You are currently viewing Quitter la rat race et faire décoller son roman en autoédition avec Jérôme Vialleton – Partie 1

Quitter la rat race et faire décoller son roman en autoédition avec Jérôme Vialleton – Partie 1

Dans ce nouvel épisode de Gagner sa Liberté, on discute avec Jérôme Vialleton, un auteur de fiction et de guides pratiques en auto-édition, Rédacteur du site « Ecrire-et-etre-lu.com » et infopreneur.

Pendant plusieurs années il a développé ses projets de livres et ses formations pour auteur à côté de son job, et dans cet épisode, il nous explique comment il s’y est pris concrètement et étape par étape pour préparer le terrain et pouvoir quitter son job en minimisant les risques.

J’ai particulièrement apprécié la transparence et le langage de vérité de Jérôme, tout n’est pas rose quand on quitte son job pour se lancer à 100% en tant qu’auteur et entrepreneur et je pense que ça peut t’aider d’écouter ça si tu es à l’étape d’avant et que tu veux préparer la suite avant le grand saut en dehors de la roue de hamster.

On s’est aussi beaucoup marrés, en particulier j’ai adoré sa façon de raconter le moment du déclic, pendant une présentation PowerPoint au summum de l’ennui. Rien que pour écouter son histoire et rigoler avec nous, je te conseille d’écouter cet épisode et de l’écouter raconter le jour où il a décidé de prendre la photo de ses enfants et son clavier sous le bras pour quitter définitivement son job alimentaire.

Voici ce que tu vas découvrir en écoutant cet épisode :

  • Comment bâtir une communauté soudée
  • Comment organiser le prélancement d’une formation et la vendre avant de la créer
  • Pourquoi le gratuit est l’un des meilleurs moyens pour un infopreneur et un auteur pour augmenter son impact et son chiffre d’affaires plus rapidement
  • Il nous explique comment il s’y prend pour lancer une nouvelle audience pour un nouveau genre qu’il a décidé d’explorer, la dark fantasy, complètement différente de l’audience pour ses livres jeunesse
  • Pourquoi il est important de démarrer une audience dès le début d’un projet d’écriture, pour tout de suite être en connexion avec un lectorat et savoir à qui on écrit avant même de commencer à écrire son livre.

40 minutes de pur partage d’expérience d’un auteur et infopreneur qui a réussi à quitter son job alimentaire, son job chiant même, comme il le dit lui-même, pour vivre à 100% de ses passions et de ses projets.


Transformez vos idées de side business et compétences en sources de revenus avec ComeUp:
Inscrivez-vous avec le lien https://comeup.com/shf

et bénéficiez d’un mois supplémentaire sur l’offre ComeUp Plus de votre choix.

https://comeup.com/shf

Si tu préfères lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Temps forts de l’interview :

  • Introduction et Présentation de Jérôme Vialleton [00:00:00 – 00:02:10]
  • Parcours et Transition de Jérôme Vialleton [00:02:10 – 00:10:26]
    Jérôme détaille son parcours d’auteur en auto-édition, ses motivations, et son site « Écrire et être lu ».
  • La Création de Contenu et le Développement d’une Communauté [00:10:26 – 00:20:21]
    Jérôme explique comment il a développé sa communauté en ligne et partage des conseils sur la création de contenu, l’engagement des lecteurs, et l’importance d’une approche personnalisée.
  • Stratégies de Vente et de Lancement de Produits [00:20:21 – 00:28:13]
    Discussion sur les méthodes efficaces de lancement de produits, notamment la préparation, le marketing et la gestion des attentes des clients.
    Jérôme partage des exemples concrets de ses propres lancements de produits et de la façon dont il a géré le processus.
  • Conseils sur l’Auto-édition et le Marketing de Livres [00:28:13 – 00:35:52]
    Jérôme donne des conseils pratiques sur l’auto-édition, le marketing de livres, et l’importance de cibler le bon public.
    Discussion sur la générosité dans le contenu et l’importance de construire une relation de confiance avec les lecteurs.
  • Conclusion et Derniers Conseils [00:35:52 – 00:41:10]

Merci d’avoir écouté ou lu cette interview. J’espère que ça t’aide pour tes projets 🙌

_________________________________________________________________

⭐ Soutiens le podcast en laissant un avis sympa sur Apple Podcast / iTunes ! ⭐
_________________________________________________________________

Et n’oublie pas de t’abonner au podcast Gagner sa Liberté sur ta plateforme d’écoute et de laisser un avis pour nous dire ce que tu as pensé de cette interview.


Facilitez votre gestion administrative avec Noé Compta, sponsor de ce podcast,

Noé offre aux auditeurs de ce podcats son « Dictionnaire comptable ». Demandez-le par email à contact arobase noecompta.fr

https://noecompta.fr

Ressources, livres et Liens importants :

Formation la plus complète de Jérôme, pour accélérer votre carrière d’auteur :

https://auteur-libre.systeme.io/4modules

Modules Auteur Influent et Auteur Agile :

https://auteur-libre.systeme.io/auteur-influent

https://auteur-libre.systeme.io/auteur-agile

Article invité écrit par Jérôme en Octobre 2021 :

Formation Décollage (gratuite) de Jérôme :

https://auteur-libre.systeme.io/056d5d52

Chaîne YouTube :

https://www.youtube.com/@JeromeVialletonEEEL

Suivre Jérôme sur les Réseaux Sociaux :

https://www.instagram.com/jerome_vialleton_auteur/

https://twitter.com/JeromeVialleton

https://www.facebook.com/JVialletonEEEL/


Merci d’avoir suivi cet épisode de « Gagner sa liberté ». N’oublie pas de t’abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes et pour continuer à découvrir des parcours comme celui de Jonathan.

Et viens me dire ce que tu as pensé de cet épisode en laissant un avis/commentaire/évaluation :


Retranscription complète :

Jérôme: [00:00:00] Et puis à un moment, je sais pas, il y a eu. Il y a eu un éclair dans ma tête et je me suis dit mais qu’est ce que tu fous là? À quoi ça sert ce que tu es en train de faire là? Et je me suis dit mais, mais à rien, à rien, On va dire que je suis un garçon poli, donc je me suis pas barré au milieu de la formation. Mais une fois la première journée terminée, je suis, je suis descendu, je suis allé dans mon bureau, j’ai pris les photos de mes enfants, j’ai pris mon clavier et je suis parti en me disant Tu ne reviens plus.

