces freins, qui consistent à dire « Ça ne marche pas, c’est trop long », etc. Quand tu prends une formation, tu es enthousiaste, et puis après, il suffit que tu passes une semaine difficile pour oublier ta formation, et ne plus y croire. Ce que j’essaie donc de faire, c’est de mettre très rapidement l’élève dans le bain. Qu’il n’y ait pas des semaines et des semaines de théorie et d’exercices, qui risquent de lasser la personne, et l’empêcher de passer à la vraie action, celle où il va vraiment bosser et avoir de l’argent. C’est ce que j’essaye de faire pour passer ce frein de la procrastination, où on a juste une impulsion au départ, avant de retomber dans le quotidien. Passer le plus rapidement la partie théorique, en apprenant ce qui est réellement nécessaire, pour ensuite continuer et évoluer tout du long, au lieu de bosser pour rien. On commence petit, on commence à avoir les premiers revenus, et on ne peut pas reporter la réalisation de ses exercices, parce qu’on s’est lancé et qu’on est déjà face au client.

Dimitri : J’aime bien quand tu parles de l’image de l’apprenti. Finalement, c’est un peu ça, on n’a rien inventé. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de formations qui mettent autant l’accent sur le fait d’avoir ton premier client, d’être tout de suite en interaction avec lui, et la notion d’offre, de prix et rémunération.

Patrice : Le problème avec une formation normale de rédaction web, c’est qu’elle va t’apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur toutes les règles de français, avec des exercices à rendre pour passer à la leçon suivante, et plein de choses à faire. C’est laborieux, parce que tu te crois à l’école. À l’école, tu vas suivre des leçons sur des trucs qui sont théoriques. Mon idée est d’abord d’essayer de soigner ton français, avec une méthode pour pallier les principales fautes, ainsi qu’un correcteur orthographique. Bien sûr, il ne remplace pas tes connaissances en français, mais il va déjà t’aider à passer une partie des fautes communes. J’ai mis en place un système pour toutes les autres fautes qui sont généralement faites. Bref, on va passer toutes les étapes qui sont nécessaires pour savoir écrire, mais je ne vais pas leur demander de tout savoir sur la rédaction web avant de se lancer. Je ne vais pas leur imposer de maîtriser le SEO dès leur première commande. Au départ, pour une commande à 5 €, ça ne sera pas obligatoire. Je ne veux pas leur demander de connaître dès le début tout ce qui touche à l’analyse sémantique. Avoir le meilleur titre pour pouvoir se vendre plus cher, je vais aussi le leur apprendre après qu’ils se soient lancés. Je vais procéder dans l’ordre, je vais dire que le premier exercice est d’abord de se lancer. « Tu as appris à bien écrire, à éviter les fautes ; maintenant, tu vas commencer à te lancer, et après, je vais t’apprendre à augmenter et à devenir un meilleur rédacteur chaque semaine ». Le principe est là.

Dimitri : Justement, dans tes formations, au bout de combien de temps tu passes à l’action et tu fais tes premières commandes ?

Patrice : Celui qui s’y met peut se lancer au bout d’un mois.

Dimitri : Ça fait donc partie de la formation, et après, ça évolue au fur et à mesure ?

Patrice : C’est ça. Je dis à mes élèves : « Tu es obligé de faire ces deux premiers modules avant de te lancer, parce que tu ne peux pas travailler sans ces conditions, mais après, tu te lances ». Tout simplement. Il n’y a pas d’excuses. Tu vas te lancer : voilà comment tu vas faire, comment tu vas te lancer sur 5 euros.com, présenter ton service, comment tu vas pouvoir te vendre, répondre à tes clients. En gros, l’exercice suivant sera de faire ses premières commandes, et pendant que tu les fais, tu vas évoluer.

Dimitri : Ça a l’air vraiment intéressant, ça me donne envie. Peut-être que je serais un de tes prochains cobayes, à l’occasion. Il me faudrait juste un peu plus de temps, donc si tu peux faire des miracles ou une formation sur la gestion du temps, je serais également intéressé.

