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Réussir en auto-édition et sur ComeUp avec Jonathan Lamarquise (PODToDigital)

Dans ce nouvel épisode de Gagner sa Liberté, on discute auto-édition et entrepreneuriat en ligne avec Jonathan Lamarquise, un auteur entrepreneur qui a lancé PodtoDigital, une agence des services dédiés aux auteurs, régulièrement classée top vendeur de la plateforme ComeUp.

Dans l’épisode d’aujourd’hui :

  • On passe en revue les principaux pièges à éviter pour ne pas se faire clôturer son compte KDP,
  • Les éléments clés pour réussir à vendre plus de livres,
  • Comment passer d’une idée de service à une agence digitale sur ComeUp sans site internet,
  • Comment rebondir après un échec,

Et plein d’autres conseils intéressants si tu es auteur, créateur de contenu, freelance ou tout simplement si tu t’intéresses à KDP et l’entrepreneuriat en ligne.


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Si tu préfères lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Temps forts de l’interview :

  • Parcours de Jonathan dans le Digital
    • [00:01:05] Jonathan évoque son enfance dans le commerce familial et ses débuts dans le digital, incluant son expérience en affiliation et dans le business adulte. Il partage également son passage de la gestion d’une agence conseil à son retour au numérique
    • [00:02:09] Travaillant à Web City à Rennes, Jonathan se lance dans l’entreprenariat digital avec des associés. Cette expérience se conclut par une prise de conscience sur ses préférences pour le travail numérique indépendant
  • Reconstruction Après un Échec [00:03:39] Jonathan décrit sa période de réflexion et de reconstruction suite à son échec entrepreneurial, se concentrant sur le commerce digital et le dropshipping.
  • Transition vers Amazon KDP
    • [00:05:08] Il partage son expérience dans le commerce de produits physiques, puis son pivot vers Amazon KDP après avoir écrit et publié un livre en 2016
    • [00:06:38] Jonathan explique le concept de « low content » dans le contexte d’Amazon KDP et sa stratégie de publication de livres tombés dans le domaine public.
  • Fermeture du Compte Amazon KDP et Leçons Apprises
    • [00:07:50] Il raconte comment son compte Amazon KDP a été clôturé et l’importance d’éviter de faire les mêmes erreurs.
    • [00:10:46] Conseils pour débutants sur Amazon KDP : importance de la qualité et professionnalisme dès le début.
  • Pièges et Pratiques sur Amazon KDP
    • [00:12:48] Discussion sur les pièges liés aux titres et mots-clés lors de la publication sur Amazon KDP.
    • [00:13:42] Mise en garde contre les fausses informations et conseils sur les groupes Facebook et autres forums.
    • [00:14:52] Importance de poser des questions précises et d’analyser les situations avant de donner des conseils.
    • [00:15:57] Difficultés rencontrées lors du changement de plateformes de publication.
    • [00:18:53] Encouragement pour les nouveaux auteurs à publier sur Amazon KDP et à se former.
  • Stratégies de Publication et Promotion sur Amazon KDP
    • [00:24:10] Jonathan discute de l’importance de la qualité et des stratégies de promotion pour les livres sur Amazon KDP.
    • [00:26:27] Conseils pour les auteurs souhaitant s’autoéditer et ne pas attendre indéfiniment une réponse des maisons d’édition traditionnelles.
    • [00:28:28] Utilisation de l’autoédition pour le branding personnel et professionnel. Discussion sur la possibilité de distribuer des livres publiés sur Amazon KDP en librairie.
  • Checklist pour la Réussite sur Amazon KDP [00:31:33] Jonathan présente une checklist pour réussir sur Amazon KDP, incluant des conseils sur le titre, la description, et la couverture du livre.
  • Recommandations Éthiques pour Amazon KDP [00:36:45] Avertissement contre l’utilisation de pratiques douteuses pouvant entraîner la fermeture du compte sur Amazon KDP.
  • Expérience avec la Plateforme ComeUp
    • [00:39:04] Jonathan partage son expérience avec la plateforme ComeUp et met en avant l’importance de la clarté des services, la résolution de problèmes, la communication avec les clients et d’autres conseils pour réussir même sans site internet.
    • [00:41:47] Il décrit l’utilisation de Trello et d’autres outils pour documenter et organiser ses processus et insiste sur l’importance de l’expérience client.
  • Adaptation et Externalisation des Services [00:46:21] Il parle de l’adaptation rapide à l’évolution du marché et de l’externalisation de ses services à Antananarivo, soulignant l’importance de la qualité et de la satisfaction des auteurs​​.
  • Gestion et Collaboration avec des Équipes [00:51:15] Jonathan explique comment il collabore avec ses équipes pour fournir des services efficaces aux entreprises françaises, notamment dans le domaine de la prospection téléphonique​​.
  • Conseils et Ressources Recommandées [00:52:53] Jonathan partage ses lectures et ressources recommandées, notamment le livre « La Semaine de 4 heures » de Tim Ferriss et les enseignements de Stan Leloup​​.
  • Définition Personnelle de la Liberté [00:54:07] Jonathan partage sa vision de la liberté, en mettant l’accent sur l’équilibre entre les besoins personnels et la gestion de son temps​​.
  • Conclusion de l’Épisode