Dimitri: [00:00:30] Bienvenue dans ce nouvel épisode de Gagner sa liberté où on discute avec Jérôme Vialleton, un auteur de fiction et de guide pratique en auto édition, rédacteur du site Écrire et être lu et infopreneur. Pendant plusieurs années, il a développé ses projets de livres et ses formations pour auteurs à côté de son job. Et dans cet épisode, il nous explique comment il s’y est pris concrètement et étape par étape pour préparer le terrain et pouvoir quitter son job en minimisant les risques. J’ai particulièrement apprécié la transparence et le langage de vérité de Jérôme. Tout n’est pas rose quand on quitte son [00:01:00] job pour se lancer à 100 % en tant qu’auteur et entrepreneur, on s’est aussi beaucoup marré. En particulier, j’ai adoré sa façon de raconter le moment du déclic. Rien que pour ça, je te conseille de l’écouter raconter le jour où il a décidé de prendre la photo de ses enfants et son clavier sous le bras pour quitter définitivement son job alimentaire, Jérôme nous explique son parcours, puis on voit avec lui comment lancer une idée et la tester avant de quitter son job. On voit aussi, entre autres, comment bâtir une communauté soudée, comment organiser le pré lancement d’une formation et la vendre avant de la créer pour ne pas perdre du temps inutilement, pourquoi le gratuit est l’un des meilleurs moyens pour un infopreneur et un auteur pour augmenter son impact et son chiffre d’affaires plus rapidement, il nous explique comment il s’y prend pour lancer une nouvelle audience pour un nouveau genre qu’il a décidé d’explorer, la Dark Fantasy, et enfin, pourquoi il est important de démarrer une audience dès le début d’un projet d’écriture pour tout de suite être en connexion avec un lectorat et savoir à qui on écrit avant même de commencer à écrire son livre. 40 minutes de pur partage d’expérience d’un auteur et infopreneur qui a réussi à quitter son job alimentaire pour vivre à 100 % de ses passions et de ses projets.

Dimitri: [00:02:00] Alors Jérôme, est ce que tu peux déjà commencer pour ceux qui nous écoutent et qui te connaissent pas, à nous présenter ton parcours et les principaux projets qui t’anime en ce moment?

Jérôme: [00:02:10] Ouais. Alors donc, Jérôme Vialleton je suis auteur de fiction et de guide pratique en auto édition. Je ne passe pas par les maisons d’édition par choix. Je suis également blogueur et infopreneur. Donc j’ai écrit 5 livres, dont trois fictions et une quatrième fiction qui devrait sortir normalement au premier semestre 2024. Ça devait déjà sorti en 2023, mais bon, j’ai eu des petits, des petits contretemps et je suis aussi le rédacteur du site Ecrire-et-etre lu.com un blog grâce auquel depuis cinq ans maintenant, depuis 2018, j’aide les auteurs indépendants à écrire, ça c’est une partie de mon site, mais surtout à trouver des lecteurs et à vendre leurs [00:03:00] livres. Parce que très très souvent, les auteurs savent écrire un livre ou en tout cas ils apprennent à écrire un livre. Mais après, une fois qu’ils se retrouvent avec leurs livres écrits qu’ils publient soit par une maison d’édition, soit en auto édition, ils ne savent plus trop quoi en faire, ils ne savent pas comment trouver des lecteurs, comment gagner en visibilité, etc etc. Donc voilà, j’ai créé ce site il y a cinq ans, un peu par hasard, enfin par hasard, non pas par hasard, mais en fait je l’ai au début, je l’ai pas du tout créé pour le la raison pour laquelle il existe aujourd’hui.

Jérôme: [00:03:31] En fait j’ai toujours adoré les bouquins depuis que je suis gamin et je dis souvent il y a des gamins, ils regardent Zidane ou Mbappé marquer des buts et ils disent Ouais, moi je veux devenir footballeur. Moi, je lisais Stephen King, Clive Barker et Anne Rice et je disais Moi, je veux devenir écrivain. Voilà, pareil. Donc voilà, toujours voulu devenir écrivain. Quand j’étais gamin, bon, quand j’étais gamin, j’ai pas eu le soutien que j’aurais été peut être en droit [00:04:00] d’attendre de la part de mes proches. J’ai fait des études pour faire plaisir à papa et à maman. J’ai trouvé un job qu’on va qualifier d’alimentaire dans une administration dans laquelle je suis resté quand même presque 20 ans. Et c’est en 2018 où je me suis dit je veux pas rester comme ça, c’est pas possible. J’ai toujours rêvé d’être auteur, j’ai toujours rêvé d’écrire un bouquin. Je vais le faire. Est ce que c’était la crise de la quarantaine? Est ce que c’était parce que j’avais rencontré ma femme à l’époque qui elle, m’a apporté tout le soutien que je n’avais pas eu plus tôt. Donc je pense qu’elle, elle aussi, elle a eu un rôle important là dedans.

Jérôme: [00:04:38] Donc voilà, j’ai pris la décision de me lancer là dedans, d’écrire mon premier bouquin. Sauf que j’y connaissais absolument rien, ni en écriture, ni en marketing, ni en rien du tout. Je savais rien sur rien. Et du coup, je me suis dit la meilleure façon d’apprendre, c’est d’enseigner. Et donc. Et au départ, c’est pour ça que j’ai que j’ai créé mon blog, donc j’ai créé mon blog, [00:05:00] je me suis imposé d’écrire un article par semaine. Alors ne cherchez pas les premiers articles, je les ai virés depuis longtemps parce qu’ils étaient tellement mauvais que c’était une catastrophe. Mais en tout cas, voilà, je me forçais à écrire un article par semaine parce que sur des sujets différents qui traitaient aussi bien de l’écriture que de l’édition, du marketing, parce que je me suis aperçu que tout ça, j’ai découvert l’auto édition à peu près en même temps. Donc je me suis rendu compte que tout ça, c’était un tout qui était complètement indissociable et en m’obligeant à écrire un article par semaine, je m’obligeais à me renseigner. Donc je lisais des bouquins, je regardais des vidéos, je lisais des articles. Après je me suis mis à suivre des formations qui étaient payantes. Mais ça c’est venu un petit peu après.

Jérôme: [00:05:42] Et donc parce que je devais écrire ces articles, je m’obligeais à engranger toute cette information, à la digérer et à la ressortir sous forme d’articles. Donc du coup je me l’appropriais quoi. Et ça m’a permis d’apprendre très vite et ensuite avec [00:06:00] le temps. Au départ, mon blog il n’y avait que ma femme et ma maman qui le voyaient. Bon, ma maman très gentille qui me disait oui mon chéri, c’est très bien ce que tu fais. Et puis avec le temps, il y a des auteurs qui sont venus dessus, qui sont tombés dessus en faisant des recherches sur Google. Donc j’avais dû. À un moment, j’ai dû faire un truc bien en référencement, mais je sais pas comment. Je pense qu’à un moment il y a eu, il y a eu un petit coup de pouce de la chance qui fait que, à un moment, il y a des auteurs qui sont tombés sur mon site et il y en a eu de plus en plus. Et puis ils ont commencé à me poser des questions et je me suis retrouvé un petit peu malgré moi dans la peau de l’expert en me disant mais pourquoi il me pose cette question à moi?