Patrice : Le problème n’est plus la gestion du temps. Si tu es comme moi, il faudrait qu’il y ait 36 heures par jour. Ce n’est pas qu’on n’est pas efficace, c’est qu’on voudrait trop en faire.

Dimitri : Ça, c’est plutôt positif. Quand tu es comme ça, tu es rarement à court d’idées.

Patrice : C’est ça. Après, la gestion du temps, c’est surtout savoir quelles sont tes priorités dans la vie. Pour toi comme pour moi, qui sommes dans ce mouvement-là, le problème de la gestion du temps n’est pas le même que pour beaucoup, qui croient qu’ils n’ont pas le temps parce qu’ils n’ont pas géré leurs priorités. Je parlais dans une vidéo (une leçon de développement personnel) du problème des gens qui veulent se détendre devant les réseaux sociaux ou la télé, après une dure journée de travail. En réalité, ils s’emprisonnent de plus en plus chaque jour, en se disant : « Encore heureux que je peux faire ça, car les journées sont bien difficiles », mais ils rendent leurs futures journées de plus en plus difficiles. C’est un autre problème de gestion du temps, que rencontrent plus généralement les gens.

Dimitri : Ça va dans le sens de ce qu’on essaie d’expliquer sur Side Hustle France. Avec un side project, tu peux entreprendre, vivre des passions à côté de ton job, tu n’es pas obligé de tout plaquer pour lancer autre chose. Après, il n’y a pas de miracle. Pour lancer quelque chose, il va quand même falloir que tu prennes du temps qui est en dehors de ton temps de travail. Donc forcément, comme tu l’as dit tout à l’heure, on va aller puiser dans le temps un peu plus « inutile ». Pour autant, chacun a le droit de vivre et de se divertir. En 1 ou 2 heures par jour, il faut faire un choix et des concessions, mais tu peux lancer et tester une idée, sur 5euros ou ailleurs, et peut-être que ça pourra t’amener à de prochaines étapes.

Patrice : Je suis tout à fait d’accord avec cette approche et la manière dont tu la présentes. Je ne suis pas dans l’optique « tu laisses tout tomber, tu es libre, tu fais ce que tu veux de ta vie, vole petit oiseau, tu seras un aigle » … et tu t’écrases 2 semaines après, parce que tu as cru le gourou qui t’a annoncé ça, et que tu ne t’es pas préparé. Je suis vraiment dans l’idée que ton boulot est ta barrière de sécurité. Si tu n’as pas de boulot, tu n’as rien à perdre, tu peux foncer. Si tu as ton boulot, ta barrière de sécurité, tu la gardes. Tu as aussi autre chose : ton courage et ton envie de changer. Si tu n’as pas envie de changer, alors reste comme tu es, et fais ton boulot. Si tu as envie de changer, tu prends ton courage à deux mains, et tu fais en sorte de faire quelque chose qui va te plaire, te motiver. Il y a plein de choses pour trouver ce qui va te motiver, et t’attirer vers cette envie-là. Bref, l’idée est bien que tu conserves ton boulot, mais qu’à côté, tu consacres au moins une heure ou deux par jour à construire et préparer ton avenir, au lieu de regarder des choses qui vont te déprimer, comme le journal télévisé, ou bien regarder des vidéos de chats. C’est autre chose, ça a autrement plus de valeur, c’est autrement plus motivant de se dire qu’aujourd’hui, je sais faire ça, et que demain, je serai libre. Dans tant de mois, si je veux envoyer bouler mon patron, je peux. S’il ne reconnaît pas mon travail, je pourrais lui dire que je m’en vais. Je suis meilleur, je suis libre, je me construis. C’est quand même autre chose comme valeur, il faut le reconnaître. Même si on a le droit, comme tu dis, de se détendre. Mais en réalité, rien que le terme « se détendre » veut bien dire qu’on veut fuir quelque chose qu’on a vécu toute la journée. Fais donc plutôt en sorte d’arrêter ce quelque chose que tu as voulu fuir toute la journée, plutôt que d’avoir un calmant, un médicament à la fin de la journée, qui te permet d’oublier qu’elle a été impossible, et que celle de demain sera encore plus horrible.

