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Maîtriser LinkedIn pour Libérer son Potentiel Professionnel – Les Conseils de Bruno Fridlansky

Dans ce nouvel épisode de Gagner sa Liberté, nous discutons avec Bruno Fridlansky, un expert de l’influence professionnelle et de la plateforme LinkedIn, auteur du livre Maîtriser LinkedIn que nous passons en revue en détail dans cette interview.

Dans l’épisode d’aujourd’hui :

  • Bruno nous explique comment faire de LinkedIn un outil pour augmenter notre influence professionnelle,
  • On passe en revue les différentes étapes et stratégies pour obtenir des résultats sur la plateforme,
  • Bruno explique comment clarifier sa communication,
  • Comment s’engager naturellement dans des conversations authentiques pour améliorer ses résultats,
  • On parle de l’algorithme, des pages LinkedIn, de curation argumentée,

Et plus globalement de toutes les stratégies et des étapes à suivre dans l’ordre pour atteindre ses objectifs de visibilité sur LinkedIn sans tomber dans les pièges classiques, en optimisant notre temps et en développant une présence en ligne cohérente avec qui nous sommes dans la vraie vie.

Que tu débutes sur la plateforme LinkedIn ou que tu sois déjà avancé, tu devrais trouver des idées et des raccourcis, parfois très simples, pour améliorer tes résultats


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Si tu préfères lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Temps forts de l’interview :

  • Bruno présente son parcours essentiellement commercial et comment l’idée d’écrire son livre est née d’un constat que personne ne parlait de LinkedIn pour le business en France, contrairement aux US,
  • La genèse du livre de Bruno : Un ouvrage conçu pour être aussi pratique qu’opérationnel, adapté aux évolutions constantes de LinkedIn. Il explique comment il a construit le livre pour qu’il soit pratique et opérationnel, mais en prenant suffisamment de hauteur pour que les principes du livre restent valables malgré les évolutions de la plateforme,
  • L’évolution du contenu : Bruno discute de la maturité croissante de ses clients et de l’adaptation du contenu de son livre pour rester pertinent. Il explique le sens derrière le sous-titre de la 4ème édition de son livre : Influence professionnelle, leader advocacy, social selling, marque employeur, employee advocacy,
  • L’advocacy et la marque employeur : L’utilisation de LinkedIn comme plateforme de messages puissants, et comment les dirigeants pourraient mieux exploiter ses capacités.
  • La valeur des conversations : La plateforme est envisagée comme un espace d’échange, où engager la conversation peut conduire à des résultats notables. C’est pour Bruno l’un des principaux intérêts de LinkedIn, être une plateforme de conversation, et cette approche peut nous permettre d’obtenir des résultats intéressants tout simplement en engageant la conversation, comme dans la vraie vie,
  • Les marchés comme conversations : Bruno explique pourquoi cette citation du livre “The Cluetrain Manifesto” est l’un de ses principaux mantras et pourquoi la notion de conversation est essentielle en marketing digital et en particulier pour l’utilisation de LinkedIn et pourquoi cela peut nous aider à être naturellement plus actif sur la plateforme et publier plus facilement,
  • LinkedIn, un outil de travail : L’importance de définir ses objectifs avant de se lancer dans la création de contenu, avec la conversation comme moyen d’atteindre ces objectifs. La vision de Bruno est que LinkedIn est un outil de travail qui doit être utile, ce qui nécessite de s’interroger au préalable sur les objectifs que l’ont souhaite atteindre. Dans ce contexte, la conversation est un moyen d’atteindre mes objectifs en suivant une ligne éditoriale cohérente avec l’expertise que l’on souhaite démontrer,
  • Des outils pratiques : On parle des outils présents dans le livre, en particulier le Business Model Canva qui est proposé comme outil pour aider à la définition de ses objectifs et de sa ligne éditoriale pour LinkedIn,
  • Opérationnalité du contenu : Le livre de Bruno vise à permettre une mise en action rapide et une observation des résultats de manière efficiente. Il a été construit pour être le plus opérationnel possible et permettre au lecteur d’obtenir rapidement des résultats en clarifiant sa vision, ses objectifs et en ayant envie de passer à l’action et continuer en observant rapidement des résultats,
  • Réutilisation du contenu quotidien : Bruno conseille sur la manière d’optimiser et de réutiliser le contenu déjà créé pour enrichir sa ligne éditoriale sur LinkedIn. Le livre donne des exemples et des idées, un planning type, des conseils pour publier et être actif sur LinkedIn en optimisant et en réutilisant le contenu que l’on créée déjà naturellement au quotidien et en trouvant plus facilement quels éléments sont les plus cohérents pour notre ligne éditoriale,
  • Le commentaire, interaction payante : Bruno explique que le commentaire est l’une des interactions les plus payantes sur LinkedIn et peut suffire à atteindre nos objectifs, au moins au départ, et nous amener naturellement à converser de plus en plus largement en même temps que notre réseau s’élargit,
  • Le NoLikeChallenge : Bruno souligne l’importance de commenter plutôt que de liker pour initier des échanges de valeur. En suivant le NoLikeChallenge et en remplaçant nos likes par un commentaire où nous expliquons ce que nous avons aimé dans le post par exemple, tous ceux qui suivent ce challenge pendant 30 jours remarquent un changement radical de la valeur qu’ils tirent de leur utilisation de LinkedIn,
  • Stratégie pour les slasheurs : Conseils pour prioriser ses communications en fonction de ses objectifs et de l’algorithme de LinkedIn. On parle des pages LinkedIn et de leur utilité, en particulier j’interroge Bruno sur leur intérêt en général et plus particulièrement quand on a un profil slasheur. Bruno rappelle l’importance de commencer par se poser la question de ses enjeux pour savoir quel sujet prioriser. On discute au sujet de mon profil et des différentes casquettes et projets différents sur lesquels je travaille. Je demande à Bruno de me conseiller une stratégie de communication dans un cas comme celui-ci,
  • Explications au sujet de l’algorithme de LinkedIn : Bruno me conseille en commençant par rappeler le fonctionnement de l’algorithme de LinkedIn. C’est important d’en comprendre la mécanique pour savoir quelle stratégie adopter en fonction de sa ligne éditoriale et des thématiques sur lesquelles on souhaite démontrer une expertise. Bruno explique la méthode PCR pour optimiser ses résultats en fonction du réseau que l’on construit,
  • Bruno met en garde au sujet de l’algorithme : il est utile de le comprendre, mais en prenant le recul nécessaire et en se focalisant sur le long terme et les échanges naturels et humains,
  • Les avantages des pages LinkedIn : Bruno discute de leur utilisation pour la veille, le SEO, et l’engagement communautaire. Les pages LinkedIn ont de nombreux avantages, en particulier au niveau data et la possibilité d’accéder à la publicité. En tant qu’indépendant et créateur de contenu ou entrepreneur, c’est intéressant de créer une page miroir de son site, pour sa marque, son nom de domaine, sur un sujet donné, au niveau du SEO, de la curation ou de l’engagement, les pages LinkedIn peuvent vraiment apporter un plus,
  • Des pages LinkedIn pour faire une revue de presse et une veille thématique par sujets, et d’autres possibilités offertes par les pages. Des pages cartonnent, quand elles ont une ligne éditoriale et quand elles ont une approche humaine. Bruno donne d’autres astuces, comme le fait de republier sans donner d’avis, pour permettre à une publication d’augmenter sa visibilité en agrégeant ses stats. On va plus en détails encore sur l’utilisation d’une page pour fédérer une communauté et Bruno nous explique pourquoi les groupes LinkedIn dont c’était l’un des objectifs ont disparu. Bruno explore plus loin les possibilités des pages qui peuvent aussi être associées à des articles LinkedIn et des possibilités de newsletters segmentées directement dans LinkedIn,
  • Miser sur l’email marketing : On réfléchit aussi à la stratégie à avoir dans ce cas en réfléchissant bien qu’il peut être dangereux de gérer sa communauté uniquement sur LinkedIn. L’email-marketing, est une solution complémentaire à certainement conseiller pour ne pas dépendre uniquement de LinkedIn qui peut changer son algorithme. Une approche plus sage consisterait à miser sur l’emailing en parallèle à LinkedIn,
  • Curation argumentée : L’importance de filtrer et partager des contenus fiables pour gagner la confiance de sa communauté. La curation argumentée est hyper puissante car elle permet de prendre la parole, faire passer des messages et son leadership d’opinion sans avoir à devenir un créateur de contenu. C’est très puissant car ça peut permettre de se décoincer sur linkedIn. – Bruno développe sur la curation argumentée, une valeur que l’on peut apporter à une communauté en sélectionnant dans l’infobésité croissante des contenus tiers de confiance, ce qui nous permet de faire passer nos messages en filtrant, en analysant et en partageant des contenus fiables qui font gagner du temps aux gens qui nous suivent,
  • Bruno précise la ligne éditoriale qu’il fait élaborer dans son livre en expliquant qu’il s’agit de définir les sujets à aborder et non pas la tonalité à adopter ou comment écrire, devenir un copywriter. Dans le livre, Bruno n’apprend pas comment écrire sur LinkedIn mais plutôt quels sujets aborder pour atteindre ses objectifs,
  • Ergonomie et fonctionnalités : Bruno partage son expérience avec les fonctionnalités de LinkedIn, soulignant la nécessité d’une approche humaine. On échange sur quelques défauts de la plateforme comme son ergonomie et le marketing de fonctionnalité parfois perfectible. Bruno donne l’exemple de la vidéo qu’il a réussi à mettre sur sa photo de profil, qui a disparu depuis faute d’utilisation.
  • On parle de la formulation de l’accroche, l’un des points les plus importants à maitriser sur son profil LinkedIn. Bruno explique pourquoi certaines formulations récurrentes comme « j’aide ceci, j’accompagne cela » n’est plus très innovant maintenant et partage son exemple et la raison pour laquelle il a changé dans sa propre accroche l’expression évangéliser par acculturer suite à un retour qu’on lui a fait,
  • Conclusion sur les intérêts de LinkedIn sans oublier qu’il s’agit d’un réseau social et qu’il faut maitriser cet outil sans se faire happer par le système, garder la main et rester dans la vraie vie.

Conclusion

Merci d’avoir écouté cet épisode. J’espère qu’il t’aura permis de noter quelques idées pour tes projets.

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Ressources, livres et Liens importants :

Profil LinkedIn de Bruno Fridlansky :

https://www.linkedin.com/in/brunofridlansky

Livre Maîtriser LinkedIn Édition 4 :

Maîtriser Linkedin – 4e édition – Influence professionnelle, leader advocacy, social selling, marque employeur, employee advocacy

Maitriser LinkedIn, la newsletter d'(in)formation de Bruno Fridlansky :

https://influence-professionnelle.consonaute.fr/inscription-maitriser-linkedin

Livre Cluetrain Manifesto :

The Cluetrain Manifesto (10th Anniversary Edition) (English Edition)

Profil LinkedIn de Dimitri :

https://www.linkedin.com/in/dimitricarlet/

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Et viens me dire ce que tu as pensé de cet épisode en laissant un avis/commentaire/évaluation :


Retranscription complète :

Dimitri: Bruno, je suis super content que tu aies accepté l’invitation dans le podcast, ça me fait vraiment plaisir et c’était l’occasion de lire un livre super intéressant et dont on va parler aujourd’hui qui est Maîtriser LinkedIn. Donc déjà, première chose, est ce que tu peux nous présenter ton parcours pour ceux qui ne te connaissent pas et nous dire comment tu en es arrivé à écrire ce livre? Maîtriser LinkedIn.

Bruno: Bonjour à tous, Bonjour Dimitri, merci pour l’invitation. Alors mon parcours je vais essayer de le faire court car je suis presque un boomer comme je dis mais je suis né trois ans trop tôt donc je n’ai pas complètement le droit à cette à ce caractéristiques. Moi j’ai un parcours essentiellement commercial, donc même avant internet, j’ai plongé dans tout ce qui est digital. Dans les années 2000, j’ai fait beaucoup d’email marketing et un peu d’ergonomie avant de vraiment me concentrer sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur LinkedIn qui est le seul réseau social plutôt axé professionnel et plutôt B2B. Et j’en ai fait ma spécialité, mon expertise et je suis arrivé à écrire un livre dessus parce que, en fait, à l’époque, j’ai rencontré mon éditeur, je travaillais pour lui parce que j’avais un média digital, je faisais des interviews vidéo et en regardant ce qui se passait aux US, alors je ne suis pas du tout fluent en anglais. Mais je me rendais compte qu’aux US, il y avait beaucoup d’articles qui parlaient du versant business de LinkedIn alors qu’en France c’était que du RH. Recruter, se faire recruter, il n’y avait rien d’autre. Et en échangeant avec lui, je lui ai dit mais on perd tout un pan d’intérêt par rapport à LinkedIn, personne ne parle du business. Et donc il m’a lancé, il a réagi et m’a lancé le défi. Il me dit: « vas y, tu n’as qu’à écrire dessus ». Et c’est là que, en fait, comme je le dis, les emmerdes commencent. Parce que entre transposer ce que tu fais en conseil, en accompagnement, en conférences, en ateliers, dans un format papier linéaire figé, c’est hyper compliqué, mais c’est hyper enrichissant en revanche, pour travailler sa façon de raisonner, ses pensées, les organiser, les structurer et arriver à raconter une histoire en étant un peu dans les contraintes de la linéarité d’un livre.