Dimitri: [00:06:51] Mais bon, c’est ce que tu deviens en fait. J’aime beaucoup cette démarche et c’est vrai qu’on parlait d’Olivier Roland tout à l’heure en off et je crois que lui le dit justement que [00:07:00] tu n’apprends jamais mieux que quand tu essayes d’enseigner. J’ai fait exactement la même chose avec Side Hustle France, c’est pour ça que ce site existe. J’étais dans la même démarche au départ créer du contenu comme ça toutes les semaines pendant une certaine période. Finalement, tu deviens expert par rapport à d’autres personnes qui sont au stade où tu étais avant que tu crées le site.

Jérôme: [00:07:15] C’est ça oui, tout à fait. Oui, là on parle d’Olivier Roland. Effectivement, il y a son site, Des livres pour changer de vie je crois, dans lequel il propose un petit ebook comme ça, qui parle des blogs. Ça, ça fait partie des livres que j’ai lus à cette époque là. Parce qu’au début, quand tu quand tu commences, tu ne sais pas trop où tu vas, tu. D’abord, tu commences par les ressources gratuites, puis ensuite tu te rends compte que les ressources gratuites, c’est bien normal, elles ont leurs limites. Après, tu vas un petit peu plus loin, tu creuses, tu creuses, tu creuses et effectivement, arrive un moment où tu te retrouves dans la peau de l’expert. En fait, tu t’en es même pas rendu compte et tu te retrouves à donner des conseils à des gens qui étaient dans la même situation que toi six mois ou un an plus tôt. [00:08:00] Et tu réalises tout d’un coup que tu en sais plus que beaucoup de gens. Mais à aucun moment tu as une petite ampoule qui s’allume au dessus de ta tête ou quelqu’un qui sonne à ta porte avec avec un diplôme.

Jérôme: [00:08:12] Félicitations! Vous êtes un expert en marketing éditorial? Non, non, c’est. C’est à un moment il se passe quelque chose. Tu te rends compte qu’il y a quelqu’un qui te pose une question et tu te rends compte que Ah oui, tiens, finalement, tu en sais plus ce que tu croyais. Et à ce moment là, c’est à ce moment là que la bascule s’est faite et que je me suis mis plus à écrire des articles pour moi, mais à commencer à écrire des articles pour les autres. Et puis ensuite ça a été l’escalade en quelque sorte, c’est à dire que j’ai repéré que ce site, ce blog, il avait un potentiel commercial. Moi, comme je l’ai dit, j’avais toujours ce travail qui m’ennuyait profondément et dans lequel je me sentais de plus en plus mal. Donc j’y ai vu une opportunité peut être de [00:09:00] le développer pour pour gagner ma liberté financière. Ensuite, j’ai lancé d’autres projets sur le côté qui n’avaient rien à voir avec l’écriture. Je ne me suis pas concentré que là dessus, mais j’avais moi aussi mes propres livres, mes propres romans à sortir. Donc ça faisait beaucoup de choses en même temps.

Jérôme: [00:09:14] Et petit à petit, c’est devenu un site sur lequel j’ai proposé du coaching d’abord et aujourd’hui où je propose des formations en ligne pour les auteurs qui veulent tirer un revenu de leurs écrits. Le but ultime, c’est de pouvoir en vivre à 100 %. Mais comme je l’explique assez régulièrement, un petit peu comme comme tout à l’heure pour le statut entre guillemets d’expert, tu passes pas de ne pas vivre de tes livres à vivre de tes livres, c’est un truc qui se fait progressivement. D’abord tu commences à te faire un complément de revenu, et puis si tu continues, si tu, si tu es persistant et si tu fais preuve de persévérance, le complément de revenus, [00:10:00] il grandit, il grandit, il grandit. Jusqu’au moment où tu te rends compte que tu gagnes autant avec tes bouquins qu’avec ton salaire et qu’à ce moment là, tu peux dire adieu au salaire quoi. En tout cas, je peux dire adieu au job alimentaire, le salaire, on lui dit jamais adieu de gaieté de cœur. Mais au boulot chiant oui.

Dimitri: [00:10:17] La notion de quitter la la course de rat, la rat race, tu en es où toi? Tu l’as quitté le job chiant. Où ça en est depuis la dernière fois?

Jérôme: [00:10:26] Ah moi ça y est parti.

Dimitri: [00:10:29] Félicitations.

Jérôme: [00:10:31] Merci. C’était il y a quelques mois, je dirais en début début d’année 2023. Premier trimestre 2023, je dirais. C’est une histoire assez hallucinante quand j’y repense maintenant, ma femme me tannait pour que je m’en aille parce qu’elle voyait que que que ça allait pas. Mais bon, je suis responsable de famille, j’ai deux enfants, j’ai une femme, j’ai un crédit immobilier, enfin comme beaucoup de gens. Donc je m’accrochais un petit [00:11:00] peu à cette cette sécurité, ce qui est très compréhensible. Je veux dire, personne ne doit se reprocher ça. C’est vrai que c’est confortable, c’est rassurant. Et alors c’est très rigolo parce que, un jour donc, j’étais à mon travail, on m’avait inscrit de force à une formation de deux jours sur, j’ai plus le titre exact, mais c’était un truc du genre: L’optimisation des processus de contrôle qualité.

Dimitri: [00:11:32] C’était mon ancien job ça. Moi je trouve ça sexy, mais c’est pas le cas pour tout le monde.

Jérôme: [00:11:39] Voilà, le truc durait deux jours, deux fois 8 h et bon, tu sais à quel point ça peut être long une minute quand tu t’emmerdes. Et je me souviens, c’était le premier jour, donc au milieu de l’après 12 h, donc tu voyais tout le monde, tout le monde était sur la. Sur le moment de la digestion, tu vois tout le monde qui somnolait, bercé par la [00:12:00] douce, la douce mélodie des PowerPoint. Tous ceux qui ont fait ce genre de réunion sauront de quoi je parle. Et puis à un moment, je sais pas, il y a eu. Il y a eu un éclair dans ma tête et je me suis dit mais qu’est ce que tu fous là? À quoi ça sert ce que tu es en train de faire là? Et en fait.

Dimitri: [00:12:18] Améliorer les processus, apparemment.

Jérôme: [00:12:22] Ne me lance pas là dessus s’il te plaît, parce que sinon, je te jure, ton podcast va prendre une toute autre direction. Mais voilà, je me suis dit mais qu’est ce que tu fous là? Mais à quoi ça sert ce que tu es en train de faire là? Et je me suis dit mais, mais à rien, à rien Et bon, je va on va dire je suis un garçon poli donc je me suis pas barré au milieu de la formation, mais une fois la première journée terminée, je suis, je suis descendu, je suis allé dans mon bureau, j’ai pris la photo de mes enfants qui était sur mon bureau, J’ai pris le clavier parce que j’avais un clavier. J’avais amené mon clavier, j’ai pris les photos de mes enfants, j’ai pris mon clavier et je suis parti en me disant Tu ne reviens plus!