Dimitri : J’ai parlé à beaucoup de gens, et ça me fait penser à une autre voie que j’ai découverte, qui est plutôt celle que je choisis aussi. Je discutais avec Jeanviet, qui a une chaîne YouTube, qui avait un blog avant, qui écrit des livres. Il n’a aucune envie de quitter son job, mais il développe beaucoup de choses à côté. Il a trouvé son équilibre comme ça, il adore son job, il ne le quitterait pour rien au monde. Et à côté, il développe des choses qui fonctionnent très bien aussi. On peut aussi trouver un équilibre comme ça. Il y a des personnes qui vont vouloir des divertissements, se détendre, etc. Certains ont leur passion : ça ne veut pas forcément dire que ça va tuer leur job, car certains ont aussi la chance d’avoir un métier qui leur plaît. Il y a donc vraiment plein de possibilités.

Patrice : Oui. C’est comme quand tu travailles dans une bonne équipe. Il y a des boulots créatifs qui sont géniaux. Je ne critique pas le salarié, car c’est bien aussi de ne pas avoir la pression de l’entrepreneur. On a peut-être envie de créer, de faire telle activité, d’aider les gens, on peut aimer son job, et ne pas avoir envie d’assumer tout ce qu’il y a derrière. Ce n’est pas fait pour tout le monde, et heureusement, d’être entrepreneur. Mais ce que j’estime devoir être une force primaire, primordiale pour tout le monde, c’est d’avoir le choix. C’est de pouvoir continuer de développer à côté quelque chose, pour que si demain ton job s’écroule, même si tu l’aimes, tu ne te retrouves pas en n’ayant compté que sur ça. Si demain, tu te découvres une nouvelle passion, tu ne vas pas te mettre à l’abri d’un avenir qui peut être brillant pour toi. Il faut pouvoir tout le temps évoluer et apprendre. Ça te rendra même meilleur dans ton job, plutôt que de rester dans ton quotidien, où tu fais toujours les choses de la même manière. Comme les profs dans les universités, qui apprennent toujours à développer dans un langage presque plus du tout utilisé de nos jours. Il faut toujours évoluer, s’enrichir. C’est comme faire du sport. Travailler son cerveau tout le temps, faire quelque chose qui nous gratifie, qui nous permet d’évoluer, pour moi ça devrait être comme manger et boire : obligatoire.

Dimitri : C’est clair, je suis tout à fait d’accord avec ça. Justement, un side hustle permet ça aussi. Que ce soit de la rédaction ou quoi que ce soit, ça te permet d’évoluer et de te former beaucoup plus vite que ce que tu pourrais avoir comme formation avec ton job. Cela étant, il n’y a pas qu’un unique son de cloche. Aujourd’hui, tu as un niveau de réalisation de plein de projets qui, je pense, ferait rêver beaucoup de gens. Quels sont tes prochains challenges, sur quel projet vous travaillez en ce moment ?

Patrice : Il y a pas mal de trucs sur le feu. Je travaille en ce moment sur une formation sur le copywriting. En même temps, je termine la formation officielle 5euros. Je travaille aussi sur un gros projet qui me tient à cœur. C’est un autre penchant, une autre manière de faire. Jusqu’à présent, j’étais surtout dans tout ce qui est formation professionnelle pour gagner de l’argent. J’ai quelque chose qui me tient vraiment à cœur : le développement personnel. J’ai sorti un livre là-dessus, qui s’appelle « 21 lois de l’esprit libre ». Tu disais à l’instant que tout le monde est différent, mais pour moi, ce qui est important, ce n’est pas de suivre le modèle, que ce soit le mien ou celui de n’importe qui. C’est de pouvoir être libre de tous tes choix. C’est qu’à aucun moment, tu ne sois prisonnier de la décision d’un autre, d’un événement, et que tu puisses avoir toutes les libertés possibles. On parle de liberté financière, géographique, etc. Beaucoup de gens y voient beaucoup d’argent, pensent que c’est limité à certains, ou à d’autres qui font semblant. Moi, j’estime que c’est possible pour tout le monde. Tu peux très bien être sédentaire, mais je vois une différence primordiale entre être sédentaire par choix, et par obligation. Si tu as envie d’être sédentaire, mais que demain il n’y a plus de boulot dans ta zone… Tu as beaucoup de gens qui n’ont pas de boulot dans la zone ou la ville où ils sont, mais qui, malgré tout, appartiennent à ce lieu. Ils ne sont plus sédentaires par choix, mais quelque part, parce qu’il est interdit, dans leur façon de penser, de sortir de ce lieu. Ce n’est qu’un exemple parmi les nombreuses libertés.