Conclusion

Merci d’avoir écouté cet épisode. J’espère qu’il t’aura permis de noter quelques idées pour tes projets.

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Ressources, livres et Liens importants :

PoDToDigital sur ComeUp (les services pour auteurs de John) :

https://comeup.com/fr/@johng1

Les autres liens et profils sociaux pour PoDToDigital/Jonathan Lamarquise :

Linktree : https://linktr.ee/podtodigital

Profil Facebook : https://www.facebook.com/jonathan.lamarquise.5/

Groupe Facebook : Accélération pour auteurs : facebook.com/groups/368720484889189

Page Facebook : https://www.facebook.com/podtodigital/

LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/jonathan-lamarquise-podtodigital/

Chaine YouTube : https://www.youtube.com/@podtodigital

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Twitter : https://twitter.com/john71435253

Instagram : https://www.instagram.com/podtodigital_/

Autres ressources mentionnées pendant la discussion :

Et enfin, le Trello de Gestion des Priorités mentionné par John :

https://trello.com/b/EczvNhO8/qa-gestion-des-priorit%C3%A9s


Merci d’avoir suivi cet épisode de « Gagner sa liberté ». N’oublie pas de t’abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes et pour continuer à découvrir des parcours comme celui de Jonathan.

Et viens me dire ce que tu as pensé de cet épisode en laissant un avis/commentaire/évaluation :


Retranscription complète :

Jonathan: [00:00:00] J’ai compris rapidement que je n’avais pas la mainmise sur mon business. Ce business, en plus des associés, ils ont racheté mes parts. Donc en gros, ils m’ont éjecté de la boîte que j’avais co-fondé avec eux. Ça a été une expérience malheureuse. Donc j’ai traversé le désert en 2013 2014. Pendant un an, j’ai reconstruit tout ça dans mon esprit. Savoir où j’ai pêché, où je n’étais pas un homme clé aussi de la société. Et à partir de là, à partir de ce moment, ça m’a permis de propulser mon business jusqu’à aujourd’hui.

Jonathan: [00:01:05] Je me souviens depuis très longtemps donc mon père avait un commerce, donc un petit bar. Je me souviens que je dormais sur le congélateur quand j’étais tout petit, donc j’ai encore dans mon esprit ces odeurs de pains au chocolat et de plastique, de bonbons, etc. Ce qui fait que j’ai fait des études de commerce dès l’an 2000. Donc moi je suis de la génération 81. Dès les années 2000, donc j’ai travaillé dans le domaine du digital, de l’Internet. C’était une époque différente de maintenant. J’ai 42 ans et jusqu’à maintenant 2023, je travaille dans le domaine du digital. On nous appelait un peu les webmasters à l’époque et donc moi j’ai beaucoup travaillé dans le domaine de l’affiliation. J’ai eu des sites dans le domaine du tourisme voyage et aussi dans le business adulte. Donc pendant quelques années et 2010, j’ai revendu l’un de mes plus gros sites internet et j’ai eu une agence conseil en stratégie digitale en physique. C’est à dire que j’avais un petit peu marre de rester derrière un écran et j’ai cru que c’était intéressant d’avoir des collègues, des bureaux, etc. Poussé aussi par l’ego. Donc j’ai voulu tester ça avec des associés. C’était très intéressant. Mais j’ai rapidement compris que le digital, le numérique, tout ce qui est immatériel, c’était plus mon dada à moi.