Dimitri: [00:12:59] La [00:13:00] formation PowerPoint a été efficace du coup.

Jérôme: [00:13:03] C’est ça, pas pour ce qu’ils avaient prévu au départ, mais effectivement, pour moi, ça a été, ça a été, ça a été efficace. Bon, je raconte le départ, il n’y a pas eu que ça, évidemment, mais c’est le départ qui fait, c’est l’anecdote. Mais bon. Ensuite, il y avait, il y avait tout un contexte qui faisait que ça, que ça allait pas du tout, des responsables hiérarchiques qui tenaient plus de la hyène que de l’être humain. Voilà, tout ça en fait, a été voilà, on leur fait un petit coup. Tout ça a fait un ensemble qui je. J’étais en train de sombrer dans la dépression quoi, franchement? Donc pourquoi il y a eu cette prise de conscience comme ça, tel jour à telle heure? Je saurais pas te le dire, mais ça a été le le top départ pour moi. Voilà. Et donc depuis je travaille pour moi en toute indépendance et je ne regrette pas une seconde.

Dimitri: [00:13:59] Et donc du coup, toi [00:14:00] tu ne regrette pas un seul moment? Parce que bon, on peut aussi dire c’est génial, c’est une libération. Après ça veut dire aussi ta responsabilité, il faut que ça tourne derrière tu plus trop le choix. Ça peut être aussi une nouvelle forme de contrainte ou de stress ou de pression que tu te mets tout seul du coup.

Jérôme: [00:14:16] Ah oui, complètement. De toute façon, il ne faut pas, il faut pas se leurrer. Je crois que c’est Elisabeth Gilbert qui le dit dans son livre comme par magie. Un excellent livre sur la créativité. D’ailleurs, si ça, ça intéresse des auditeurs, elle le dit à un moment quand on fait le choix de vivre pour sa créativité, il faut savoir que quel que soit son statut, quel que soit son sa profession, quel que soit son sa, les conditions financières, il faut toujours. Elle le dit dans des termes un petit peu un peu crus. Elle dit Il y a toujours, il y a toujours un sandwich à la merde, c’est pas de moi. En gros, voilà, quel que soit le choix que tu fais, tu sais que tu vas devoir mordre dedans. Il [00:15:00] y a pas d’exception. Donc effectivement, quand tu es salarié, il y a des côtés qui sont cool, on va pas se. On va pas se mentir, la sécurité financière c’est cool. Avoir un salaire qui tombe à la fin du mois comme une horloge suisse, c’est très sympa. Moi ça m’allait très bien ça. Voilà. Ensuite, le sandwich à la merde, c’était les formations foireuses, c’était les supérieurs hiérarchiques, c’était les consignes qui n’avaient aucun sens.

Jérôme: [00:15:32] Voilà. Ensuite, quand tu décides de quitter ça, la situation s’inverse. Donc effectivement, c’est génial, tu es à la maison, tu es tout seul, tu es libre de tes choix, tu décides, tu es responsable de tes actions. C’est à dire que si ça fonctionne, c’est grâce à toi. Si ça se plante, c’est à cause de toi. Moi, pour moi, je mets ça dans les dents. Les points positifs. Peut être que tout le monde n’a pas cette vision là. Je pense que c’est très personnel. Ensuite, le sandwich à la menthe, c’est que du coup la sécurité financière tu l’as plus. Donc [00:16:00] tu sais, en partant que il y a certains mois certainement où il va falloir se serrer un peu la ceinture, il y a certains mois qui vont être difficiles, il y en a d’autres où ça va aller bien. Donc j’espère qu’il y aura plus de moi qui ou ça ira bien que de moi, qui seront, qui seront difficiles évidemment. Mais tu vas avoir la pression, tu vas passer certaines nuits à ne pas dormir parce que tu te dis que tu t’es planté sur telle chose, ou t’as pas avancé assez vite, ou tu aurais dû faire ceci et pas cela. Donc de toute façon, des effets négatifs, il y en a.

Dimitri: [00:16:32] C’est pas idyllique quoi. Tu es content, c’est un cap mais bon voilà, c’est intéressant, Ce que tu dis est important je pense, parce que tu peux aussi cartonner dès le début. Et c’est bien de dire ça parce qu’il y a des moments, tu auras peut être besoin d’avoir fait une petite épargne de ce que tu gagnes, parce que le chiffre d’affaires, il est pas tous les mois comme une horloge suisse comme tu dis.

Jérôme: [00:16:53] Voilà. Donc c’est pas grave qu’il y ait des qui aient des galères, on en a tous. Toute façon je pense [00:17:00] qu’on s’ennuierait si on en avait pas. Comment il s’appelle Manson dans son dans l’art subtil de s’en foutre, il le dit le bonheur, il est dans la résolution de ses problèmes. Si t’as pas de problème, tu peux pas avoir de bonheur et c’est pas grave. Mais il faut en avoir conscience, pas se dire que tout ira mieux quand tu auras quitté ton boulot. Il y a certaines choses qui iront mieux, c’est certain. Il y en a d’autres qui iront plus mal. Encore une fois, c’est pas grave, mais il faut juste. Il faut le savoir quoi. Il faut le savoir et l’accepter.

Dimitri: [00:17:27] Et toi justement, qui vient de passer ce cap? Parce que bon, c’est quand même assez frais, tu. Du coup, qu’est ce que tu as gagné en direct et qui fait que de toute façon tu reviendrais pas en arrière? Il y a eu cette goutte d’eau, ce déclic et forcément aussi, il fallait que toi tu acceptes de lâcher la sécurité financière. Comment tu as fait pour en sortir de cette de cette roue de hamster? Parce que c’est pas toujours si simple. Et puis quels sont les gains que tu perçois maintenant que ça fait, Tu vois quasiment arriver au bout d’une année finalement où tu comptes que sur toi même. C’est quoi le bilan après à peu près un an?

Jérôme: [00:18:00] Alors [00:18:00] la première chose, enfin la chose que j’ai fait bien avant de quitter mon job, ça a été de valider mon idée. Et je pense que ça, c’est quelque chose. Moi je conseille à personne de demain matin d’aller voir le patron et de balancer sa démission dans la tronche et de partir en claquant la porte. Non, non non, Je conseille à personne de faire ça. Il faut savoir que moi j’ai commencé à travailler dessus, on va dire 2018, même si le projet n’était pas le même à l’époque. Mais bon, c’est pas grave, j’ai vu au fil des années que ce que je faisais intéressait des gens. J’ai et j’ai fait. J’ai lancé des coachings pour laquelle j’ai eu de la demande et j’avais déjà lancé une formation qui m’a la plus grosse formation auditeur libre qui est un pack de plusieurs formations. J’avais déjà fait des lancements et j’avais vu que ça répondait à une demande et que les gens en étaient contents parce qu’il y a ça aussi. Voilà, tu peux, tu peux faire un super coup au premier lancement [00:19:00] où tout le monde te dit ouais, génial et faire et faire des milliers d’euros. Et puis la fois d’avant ça s’écroule parce que les gens sont pas contents. Et puis le bouche à oreille fait que tout le monde sait que ta formation elle est pas, elle est pas intéressante et que du coup plus personne ne l’achète. Voilà donc ce qu’il ne faut pas. Il ne faut pas essayer de faire un super coup une fois, il faut miser sur la longue course quoi. Il faut que ça rapporte suffisamment, il faut que ça marche tout le temps.