Dimitri: C’est vrai que c’est un des éléments vraiment qui est remarquable tout de suite dans ton livre, c’est que vraiment il y a eu un travail vraiment d’écriture en tant qu’auteur et moi c’est ce que j’ai apprécié aussi. Et effectivement, il y a plein de choses vraiment intéressantes dedans, en particulier des exemples pratiques. C’est vraiment travaillé. Moi ça m’a fait plaisir parce que c’est pas si simple que ça de faire un livre pratique qui est vraiment utile et et agréable à lire ou en tout cas qui donne envie de lire les prochaines pages parce que ça reste quand même un peu du travail derrière si on veut améliorer son LinkedIn. Et ça je pense que c’est vraiment bien réussi. Et justement, j’aime bien quand tu parles de ça parce que je n’entends pas si souvent que ça des auteurs dire que finalement écrire ça t’aide aussi à raisonner et prendre du recul par rapport à ce que tu fais.

Bruno: C’est surtout l’exercice parce que ça évolue très vite. Aussi bien la plateforme en tant que telle, l’univers dans lequel elle se situe, c’est à dire les réseaux sociaux et le côté digital, c’est à dire de plus en plus de personnes prennent la main sur le digital, sachant que, avec la période qu’on a vécue et le confinement avec le Covid, il y a eu une accélération également du digital et notamment de LinkedIn. Mais en même temps, cette quatrième édition, j’ai aussi pris le parti pris d’essayer de le faire, je vais dire « au dessus de la mêlée », c’est pas par prétention, c’est plus au dessus de la mêlée par rapport à l’interface, par rapport au fonctionnement, aux fonctionnalités, à ce qui est présent, ce qui disparaît, ce qui apparaît sur l’interface. Pour être dans une dimension un petit peu plus stratégique et opérationnelle, avec des exemples qui ne sont pas dépendants spécifiquement de la plateforme. Au moment où j’ai écrit le livre de manière à permettre aux gens de comprendre que s’ils vont sur LinkedIn, après c’est ma vision évidemment, un outil de travail plutôt qu’un outil de divertissement. LinkedIn, ce n’est pas la vraie vie, la vraie vie, elle est dans le monde physique, dans le monde réel. En revanche, on a un outil qui nous permet de nous connecter à d’autres humains, d’autres professionnels. Si je veux en faire un outil de travail, je dois quand même avoir une sorte de vision de là où je veux aller, me faire une boussole du parcours que je veux entreprendre et de là où je veux aller, c’est à dire quel objectif je veux atteindre de manière à transformer LinkedIn. Si j’ai des clous, comme je dis, je dois avoir un marteau. Si j’ai des vis, je dois avoir un tournevis. Donc comment je vais construire mon outil LinkedIn pour en faire un marteau pour clouer mes clous ou un tournevis pour visser mes vis afin de réaliser mes projets et d’atteindre des objectifs professionnels.

Dimitri: Ça résume vraiment bien l’impression que j’avais eue parce que je m’attendais pas à un livre aussi pratique. Si tu veux, avec des conseils et des astuces que tu peux vraiment mettre en place tout de suite. Et come tu dis, ça a quand même un côté stratégique où tu parles de l’évolution de la plateforme par exemple, en particulier pour la création de contenu. C’est de plus en plus le contenu qui est mis en avant, ou en tout cas tu as des fonctionnalités qui sont développées pour favoriser la création et la diffusion de contenu. Et puis comme tu dis, finalement, je pense qu’il y a beaucoup de gens encore qui pensent que LinkedIn c’est juste pour les RH, pour postuler pour un job alors qu’effectivement tu peux faire beaucoup de choses et ça se traduit aussi dans les titres et les sous titres de tes livres, parce que tu as fait plusieurs éditions justement pour mettre à jour aussi par rapport je pense à l’évolution de la plateforme. Et là, le sous titre de la quatrième édition, c’est « Influence professionnelle, Leader Advocacy, Social Selling, Marque employeur, Employee Advocacy. C’est ce que j’ai trouvé aussi intéressant. Alors il y a des parties qui m’ont moins, moins concernées. Donc j’ai lu un petit peu plus vite, mais 90 % était vraiment très intéressant pour moi en tout cas pour la création de contenu, et je pense que c’est le cas aussi pour des gens qui sont venus justement pour d’autres besoins plus en tant qu’employeurs, plus en tant que créateur d’entreprise, leader, etc. Donc c’est ce que j’ai aimé aussi dans le livre, c’est que tu abordes différents sujets et on voit qu’il y a une évolution depuis les différentes éditions.

Bruno: Oui, tout à fait. En fait, aujourd’hui, il y a aussi une adaptation de ma part par rapport à la maturité de mes clients. On a beaucoup parlé dans les années passées de la marque employeur avec la notion d’employee advocacy. Les collaborateurs sont les premiers ambassadeurs de l’entreprise. Je prends un contre pied là dessus en considérant que c’est faux. Les vrais premiers ambassadeurs, c’est les dirigeants, c’est les patrons, c’est le top manager, c’est le CODIR, le Comex. Comme LinkedIn est un outil personnel quelque part, le profil LinkedIn appartient à l’individu et pas du tout à l’entreprise. Pour que les collaborateurs l’utilisent dans le cadre de leur mission, de leur fonction dans l’entreprise, c’est à dire d’utiliser un outil personnel qui jusqu’à maintenant leur sert plus de cv qu’autre chose, il faut qu’il y ait un devoir d’exemplarité de la direction générale dans l’utilisation de LinkedIn pour prendre la parole et pour défendre la vision, la mission de leur entreprise. Ce qui fait qu’elles vont embarquer derrière tous les collaborateurs. Et après on va pouvoir parler d’employee advocacy, mais qui est presque un bénéfice à toute une démarche. Un, en interne dans le monde physique d’une marque employeur, et deux au fait qu’il y ait un rouage qui s’enclenche avec un enchaînement lié aux dirigeants qui prennent la parole, qui donnent confiance aux collaborateurs pour que eux mêmes viennent interagir dessus. Et derrière on déroule effectivement du social selling. Si je suis commercial et tout ce qui va être employee advocacy pour pour la marque employeur. Mais le social selling c’est aussi participer à la marque employeur. En fait, pour moi la marque employeur c’est un peu un chapeau. de tout ce que tu peux faire puisque tu permets à tes collaborateurs de prendre la parole sur LinkedIn ou sur d’autres plateformes d’ailleurs. Et dans le monde physique aussi. Quand tu as des collaborateurs qui vont sur un salon étudiant pour pour favoriser le recrutement, les stages, les alternances, ça fait partie de la démarche marque employeur et employee advocacy.

Dimitri: Oui et c’est marrant parce que je crois que tu en parles et tu donnes des exemples. Et c’est vrai que moi j’ai pour souvenir aussi en tant qu’employé, on nous parlait beaucoup de ça. Allez sur LinkedIn, parlez de l’entreprise. Mais effectivement, en fait, au plus haut niveau de l’entreprise, tu voyais que les personnes maîtrisaient pas vraiment l’outil LinkedIn, donc tout reposait sur les employés et je trouvais ça intéressant dans le livre justement que tu dises, j’ai l’impression qu’il y a encore un peu de marge chez certains leaders pour qu’ils montrent l’exemple de l’utilisation de LinkedIn pour leur entreprise et leur marque.

Bruno: Absolument. Mais c’est d’ailleurs marrant parce que tu en as beaucoup qui vont être sur Twitter/X pour diffuser cette notion de marque employeur, je vais dire de leadership, d’opinion, donc de Leader advocacy qui est un terme qui est le pendant de l’employee advocacy, mais peu sur LinkedIn, alors que sur LinkedIn, tu es quand même sur un carrefour d’audience où tu es connecté avec tes collaborateurs. Donc LinkedIn est aussi un outil de comm interne hyper puissant. Et puis tu es avec tes partenaires, avec tes prescripteurs, avec tes ambassadeurs, avec toutes tes parties prenantes, des institutions privées et publiques, etc. Qui te permettent de diffuser tes messages, de faire passer tes messages et d’avoir après un relais dans la vraie vie, si tu dois aller sur une interview, si tu dois participer à un événement. Donc pour moi c’est un vrai hub de passage pour se connecter avec d’autres professionnels, dont une partie qui va nous permettre, enfin pour les leaders notamment, d’aller sur des médias peut être même traditionnels.

Dimitri: Oui, donc certainement encore pas mal d’opportunités. Tu vois que certains n’ont pas encore le réflexe LinkedIn alors que finalement pour tout ce que tu as dit, c’est peut être plus logique que ça soit sur LinkedIn que sur Twitter dans certains cas pour ce type de communication. Parce qu’en plus, c’est plus facile de faire porter ton message puisque tu as naturellement des gens qui vont commenter tes posts, puisque finalement ils sont aussi présents sur LinkedIn pour des objectifs qui sont cohérents avec les tiens.

Bruno: En fait, tu as apporté un élément de réponse en disant tout à l’heure c’est pour les RH, c’est pour recruter. Et c’est vrai qu’aujourd’hui j’ai pas la répartition du chiffre d’affaires de LinkedIn, mais je crois que c’est la partie Talent Solutions RH qui est leur leur moteur. Donc ça reste une plateforme aujourd’hui même un petit peu dans leur communication qui est centrée sur les ressources humaines. Rh Recruter, se faire recruter.

Dimitri: Alors, qu’il y a vraiment, moi c’est ce que j’ai découvert aussi dans ma lecture et qui m’a motivé moi aussi de mon côté à utiliser LinkedIn pour autre chose, il y a vraiment beaucoup de possibilités. Et là ça me fait penser à une question justement sur un terme qui est le terme conversation, ça revient assez souvent dans ton livre, tu en parles beaucoup que tu vois, par exemple dans un passage il y a un extrait, c’était « l’objectif de cette production de contenu, c’est de vous permettre d’être identifiable sur votre expertise, sur ce que vous apportez à votre audience, que vous soyez indépendant, collaborateur dans une entreprise ou dirigeant. La finalité de cette prise de parole, c’est de s’engager dans une conversation en ligne et hors ligne ». Et ça, je l’ai vraiment noté et je l’ai vu répété plusieurs fois dans le livre. Tu insistes énormément sur cet aspect de conversation et de vraie vie. Est ce que tu peux nous en dire un petit peu plus sur pourquoi tu insistes autant là dessus?

Bruno: En fait, si tu veux, on parle toujours de l’humain comme d’un animal social. Qu’est ce qui fait qu’on est social? La conversation. En plus, on a un langage par rapport aux autres, aux autres espèces animales qui ont aussi un langage, mais alors différent. Mais nous on a un langage au niveau du monde, avec plein de langues. Et donc ce qui fait qu’on peut être en relation, c’est la conversation, le podcast qu’on est en train de faire ensemble, c’est une conversation. Et donc pour moi, LinkedIn, c’est une plateforme de conversation. Si je me connecte avec des humains, le socle et ce qui va créer du relationnel, c’est le fait d’être en conversation. Donc l’idée, surtout quand les gens vont me dire je ne sais pas quoi dire, je sais pas quoi publier, je leur dis mais quand vous êtes dans la vraie vie, dans un événement, en famille, entre amis, au bureau, en réunion, en fait, qu’est ce qui fait que vous allez être dans un état de participatif? La conversation. Donc vous publiez en pensant que vous lancez une conversation, vous allez commenter en vous mettant dans la situation d’une conversation à laquelle qui a été initiée par quelqu’un d’autre et à laquelle vous répondez. Donc pour moi, c’est s’il n’y a pas de conversation sur LinkedIn, ça ne sert à rien d’aller y passer du temps. Enfin, chacun fait ce qu’il veut, on est d’accord. Mais la vraie vie, elle est quand même dans le monde physique. On voit toutes ces dérives d’addiction, d’isolement, de solitude qu’on peut avoir avec des gens qui vont être à table ensemble, mais chacun sur leur portable avec une autre communauté que la personne qu’ils ont en face. L’idée pour moi et qui est vraiment en fait ma ligne directrice, c’est que la conversation, c’est ce qui fait de nous des humains.