J’ai envie d’aider les gens, les débloquer, en leur disant : « Tu fais ce que tu veux ». Ce n’est pas une légende, un truc de gourou, de marketeux ou quoi que ce soit. Dès le moment où tu arrives à débloquer pas mal de verrous que tu t’imposes… Je suis trop vieux pour dire aux gens : « Tu fais ce que tu veux du jour au lendemain, et tu attends de t’écraser, moi je m’en fous, c’est pas mon problème ce qu’il t’arrive ». Ce que j’ai envie de dire aux gens, c’est que tu peux très bien être sage et fou à la fois. Tu peux tout à fait construire un projet de vie qui te semble énorme, et le construire de façon concrète, par étape, en créant une marche qui mène à chaque étape. Et avoir vraiment, de manière concrète, des moyens de repérer comment tu peux évoluer vers ce que tu veux faire. Chaque étape, chaque marche que tu vas franchir sera déjà un petit bonheur. Bien sûr, il y en a qui disent que si tu as décidé de gagner un million d’euros, tu gagneras un million. Oui, mais ce n’est pas forcément facile du jour au lendemain. Mais c’est vrai que si tu vises un million, tu peux être assez fin pour te dire que ce n’est pas ta seule raison de vivre. Non pas ce million, mais tout ce qui va t’y mener. Si, du moins, on parle d’argent, car ça peut être plein d’autres choses.

Tout ce qui va t’y mener, ça va être du bonheur que tu divises en étape. Et chaque étape, tu la divises encore, afin que ce soit accessible, que ce soit maintenant. Maintenant, la prochaine action que je vais réaliser va me mener vers cette première étape, vers ce que je veux devenir. Mon but est vraiment de travailler sur des méthodes de développement personnel qui soient concrètes. C’est bien d’être boosté, c’est bien d’avoir le mindset. Quand tu vois Tony Robbins qui te dit tu en es capable, c’est génial, mais il y a une part de réaliste en moi, qui me souffle : c’est bien qu’on te dise que tu en es capable, mais c’est bien aussi d’expliquer comment tu en es capable. Que tu puisses construire avec quelque chose de concret. Ce n’est pas évident pour tout le monde de pouvoir visualiser que tu as le choix. Pour moi, le gros projet, c’est ça : le développement personnel. J’aimerais plus développer ces idées-là de l’esprit libre, développer des solutions pour casser chaque frein. Et là aussi, c’est pareil : je veux le faire de façon évolutive, et mener l’air de rien les personnes vers leur projet de vie. C’est un peu plus long et plus complexe, c’est ce que je suis en train de développer actuellement.

Dimitri : Super intéressant. Ce projet de développement personnel porte sur le livre, actuellement disponible sur Amazon KDP je crois, « 21 lois de l’esprit libre », c’est ça ?

Patrice : C’est ça. « 21 lois de l’esprit libre », c’est le concept. Ce sont pour moi les 21 lois de tout véritable esprit libre. Mais tout le monde n’a pas être un esprit libre : la liberté, c’est aussi de choisir de ne pas les suivre. Pour moi, un esprit libre, c’est quelqu’un qui a le choix de rester prisonnier s’il en a envie. Rien ne peut lui être imposé, car il va, au fur et à mesure, construire toutes ces libertés. Le livre, c’est le concept, et autour de ce concept, j’ai développé un challenge. On a commencé à faire quelques tests, auprès de quelques dizaines de personnes. Ça les a beaucoup aidé pour construire quelque chose qu’elles pensaient qu’il n’était pas possible de faire, qu’elles croyaient hors de portée. Ces gens étaient dans le flou, ça les a aidé à avoir une ligne qui les mène. C’est là-dessus que je suis en train de travailler, en plus de tout le reste.