Dimitri: [00:19:23] Donc en fait, tu t’étais mis presque dans les conditions où tu savais que si tu enlevais le job, ça tournait déjà. Tu as mis cinq ans.

Jérôme: [00:19:31] J’ai mis non, j’ai mis.

Dimitri: [00:19:34] Depuis 2018, je veux dire.

Jérôme: [00:19:36] Depuis 2018. Oui, mais en fait ça a mis moins de cinq ans. Parce que comme je te le disais en 2018, je l’ai pas fait dans cette optique là, donc c’était pas l’objectif a changé entre temps, j’ai dû vraiment commencer à réfléchir là dessus. Peut être en 2021, donc ça a dû prendre deux ou trois ans ou quelque chose comme ça. J’ai d’abord commencé par mon premier guide pratique. C’était la première édition, C’était [00:20:00] vendre son livre Quand on n’a pas le temps et pas d’argent. Je me suis dit déjà je vais faire ça et puis je vais voir ce que ça donne. Ça a super bien marché, vraiment ça, ça, ça ça a cartonné. Je crois que j’ai fait, je veux pas dire de bêtises, je crois que c’était sur cinq jours et sur cinq jours, j’ai fait un chiffre d’affaires qui était supérieur à 2 000 €. Voilà sur un sur un premier livre sur cinq jours, donc.

Dimitri: [00:20:21] Sur un livre. Quoi, c’est un guide pratique plus plus parce que j’ai participé d’ailleurs à ce lancement. On voit bien que c’est toi qui m’avais donné l’opportunité de participer, de voir le contenu que tu avais créé avant que tu le lances etc. Et moi je trouve que cette approche là, elle est vraiment top et c’est normal pour moi que ça ait cartonné vu comme tu as préparé le lancement.

Jérôme: [00:22:06] Le lancement. Je m’étais appliqué, c’était le premier que je faisais, donc j’ai vraiment mis les petits plats dans les grands comme on dit. Le petit, y’a le petit B, le petit C. Bon, depuis, j’ai un petit peu allégé la sauce parce que je me suis rendue compte qu’il y avait des choses qui étaient moins efficaces que d’autres. En tout cas, si tu les enlevais, ça ne changeait pas grand chose. Mais. Mais à l’époque, je m’étais vraiment. Je m’étais vraiment appliquée. C’était le premier que je faisais. Donc voilà un bon lancement. Donc je me suis dit Très bien, il y a du il y a du potentiel, c’est ce que je fais, ça intéresse les gens. Les retours sur le livre étaient bons, donc je me suis dit on continue. Ensuite, je ne sais pas si tu veux parler de la suite du parcours ou du livre en particulier, mais voilà.

Dimitri: [00:22:45] Je prends tout.

Jérôme: [00:22:47] Bon, ensuite, j’ai mis des choses en place pour pour le livre, de façon à ce qu’il se vende automatiquement. Parce qu’il faut savoir, c’est que mon livre, la première édition en tout cas, n’était disponible que sur mon site. Tu ne le trouvais [00:23:00] pas sur Amazon, tu ne le trouvais pas sur Kobo, tu ne le trouvais nulle part ailleurs. Il était disponible en format PDF et que sur mon site Pure info produit, on pourra peut être en parler. Tout à l’heure, j’ai eu pas mal de retours qui me disaient ton livre et ton livre est très bien, il est génial ou il y a ceci qui est bien, ou il y a ceci qui n’est pas bien? Bref, peu importe, il y en avait. J’avais beaucoup de demandes qui me disaient on aimerait bien avoir une version papier. Donc là du coup, je suis en train de changer de pull. Et là du coup, la seconde version va être disponible bientôt sur Amazon. Parce que pour répondre à cette demande, des auteurs qui me disaient on aimerait bien avoir la version papier. Bon voilà, c’est encore là, je je, je fais une petite digression et ensuite. Donc du coup, une fois que j’ai eu validé mon projet avec mon bouquin, je me suis dit bon ben ça intéresse les gens, je vais faire une formation.

Dimitri: [00:23:47] Sur le même sujet?

Jérôme: [00:23:48] Plus ou moins sur le même sujet, mais voilà, j’ai, disons le, le livre était plus généraliste. Je me suis dit avec une formation vidéo, avec le partage d’écran et tout, tu as moyen d’aller vraiment de [00:24:00] faire du pas à pas? Donc la formation est quand même en plus pour le prix d’une formation n’est pas le même que celui d’un livre, donc il faut apporter quand même quelque chose en plus. Donc il y a elle est assez costaud de mémoire, je crois qu’il y a 50 heures de vidéo, c’est quand même un gros truc. Donc là où je monte mon écran, où je dis vous cliquez ici, vous cliquez là, vous allez ici de la création du site jusqu’à jusqu’au lancement et ensuite derrière le lancement, la vente du livre après le lancement. Et même là, j’ai refait un test parce que, une fois que une fois que tu as fait 50 heures de vidéo, si tu te plantes, bah tu es content, tu te dis bon bah voilà deux mois de ma vie que je récupérerai jamais. Donc en fait j’ai testé ma ma formation, j’avais fait 10 % de ma formation, donc sur 50 heures j’avais fait 5 h à peu près et j’ai fait un webinar, un webinar qui était sur, je crois, qui était sur les lancements d’ailleurs, dans lequel j’explique la méthode sans trop rentrer dans le détail. Ça a duré 2 h à peu près et à la fin du webinar, j’ai fait. [00:25:00] Je vais bientôt sortir une formation qui comprend le lancement mais qui comprend aussi la création du site internet, la création, le marketing de contenu pour se faire une communauté, une communauté, le lancement et la vente du livre. Après, si ça vous intéresse, la formation sort dans deux mois. Vous pouvez faire des précommandes à un prix intéressant.

Dimitri: [00:25:20] Voilà un pré lancement.

Jérôme: [00:25:22] Ok, voilà, j’ai fait. J’ai fait un webinar avec du contenu qui était relativement riche. Je voulais que les gens partent. Qui a très bien marché. D’ailleurs, je crois que j’avais eu dans les 300 participants, ce qui était pas mal aussi, sachant que j’étais tout seul. Je n’avais pas de modérateur, mais ça s’est super bien passé. Franchement, j’ai des auteurs dans ma communauté, je les adore, je les adore parce que régulièrement ils m’envoient des messages pour me dire merci, c’est génial qu’ils me disent attention, tu as fait une erreur là qui me font corriger vraiment, je les adore, j’ai une super communauté et Et voilà. Et je me suis dit bah si tu te plantes au webinars, c’est que ça intéresse personne. [00:26:00] Donc du coup tu remballes ton idée et tu réfléchis à autre chose. Et par contre, si tu cartonnes au webinar, c’est que ça intéresse du monde.