Bruno: Et je vais prendre une référence qui est un autre livre qui est le Cluetrain Manifesto. Je ne sais pas si tu le connais, le manifeste des évidences qui date des années 2000. Il faut savoir qu’il y avait à peine Internet dans tout ce qui c’était la naissance du digital à l’époque, il y avait zéro réseaux sociaux, etc. Et en fait c’est 95 thèses et 95 ou 75. J’ai un j’ai un doute là, c’est peut être non, je crois que c’est 95 thèses. La première thèse c’est les marchés sont des conversations. Et si tu reviens au temps où il y avait zéro outil de communication à l’Antiquité ou même à la préhistoire, qu’est ce que tu fais? Tu avais des conversations entre des gens, tu faisais du troc pour payer et échanger et pourvoir être en conversation. Donc cette notion de marchés sont des conversations. C’est quelque chose qui m’a marqué dans ce livre et qui me suit. C’est un de mes mantras qui me suis depuis depuis les années 2000. Donc bon. Après moi j’ai fait beaucoup de. J’ai travaillé beaucoup en tant que commercial mais aussi dans des sociétés de services. On faisait des j’ai fait des prospectus, donc des outils de communication. Donc j’ai beaucoup œuvré dans la communication à ce niveau là. Et donc la notion de conversation, pour moi, est vraiment l’élément fondamental. Et quand tu te connectes sur un réseau social avec d’autres humains qui peuvent être à l’autre bout de la planète, donc que tu vas être en asynchrone, t’affranchir du temps et des distances, c’est un outil de conversation qui est fabuleux.

Dimitri: Mais c’est et c’est intéressant parce que ça fait partie des éléments qui font que ça démocratise LinkedIn. Et finalement, quand tu nous dis ça dans le livre, on se dit bah oui, en fait si j’y vais avec l’intention de conversation, je sais déjà, j’ai plus d’idées sur qu’est ce que je vais pouvoir raconter et. Et ça c’est super intéressant parce que je pense que tu l’as pas cité par hasard, mais tu vois, tu m’as dit un des premiers trucs qu’on me demande c’est qu’est ce que je vais bien pouvoir publier sur LinkedIn? Et je pense que c’est ce que beaucoup de gens se posent comme première question, alors que c’est vrai qu’effectivement, si déjà tu te dis ok, je vais réfléchir à quels sont. Quelle conversation j’ai envie de mener, avec qui? Pourquoi? Déjà, si tu te mets dans cette attitude de conversation, je pense que ça te donne des idées de contenu à publier.

Bruno: Complètement. En fait, si tu veux ma démarche d’accompagnement. Quand j’accompagne des dirigeants ou des ou des indépendants et les équipes aussi, mais c’est on va un petit peu moins dans le détail avec les avec les équipes. C’est que. Ma vision, c’est que LinkedIn est un outil de travail. Comme je te l’ai, je l’ai détaillé tout à l’heure avec cette notion de configuration de l’outil dont j’ai besoin. Donc, avant d’aller sur LinkedIn, mettre des images et du texte. De construire son profil. Si je le vois comme un outil de travail, j’ai besoin de savoir à quoi il va me servir. Donc on va faire un pas de côté. On revient un peu en amont avant d’y aller. C’est quels sont mes objectifs professionnels? Qu’est ce que je veux atteindre comme objectif? Alors certains vont se dire dans trois mois, six mois, un an, d’autres dans un an, cinq ans, dix ans. En fait, on va avoir chacun un court terme, moyen terme, long terme, avec une temporalité qui nous convient. Mes objectifs, en fait, ça va. Une fois que je les ai définis, je sais qu’est ce que je dois faire, de quoi je dois parler pour pouvoir les atteindre de manière à être identifié sur ce que je vais apporter à mon audience, ce que je vais apporter à mes interlocuteurs. Donc j’ai des sujets à traiter, des sujets à aborder, du conseil à donner sur des thématiques, etc.

Bruno: Ça, ça veut dire que j’ai en tant que média, puisqu’on devient des médias, quand on peut prendre la parole vis à vis d’une audience, qu’on ait trois personnes ou 1 milliard de personnes, je deviens un média. Donc en tant que marque média, presque, je vais avoir une ligne éditoriale avec mes sujets que j’ai, que j’ai définis. Et ça, je vais l’appliquer sur mon profil de manière à ce que mon profil crée de la confiance sur les sujets dont je me revendique un expert. Et puis dans ma prise de parole et ma prise de parole, elle est à deux niveaux des commentaires et des publications. Mais je vais donc aller commenter et je vais publier sur les sujets que j’ai définis comme étant cohérents, intéressants, sur lesquels je vais pouvoir diffuser mon expertise, partager mon expertise, interagir et apprendre. Parce que c’est aussi une façon d’apprendre les problématiques de mes clients et d’apprendre aussi d’autres choses sur mes thématiques pour atteindre mes objectifs. Donc la conversation, si tu veux, c’est. C’est ni plus ni moins que le moyen de mettre en action ma parole, mes actes de mon savoir faire et le faire savoir pour pouvoir atteindre mes objectifs avec une vision. Encore une fois, je contextualise. Ma vision, c’est de dire que LinkedIn est un outil de travail. On peut s’en servir pour autre chose. Mais si je veux pas être dans un outil de divertissement à scroller indéfiniment des contenus et à perdre mon temps, mais en faire un vrai outil de travail, moi c’est la démarche que je que je recommande et que je que je mets en place avec mes clients.

Dimitri: Alors tu vois, là, on a parlé de trois sujets, de trois éléments qui sont complémentaires. Tu as parlé des objectifs, effectivement, on en a parlé un petit peu, et c’est dans le livre, tu en parles et d’un seul coup je me suis dit Mais oui, en fait je voudrais avoir des résultats sur LinkedIn, mais j’ai pas défini mes objectifs. Ça paraît complètement bête on va dire, mais tu n’y penses pas forcément quand tu es sur LinkedIn, alors que t’y penserais pour n’importe quel projet puisque tu vas lancer un projet, tu vas réfléchir à « quels sont mes objectifs, quels moyens je vais mettre en œuvre », etc. La ligne éditoriale, moi, ça m’a complètement facilité les choses en fait, de réfléchir comme ça, c’est c’est tout simplement, tu dis « Bah oui, si je commence à produire du contenu, ça serait bien que je réfléchisse à quel type de contenu je vais produire, dans quel objectif ». Et tu fournis des outils très pratiques pour ça. Il y en a un qui m’a bien plu, je l’avais pas noté de dans les questions mais j’y ai repensé quand tu en as parlé. C’est le business model Canvas je crois. Un outil qu’on utilise beaucoup pour lancer des side business aussi. Donc moi je l’ai utilisé en mentorat pour aider des gens à lancer des side business, des side projects. C’est très riche comme outil. Et toi tu proposes de l’utiliser pour définir la ligne éditoriale justement, Et ça, j’ai trouvé super intéressant. Alors c’est encore un exercice, J’ai pas eu le temps de faire pour le moment, mais moi ça fait partie des prochains que je veux vraiment passer à la pratique et mettre en œuvre tes recommandations. Remplir le business canvas pour définir ma ligne éditoriale et planifier ce que j’ai envie de faire sur LinkedIn par rapport aux objectifs que je me suis fixés. Mais en fait, tu vois, tout ce cadre que tu donnes pour moi, c’était une révélation. Je suis sûr que ça peut être, ça peut aider vraiment beaucoup de gens qui sont sur LinkedIn, qui se disent ouais, faudrait que j’utilise LinkedIn comme un outil professionnel comme tu dis, j’ai des objectifs mais qui se posent pas déjà la première question c’est « quels sont mes objectifs? » C’est pas juste, je veux faire des posts qui vont faire le buzz, mais effectivement tu peux définir un peu plus précisément tes objectifs, ta ligne éditoriale et utiliser des outils pratiques comme tu proposes dans le livre. J’ai trouvé ça vraiment pratique. Tu arrives à cette étape et tu te dis bon ok, tu comprends pourquoi ça serait important de définir tout ça. Et puis finalement, toi tu fournis l’outil qui permet de le faire.

Bruno: Alors moi j’ai une vision et j’ai un besoin d’être beaucoup dans l’opérationnel, d’avoir du résultat si tu veux. Si je devais faire que du conceptuel, ça me correspond pas. Il faut que, que que que j’aime que les gens puissent mettre en application et viennent me dire ah mais ça marche! Là, je coache des personnes, on a fait, on a fait quelques changements, ne serait ce qu’un repositionnement. On travaille le positionnement, mais on a déjà fait des modifs sur la bannière, sur l’accroche, sur le titre du profil, etc. Il y a déjà des retours positifs par rapport à des prises de contact, donc ça va aussi très vite. Mais parce que si tu clarifies ce que tu a besoin de dire, donc si tu clarifies tes objectifs, tu clarifie ce que tu as besoin de dire pour atteindre tes objectifs. Et si c’est plus clair pour toi, ça sera plus clair pour ton audience. Si ce n’est pas clair pour toi, ça ne peut pas être clair pour ton audience. Et on est 960 je crois maintenant et au monde sur sur LinkedIn et 27 millions en France. Alors c’est des comptes, tous ne sont pas actifs, etc. Mais c’est juste pour dire qu’on n’est pas tout seul sur la plateforme et la journée elle fera toujours que 24 h et pas plus. Donc comment je fais en sorte d’être un élément fédérateur, un élément qui va être dans la conversation, qui va générer des conversations, C’est à dire certes, lancer une conversation, c’est bien, mais avoir des retours et donc générer cette conversation, effectivement, c’est mieux. Donc c’est effectivement aussi un côté très opérationnel, avec des exemples pour pouvoir permettre aux gens de de s’y mettre. Parce que comme tu le dis, moi parfois j’ai l’impression de dire des évidences qui en fait sont parce que parce que je le manipule tous les jours. Alors qu’en fait si t’as pas le temps de te poser sur ces questions là, c’est pas évident pour toi. Donc le fait de pouvoir te donner le raisonnement et la mise en application, ça permet de se mettre en action.

Dimitri: Je recommande vraiment à tous ceux qui ne se sont pas posé ces questions là, qui nous écoutent, qui entendent ça et qui se disent bah oui, c’est vrai, je ne me suis jamais posé la question de quels sont mes objectifs? Forcément, de lire ton livre parce que c’est moi. C’était ça la révélation. Et j’ai fait un petit coup de poker parce que si tu veux, je t’avais invité, j’avais pas encore lu le livre, je me doutais que ça allait être intéressant. Et c’est vrai que quand je l’ai lu pour préparer l’interview, j’ai eu tout de suite moi des choses comme tu dis que j’ai tout de suite mettre en application qui ont eu tout de suite des résultats. D’ailleurs ça a commencé comme ça, notre discussion, notre conversation. C’est toi qui m’a dit tu devrais passer en modèle, en mode, en statut créateur de contenu. Et c’est vrai que du jour au lendemain, en fait, moi ça a complètement changé la dynamique de le nombre de personnes qui me demandent qui me suivent. En fait c’est pas des millions mais tu vois plusieurs par jour alors qu’avant il ne se passait rien, il il se passait pas grand chose. Il y a aussi le fait que voilà, j’essaye de m’y mettre mais bon. Donc il y a vraiment des choses applicables tout de suite et c’est vraiment ce que j’ai trouvé super dans ton livre, c’est qu’effectivement tu fournis vraiment des outils pratiques. D’ailleurs tu en parles à un moment donné, tu dis « le contenu c’est le carburant de votre influence professionnelle ». Donc quand tu te dis ça, ok, tu as défini beaucoup de choses, tu commences à dire il faudrait que je produise du contenu et tu te poses forcément la question de quoi? Et vraiment dans le livre, c’est toujours sur ce côté opérationnel, tu as vraiment des exemples de la vraie vie qui te permettent rapidement en fait de voir quel type de contenu tu peux créer facilement. Tu donnes même des routines, tu donnes des exemples, des situations. Donc vraiment c’est ce que j’ai aimé, c’est complet, de A à Z et on est convaincu. Tu nous as convaincu qu’on veut se lancer dans des conversations pour atteindre nos objectifs, définir notre ligne éditoriale. Et quand on arrive là, tu nous expliques, tu nous donnes des exemples pour se lancer et tu nous donnes même des routines à la fin du livre, un planning type éditorial qui te permet d’atteindre tes objectifs petit à petit sans y passer comme tu dis, des heures par jour à scroller. Parce que ça peut être aussi quand même le risque, comme n’importe quel réseau social. Et donc voilà, moi j’ai bien aimé aussi cette partie là sur le contenu, le carburant de notre influence professionnelle et le côté pratique.