Jonathan: [00:02:09] Donc moi j’ai fait mes études à Rennes et lorsque j’étais à Rennes, donc j’ai travaillé pour Web City, donc c’était un portail web, c’est là que j’ai découvert le web, etc. Et donc lorsque en 2010 2011, je me suis associé donc avec deux associés à l’époque, puis on a eu une levée de fonds avec un fonds d’investissement qui s’appelle désormais Happy Cap. Donc j’ai rapidement compris que manager des équipes dans un bureau, arriver à l’heure, faire des réunions, faire des réunions, des fois, les gens ne s’étaient pas préparés aux réunions, ne prenaient pas de notes, étaient moins dans la productivité que moi je voulais. J’ai compris rapidement que je n’avais pas la mainmise sur mon business business. En plus, tu es. Et rapidement, on a eu des mésententes au bout de deux ans avec les associés et j’ai racheté. Ils ont racheté mes parts. Donc en gros, ils m’ont éjecté de la boîte que j’avais co-fondé avec eux. Ça a été une expérience malheureuse. Donc j’ai traversé le désert en 2013 2014. Pendant un an, j’ai reconstruit tout ça dans mon esprit. Savoir où j’ai pêché, où je n’étais pas un homme clé aussi de la société. Et à partir de là, à partir de ce moment, ça m’a permis de propulser mon business jusqu’à aujourd’hui.

Dimitri: [00:03:13] Ok, c’est cool effectivement tu dis traversée du désert et on en parlait en off. C’est vrai qu’on voit souvent les selfies de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent. C’est presque une phrase cliché et ça fait du bien je trouve de temps en temps d’entendre quelqu’un qui dit bah voilà, je me suis planté, j’ai eu un échec. Tu dis 2013 2014, donc il y a eu une forme de déclic, il y a dix ans exactement. Il s’est passé des choses depuis…

Jonathan: [00:03:39] Ouais, c’est exactement ça. Donc j’ai rapidement après sa traversée du désert, j’ai compris que un je voulais rester dans un métier que je maîtrise le numérique, le web, même si en agence conseil, stratégie digitale, j’étais toujours dans le numérique. Mais j’avais un cdi, j’étais associé, j’avais une fiche de poste etc. Ce modèle là me convenait moins comme je te l’expliquais et je voulais rester entrepreneur dans le numérique et gérer mon workflow, gérer mon business de A à Z, donc déléguer des parties à des prestataires éventuellement, mais tout gérer à ma façon. Donc moi je gère mes business plutôt en bon père de famille, c’est à dire qu’un euro investi c’est 1 €, donc je ne jette pas l’argent par la fenêtre. Et quand tu gères des entreprises avec beaucoup de collaborateurs et des associés, la valeur de l’argent n’était pas la même. Moi je suis j’étais avec des associés et le business model était fondé sur des levées de fonds, des subventions de l’Europe et de la France. Et moi j’étais plus pour une croissance organique de mon entreprise, de l’entreprise, c’est à dire une entreprise qui génère de l’argent avec ses tripes quoi. Donc chacun gère ses business comme il le souhaite. On peut aussi faire un mix des deux. Mais je n’étais pas favorable aux aides de l’État français, de l’Europe, des fonds d’investissement, etc. Et à partir de là donc, j’ai compris que je voulais rester dans le numérique, être indépendant. J’ai organisé mes journées de travail, mes semaines de travail, etc. J’ai beaucoup lu, j’ai repris l’activité physique, j’ai beaucoup lu du développement intra personnel. Compte personnel et je suis resté dans le commerce pendant un petit moment faire du dropshipping. Et puis au tout début du Covid, mes colis se sont retrouvés bloqués en Chine.