Dimitri: [00:26:13] Donc à partir de là, il faudra faire les 90 % qui restent et c’est génial ce que tu dis là, parce ce qu’effectivement, je pense qu’en termes de lancements et de tests, je le vois pas encore très très souvent. Moi, j’essaye de le faire aussi et c’est vrai que c’est quand même dommage sur un gros truc de perdre deux mois de ta vie sur quelque chose que tu vas pas vendre alors que la méthode que tu donnes là, elle permet vraiment de se dire ok, je suis sûr que le webinar comme une grosse valeur, il y a beaucoup de gens qui viennent, donc si ça cartonne pas, c’est pas un problème d’attention ou de visibilité. Et derrière tu coup tu as fait comment? Tu. Les gens avaient une solution de paiement, ils devaient acheter quand même, même si c’était dans deux mois, ils avaient que les 5 h, alors ils avaient déjà tourné.

Jérôme: [00:26:48] Non, non, ils avaient accès à rien du tout. Voilà. Non, ils avaient accès à rien du tout. Je leur ai dit Vous vous payez maintenant. Alors que j’avais fait un prix, j’avais fait une promo [00:27:00] sur le webinar promo que je n’ai pas refait après depuis. Mais voilà, ils avaient, ils avaient une jolie, une jolie ristourne je sais plus de combien. Donc je pense que pour les gens qui avaient suivi le webinar

Dimitri: [00:27:09] que tu as jamais refait après c’est ça.

Jérôme: [00:27:14] Spécial webinar. Par contre, après le webinar que j’ai vendu, voilà, au départ.

Dimitri: [00:27:19] C’était le webinar était gratuit, au départ.

Jérôme: [00:27:23] En direct, le webinar était gratuit, donc je l’avais, je te dis, il y avait, il y avait pas mal de contenu, ça a duré 2 h, donc j’expliquais bien bien les choses. Les gens payaient à la fin du webinar, enfin, vous avez un petit délai, un jour ou deux, quoi. Et à partir de là, ils le savaient, ils le savaient. La livraison, la la formation serait livrée en intégralité deux mois plus tard.

Dimitri: [00:27:44] C’est pour ça que je me permets de te poser des questions pour qu’on décortique bien ce process. Je devrais l’utiliser beaucoup plus honnêtement parce que c’est hyper malin pour que ça fonctionne. C’est hyper malin pour toi, pour pas perdre ton temps. Parce que dans un parcours d’entrepreneur [00:28:00] comme nous, on fait de la création de contenu, des formations en ligne, des choses comme ça, il y a forcément des trucs qui vont mieux marcher que d’autres. Si tu peux éviter de faire dès le départ ceux qui vont moins bien marcher, tu as une solution, c’est de faire un pré lancement. Et est ce que tu avais aussi une opportunité, une possibilité de si jamais toi tu voyais que finalement c’était trop de boulot ou qu’il y avait un truc qui allait pas de dire s’il y en a que dix qui prennent, j’annule le truc.

Jérôme: [00:28:23] Alors oui, moi c’est ce que c’est, ce que j’avais prévu, c’est ce que j’avais prévu. C’est à dire je me disais bon bah si tu en as, je sais pas moi, si sur 300 personnes tu en as deux qui prennent la formation, c’est que clairement ça n’intéresse personne et tu rembourses ces deux personnes là et puis tu passes à autre chose. Oui, ça c’est c’était, ça faisait partie, ça faisait partie du plan. Après je saurais plus te dire combien, combien j’en ai vendu sur les webinars parce que j’ai fait le même webinar deux fois, parce que tu as toujours des gens qui peuvent le mardi soir mais qui ne peuvent pas le samedi matin. Tu vois, déjà, j’avais fixé les dates et les heures des webinar avec eux. [00:29:00] J’avais fait un petit sondage avant pour assurer le coup. J’avais fait un petit un petit Google form et je leur avais dit Voilà, je prévois de faire un webinar, je vais vous expliquer comment il faut faire pour réussir le lancement de son livre. J’hésite entre telle date et telle date, à tel horaire. Dites moi vos préférences. Donc ils en ont. Les gens sont allés dessus, ils ont voté. J’ai pris les deux qui avaient le plus de votes. Les Québécois ont râlé. D’ailleurs, je leur présente toutes mes excuses parce que comme il y a beaucoup plus de Français que de Québécois, ils se retrouvent avec des webinar à 2 h du matin. Il y en a qui sont venus quand même.

Dimitri: [00:29:33] Du coup, ça veut dire que toi c’était vraiment important, le côté live du truc, c’est eux qui te poser des questions. Tu as organisé comment? Parce que il y a quand même une logistique à gérer.

Jérôme: [00:29:43] Tu découpes, c’est le meilleur moyen. Moi j’avais découpé ça en trois, en trois étapes. Première étape, je donnais tout le contenu. Voilà. Sans tout le contenu qui était promis pour le webinar, il faut tenir ses promesses. J’ai créé le contenu en me disant il faut que [00:30:00] quelqu’un qui regarde le webinar, un malin, alors ça veut pas dire que les autres sont pas malins, mais ils il faut que ils soient en capacité en disant plutôt en cherchant par eux mêmes derrière, d’appliquer ce que je leur ai dit. Tu vois ce que je vais dire?

Dimitri: [00:30:14] Une version DIY qui est déjà suffisamment opérationnelle.

Jérôme: [00:30:17] Voilà, c’est ça. Sans aller dans le dans le pas à pas, cliquez ici, cliquez là. Mais voilà, je me suis dit il fallait que ce soit suffisamment. Généreux en termes de contenu pour que s’ils veulent, ils puissent se contenter de ça. Et s’ils veulent plus, à ce moment là, ils vont aller s’orienter sur sur la formation. C’est le raisonnement que j’ai eu quand j’ai créé mon le contenu de mon webinar. Donc la première partie, c’était le contenu. Ensuite la deuxième partie, c’était la présentation de la formation donc où j’expliquais ce qu’il y avait dedans, ce qu’elle apportait, ce qu’on apprenait, etc, etc. Et la dernière partie, c’était les questions réponses et j’ai gardé ça tout à la fin. Donc en [00:31:00] prévenant du départ, j’ai dit il va y avoir une séance de questions réponses. Mais voilà, je vous préviens, je répondrai aux questions à la fin. Pourquoi pas? Pour deux raisons. La première, c’est parce que comme tu dis, on n’a pas quatre bras, donc tu peux pas animer un webinar et répondre aux questions en même temps. Et puis la deuxième, c’est que très souvent les gens ont des questions, donc c’est aussi une petite technique pour les obliger à rester jusqu’au bout. Voilà donc et tu réponds à toutes les questions, C’est à dire qu’il y avait des questions sur la formation, évidemment. Donc bon, après charité bien ordonnée, je répondais en priorité aux questions sur la formation. Mais il y avait aussi des questions sur le contenu de ce que j’avais dit plus tôt. J’y répondais aussi, il n’y avait aucun problème par rapport à ça.