Bruno: C’est vrai qu’en fait du contenu en tant que professionnel, on en produit tous les jours, mais on les on produit du contenu qui a une, je dirais une utilité définie dès le début. Par exemple, là on est en train de faire un podcast, le contenu final, ça va être un podcast, mais derrière on peut réutiliser ce contenu et puis le retravailler pour en faire un autre contenu. Le podcast, tu en fais une retranscription, tu as un article, tu prends des éléments, ça te fait des publications, tu peux mettre une image, ça te fait un carrousel. Et donc en fait on ne se rend pas compte qu’on crée du contenu continuellement. Il suffit juste de se dire ah et si ça je pouvais le réutiliser pour prendre la parole sur LinkedIn parce que ça fait partie de mes sujets. Tu fais une conférence dans un événement, tu vas préparer un ensemble de diapos, ton keynote pour pouvoir le diffuser pendant ton slot de temps qu’on t’a donné, qui peut être 20 minutes, mais ça veut dire que ton contenu que tu crées pour ces 20 minutes, en fait, tu peux en parler avant, tu peux en parler pendant, tu peux en parler après et réutiliser dans la mesure bien évidemment où on n’est pas dans de la confidentialité des données, ça va de soi et tu peux le réutiliser. Donc la utilisation des contenus en fait permet de de s’affranchir du mythe de la page blanche. Il n’y a pas de page blanche pour moi parce que du contenu, on en a plein. Des idées de prise de parole, on en a plein. Il suffit juste de s’organiser, de structurer un petit peu et de penser à une utilisation autre du contenu concret autre que la finalité pour laquelle il est créé. Bien sûr.

Dimitri: Hum oui, tu vois, ça m’a donné l’idée quand je suis allée à la fin de ton livre et qu’on commence à réfléchir. Planning aussi. Finalement, je me suis rendue compte que ça serait cohérent avec mes objectifs. À moi de réutiliser des parties de ma newsletter par exemple. Et après ça aurait pu paraître évident si tu veux, mais surtout, j’ai su quels points de ma newsletter j’allais pouvoir réutiliser parce qu’ils correspondent aux objectifs. Toi, plutôt que de réinventer la poudre, alors tout n’est pas intéressant je pense dans ma newsletter pour mes objectifs sur LinkedIn. Mais en fait quand tu parles beaucoup de réutilisation des contenus et de recyclage, moi des fois j’utilise ce terme, mais effectivement tu en fais ça, ça commence à avoir du sens en fait tu dis pas juste j’ai une newsletter donc je vais reposter sur LinkedIn et voilà, en automatique, c’est pas ça. C’est vraiment comme tu as des objectifs, tu as une ligne éditoriale et tu t’es posé toutes ces questions, tu arrives à voir dans le contenu que tu as déjà. Ce qui serait cohérent sur LinkedIn et qui est peut être intéressant à tester et à essayer.

Bruno: Mais par exemple, tu fais une publication sur LinkedIn sur une question qui te turlupine, peut être une question que tu as posé à un client. Alors tu anonymisées bien sûr, ou une question qui te vient parce que tu as lu un article, etc. Qu’est ce qui t’empêche d’aller faire une publication en posant cette question pour avoir des échanges qui te permet, à travers les commentaires, d’apprendre des choses, d’aller au delà de ta question et de poser un peu plus tes tes idées, d’alimenter, d’apprendre pour pouvoir structurer derrière une production un peu plus construite avec en intégrant en fait les réflexions des autres. Moi il y a des publications en fait sur certaines, j’ai plus appris par les échanges dans les commentaires. Que dans la publication en elle même, et c’était sur certains points, j’ai même revu mon positionnement parce que l’argumentaire développé dans les commentaires était hyper pertinent. Et quand je vois un commentaire intéressant par quelqu’un, je vais aller voir son profil. Donc si vous faites des commentaires intéressants, automatiquement vous allez générer des visites de votre profil. Si le commentaire est intéressant, on va à la source, donc on va voir le profil et puis on va regarder peut être vos autres prises de parole et peut être vous faire une demande de connexion et donc enclencher ce cercle vertueux de ce que moi j’appelle l’influence professionnelle qui se développe par des relations humaines, professionnelles. Et on va faire grossir son son réseau, donc son réseau d’influence et son réseau. J’ai envie de dire d’apprentissage, son réseau de clients, son réseau de prospects, son réseau de partenaires puisque on est comme dans la vraie vie.

Dimitri: D’ailleurs. Alors j’en profite. C’est une des questions que j’avais prévues pour plus tard. Mais tu en parles du commentaire et c’est aussi, je trouve, très intéressant de se dire finalement le commentaire c’est certainement tu dis c’est vraiment « l’interaction sur laquelle vous devez mobiliser le plus d’attention et de temps ». Et je me posais la question justement pour tous ceux qui ont peut être peur de publier, tu vois au début, est ce que on pourrait se dire finalement moi sur LinkedIn, je vais pas faire de publication, mais je vais commenter, je vais passer mon temps à commenter. Est ce que ça serait une stratégie payante pour ceux par exemple, qui n’ont pas trop envie de publier ou qui se sentent pas tout de suite?

Bruno: En fait. Alors je vais je vais dire que la stratégie payante, c’est celle qui va permettre d’atteindre ses objectifs. Donc si tu fais que des commentaires, ça te permet d’atteindre tes objectifs. Ta stratégie, elle est payante, elle conviendra pas à tout le monde. Tu as des experts qui vont dire non, il faut prendre la parole, il faut que chacun soit à l’aise avec son profil. Et c’est ces objectifs qui déterminent l’usage qu’il va avoir de LinkedIn. Pourquoi faire des commentaires? Ça te permet de rentrer en conversation avec des personnes qui ont posé la question. Quelqu’un qui vient voir ton profil peut voir que tu fais pas de publication, par contre que tu fais des commentaires. Donc de toute façon tout ce qu’on met sur LinkedIn est public et donc visible. Donc ça permet aussi de montrer comment on répond à des problématiques, la façon dont on aborde les sujets. Donc ça peut très bien être suffisant. Évidemment, on va aller un peu plus loin si on prend la parole. Mais tu as l’habitude de faire des commentaires et tu vas te rendre compte à un moment donné que, à force de répondre à des questions, en fait, tu vas pouvoir tout naturellement faire une publication qui est une synthèse des commentaires que tu as pu faire sur le sujet. Donc ça va devenir naturellement, mais au début, faire que des commentaires, ça peut être une stratégie très intéressante parce que tu te rends visible de l’auteur qui a fait la publication à laquelle tu réponds. Il peut même te répondre et ça peut te donner une occasion de passer en mode privé. Mais en même temps, quand tu commentes sur une publication, tu viens te rendre visible de l’audience de l’auteur et par définition, c’est des gens qui te connaissent pas encore et que toi tu ne connais pas encore. Donc tu élargis ta visibilité et tu vas par rebond élargir ton réseau.

Dimitri: Je trouve ça super intéressant. Et d’ailleurs c’est lié à un autre point dont tu parles dans le livre, c’est au sujet du like et moi j’ai été coupable de celui qui fait que des likes. Et donc tu dis « le like est une forme d’addiction et un cul de sac ». Et c’est vrai finalement parfois tu vois, je vois un post, j’ai envie de liker et en lisant ton livre, je me suis dit effectivement le like finalement ça ne va pas très loin. Et est ce que tu peux nous expliquer pourquoi tu dis ça? Tu invites même le lecteur à faire un no like challenge pendant 30 jours, donc arrêter de faire des likes et plutôt se poser la question de pourquoi je like? Qu’est ce que j’ai envie de lancer comme conversation avec ce post plutôt que de juste faire un like et passer au post d’après?

Bruno: En fait le like, je dis que c’est un cul de sac conversationnel parce que je recontextualise toujours l’objectif. Moi quand j’accompagne les gens, c’est qu’ils maîtrisent leur profil LinkedIn et qu’ils rentabilisent le temps qu’ils vont passer sur LinkedIn en publiant ou en étant dans l’interaction. Avoir un certain ROTI et pas ROI, le retour sur le temps investi. Quand je prends du temps à scroller, à lire une publication, à la liker, l’auteur ne peut pas me répondre. On ne peut pas répondre à quelqu’un qui a liké, en tout cas directement à partir du like sur la publication. Je suis obligé d’aller voir ton profil, de voir tes publications si je veux interagir dessus en un clic, je ne peux pas. Alors que si je commente, l’auteur le voit, il peut me répondre tout de suite. Et là où il faut bien prendre conscience que l’interaction en fait, quelle qu’elle soit, un like, un commentaire, une republication sans avis, en fait, ça va prendre la publication d’origine, celle sur laquelle on interagit exactement de la même façon pour la propager dans le fil d’actualité de notre réseau. Visuellement, en fait, il n’y a aucune différence entre un like, un commentaire et une republication. Donc la différence ne se fait pas au niveau de la propagation du contenu d’origine dans le fil d’actualité de notre réseau. La différence se fait au niveau de notre visibilité et donc du retour sur le temps investi de notre action. Le like, on ne peut pas me répondre et donc tout ce qui va générer comme conversation derrière, ça va être au bénéfice de l’auteur, pas moi. Donc quelque part, j’ai certes, j’ai donné de la visibilité, mais si je me positionne encore par rapport à mon temps à moi, je l’ai perdu puisque je n’en tire aucun bénéfice. Donc ça veut dire qu’avoir des likes sur ses propres publications, ça nous donne de la visibilité. C’est bien, mais si je me positionne par rapport au propriétaire du profil, celui qui fait les actions, il vaut mieux privilégier le commentaire pour être dans cette dimension de conversation. Et le no like challenge, je l’ai lancé à la fin d’une conférence il y a quelques années, un peu par provocation parce que j’aime bien ça, pour voir comment les gens allaient réagir. Et quand tu fais prendre conscience aux gens que le like c’est tellement facile à travers un clic sur un bouton, alors oui, il y en a plein qui vont dire ça donne de la force, ça fait réagir. Oui, il n’y a pas de souci là dessus. Mais en termes de conversation et en termes de temps investi, on n’a pas de retour sur investissement. Qu’est ce que je veux exprimer à travers mon like? Et je vais l’écrire dans un commentaire. Et toutes les personnes qui ont relevé ce challenge et qui l’ont dit m’ont très vite, mais presque dans les jours qui suivent ont dit mais en fait je like tout et n’importe quoi et en fait j’ai beaucoup plus de valeur dans les conversations, dans les commentaires. Donc ça, ça marche. Encore une fois, c’est de l’opérationnel. Et donc cette dimension, je dirais, transformer son like en commentaire, c’est rentrer encore une fois dans cette notion de conversation. Et c’est beaucoup plus riche aussi pour l’auteur, même si l’auteur aime bien avoir des likes pour de la visibilité, il préfère des conversations, il préfère des commentaires, donc des conversations pour pouvoir discuter. En fait, le like en fait, l’image que je donne : je rentre dans une pièce où je suis invité à faire une conférence, je vais voir chaque personne et je leur donne une tape amicale sur l’épaule et je me casse. C’est génial, Je les ai liké et ça crée aucune valeur, c’est juste ridicule. En revanche, si je viens leur parler ou répondre à leurs questions, donc faire des commentaires ou des publications, quelque part, on est dans la conversation et là je peux rester 1 h ou deux. Donc c’est toute la différence en fait. Et j’aime bien prendre ce parallèle souvent avec avec la, avec la vraie vie pour pour faire prendre conscience. En fait, c’est que le like en fait ne nous apporte rien. À celui qui le fait par rapport à du temps passé et à la notion de créer de la valeur sur le réseau. Donc le like. Je vous recommande de le faire ce challenge pendant 30 jours. Ne likez plus, faites que des commentaires, transformez votre like en commentaire et regardez si ça vous crée plus de valeur ou pas.

Dimitri: En fait c’est vrai que tu te rends compte quand tu as lu ça et que tu retournes sur LinkedIn et que tu vois ton envie de liker un truc pour tout de suite passer au post d’après. Et du coup, tu vois, ça m’a fait un temps d’arrêt, je me suis dit bah ouais, je vais essayer. Je like beaucoup moins de post du coup, mais je m’arrête un petit peu plus et je fais quelques commentaires. Alors je dois faire trois commentaires là où je faisais 30 likes. Mais je pense que c’est beaucoup plus riche et on voit bien en fait, ça déclenche beaucoup plus de choses favorables et de conversations comme tu le disais.

Bruno: Oui, c’est sûr que entre dix likes et un commentaire, tu as enfin le temps de faire 10 likes quand tu fais un commentaire, ça c’est clair. Mais encore une fois, le commentaire, tu vas aller le le structurer et essayer d’y apporter de la valeur sur une publication qui traite des sujets que toi aussi tu dois aborder pour être identifiée sur ton expertise.