Jonathan: [00:05:08] Donc je vendais des brosses anti-cellulite et des leggings pour femmes. Là, ça m’a encore propulsé dans un autre monde au début du covid et je me suis dit il faut que tu restes numérique et tu vends de l’immatériel. Si tu vends du produit physique, ça va être compliqué. Et je salue ceux qui écoutent et qui vendent des produits physiques. Grand respect à eux, Big respect pour ceux qui font du commerce classique, du branding etc. Qui vendent sur Amazon, qui font du volume, etc. Ça nécessite beaucoup d’attention, d’énergie, des qualités précises. C’est un peu différent de ma vision, ma façon de faire et ma personnalité également. Donc au tout début du covid, c’est là que moi j’avais écrit un livre en 2016, je l’ai publié sur Amazon KDP et j’ai sollicité l’aide d’un expert qui est sur le web qui s’appelle Elite, qui était l’un des vendeurs top vendeurs à l’époque. Donc lui, il m’a vraiment bien aidé pour 300 € à peu près à l’époque, mais j’avais vite compris que son service était limité. Il est super gentil, il l’est toujours, mais il me manquait des choses pour booster les ventes, pour pouvoir aider à fabriquer, publier, vendre plus de livres. Et c’est à partir de ce moment là que dans mes business, je me suis dit tiens, toi tu as expérimenté cette plateforme. Amazon KDP est une plateforme qui aide les auteurs à publier le livre sur Amazon. Je me suis dit tu vas en prendre note, tu le documentes, tu le mets le en process et plus tard, dans quelques mois, tu proposeras ça aux auteurs et aux écrivains.

Dimitri: [00:06:26] Tu t’es dit, « Je vais mettre en process ». Voilà, quand tu apprends un nouveau processus, que tu vois qu’il y a des prestataires qui le développent mais que ce n’est pas complet, il y a certainement une opportunité. Quand toi tu apprends et que tu documentes en même temps, tu peux faire beaucoup de choses avec ça.

Jonathan: [00:06:38] Il faut dire qu’à l’époque, en 2019 2020, c’était le début, peut être 2018, 2019, 2020, début de ce qu’on appelle le low content. Donc tout ce qui est la publication d’ouvrages assez relativement faciles à faire. Au tout début, c’était des carnets de notes et donc beaucoup avaient publié des carnets de notes en 2018 2019 sur Amazon KDP, puis plus tard des carnets de coloriage, des carnets d’activités pour enfants, etc. Et moi, je m’étais aussi engouffré là dedans. J’avais commencé par publier des livres tombés dans le domaine public. Donc tout ce qui est Victor Hugo, etc. On le faisait un peu à l’arrache parce qu’il fallait supprimer des parties, remonter le livre, etc. Et on a publié quand même une trentaine de livres tombés dans le domaine public. Mais les marges étaient faibles, très faibles, sur un livre tombé dans le domaine public, puisque ton livre est en concurrence avec légalement les folios, etc. Eux, ils ont des capacités de production d’impression massive et ils arrivent à vendre un livre comme ça à 1,99 € ou 2,99 € alors que tes coûts d’impression Amazon KDP sont déjà eux mêmes à deux, 99 ou 399. Et tu es obligé de vendre le livre avec 0,20 € de marge. Mais tu n’arrives pas à concurrencer un livre édité par une grande maison d’édition, notamment les grands, les grands livres connus Victor Hugo, Baudelaire, etc, etc.

Jonathan: [00:07:50] Mais en tout cas, c’était une belle expérience pour le tout début du temps, c’était on n’était pas encore dans la qualité du middle content, content, etc. En fait, j’avais découvert à cette époque des confrères à toi, à nous, Nicolas Rocher, Jérémy Ferrand, etc. Jérémy était un petit peu moins, moins visible, moins actif. Il charbonner dans son coin et Nicolas Rocher publiait déjà des vidéos sur YouTube. Stan Juliann est venu quelques mois plus tard et donc c’est grâce à eux, avec Rafaël Tordoir, etc, que j’ai découvert le low content et ça m’a encouragé à foncer, à foncer. Et donc, quand tu vois que ton compte Amazon KDP génère 0,10 € par jour, puis que ça passe à 2 €, 4 €, 5 €, 10,20 € 30, etc, tu fais ton calcul mathématiquement dans ton esprit, tu te dis ça, c’est vraiment une source de revenus passifs. Au 31 décembre 2021, j’avais déjà des équipes à Antananarivo, Madagascar. J’aurai l’occasion d’en reparler un petit peu. Probablement. Un de mes collaborateurs m’envoie un email, un message plutôt dans une messagerie et me dit Monsieur, on a un problème, le compte est indisponible. Donc là, je comprends très rapidement que le compte est tombé, donc le compte n’a pas été suspendu mais clôturé et j’avais reçu un email le 24 décembre m’informant qu’on avait publié un livre de citations inspirantes. Tu connais ce genre de livre de 365 citations zen et dans une des pages, on a mis une citation de Nelson Mandela et on avait copié collé une citation, on avait fait une petite illustration, etc.