Dimitri: [00:31:39] Donc ouais. Donc tu as vraiment axé généreux. Des petits malins qui n’ont pas du tout de budget peuvent quand même obtenir beaucoup de valeur. Moi, j’ai toujours. C’est comme ça qu’on a commencé. Tu en parlais tout à l’heure, les contenus gratuits. Moi je trouve que c’est toujours important et j’aime bien saluer les gens qui font cet effort parce qu’il y a des gens qui étaient comme nous au départ, qui n’avaient pas du tout de budget pour ça. Et [00:32:00] c’est quand même grâce à eux qu’on a qu’on a commencé. Donc je trouve ça cool. Des infopreneurs, des auteurs, des. Parce que même en tant qu’auteur, tu peux faire ça, tu fournis un contenu offert là, qui est de super bonne valeur et qui te demande beaucoup de travail. Bien sûr, derrière tu aimerais vendre, mais je trouve ça intéressant que ce ne soit pas juste une brochure. Tu vois que tu dis ah ouais, ça a l’air super, mais tant que t’as pas sorti ta carte bleue, tu peux rien en faire de concret pour toi dans ta vie.

Jérôme: [00:32:25] C’est ça? Non, non, moi je suis à fond pour pour être généreux quand tu veux vivre de ton de ton travail comme ça, en indépendant et même si tu veux pas quoi, c’est ça, Tu es toujours gagnant. Je sais que ça a l’air très très Walt Disney ce que je suis en train de dire. Mais, mais, mais c’est vrai et j’y crois sincèrement. Tu es généreux avec les gens, les gens te le rendent. Et puis bon, c’est vrai qu’il y en a toujours qui vont te dire oui mais tu donnes des contenus gratuits et puis il y en a après derrière, ils n’achètent pas. Oui, c’est pas grave, c’est pas grave, c’est le jeu. [00:33:00] Et puis tu as contribué à à améliorer peut être la vie de quelqu’un qui en sera, qui t’en sera reconnaissant. Et puis peut être qu’aujourd’hui tu n’achètes rien, mais peut être que l’année prochaine il reviendra te voir. Ou peut être qu’il va en parler à quelqu’un qui qui lui va t’acheter quelque chose. Donc faut pas pas trop être calculateur comme ça. Les gens t’es pas quand tu te fais une communauté comme ça, mais moi, moi voilà, va, je vais dire les choses comme ça. Je pense que ça sera peut être plus clair. Moi mon travail je le considère pas comme étant un vendeur de formation. Je Mon travail c’est c’est d’aider les gens qui sont dans ma communauté et on touche. Je vais faire, je vais me permettre un petit, une petite digression à nouveau. On touche d’ailleurs là la raison pour laquelle je me suis barré au milieu de cette formation chiantissime, c’est que c’est que je me suis retrouvé au milieu de ce truc en me disant pourquoi je suis là et j’avais pas de raison. Mais. Et à partir du moment [00:34:00] où tu sais pourquoi tu fais les choses, voilà, moi je, moi je mon travail, je le. Mon nouveau travail, je le fais pour aider les auteurs qui sont dans ma communauté. Ça c’est une raison. Ça c’est une bonne raison et il n’y a rien à faire. Quand tu quand tu fais les choses pour une bonne raison, t’as pas l’impression de bosser. Tu comprends?

Dimitri: [00:34:17] Et c’est là où tu as une dissonance cognitive entre l’endroit où tu passes 10 h et où tu tu sais pas ce que tu fais là. Et alors que tu sais que tu as une autre mission qui t’éclate et tu as pas assez de temps pour.

Jérôme: [00:34:30] Voilà une mission où tu vas aider des gens, où tu sais que tu vas avoir un impact sur le monde, où tu sais qu’il y a. Mais moi, vous voulez me faire plaisir? Les auteurs qui m’écoutent, il n’y a rien qui me fait plus plaisir et ça m’est déjà arrivé trois ou quatre fois. Des auteurs qui m’ont envoyé un messenger ou un mail en me disant je vous ai mis dans les remerciements de mon roman.

Dimitri: [00:34:53] C’est cool ça.

Jérôme: [00:34:54] Tu vois, j’en ai les larmes qui me montent aux yeux. Juste d’en parler là, vous voulez me faire plaisir? Il n’y a pas meilleur moyen.

Dimitri: [00:35:00] Non [00:35:00] mais c’est bien ce côté Walt Disney. Parce que c’est aussi comme ça que tu as réussi à avoir plus d’impact. C’est d’abord en étant disponible auprès de plus de gens. Alors bien sûr, il y a des gens moins motivés là dedans parce que t’ouvres beaucoup plus, t’ouvre les vannes à fond. Et après, si tu sais bien, voilà, petit à petit, ces gens là, en plus, ils sont pas intéressés, ils partent d’eux mêmes. Et puis à la fin, si tu continues le bon boulot, il te reste des gens comme ça. Et c’est clair que moi c’est pareil. Tu vois, tu as un petit mail qui te dit ah c’est cool, continue le podcast ou toi? On en a un ou deux tous les jours. C’est hyper motivant pour ce qu’on fait.

Jérôme: [00:35:31] Ah c’est sûr. Là, je le dis souvent aux auteurs si vous avez. Il y en a beaucoup qui me regardent horrifiés quand je leur dis ça. Mais je vous garantis l’efficacité du truc. Il y a des auteurs qui ont écrit une série, une trilogie ou une mince, j’ai perdu le nom, enfin tous les trucs en plusieurs tomes qu’un cas, logiquement.

Dimitri: [00:35:50] Jamais une saga, non.

Jérôme: [00:35:52] Voilà, on va dire ça une saga. Et je leur dis Sur votre site, vous offrez le premier tome. Ils me regardent avec des yeux grands comme des soucoupes. Offrez [00:36:00] le premier tome en intégralité. Le premier tome de la saga, vous le donnez. Mais ça, ça a un impact de malade sur la taille de la communauté qu’ils vont développer et sur leurs ventes. Parce qu’une fois qu’ils ont lu le premier tome, les lecteurs à qui ça a plu, ils achètent le tome deux, puis le tome trois, puis le tome quatre, puis le tome cinq. Donc en donnant même, ils augmentent leur chiffre d’affaire. Alors je sais que ça peut paraître contre intuitif, mais. Mais ça marche la formation. Je donne une formation, la formation décollage destination autoédition. Je me souviens, il y a une blogueuse qui m’a écrit qui m’a dit mais t’es fou de donner ça! Mais ça c’est il y a des gens, ils payent pour avoir ça. Oui ben moi, moi, moi chez moi tu payes pas, c’est gratos et j’ai des super retours et je regrette d’ailleurs. Bon, ça va faire quoi? Ça va faire une bonne année qu’elle est qu’elle est en ligne? Formation, décollage. Elle est toujours là quoi. A aucun moment je me suis dit oh là là, je suis en train de perdre de l’argent, non? Donc après, c’est sûr que si, si tu as juste écrit le premier tome de ta saga, tu vas pas le donner, tu vas pas te tirer une balle dans le pied, on est d’accord? Donc [00:37:00] voilà, là effectivement, ça peut valoir le coup de faire.