Dimitri: Hum. Ouais, tout à fait. Et puis en plus c’était pas prévu. Mais effectivement, si tu rentres dans une conversation et que tu fais un commentaire, tu vas peut être aller sur les posts qui sont plus cohérents avec ta ligne éditoriale du coup. Et donc forcément ça a aussi un impact à ce niveau là. C’est à dire que ton intervention et les conversations que tu lances sont plus qualitatives aussi par rapport à ta ligne éditoriale, puisque ça t’engage un petit peu plus de faire un commentaire que juste un like sur une sur une publication. Le no like challenge, c’est clair que je le conseille à ceux qui nous écoutent parce que ça te force. En fait, c’est vraiment un changement de posture qui peut changer beaucoup de choses. C’est très simple, c’est comme beaucoup de commentaires ou d’exemples d’astuces que tu partages dans le livre, il y en a. J’étais vraiment étonné à quel point il y en a qui sont vraiment simples à mettre en œuvre. Donc comme le No Like Challenge tout simplement. Testez le si jamais ça vous intrigue et vous verrez que les résultats sont sont assez sympas. Il y avait un point aussi que je voulais voir avec toi Bruno, alors c’est un peu un autre sujet. Moi je me suis souvent posé la question des pages LinkedIn et je voulais l’associer à un autre point qui est pour les slasheurs qui nous écoutent parce que je sais qu’il y en a, il y en a pas mal, moi j’en fais partie. Tu vois, je me suis posé la question justement, LinkedIn, comment on fait? Est ce que les pages LinkedIn, ça peut être un outil qui nous permet de présenter des des side projects, des side business ou est ce que c’est mieux plutôt de miser vraiment sur son profil LinkedIn? Et dans ce cas là, comment tu fais quand tu es slasheur et que en gros, bah moi je prenais un exemple qui n’est pas complètement anodin. Mais tu vois, tu peux être spécialiste SEO et tourneur sur bois et tu as envie de faire connaître les deux activités. Comment tu gères ça cet aspect slasheur quand tu es sur LinkedIn dans ton profil? Est ce qu’il faut utiliser les pages? Voilà.

Bruno: Il y a deux. Il y a deux questions dans ta question. En fait,

Bruno: La première question c’est est ce qu’il faut utiliser les pages entreprises par rapport au profil? Ta deuxième question, c’est quand j’ai deux activités Comment je fais? Alors je vais commencer par cette deuxième question Quand tu as deux activités, alors là tu m’as donné effectivement expert SEO tourneur sur bois. Il y a aucune je dirais similitude entre tes deux activités à ce niveau là. La question c’est de revenir toujours à mes fondamentaux et mes objectifs business. Et je vais rajouter une dimension où sont tes enjeux? Est ce que tes enjeux c’est de faire connaître ton activité de tourneur sur sur bois ou tes enjeux qui sont dans ton activité de SEO? Et on peut aller un cran plus loin aussi par rapport à ça. C’est à dire que dans tes enjeux, est ce que tu es dans une position où tu es déjà installé, tu es connu, tu n’as pas de souci dessus, ça tourne indépendamment de ta présence sur LinkedIn ou est ce que tu as besoin de te faire connaître sur ton activité principale ou tu veux venir te challenger sur un nouveau produit? Donc ça en fait, c’est où sont tes enjeux business, pas LinkedIn, tes enjeux business. Et de raccrocher ça avec ma méthode. Est ce que tu as besoin aujourd’hui sur un enjeu primordial, de faire en sorte que l’outil LinkedIn puisse te servir à relever ce nouveau, cet enjeu, ce nouveau challenge ou consolider une position? Donc c’est plus dans ce raisonnement, dans un premier temps qui va te permettre de savoir est ce que je parle de ce sujet plutôt que d’un autre? Il y a des choix

Bruno: Il y a un peu un choix à faire. Où est ce que sont tes enjeux et où est ce que LinkedIn peut te permettre de relever cet enjeu? Après, tu peux avoir des sujets qui sont plus ou moins connexes et là tu vas aussi les prioriser et prendre la parole plus sur l’un que sur l’autre. Mais les deux vont participer à ton influence professionnelle, à comprendre qui tu es, qu’est ce que tu apportes à ton entourage. Et puis le deuxième où tu as moins d’enjeux. Comment dans cette activité là, tu peux tourner les choses, raconter l’histoire qui vient servir là où tu as un enjeu. Tu vois?

Dimitri: Tu vois, justement, moi j’ai un exemple typique : j’ai utilisé seulement mon profil pour le moment j’ai pas utilisé d’autres outils et c’est vrai que si tu regardes mon profil, j’ai plusieurs casquettes et que je gère en même temps. Donc en particulier, tu vois, il y a un projet sur lequel je travaille avec mes amis Gwenaëlle André et Ethan Pingault, c’est auto-édition facile. C’est vraiment un projet sur lequel on passe du temps, mais c’est pas notre projet principal. On a tout, tous, chacun de nous trois, un projet principal. Donc moi c’est le podcast Gagner sa liberté et le site de France com. Et donc moi sur mon profil, si j’assume, tu vois tout ça parce que ça fait partie, c’est ma vie, je gère plusieurs projets en même temps et ça se voit sur mon profil. Si tu si tu y vas. Et la question que je m’étais posée c’était vu que ces deux projets sont importants pour moi et que LinkedIn m’aide à avoir de la visibilité visibilité là aujourd’hui, c’est plus pour le podcast. Mais tu vois, si je voulais développer un peu la visibilité aussi Autoédition facile, comment tu t’y prendrais à ma place en fait?

Bruno: Alors en fait, quel est le lien entre les deux?

Dimitri: Alors je peux toujours en trouver, bien sûr. Et c’est pour ça que si tu veux, pour faire mon profil, c’était assez cohérent. Mais effectivement, aujourd’hui je vais communiquer plus sur on va dire il y a le côté auteur mais et le côté entrepreneur. Donc moi c’est vraiment le mix des deux sur. Dans ce podcast, on parle vraiment beaucoup d’entrepreneuriat mais aussi d’autoédition de livres, etc. Donc on va dire que c’est un mix à 50 sur 50. Donc le podcast il est assez, il est assez global si tu veux. Par contre, effectivement sur autoédition facile, je vais avoir que des auteurs qui seront intéressés par ce qu’on raconte sur autoédition facile et moi. Par contre, communiquer vis à vis d’autoédition facile sur LinkedIn, je pense que je pourrais. Mais tu vois, je le verrais comme une communication à part de ce que je peux communiquer actuellement au sujet du podcast. Donc je mélange pas trop les deux. Donc du coup par défaut je communique pour le moment que sur gagner sa liberté par exemple.

Bruno: Il y a un élément aussi, on n’en a pas parlé et c’est un élément important et néanmoins je le minimise, le fameux algorithme de LinkedIn. Pourquoi? Parce qu’effectivement, au milieu de la machine, il y a un algorithme qui décide de qui voit quoi. Toi, tu as une vision globale de ton profil. Ton audience a une vision partielle de ton, de tes prises de parole. C’est à dire que chaque fois que tu vas prendre la parole, LinkedIn va prendre un échantillon de ton audience. De tes contacts, c’est à dire les gens avec qui tu es connecté et les gens qui te suivent. Le choisir de façon ce que j’appelle aléatoire et structuré, c’est à dire qu’il va tenir compte des dernières interactions et il va tenir compte des nouveaux contacts que tu peux avoir, que ce soit des gens qui te suivent ou des nouvelles connexions. Et en fait, il va prendre un échantillon. Alors, est ce qu’il prend 1 %, 2 %, 10 %, J’en sais rien, Personne n’en sait rien. Ça prend un certain nombre de tes contacts et ça leur expose ton contenu. Et ça va mesurer une seule chose le clic, le clic sur un commentaire, le clic sur un like, le clic sur Voir plus les langages, ce qu’on appelle l’engagement sur ta publication. Si tu as de l’engagement, LinkedIn comprend que tu es pertinent. Tu as une prise de parole pertinente vis à vis de ton audience et donc il va augmenter ta visibilité de ta publication auprès de ton audience et puis auprès de l’audience de ton audience, puisque chaque fois que tu interagis dessus, tu diffuses le contenu sur ton audience à toi.

Dimitri: Ok.

Bruno: Donc ce mode de fonctionnement où on prend un échantillon pour exposer le contenu et reproduit sur les contacts de tes contacts si tu veux. Ça c’est ce que moi j’appelle le test PCR. Alors oui, c’est le même que le test PCR du qu’on a eu avec un coton tige. Mais je suis désolé, je revendique la paternité. J’utilise cet acronyme bien avant. Pourquoi? Parce que c’est un tryptique P pour profil, C pour contenu, R pour réseau. Linkedin ne passe son temps qu’à analyser. Si à travers ton profil, quand tu prends la parole, tu es pertinent vis à vis de ton réseau, c’est à dire les gens que tu as décidé de mettre dans ton carnet de contacts et de suivre et ceux qui ont décidé de te suivre? Ça veut dire quoi? Ça veut dire que si tu es avec le profil le meilleur qui soit, si tu es avec une ligne éditoriale la plus belle sur la couleur rouge, que tu es connecté avec des gens qui sont passionnés de la couleur bleue, chaque fois que tu prends la parole, ils s’en foutent. Ce qui l’intéresse, c’est le bleu. Tu leur parles du rouge, donc ils ne vont pas réagir. Tu as juste construit un réseau qui n’est pas cohérent avec tes objectifs professionnels. Donc. La décision des sujets que tu dois aborder est aussi conditionnée par le réseau que tu as construit. Est ce que tu as construit un réseau intéressé par les tourneurs sur bois ou par.

Bruno: Ou par le SEO? Tu vois, c’est ça aussi le raisonnement à avoir prendre vraiment du recul sur le mode de fonctionnement et le mode de fonctionnement de l’algorithme. Je m’arrête là parce que plus tu vas chercher à comprendre l’algorithme pour pouvoir le contourner et moins tu vas parler à des humains parce que plus tu vas parler à un algorithme et tu vas perdre en crédibilité. Parce que le jour où l’algorithme change, t’es mort. T’as qu’à voir en ce moment tous les créateurs de contenus influenceurs qui pleurent parce que le reach, il a fait divisé par deux, trois, quatre, cinq. C’est le sujet de tout le monde. J’ai perdu du reach. Au secours! Mais on s’en fout royalement. Tu parles à des humains donc ta vision elle doit être long terme. Je parle à des humains, Il y a des moments où ça va marcher, il y a des moments où ça va pas marcher, mais on parle à des humains, pas à une machine. Mais là, l’important. C’est d’ailleurs le reproche aussi qu’on fait à Chatgpt il n’y a pas de, il n’y a pas d’émotion, il n’y a que dalle dans Chatgpt. C’est des contenus probabilistes. La probabilité que tel mot vienne après tel mot par rapport à une moyenne de tout son corpus d’apprentissage, ça va certainement évoluer, mais c’est pour ça que tu l’as remarqué.

Bruno: Conversation est un mot important pour moi, mais parce que c’est une plateforme de conversation et je rajoute humaine donc. Par rapport à tes sujets, tu dois justement avoir cette notion. D’abord, qu’est ce que je veux y faire? Pourquoi je vais aller sur LinkedIn et pour quoi faire donc? Qui? De quoi je parle? À qui je parle? Et pour quoi faire? Quelle finalité? Quelle intentionnalité? Quelles intentions j’ai en prenant la parole quelque part et le réseau à qui je m’adresse? Donc ça, ça conditionne aussi comment tu la construis. Alors quand tu as des contenus et des sujets qui sont connexes, sur lequel tu peux faire un lien business cohérent pour servir ton enjeu principal par rapport à ton enjeu secondaire, c’est facile quand tu es sur deux choses complètement différentes. Il faut faire un choix et c’est là que la page peut devenir intéressante. La grosse différence entre une page entreprise et un profil, c’est que LinkedIn vend des solutions pour faire des posts sponsorisés sur les pages d’entreprise, qu’il y a peut être un petit peu moins de visibilité sur les pages. Mais ça c’est parce que le discours des pages est trop corporate et pas assez humain. Donc elles sont un peu chiantes ces pages là, donc ça ne génère pas forcément de l’engagement. Mais tu peux très bien décider d’avoir une page qui va parler que sur le fait que tu sois tourneur sur bois, C’est ça? Que tu fasses du de l’ébénisterie ou de l’art sur bois, mais tu vas lui donner de la même façon que sur ton profil, quels sont tes objectifs, tes sujets et donc comment tu vas créer ta ligne éditoriale. Mais ta page c’est exactement pareil, si ce n’est que ta page a des avantages en termes de data, parce que tu vas avoir beaucoup plus de data fournies par LinkedIn pour analyser la pertinence et la performance de tes publications. Par contre, il va falloir effectivement faire un effort supplémentaire parce que une page on peut que la suivre. Et donc il faut, il faut, il faut créer une communication de manière à ce que les gens viennent s’abonner à ta page. Ce qui est plus facile sur un profil que sur une page.