Jonathan: [00:09:17] Et le mail disait que cette citation de Nelson Mandela est protégée par un consortium d’entreprises américaines ou anglaises. Avec toutes les dénominations commerciales. Ils ont revendiqué les droits et par rapport à ça, j’ai enfreint les conditions de Amazon KDP et donc sans avertissement, le compte est clôturé. Évidemment, on essaie d’envoyer des emails au support en présentant ses excuses, en reconnaissant aussi notre responsabilité, essayer de les rassurer, en leur expliquant qu’on a mis un processus et que cela ne se reproduira plus. Malheureusement, en vain. Et on n’a jamais pu. Je n’ai jamais pu récupérer ces 7 000 €, donc ça m’a refroidi cette cette expérience. C’est aussi arrivé à certains des confrères qui ont réussi aujourd’hui dans le domaine de Amazon KDP. Ils ne se sont pas découragés. Ils ont. Suivi. Et là, j’encourage ceux qui écoutent en ce moment de ne pas faire comme moi mais de continuer. Ce n’est pas parce que vous avez été clôturé une fois que ça ne fonctionnera plus. Au contraire, ça peut être une expérience à vous sensibiliser sur les limites, ce qu’il faut faire à ne pas faire et en tout cas de continuer à publier des contenus sur Amazon. Kdp Oui.

Dimitri: [00:10:15] C’est loin d’être un mythe. C’est vrai que nous, souvent on en parle de ça. Moi ça m’est jamais arrivé. Je touche du bois et c’est vrai qu’on met souvent en garde, nous les auteurs dans les formations qu’on peut faire sur ne pas faire de bêtises parce que ça peut arriver du jour au lendemain. Il y en a qui arrivent à argumenter, ils arrivent à se faire rouvrir leurs comptes. On a eu le cas d’un élève de déformation, autoédition facile, à qui c’est arrivé. Il s’est fait vraiment bloqué. Nous, on l’a encouragé à continuer de discuter, de effectivement d’essayer de comprendre parce que lui savait même pas pourquoi et et parfois pas la possibilité de discuter.

Jonathan: [00:10:46] Aujourd’hui, en 2023, s’il faut donner un conseil à celui qui veut débuter sur Amazon KDP, c’est tout de suite produire des livres de qualité et adopter tout de suite une démarche professionnelle et de ne pas s’amuser à spammer, à publier n’importe quoi sur Amazon KDP. Mais des vrais contenus, des vrais livres, choisir des thématiques ou vraiment pousser la qualité au maximum.

Dimitri: [00:11:06] Et puis vraiment aussi se former. Parce que tu vois, à cette époque, on était un peu plus dans l’artisanat aussi. Moi ça me parle En 2018, c’est quand j’ai commencé à être un petit peu plus sérieux sur Amazon KDP que j’ai publié mon premier livre qui a fait des revenus. Moi c’était du high content, mais bon, ça change rien à ce que tu dis. Et effectivement, on était à une époque où c’était peut être il y avait moins de concurrence déjà et par contre il n’y avait pas du tout de formation. Alors qu’aujourd’hui il y a toutes les formations et ressources, il y a vraiment des choses à ne pas faire, des pièges qu’il faut vraiment éviter et c’est quand même dommage. Aujourd’hui, maintenant, toutes les formations existent en français de se faire avoir parce qu’il y a quand même beaucoup de possibilités de se faire avoir. Si tu si tu loupes une étape, là comme tu disais sur un contenu protégé. Tiens d’ailleurs, je savais pas que tu faisais ça, mais le livre de citations, je me suis posé plein de fois la question est ce qu’on a le droit de faire ça? Parce que finalement tu as 100 % de ton contenu qui n’est pas un contenu à toi, tu vois? Donc pour moi, j’étais resté sur l’idée de livre de citation. Non, il ne faut pas en faire, sinon c’est vraiment tu te fais bloquer ton compte.