Dimitri : En plus de tout ce que tu as sur le feu, et tes activités de rédacteur au quotidien, sélectionnées par tes soins. Toujours dans l’action donc.

Patrice : C’est ça, toujours dans l’action.

Dimitri : Patrice, quels seraient les trois conseils que tu donnerais à ceux qui nous écoutent pour devenir des esprits libres ?

Patrice : Devenir des esprits libres… Le problème, c’est que c’est un concept complet, difficile à expliquer juste comme ça, parce qu’on ne va pas me croire. Si je te dis « tu peux faire ce que tu veux », tu ne me crois pas, parce que ce n’est pas vrai. Il y a ce film avec Dupontel, où la femme lui explique qu’elle a laissé tomber la musique pour travailler dans les assurances. Dupontel lui dit : « Je ne comprends pas, la musique c’est génial, pourquoi vous avez laissé tomber, alors que vous étiez douée, pour travailler dans les assurances ? ». Elle lui répond qu’elle a raté un examen, et que dans la vie, on ne fait pas ce qu’on veut. Il lui répond que si, elle dit non, il répond encore si. Pour moi, ça résume le truc. Dans la vie, on fait ce qu’on veut, même si on ne le fait pas n’importe comment, ni du jour au lendemain. Ceux qui te disent que tu peux tout faire du jour au lendemain sont dangereux, parce que tu tombes de désillusion en désillusion, et tu ne te crois pas capable. Tu te dis : « Au bout du compte, ce n’était pas pour moi, car je me suis raté. Regarde, lui, il fait ce qu’il veut, il peut être nomade digital, voyager, être sous les cocotiers, etc. Moi, j’ai essayé, je me suis raté, ce n’est pas pour moi ». Le danger peut être là.

Du coup, si je te dis que tu peux faire ce que tu veux, soit je suis un escroc parce que tu vas penser que ce n’est pas possible et pas pour toi, soit je suis véritablement un escroc, parce que je vais t’affirmer que tu peux faire ce que tu veux du jour au lendemain. Ça, ce n’est pas vrai, parce que ça passe par pas mal de process pour évoluer, et pour pouvoir se construire. Pour moi, si tu veux être libre, c’est bien déjà de chercher des revenus en ligne. Là aussi, les gens sont pleins d’aprioris sur les business en ligne, alors qu’une étude montre que d’ici 2030, 1 milliard de personnes travailleront à distance. Tu sais qu’aujourd’hui par exemple, dans les règles de Facebook, on n’aime pas que tu dises que tu peux travailler depuis chez toi. Si tu vas dans les règles de Facebook, ils n’autorisent pas les publicités pour les produits qui vantent le travail depuis chez soi. Ce qui est fou, puisque c’est le cas d’une grande partie de leurs employés. Pour les gens, ce n’est pas vrai. Tu verras souvent des phrases du genre : « Si c’était possible, ça se saurait ». Alors que ça se sait. C’est fou, mais les gens ne veulent pas le voir, parce que ça ne fait pas partie de leurs croyances. Ce qu’on ne croit pas, on ne le voit pas.

Dimitri : Donc déjà, savoir que les revenus en ligne existent, et qu’ils sont tout à fait possibles.

Patrice : Il ne faut pas être naïf non plus. Tu citais tout à l’heure Olivier Roland, qui a tout à fait raison sur ce point. Ne pas être naïf et ne pas croire n’importe quoi, mais ne pas être non plus naïf en ne croyant pas. C’est une autre forme de naïveté de ne pas croire. Tu te mets en situation de te dire « je vais tout faire pour voir si c’est possible », et après, tu pourras juger, quand tu auras tout testé. Tu ne te mets pas en danger : je ne dis pas que tu vas investir du jour au lendemain des milliers d’euros dans un projet en n’y croyant pas, ou parce qu’on te l’a dit. Vérifie par toi-même, fais ce qu’il faut avec tes moyens, pour avancer chaque jour vers ce que tu veux faire. Je trouve que les revenus en ligne, quels que soient tes espoirs aujourd’hui, quel que soit ce que tu veux faire, c’est une grosse force, car ça te permet pas mal de libertés. Le side hustle, comme tu le dis, permet d’avoir des revenus supplémentaires, d’apprendre, demain de voyager si tu en as envie, de t’installer à la campagne, à la montagne, où tu veux. Tu le pourras, car tu auras développé ton business. Pour moi, c’est une des bases de l’esprit libre, même si elle ne s’aborde pas tout de suite. D’abord, il faut passer par tout ce qui est confiance en soi, croyances limitantes, casser certains repères, ne pas faire confiance à son propre cerveau. Une fois que c’est fait, la base, ensuite, est d’avoir des revenus en ligne.