Dimitri: Ok, donc moi si je retiens finalement pour mon exemple, que ce soit tourneur sur bois ou l’autre donc plus auto édition facile, faut que je fasse un choix, c’est plus cohérent. Ce qui est le plus simple c’est plutôt le profil et c’est là où je peux avoir une cohérence. Et moi dans mon cas, finalement je travaille sur les deux projets. Donc mon réseau, c’est des gens qui viennent, qui seront peut être intéressés par les deux sujets. Et effectivement, de toutes façons, je pense que je suis obligé, c’est plus cohérent d’être moi même tout simplement. Donc on en revient au côté humain. Moi j’ai plusieurs casquettes et je vais les présenter parce qu’elles ne sont pas complètement disjointes. Je ne suis pas tourneur sur bois et référencement sur mon podcast et sur Side Hustle France, on parle d’entrepreneuriat sans risque, etc. Et sur auto édition facile on parle d’auto édition, mais j’en parle aussi sur mon site, donc c’est pas complètement. C’est plus connexe dans mon cas.

Bruno: Complètement.

Dimitri: Effectivement, donc je devrais travailler mon profil finalement, à l’image de qui je suis dans la vraie vie. Et puis dans ce cas là, est ce que quand même la page du coup peut être intéressante, même pour des personnes qui ont une seule casquette, tu vois, pour avoir leur profil, mais aussi faire du sponsorisé, je suppose que du coup tu es obligé, ça veut dire que tu as ton profil et tu veux tu crées aussi une page par rapport à une marque ou par rapport à ton entreprise. À quel moment vraiment toi tu conseilles d’utiliser une page LinkedIn en dehors du fait d’avoir plusieurs projets sur lesquels tu veux séparer un peu les choses?

Bruno: Alors une page. Alors si tu es dans une entreprise, un collaborateur, de toute façon, l’entreprise doit avoir une page, ça te permet de t’associer à la page en tant que collaborateur de l’entreprise. Quand tu es indépendant, il faut que tu te crées une page pour avoir la possibilité d’avoir en fait une une image miroir de ton site d’entreprise avec sur ton profil LinkedIn le logo de l’entreprise et puis la présentation de l’entreprise. Tu n’es pas forcément obligé de publier dessus, ce n’est pas indispensable, mais c’est en fait la fiche d’identité de ton entreprise, que ce soit une entreprise à ton nom ou pas. Après, là où il faut faire attention, moi j’ai eu le problème il y a quelques années, je ne sais pas si c’est encore le cas et j’ai des clients qui sont dans ce cas là quand même. C’est que LinkedIn peut te créer une page entreprise si ce n’est pas toi qui l’a créée par rapport à un annuaire de B2B, si tu veux. Donc moi j’avais quand j’étais à l’époque auto entrepreneur, j’avais déjà l’entité, une marque qui s’appelle Consonaute que j’ai depuis les années 2004 parce que je l’ai créée à ce moment là. C’était mon blog à l’époque et c’est devenu le nom de mon entreprise. Mais en tant qu’auto entrepreneur, j’étais à mon nom, Bruno, Freelance et donc LinkedIn m’a créé une page au nom

Dimitri: Ah oui!

Bruno: De Bruno, Fridlansky sur laquelle je n’ai pas les droits. Et c’est précisé sur les sur les pages. Le nom de la personne n’a pas les droits, n’est pas administrateur de la page, c’est LinkedIn qui l’a créé automatiquement. Et j’ai des clients qui ont plusieurs entités mais qu’une seule marque commerciale j’ai envie de dire. Et les entités, elles ont des pages entreprises sur lesquelles on est en train de travailler pour récupérer la main dessus, pour les les effacer parce qu’elles n’ont pas lieu d’être ou alors pour prendre la main dessus et créer la bonne, la bonne fiche d’identité de l’entreprise.

Dimitri: D’accord. Donc en fait ça serait presque malin finalement quand tu pour moi par exemple, de créer une page, une page LinkedIn au nom de mon site par exemple.

Bruno: Absolument.

Dimitri: D’accord.

Bruno: Et puis après tu peux créer autant de pages d’entreprise que tu veux. Donc si tu veux créer une page entreprise sur sur un sujet donné, c’est même moi une façon que j’ai de faire de la veille et de la curation, argumenter sur certains sujets et je crée une page entreprise sur une thématique donnée. Et quand je vois dans mon fil d’actualité des publications qui sont sur ce sujet là, en fait je les republie automatiquement, mais non pas en tant que mon profil, mais en tant que page, cette page là, ce qui

Dimitri: D’accord.

Bruno: Fait que j’ai une page dédiée. Je vais prendre un exemple écologie Tout ce que je vois dans mon fil d’actualité qui parle d’écologie, paf, je le republie au nom de la page. Ce qui fait que quand je vais sur la page que j’ai créée sur ce sujet là, en fait, j’ai un ensemble de contenus que moi même j’ai republié, mais en tant que page et qui me permet justement de voir et de me faire une sorte de revue de presse de ce que j’ai vu passer sur LinkedIn.

Dimitri: Ok, Donc ouais, tu t’en sers presque comme comme dossier éditorial, même pour toi. Finalement, tu peux retrouver tout au même endroit sur une thématique.

Bruno: Exactement.

Dimitri: Intéressant.

Bruno: C’est aussi un moyen de le faire de façon collaborative parce que tu peux très bien nommer administrateur plusieurs personnes sur cette page là. Et que chaque personne qui voit passer un contenu sur la thématique de la page peut venir le partager dessus. Et de cette façon là, tu te crées un espace collaboratif au sein de LinkedIn pour faire de la veille. Thématiques sur toutes les publications qui sont sur ce sujet là.

Dimitri: Ouais, super intéressant, super intéressant. Tu vois, ça me donne pas mal d’idées. Effectivement, à chaque fois qu’on est en mode projet, en fait, on pourrait se servir. Et puis bon, je suppose, moi je réfléchis aussi souvent SEO, et ça veut dire que tu as un autre endroit sur LinkedIn où tu as déjà quand même une certaine force SEO, où il y a ton nom d’entreprise ou ton nom de marque qui va être répété en plus de là où ça existe déjà, même si tu ne fais que le profil par exemple.

Bruno: Exactement, et d’ailleurs tu peux aussi aller commenter en tant que page et donc donner de la visibilité à ta page. Sachant que depuis peu on peut envoyer un message privé à la page qui arrive dans la boîte de réception de l’administrateur. Donc on a une possibilité aussi de parler à une page et donc de créer un peu plus de conversation privée humaine par rapport à la thématique donnée.

Dimitri: Et tu vois, moi j’étais persuadé alors que la page LinkedIn, c’était démodé, ça ne marchait plus. Je sais pas si c’est certainement un biais de confirmation, mais j’avais l’impression que les gens avaient plutôt tendance à dire bah non, les marche, les pages ça marche pas. Après comme tu disais aussi, c’est vrai que les communications sur les pages ou les lignes éditoriales sont souvent moins engageantes donc que sur un vrai profil quoi.

Bruno: Mais tu as des pages qui cartonnent. Il faut que ta page tu définisse une ligne éditoriale et que tu penses comme une page humaine si tu veux, et pas une page corporate. Parce que l’humain se connecte avec des humains. Donc si tu as une conversation intéressante et des sujets que tu traites avec un angle humain, tu vas intéresser les gens, ça va te permettre de les mobiliser dessus.

Dimitri: Tu vois, nous c’est le cas par exemple avec autoédition facile, on le sait vraiment par email, on a vraiment une communication qui est vraiment sympa avec les gens. On a vraiment créé quelque chose. Alors c’est peut être aussi la communauté d’auteurs, tu vois. Et c’est vrai que finalement, quand tu dis ça, je pense qu’il y en aurait qui viendraient nous suivre sur LinkedIn où finalement on n’aurait pas besoin d’inventer grand chose puisqu’on a déjà une communication par email qu’ils aiment bien. Donc peut être tout simplement pour répéter certains messages clés et créer de l’engagement là dessus. Puis même nous s’en servir aussi comme curation veille.

Bruno: Et là. Et là, si tu veux donner de la puissance à une page entreprise, il faut venir interagir sur les contenus avec un profil, sur les contenus publiés sur la page. Et alors? Quand tu es dans une entreprise, c’est là où effectivement on travaille avec les collaborateurs pour qu’ils viennent commenter les contenus de la page entreprise, pour lui donner de la visibilité à travers le réseau de chaque collaborateur. Plutôt que de simplement le liker, il vaut mieux commenter ou alors republier sans forcément donner son avis. Parce que le fait de republier sans donner son avis par rapport à cette fonctionnalité que LinkedIn a mis en place, ça te permet d’avoir une agrégation de toutes les interactions que tu vas générer par le fait qu’avec ton profil tu es republié sans avis. Je précise toujours, ça veut dire que toutes les commentaires, tous les likes, toutes les interactions que tu vas générer sur la publication de la page vont s’agréger dans les statistiques que le community manager ou l’administrateur de la page va gérer et donc pouvoir constater en fait son nombre d’impressions, son nombre d’interactions, son taux d’engagement par rapport à sa publication sur sa page. Et parce que, en fait, en publiant son avis, tu gardes ce lien avec la page d’origine. Alors que si tu republie avec ton avis, en fait tu tu recrées une publication mais là sur ton profil et tu coupes les stats de la page entreprise.

Dimitri: Ok, ok, super intéressant. Et donc du coup sur ta page LinkedIn alors j’en profite. C’est pas des questions qui étaient prévues, mais je trouve hyper intéressant. Est ce que tu as des outils d’analyse plus puissants que tu peux avoir par exemple sur ton profil? Alors voilà quels avantages tu as à créer une page LinkedIn par exemple, quand tu as déjà un profil qui fonctionne bien et. Et tu vois, à part le fait effectivement de pouvoir appuyer sur un sujet ou un autre, une thématique sur laquelle tu appuies moins en tant que personne sur ton profil.

Bruno: En tant qu’indépendant?

Dimitri: Oui, par exemple, moi c’est vrai que je me pose la question pour moi maintenant que tu viens de dire ça.

Bruno: Là, ça te permet quoi? Ça va te permettre d’avoir un espace qui va parler d’un seul sujet. Ça ne sera pas un profil, ça sera une page. Mais avec ton profil, tu peux venir interagir dessus pour pouvoir la faire connaître. Et puis tu vas pouvoir la diffuser aussi, peut être à la communauté que tu as par email, en expliquant qu’il y a une page sur lequel on pourrait venir épingler vos différents contenus quand vous parlez du sujet. Et donc tu vas pouvoir aussi fédérer en tant que page ta communauté.

Dimitri: Ok, donc en fait tu pourrais. Moi tu m’as donné l’idée que effectivement l’outil page pourrait déjà moi ça peut m’aider à segmenter sur une thématique autoédition que j’aborde pas tout le temps sur mon profil moi perso. Et puis aussi effectivement, pourquoi pas m’en servir pour fédérer, pour pour interagir avec la communauté, avec un autre moyen que juste l’e mail complémentaire.

Bruno: Exactement et comme sur les pages, de même que sur les profils. Aujourd’hui, tu peux, tu peux créer des newsletters. Tu peux à ce moment là avoir une forme de segmentation de ton audience. Parce qu’on pourrait très bien imaginer que. Alors, sur ton profil par exemple, tu fasses une newsletter dédiée au bois. Chaque fois que tu vas faire une publication, ça va partir en newsletter. Pardon, je vais être plus précis. Chaque fois que tu vas écrire un article, tu sors sur LinkedIn puisque tu peux presque tenir une forme de blog sur LinkedIn à travers des articles. Donc un article comme sur un vrai blog avec une mise en page, les médias que tu peux construire, intégrer des images, des vidéos, du titre. Vraiment une plateforme éditoriale. Cet article, tu peux l’associer à une newsletter, ça veut dire que tous les abonnés vont recevoir par email et en notification le fait qu’il y ait un nouvel article pour eux. Et ça, ça peut te permettre d’avoir une certaine fréquence sur ce sujet là, en touchant les gens qui vont s’abonner, indépendamment du fait de ta ligne éditoriale sur ton profil, par les publications que tu vas pouvoir faire tous les jours.

Dimitri: Hum. Ok. Ouais. Donc il y a vraiment beaucoup de choses qu’on peut faire.

Bruno: Ouais, la contrainte que je vois à ça. Enfin la contrainte, je dirais. La réflexion qu’il faut vraiment avoir par rapport à ça, c’est qu’une newsletter. Tu peux aussi créer une newsletter en dehors de LinkedIn avec un outil comme Sub Stack ou autre. Le fait de tout faire dans LinkedIn te fait dépendre de la plateforme. On le voit avec l’algorithme qui change et qui tue le reach, demain, tu as créé une newsletter avec 1000, 10 000, 100 000 abonnés, peu importe, et si LinkedIn se dit bah ça ne marche pas si bien que ça la newsletter. On arrête la fonctionnalité. Tu as tout perdu.