Jonathan: [00:11:58] Et c’est complexe parce que parce qu’il y a énormément de livres, de citations où ça passe très très bien, tu vois, il y a même probablement des livres avec des citations de Nelson Mandela qui sont toujours en ligne également. Donc je donne un autre exemple, un exemple très pratique. On a par exemple des personnes qui débutent, qui vont se dire je vais aussi publier un livre pour enfants, ils vont copier coller le titre d’un livre pour enfants qui paraît anodin parce que tu as un petit garçon extraordinaire. Par exemple, ils vont produire le même titre avec une couverture différente et une vraie histoire à l’intérieur, mais ils ne sauront pas que le titre est déposé à l’INPI par exemple, et que tous les jours il va y avoir des recherches soit automatisés ou manuelles qui vont être réalisées par l’entreprise, par l’auteur ou par Amazon et que automatiquement son compte va être bloqué, suspendu, puis probablement bloqué s’ils copient collent des titres sans vérifier que ça a été déposé à l’INPI par exemple. Donc oui, il faut.

Dimitri: [00:12:48] Faire attention au titre et même si les titres c’est des mots clés que tu aimerais bien viser et moi je le vois souvent. Nous on parle beaucoup de mots clés et de référencement pour les auteurs en général. Moi c’est ceux que je mets en jaune parce que des fois tu as des mots clés que tout le monde utilise. Par exemple savoir s’organiser, c’est peut être le titre d’un livre. Alors peut être que tu prends un risque si tu choisis ça. Tu vois.

Jonathan: [00:13:06] Tu me fais sourire parce que parce que nous on pense à savoir s’organiser, mais pour nous c’est à peu près normal et il y a aucune raison que ce soit protégé. Alors que probablement si.

Dimitri: [00:13:16] Et puis ça peut être même un nom de domaine, tu vois, gagner sa liberté. Par exemple, moi c’est le nom du podcast, j’ai pris le nom de domaine en même temps. Bon bref, dans tous les cas, quel que soit le projet, en particulier les livres, il faut vraiment faire attention à plein d’éléments. Je sais que tu milites parfois sur des faux conseils qu’on donne en autoédition. J’ai déjà vu passer des posts à toi où tu disais attention, ça c’est des faux conseils. Toi, globalement, ton recul, ça serait quoi les faux conseils? Et puis vraiment les pièges à éviter?

Jonathan: [00:13:42] Ouais, en tout cas, c’est arrivé récemment. J’avais publié récemment là dessus sur les faux conseils. En fait, on souffre d’infobésité, Il y a trop d’informations qui circulent et notamment sur, par exemple les groupes Facebook, donc beaucoup d’auteurs et d’écrivains qu’on salue également, qui se lancent, et bien ils vont aller chercher des conseils sur des groupes Facebook, donc ils vont aller poser des questions, que ce soit sur le statut social, fiscal à choisir ou des démarches spécifiques, ils vont poser des questions sur Facebook. C’est même devenu presque un automatisme pour eux. Ils vont probablement faire quelques recherches sur des forums, sur Google, etc. Peut être sur Chatgpt. Et ils vont aussi poser la question sur les groupes et ceux qui répondent aux questions. Eux, ils ne sont pas. Ce ne sont pas de mauvaises personnes, elles ne sont pas malveillantes. Elles répondent avec le cœur, avec l’envie, la motivation d’aider la personne. Sauf qu’elles n’ont pas conscience de ce qu’elles disent, de ce qu’elles disent. En tout cas, puisque la réponse peut faire intervenir plusieurs paramètres. Donc la personne qui a posé la question quelques fois, elle ne pose pas la question de façon très précise et c’est lié à d’autres choses. Il manque des données, un peu comme un médecin qui doit faire un chirurgien qui doit faire une intervention chirurgicale avant d’intervenir. Il va probablement faire des radios, des scanners, des ponctions, des analyses sanguines, etc.