Dimitri : Ça fait déjà pas mal de conseils : ne pas forcément toujours croire aux gourous, ne pas tout lâcher parce qu’un gourou le dit…

Patrice : Mais par contre, ne pas non plus te fermer à des réalités parce que, toi, tu es persuadé que c’est faux. Si tu es persuadé que c’est faux, tu verras tout ce qui te prouve que c’est faux. Alors que si tu essayes de faire l’avocat du diable et de te prouver le contraire, tu verras qu’il y a peut-être des choses, hors de ton concept actuel, qui vont vraiment pouvoir changer ta vie. Parce que tu vas ouvrir ton esprit, tu vas pouvoir te permettre de vivre ce que tu t’es empêché de vivre pendant tant d’années, parce que tu étais persuadé que c’était comme ça qu’il fallait faire.

Dimitri : Super intéressant Patrice. Je pense qu’on pourrait encore parler pendant des heures, je pourrais encore te poser plein de questions. Peut-être qu’on aura l’occasion de rediscuter ensemble. En tous cas, c’était avec un énorme plaisir que j’ai échangé avec toi sur ces sujets-là. Je te souhaite tout le meilleur pour la suite. On reste en contact, je vais suivre ton actualité avec plaisir.

Patrice : Eh bien, pareil. Je te remercie. Ça m’a fait très plaisir de partager ce moment, et j’espère que ça intéressera ceux qui vont écouter, qu’ils ne vont pas me trouver trop long [rires]. C’est toujours pareil, quand on est passionné, on a envie de partager, de dire des choses, et en même temps… C’est fou, parce que parfois, on veut tellement en dire, tellement partager… Maintenant, j’ai appris à ne pas rendre les choses trop belles, parce qu’après, on n’y croit plus. Ce dont j’ai envie, c’est que les gens commencent à toucher quelque chose. J’espère que ça va les aider à se dire : « Bon, je vais essayer, je vais faire ce que je me suis retenu de faire. Je vais avancer comme ça, même si mes parents m’ont dit que ce n’était pas pour moi, même si mes amis m’ont dit que ce n’était pas pour moi, je vais le faire, je vais avancer et tenter le truc ». Avec, encore une fois, les solutions en ligne, le side hustle, tout ce que nous apporte internet, tout est possible. Si on arrive à déclencher ne serait-ce que quelques-uns aujourd’hui, dans cette petite interview, déclencher quelques ambitions, quelques passions, et bien on aura réussi quelque chose.


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Le livre de Patrice : 21 lois de l’esprit libre

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Cet article a 3 commentaires

  1. Cet homme est vraiment inspirant et j’adore sa sincérité quand il explique comment il est parvenu à être un nomade digital. Il ne nous fait pas miroiter des oasis quotidiens pour en parler.
    Par ailleurs, je suis tout à fait d’accord avec sa notion de croyances limitantes. La plupart du temps les gens sont enfermés dans leur prison de croyances en ne sachant même pas qu’ils ont la clé dans leurs mains.
    Le monde du travail change et il faut suivre le courant car c’est une vraie belle évolution à mon point de vue. Notre travail doit être au service de notre vie pas l’inverse.
    Et comme il dit on n’a pas tous à devenir nomade digital mais par contre il faut être bien dans ce qu’on fait. Naturellement lorsqu’on fait ce qu’on aime, tout le reste suit.
    Merci pour cet interview avec Patrice Khal de Famille Nomade digitale, un homme qui a la tête dans les nuages mais les deux pieds solidement sur terre. 🙂

    1. Dimitri

      Merci pour ton retour Diane !

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