Bruno: Donc c’est là une vraie réflexion à avoir. Est ce que je mets tout dans le même panier? Et c’est facile parce que tout le monde est au même endroit, c’est parfait. Mais je dépends de la plateforme. Faut pas oublier LinkedIn, c’est une boite appartient à Microsoft, c’est une boite américaine. Leur objectif, c’est quand même de vendre des licences et de rémunérer les actionnaires. Nous on est les payeurs, soit on est gratuit et c’est nous qui créons le contenu, soit on paye une licence, mais on est juste des locataires de cet espace là. Donc tout mettre au même endroit peut avoir un certain danger. Moi, j’ai une newsletter dédiée à LinkedIn. Elle est sur un outil externe, elle n’est pas sur. Elle n’est pas sur LinkedIn et j’ai une communauté de 2500 personnes qui, tous les lundis soir à 18 h, reçoivent ma newsletter de conseils type astuces, décryptage sur LinkedIn. Mais je l’ai en dehors de LinkedIn. Bruno: Mais je l’ai lancé il y a quelques années en me disant marre de l’algorithme qui filtre. Le seul moyen de ne pas avoir un filtre algorithmique, c’est l’email marketing. Après j’ai fait cinq ans d’email marketing, donc je connais aussi la force de ce levier marketing.

Dimitri: T’étais bien placé. Ouais, donc ça c’est intéressant parce que même toi qui parle beaucoup de LinkedIn, forcément, c’est au cœur de ton de ta communication. Tu dis quand même attention, nous c’est quelque chose qu’on répète vraiment souvent, quelles que soient les audiences. On parle souvent de l’email marketing parce que c’est encore aujourd’hui le seul endroit où tu arrives à avoir des adresses emails et un contact direct avec des gens qui te suivent, qui ne peut pas disparaître du jour au lendemain. Si un changement d’algorithme sur la plateforme sur laquelle tu es.

Bruno: Exactement. Mais en fait je suis très connoté LinkedIn parce qu’aujourd’hui c’est le seul outil B2B que l’on ait et professionnel dans le cadre B2B met entre guillemets ce que j’appelle mon vrai métier, moi, c’est l’influence professionnelle. C’est comment utiliser les outils digitaux pour pouvoir nouer et entretenir des conversations digitales qui ont vocation à avoir une continuité dans la vraie vie pour développer du business. Donc aujourd’hui c’est linking, demain ça peut être un autre outil, même si j’ai écrit un livre dessus et pas sur les autres réseaux, même si j’utilise quasiment que cet outil réseau social. Mais j’ai des. J’ai deux newsletters, une sur LinkedIn, une sur de la curation argumentée. Donc je suis connoté LinkedIn, mais en fait c’est juste un prétexte, moi pour développer de l’influence professionnelle, c’est à dire ce qu’on fait tous les jours dans la vraie vie, mais là avec des outils qui nous permettent de le décupler d’un point de vue digital, en terme de de puissance, puisqu’on est en asynchrone, on n’a plus de notion de temps, on n’a plus de notion de distance.

Dimitri: C’est un super outil. Après globalement, toi tu as d’autres sujets et donc à quand le livre Maîtriser l’influence professionnelle ou maîtriser le marketing? C’est quelque chose que tu envisages?

Bruno: Alors publier sur l’email marketing, non parce que je pense qu’il y a déjà plein de contenu l’influence professionnelle, le leadership advocacy la veille, la curation. C’est des sujets qui peuvent effectivement me titiller un peu plus.

Dimitri: Alors du coup, j’avais prévu beaucoup de questions qui étaient liées justement à la ligne éditoriale et finalement on les a abordés. Donc on a déjà parlé finalement de pourquoi c’est important de définir tes objectifs, comment tu peux définir une ligne éditoriale, pourquoi c’est intéressant, parce que ça facilite les choses. Tu parles aussi beaucoup de curation et tu en parles dans le livre d’ailleurs. Et je pense que c’est ça aussi qui qui facilite les choses et où on se dit en tant que lecteur bah oui, finalement créer du contenu c’est pas forcément que créer un post ou je dois me creuser les méninges, ça veut pas dire qu’il faut publier n’importe quoi, mais tu peux, tu as des astuces toi, qui sont très pratiques finalement, pour ne pas passer sa vie à créer quelque chose absolument nouveau, mais plutôt réutiliser ce que tu crées déjà et cohérent. Donc on a déjà abordé un peu tous ces points. Donc sauf s’il y a un point sur lequel tu voulais insister plus précisément sur ces éléments là, pour moi, finalement, on les a déjà vus et on peut continuer la suite.

Bruno: Alors si peut être précisé, parce que c’est vrai qu’on a parlé de la réutilisation de nos propres contenus que l’on produit tous les jours, la curation argumentée et qu’elle a vocation en fait à mettre en action sa veille, donc des contenus qui sont créés par des tiers externes, c’est des médias, c’est des blogueurs, c’est du podcast, c’est de la vidéo, etc. Donc c’est des contenus, notamment dans la presse spécialisée ou généraliste. Cela va dépendre de nos de nos sujets. L’idée de la curation, c’est d’être capable, dans l’infobésité qu’on subit, d’identifier la bonne source pour chaque source, d’identifier le contenu pertinent. Bien évidemment, je vais tourner en boucle mes questions, nos sujets qui nous permettent d’atteindre nos objectifs et puis de pouvoir rebondir dessus, de pouvoir travailler dessus pour pouvoir prendre la parole et donc faire passer notre vision, nos valeurs, notre expertise, mais en s’appuyant sur un contenu externe, c’est à dire un contenu déjà produit. Et c’est en ça où c’est facile de prendre la parole. C’est exactement comme un commentaire qui vient en réponse à une publication, qui peut poser une question ou qui traite un sujet. En fait, ma curation argumentée, c’est je vais faire une publication en venant m’appuyer sur un contenu existant. Alors attention, ce n’est pas du vol de contenu, on ne va pas prendre le contenu et le mettre à son nom, on cite sa source, on met un lien vers la source, mais on rebondit sur une prise de parole de quelqu’un d’autre, média ou individu, qui nous permet de faire passer nos propres messages. Et avec l’expression que j’utilise souvent, de raccrocher les wagons, de remettre en contexte mon entreprise, peut être ma BU, mon département, le produit que je pour lequel je suis responsable, que je vends ou que en tant que chef de produit ou de la logistique ou de la créativité, peu importe. Recontextualiser par rapport à son propre métier, sa propre entreprise, sa propre fonction. Et ça, c’est de la curation argumentée. Je filtre, j’analyse, je retravaille et je remets à disposition de mon public, avec ma vision, mon point de vue, mon décryptage.

Dimitri: Ouais, donc ta valeur ajoutée, elle est pas forcément dans la création du contenu, mais vraiment dans la sélection comme on peut le faire comme on peut le voir dans des newsletters. C’est un peu ce que je fais régulièrement dans la mienne, c’est à dire que je fais les cinq points essentiels de la semaine. Je vais dire voilà, dans ma semaine quel contenu m’a interpellé, quelle citation de la semaine sur laquelle j’ai médité, quels outils j’ai utilisé, etc. Et je mets les liens bien sûr des différentes sources, des différentes personnes. Tu as du avoir les oreilles qui sifflent parce que j’ai parlé de toi aussi justement, tout simplement parce que j’ai parlé de la vraie vie quoi, les rencontres, les livres que je lis etc etc.

Bruno: C’est de la curation argumentée. Et ça, c’est hyper puissant. Ça veut dire aussi que chacun peut prendre la parole. Allez, je vais dire tous les jours. Sans être un créateur de contenu au sens, je rédige un contenu de A à Z en créant, en partant de zéro. Donc sur mes sujets, il y a pléthore de contenus, je m’appuie dessus pour les partager, les mettre en avant et faire passer mes messages. C’est ça l’influence professionnelle, c’est en fait de travailler sont ce que j’appelle son leadership d’opinion et d’être identifié comme une ressource fiable, valable de valeur auprès de mon audience, parce que je lui amène de quoi réfléchir et je lui permets en fait de gagner du temps.

Dimitri: Et forcément, c’est beaucoup plus efficace que si tu fais ton auto promo constamment. Je pense que c’est dans tous les domaines. Ça ne veut pas dire que finalement moi je ressens un peu la même chose en faisant du podcast, tu vois. Le but c’est pas de parler de ce que je fais et de mettre en avant ce que je fais moi aujourd’hui, c’est vraiment de mettre en avant ce que tu proposes dans ton livre et tes conseils. Mais tu sais aussi que forcément, les gens s’intéressent à la discussion aux deux personnes et donc c’est beaucoup mieux que si je fais des épisodes entiers où je dis voilà pourquoi ce que je fais c’est super, tu vois, et où personne ça n’intéresse personne.

Bruno: Exactement.

Dimitri: C’est super intéressant. Moi ça m’a vraiment décoincé de LinkedIn. Est ce que tu as dit Alors j’ai pas encore mis en place donc j’ai pas la communication que je voudrais avoir parce que tu donnes des outils aussi sur le planning, sur. Et donc là c’est quelque chose qu’il faut encore que je mette en place pour justement que ça soit prévu un peu à l’avance. Et tu donnes des pistes aussi là dessus. Mais vraiment cette notion de curation argumentée dont tu viens de redonner le terme, je pense, c’est vraiment ça qui m’a décoincé en me disant oui, je peux moi aussi finalement interagir et créer des posts où je ne suis pas obligé de faire quelque chose d’incroyable et écrire quelque chose de complètement original, une prose ou quelque chose d’écrivain, ça peut être comme tu dis effectivement, une sélection qui apporte la valeur ajoutée.

Bruno: D’ailleurs je voudrais rajouter quand je parle de ligne éditoriale, je ne suis pas dans le livre, tu l’as vu? Je ne parle pas de la ligne éditoriale au sens j’ai envie de dire premier du terme. Je sais pas si c’est la bonne expression. Ce que je veux dire par là, c’est que je ne vais pas vous faire travailler sur quelle est la tonalité, quelle est ta sémantique des choses qu’on travaille quand on crée une ligne éditoriale pour une marque par exemple, je parle de ligne éditoriale en me limitant à quels sont les sujets sur lesquels je veux me positionner, être identifiée comme comme expert, mais parce que c’est les sujets que je travaille tous les jours, par exemple ma ligne éditoriale, si je prends le sujet Réseaux sociaux, ma ligne éditoriale, c’est LinkedIn. Je ne vais pas vous parler de comment faire sur Tiktok, sur Instagram, sur Facebook, sur les autres, je ne sais pas faire. C’est pas mon métier, c’est pas mes sujets, Je n’ai pas d’expertise dessus. Je peux m’exprimer, je peux donner mon avis, mais ça ne me permet pas de vendre de prestations d’accompagnement, de coaching, de conseil. Alors que sur LinkedIn, oui, parce que c’est mon cœur de métier. Donc la ligne éditoriale, c’est plus les sujets que je vais avoir à traiter que de vous définir comment écrire en fait ce qu’est un vrai métier pour lequel je n’ai pas de compétences. Mais ce n’est pas l’objectif pour moi. Quand je dis prendre la parole sur LinkedIn, ce n’est pas de devenir un écrivain comme tu l’as dit, ou un copywriter ou quoi que ce soit. C’est juste de s’exprimer comme on le fait dans la vraie vie, comme on traite nos sujets dans la vraie vie. C’est juste le transposer sur un média écrit.

Dimitri: Et c’est vrai qu’on n’a pas beaucoup insisté finalement dans cet échange sur les aspects business. Mais tu en parles aussi quand même. L’objectif c’est c’est pas forcément que faire de la création de contenu, c’est bien sûr tu peux avoir des objectifs de visibilité, de ventes, etc. Mais, mais on en a assez peu parlé, Tu en parles aussi dans le livre, donc c’est juste aussi pour dire aux personnes qui nous écoutent que effectivement, l’objectif c’est vraiment d’avoir des outils, des méthodes qui te simplifie les choses, qui te, qui te donnent un bon angle d’attaque sur la plateforme LinkedIn qui est parfois un peu difficile à appréhender quand tu connais pas et qui te permet aussi à la fin de faire connaître ton travail et de te faire découvrir, de vendre. Il y a plein de choses que tu peux faire sur LinkedIn. On en a parlé assez peu de ventes dans cet échange, mais c’est aussi, si c’est un de tes objectifs, quelque chose que tu peux faire et que tu vas améliorer grâce à la lecture du livre.