Jérôme: [00:37:04] D’ailleurs, c’est ce que je suis en train de faire, tu vois, c’est une exclu parce que j’en ai parlé à absolument personne. Voilà, je suis en train de travailler sur le premier tome d’une saga, le livre dont je parlais, dont je parlais tout à l’heure. Bon, je vais pas donner mon premier tome, j’ai prévu d’en faire six, peut être même sept en tout et pour tout. Peut être que j’en serai que quand j’en serai au tome quatre. Je donnerai le premier tome de ma saga sur mon site. Mais pour l’instant, comme je suis encore en train de travailler sur le premier tome, j’ai écrit une nouvelle qui s’inscrit complètement dans le genre. D’ailleurs, c’est avec les mêmes personnages, avec le protagoniste principal que j’ai terminé. Il y a quoi? Il y a quinze jours, j’ai eu la validation de ma femme. Parce qu’il faut savoir que rien ne sort en termes de fiction tant que ma femme ne l’a pas validé. J’ai eu la validation de madame et je vais. Je vais la mettre à disposition gratuitement sur sur mon site auteur, pas sur écrire et être lu, mais sur mon site auteur que voilà pour [00:38:00] engager une nouvelle, une nouvelle audience. Parce que jusqu’à présent je faisais beaucoup de livres jeunesse. Là je me lance dans la fantasy, dans la dark fantasy. Donc du coup c’est plus du tout la même audience. Il faut que j’aille chercher une nouvelle audience, donc je vais lancer, je repars à zéro.

Jérôme: [00:38:13] Là, pour le coup, sur le côté fiction, je vais relancer la machine pour aller chercher cette audience qui ne lit pas de romans jeunesse mais qui va être intéressée par la dark fantasy. Et puis je vais me servir, moi, de cette nouvelle pour cibler. J’ai déjà commencé à travailler sur le ciblage de ma série, mais pour affiner mon ciblage, parce que la plupart des auteurs de fiction, ce qu’ils font, c’est qu’ils écrivent leurs livres. Ce que je comprends complètement. Parce qu’en général, quand tu écris, quand tu écris une fiction, quand tu écris un roman, c’est que tu as une histoire à raconter, c’est que tu es animé par ta envie de raconter cette histoire, tu as envie de créer ce personnage et voilà, tu es animé par quelque chose. Très souvent, ça se passe comme ça. Ils écrivent le roman et ensuite ils se posent la question qui est ce que ça va intéresser? Alors on peut le faire comme ça. Je ne dis pas [00:39:00] que ça marche pas, mais c’est pas le plus facile. Et en général, on pédale un petit peu dans la choucroute. Quand on fonctionne comme ça, il est beaucoup plus facile de définir à qui tu vas t’adresser, de cibler déjà tes lecteurs et ensuite d’écrire le roman. Parce que du coup, tu sais pour qui tu l’écris. Donc tu vas du coup quand, quand, quand tu vas l’écrire? Moi je prépare beaucoup mes histoires avant de me mettre à l’écriture, je fais tout un plan scène par scène et quand tu quand tu travailles sur ton bouquin, au moment de la préparation ou même au moment de.

Jérôme: [00:39:32] Enfin surtout au moment de la préparation, mais aussi au moment de l’écriture, tu sais à qui tu parles? Tu sais que si le gars c’est quelqu’un qui, qui a envie, qui a envie de se détendre et qui a pas envie de lire des descriptions de huit pages à la Tolkien, voilà, quand il quand il lit un bouquin de fantasy, bah tu vas te concentrer sur les dialogues ou tu vas te concentrer sur sur telle chose ou sur telle chose. Enfin tu vois ce que je veux dire, Tu n’écris pas de la même façon et du coup, quand tu sais pour qui tu l’écris, tu réponds à la demande de tes futurs lecteurs, [00:40:00] tu réponds déjà à la demande. C’est plus compliqué à faire quand tu as déjà le bouquin et quand tu essayes de faire coller un profil lecteur après sur ton bouquin. Alors ça veut pas dire qu’il faut écrire pour le marché, qu’il faut écrire que des que des trucs qui se vendent, je dis surtout pas ça. Si vous voulez écrire des trucs qui se vendent, vous écrivez des romances. Voilà, ça c’est le genre vous allez sur le top 100 d’Amazon Boutique Kindle, vous allez voir, il y a 40 pour 100 des couvertures où tu as une jeune femme, des. Ou un mec torse nu.

Dimitri: [00:40:29] Après, il faut sortir du lot. Mais oui, voilà, c’est ça qui se vend.

Jérôme: [00:40:32] C’est ça qui se vend. Bon, moi les romances, je comprends qu’il y en ait qui aiment, mais moi c’est pas mon kiff. De toute façon je sais pas faire donc je vais pas faire des romances parce que ça se vend, je sais pas faire. Donc je vais, je vais faire des bouquins médiocres, les lecteurs seront pas contents, moi j’aurai l’impression de faire de la merde, donc au final ça va aller à personne. Donc ça, ça serait écrire pour le marché. Non, c’est pas ça que je veux, c’est pas ça que que que je dis. Je dis qu’il faut savoir à qui tu écris et ensuite tu racontes [00:41:00] ton histoire, l’histoire que tu avais prévu de faire depuis le début, ça n’empêche rien, mais si tu sais pour qui tu l’écris, tu le feras pas de la même façon et ça marchera mieux.

Dimitri: [00:41:10] C’est la fin de cet épisode de gagner sa liberté. J’espère qu’il t’a plu. Je suis curieux de savoir ce que tu en retiens. Est ce que tu vas essayer de mettre en pratique? Tu peux me le dire par un commentaire directement sur le site Side Hustle France ou encore mieux dans un avis sur ta plateforme d’écoute comme iTunes ou Spotify. Si tu l’as aimé, n’oublie pas de t’abonner au podcast. Gagner sa liberté, ça l’aide à se faire découvrir. Tu peux partager aussi le lien de l’épisode autour de toi si tu penses qu’il y a des choses là dedans intéressantes pour des gens que tu connais, tu retrouveras le résumé de l’épisode et tous les liens importants dans la description sur ta plateforme d’écoute. A très vite pour un nouvel épisode de gagner sa liberté. Merci d’avoir écouté et à la prochaine!

Laisser un commentaire