Bruno: Absolument. Et c’est vrai que la plateforme LinkedIn, c’est en terme d’ergonomie, c’est quand même pas la plus simple. Je me demande si l’UX design est une connaissance des équipes parce que c’est entre le mobile et la plateforme web, c’est compliqué. Et puis un autre reproche que je ferai à LinkedIn, c’est qu’ils n’ont pas de ce que je vais appeler marketing de leur fonctionnalité. Ça veut dire qu’en fait ils n’accompagnent pas du tout les membres, donc leurs clients, à mieux utiliser la plateforme en leur présentant les nouvelles fonctionnalités, comment les utiliser avec des retours d’expérience, etc. Il n’y a pas d’accompagnement. Donc des fois, même moi je découvre des fonctionnalités parce que je passe mon temps dessus et je dis tiens, le bouton hier, il n’était pas là. Et puis je lis aussi de de confrères qui peuvent avoir la fonctionnalité avant. Je vais regarder, je dis tiens, oui, je l’ai effectivement et parfois ce n’est qu’un test. C’est à dire qu’on linking fait des tests, on est dans un pool de tests et et on ne le sait pas et on pense que c’est une fonctionnalité en déploiement avec des déploiements de nouvelles fonctionnalités qui peuvent prendre des mois. Donc c’est aussi une plateforme quand même qui est super compliquée à suivre si c’est compliqué à suivre pour nous dont c’est le métier. Waouh! Pour les gens qui ont juste besoin d’un outil de travail. C’est encore plus compliqué. Il y a des il y a des des éléments que moi je modifierais si c’était moi qui était aux manettes sur certaines fonctionnalités. En tout cas, j’accompagnerai beaucoup plus les membres à les utiliser pour valider la pertinence qu’ils que que la fonctionnalité est utile à mes membres. Je te donne un exemple avec un Mathieu Laferrière qui est un Canadien. On a fait une conférence tous les deux à Inbound Marketing France. En début d’année au premier semestre et on a présenté chacun, enfin chacun, cinq hacks. Donc on en avait dix pour pouvoir mieux utiliser LinkedIn. Mais ce qu’on a appelé des hacks éthiques, c’est à dire des trucs légaux, mais que les gens forcément ne connaissaient, ne connaissaient pas forcément, dont la vidéo derrière la photo de profil.

Dimitri: Ah oui!

Bruno: Et parce que tu peux mettre une vidéo de 30. Enfin non, tu pouvais mettre une vidéo de 30 secondes derrière ta photo de profil pour te présenter. Le lendemain ou à une semaine près, ils ont annoncé qu’ils supprimaient la fonctionnalité parce que personne ne l’utilisait. Mais comme personne n’était au courant qu’elle existait parce qu’ils n’ont pas fait la promotion de cette fonctionnalité, c’est évident que personne ne s’en sert. Donc tu vois, c’est là où tu te dis, tu sors une fonctionnalité, personne ne s’en sert, tu la supprime, mais si tu n’accompagne pas les gens à la à la faire pour la faire connaître, à l’utiliser, à leur expliquer comment ils peuvent en tirer parti, c’est sûr qu’ils ne vont pas, ils ne vont pas l’utiliser. Donc c’est en ça ou ce que j’appelle le marketing des fonctionnalités, c’est vraiment d’accompagner à mieux comprendre l’intégralité de la plateforme. Parce que comme tu l’as dit, elle est quand même compliquée quand tu arrives dessus comme ça.

Dimitri: Je comprends, je comprends ton point. Surtout qu’en plus il y a des fonctionnalités qui changent vraiment tout. Moi c’est aussi ça ma découverte, c’est que voilà, tu changes de statut. Moi il se trouve que ça allait bien pour moi ce statut de créateur de contenu statut créateur. Et en fait ça change vraiment complètement les résultats du jour au lendemain.

Dimitri: Je comprends, je comprends le point. Et d’ailleurs tu as parlé alors justement cette fonctionnalité de photos de vidéos derrière ta photo. Pourtant toi tu l’as toujours sur ton profil.

Bruno: Oui, parce que tous ceux qui l’ont et qui l’ont laissé vont la conserver si je veux.

Dimitri: Ok.

Bruno: Je ne peux pas la modifier. Si je la supprime, je perds la fonctionnalité.

Dimitri: Ok donc. Mais ils l’ont laissé quand même donc. J’invite tous ceux qui nous écoutent à aller voir ton profil, parce que moi c’est aussi comme ça que je vois la liste des choses qui me restent à faire parce qu’on n’a pas trop parlé de profil un petit peu quand même, mais je pense que c’est un bon exemple, ton ton, ton profil LinkedIn. Et justement tu as la fameuse photo qui nous parle. J’ai trouvé que c’était vraiment sympa mais bon, malheureusement on peut plus faire. Donc quand on n’avait pas sauté sur l’occasion pour créer sa petite vidéo. En tout cas, je mettrai aussi le lien de ton profil forcément de LinkedIn et je pense que c’est vraiment intéressant. Moi j’y retourne souvent, tu dois le voir d’ailleurs, parce que je crois qu’il y a une notification quand tu vas sur le profil de quelqu’un. Moi j’y vais régulièrement pour me dire bon ok, ma bannière, voilà voilà, j’ai un exemple. Après j’en ai d’autres aussi. Je pense que c’est bien d’aller regarder et d’ailleurs pour parler quand même profil et accroche, il y a un point que j’ai oublié de citer et tu en parles dans le livre. Tu sais, on voit tous je pense maintenant les profils qui qui ont des accroches, qui commencent par j’accompagne, j’aide, « j’aide les entrepreneurs créatifs à faire ceci », « j’accompagne les auteurs à faire cela ». Et c’est vrai que moi j’avais tendance à croire que c’était comme ça qu’il fallait faire puisque tout le monde le faisait. Et finalement toi tu dis plutôt non, finalement c’est c’est un peu, c’est plus très efficace ce genre de formule.

Bruno: Bah en fait moi j’aime bien toujours prendre le contre pied de ce que fait tout le monde. J’ai parlé de ça parce qu’on pouvait le personnaliser il y a pas dans la deuxième édition, donc il y a quatre ou cinq ans maintenant, presque de personnaliser cette accroche sous forme d’une promesse. Effectivement, j’accompagne. C’était une façon aussi de de de parler directement à son audience. Le problème c’est qu’aujourd’hui si tu tapes GED ou j’accompagne dans le moteur de recherche, mais tout le monde fait ça et je trouve que ça a moins de sens aujourd’hui. Et plutôt que de dire j’aide les entrepreneurs à développer leur chiffre d’affaires, ben changeons, Mettons un verbe d’action et inclusif, c’est à dire développons votre chiffre d’affaires, gagne de la place parce que tu es limité à 240 caractères.

Dimitri: Ouais.

Bruno: Mais après, bon, c’est un parti pris. Mon objectif n’a jamais été d’avoir raison par rapport à tout le monde. Mon objectif, c’est d’être utile. Donc je ne Je ne cherche pas à avoir raison. Moi je donne des infos, je donne ce que j’ai compris du fonctionnement de la plateforme, comment je les ai vu évoluer, comment ça peut être décrypté. Parce que aussi depuis maintenant quelques années, on a toutes les neurosciences qui nous apportent énormément d’informations pour comprendre comment notre cerveau fonctionne et notamment dans tout ce qui est l’accroche. Tu as parlé de la bannière. En fait, dans tous les messages que l’on met qui sont consommés asynchrone, la réflexion qu’on doit avoir c’est pas quel est le message que je veux faire passer, mais quel est le message qui peut être compris, sous entendu décrypté par le message que je veux faire passer? Parce qu’on ne sera jamais à côté de notre profil pour vérifier que la personne qui est dessus comprend le message qu’on a voulu envoyer et elle peut le comprendre de travers. Je te donne un exemple qui est le plus caractéristique que je sors maintenant tout le temps, moi dans cette fameuse accroche. J’avais à l’époque évangéliser, former, accompagner vos commerciaux au social selling et ça m’allait très très très bien. Et le jour où je me suis retrouvé dans le bureau de la DRH d’un groupe immobilier dans le CAC 40 qui me dit alors j’avais été recommandé donc elle m’a reçu, ça s’est très bien passé, j’ai fait la prestation derrière mais dans la conversation, elle me dit vous savez, moi j’ai été sur votre profil et elle m’a sorti ça cache tel quel, Elle m’a dit Moi, évangéliser, c’est no way. Maintenant je dis acculturer, c’est laid comme un pou, mais c’est le terme adéquat. Jack Culture Au lieu de dire évangéliser parce que c’est connoté et mes clients l’ont interprété si elle a eu ce réflexe et encore une fois, j’ai été recommandé, donc elle m’a reçue. Mais combien ont été sur mon profil par une recherche dans le moteur et qui sont tombés sur mon profil en cherchant un expert LinkedIn et se sont dit Ouh là! Évangéliser, lui? Hors de question, J’en prends un autre. J’ai pas la data, mais elle existe et elle est évidente et elle doit être non négligeable. Donc pendant un certain temps, un terme parce que j’ai oublié, ou en tout cas je n’avais pas compris plus tôt qu’il ne fallait pas que je sois dans le message que je veux faire passer, mais dans le message qui peut être interprété par le message que je veux faire passer. Et ça c’est vrai pour du texte, c’est vrai pour une image, donc pour la bannière, pour sa photo de profil, pour son accroche, pour l’écriture de son résumé, etc etc. On est dans un mode de consommation asynchrone de ce que l’on dit. Avec une clé de codage décodage qui peut être différente.

Dimitri: Non mais c’est intéressant et vraiment je trouve que ça rejoint ce que ce que tu dis. Alors je sais plus si c’est au début ou à la fin du livre, mais tu dis mon objectif c’est de transmettre les clés pour maîtriser LinkedIn en tant qu’outil de travail et d’en faire une véritable carte d’identité professionnelle digitale à votre service. Et c’est vrai que c’est en lisant ton livre, si tu veux que j’ai compris et qu’on arrive justement à prendre ce pas de côté par rapport à son profil. Pourquoi c’est important de choisir l’accroche? Et en fait, ça te permet vraiment de prendre le recul et de te rendre compte de ça et de juste pas parler à toi. Mais effectivement, vraiment réfléchir à l’audience que tu essayes de toucher parce que ça peut vraiment complètement changer le vocabulaire que tu utilises, parce que finalement c’est bien à eux que tu veux t’adresser. Donc vraiment, je conseille à tous, tous ceux qui nous ont écoutés donc de prolonger l’interview par la lecture de ton livre, parce que là, forcément, on a pu aborder que quelques sujets. Je te remercie de ton temps parce qu’on a quand même bien creusé sur certains aspects, et je pense qu’il y a vraiment aussi du du concret et pratique à mettre en place, par exemple sur les pages ou même il y a vraiment tu distilles pas mal de de petites astuces d’exemples et c’est encore plus vrai dans le livre où forcément on peut se poser, on peut préparer et tu as vraiment fait un travail qui est je trouve très très facilitant et ça permet vraiment, ça motive en fait à se lancer, à faire des choses, à trouver des angles et trouver des pistes de développement sur LinkedIn. Et donc voilà, je te remercie encore une fois pour le temps qu’on a pu passer. Et puis j’espère que ce podcast t’aide à accomplir ta mission, celle que tu décris avec le livre Maîtriser LinkedIn qui était vraiment de de nous aider à utiliser ce formidable outil qui a des imperfections, mais pour nos objectifs professionnels, parce qu’il y a quand même aussi beaucoup de potentiel.

Bruno: Exactement. Merci beaucoup Dimitri pour ton invitation et ravi d’avoir pu partager avec ton audience ma vision de LinkedIn qui est une parmi d’autres. Encore une fois, moi je recontextualise toujours. Pour moi, la vraie vie, elle est dans. Elle est dans le monde physique, pas sur les réseaux sociaux. Et que LinkedIn c’est un outil de travail et que je dois pas tomber dans les pièges que nous tendent ces réseaux sociaux que peut nous tendre LinkedIn. Parce qu’il ne faut pas oublier que c’est une entreprise qui, comme les autres, les autres modèles, les autres réseaux sociaux, sont sur un modèle purement publicitaire. Linkedin n’est pas que sur la pub. Ils vendent des licences, mais on reste des des créateurs de valeurs de ces réseaux et on peut être facilement exploité. Donc avoir besoin de se concentrer pour maîtriser ces outils là, c’est de plus en plus presque obligatoire parce que eux jouent sur nos biais cognitifs, nos tendances à sur-réagir pour pouvoir créer de la valeur pour eux et pas forcément pour nous. Donc c’est. C’est aussi un de mes combats d’expliquer comment comment tout ça fonctionne, comment l’algorithme humain fonctionne, comment l’algorithme technique fonctionne pour pouvoir garder un peu la main et et rester dans la vraie vie.

Cet article a 2 commentaires

  1. Un podcast passionnant où j’ai appris énormément de fonctionnalités sur Linkedin.
    J’y ai un compte depuis de nombreuses années, mais je n’en faisais rien de concret.
    Maintenant, après ce podcast, je sais quoi mettre dans mon planning pour 2024 !

    1. Dimitri Carlet

      🙌 y’a plein de choses à faire sur LinkedIn, c’est clair, même en tant qu’auteur, mais on peut pas être partout non plus 🙂

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