Jonathan: [00:14:52] Donc il faut poser plusieurs questions à la personne qui pose ce genre de questions sur les groupes, soit en public, soit en privé. Généralement, on le fait en privé. C’est par rapport à toutes ces réponses qu’on va pouvoir analyser la situation et apporter une réponse plus précise. Mais si on s’amuse à répondre comme ça, de façon involontaire, inconsciente, on peut mettre la personne dans des difficultés et dans des problèmes. Et aussi parce que on ne pratique pas tous les jours. Moi par exemple, au quotidien je suis sur Amazon KDP avec mes équipes. On est quatorze collaborateurs dont dix uniquement sur Amazon KDP. Mais à force de faire beaucoup d’heures tous les jours, chaque semaine, chaque mois, on a rencontré énormément de situations et de cas. Donc on capitalise sur les expériences qu’on a eues et on ne fait que ça. Tu me dis par exemple de te donner des conseils sur la publicité Facebook. Je suis zéro, je suis nulle, je suis archi nulle là dessus. Donc je suis professionnelle, mais sur un tout petit périmètre Amazon, KDP Et si tu me dis je veux des conseils sur Amazon, c’est la centrale, je suis nulle, je suis zéro aussi là dessus. Donc souvent on va lire des réponses qui peuvent être dangereuses puisque la réponse va dire à la personne oui, vous pouvez y aller, etc. La personne va y aller dans la direction qu’on lui a conseillé.

Jonathan: [00:15:57] Et puis au bout de un mois, deux mois, trois mois, elle va vouloir faire quelque chose d’autre, son livre va être bloqué, ce qu’elle va vouloir faire va être bloqué. Par exemple, si je donne un exemple, c’est souvent les personnes qui veulent se barrer de chez BOD, librinova ou immateriel. Donc un auteur demande si est ce que je peux partir de chez BOD, Librinova, Immateriel ou d’autres ou même d’une maison d’édition. Et j’ai envie d’aller vendre mon livre sur Amazon KDP. Donc la question ne se résume pas simplement à oui ou non. Donc en théorie, oui, tu peux te barrer de chez eux, mais il y a une façon de le faire. Il y a des questions à poser à son interlocuteur, il y a une démarche à mettre en place et si on se sauve et on se barre comme ça de chez Librinova ou immatériel si on ne respecte pas les CGV, les CGU de ces personnes avec qui on a signé et qu’on veut faire à sa façon, ça peut nous mettre dans des difficultés. C’est notamment un des sujets où on rencontre le plus de difficultés avec nos interlocuteurs et ils viennent ensuite nous contacter pour résoudre, pour solutionner un petit peu ces difficultés là. Donc ça, c’était donc la situation est un exemple parmi tant d’autres, parce.

Dimitri: [00:16:54] Que c’est vrai que quand on dit Amazon KDP, c’est devenu un mot clé. Tu as l’impression que c’est un petit truc et en fait non, tu peux avoir des situations vraiment très compliquées. Et là tu parlais des CGV, de ces ces entreprises là, mais ça peut être aussi quel ISBN tu as pris? Est ce que tu ce qui t’appartient? Qu’est ce que tu as fait sur Amazon pendant ce temps là? Est ce que tu es en KDP Select. Enfin, il y a 1000 questions. Il y a plein de paramètres qui entrent en compte. En plus, on dit Amazon KDP, mais ça peut être aussi édition en général parce que si tu passes par Librinova, BOD ou d’autres, tu avais peut être divisé à plus large que Amazon. Kdp c’est ça?

Jonathan: [00:17:26] C’est exactement ce que tu dis. D’ailleurs, on peut aussi saluer les gens de chez BOD, Librinova ou Immateriel ou Publishroom qui pourront éventuellement écouter cette intervention. Ce sont des confrères sur un marché, sur des niches, sur des sur des secteurs. On est tous dans le même marché global du livre, de l’édition en général. Nous, on n’est pas une maison d’édition, on n’est pas un éditeur, on intervient sur un ensemble de services, un ensemble de leviers qu’on met en place. Mais chez BOD, quand quelqu’un choisit d’aller chez BOD ou Librinova, il y a des raisons bien précises pour lesquelles elle a signé. Chez Librinova, il y a une histoire d’amour, je dirais une lune de miel. Donc on respecte un contrat et souvent à un moment donné, on peut éventuellement être insatisfait et insatisfait de ces services là. Mais pour pouvoir partir de chez eux, il faut être clair avec ces personnes là aussi, il faut relire les conditions. Et si on se barre de n’importe quelle façon, de n’importe quelle manière, il y a des questions récurrentes qui reviennent. Je veux récupérer mes droits ou j’ai réussi à partir de chez ma maison d’édition, mais il y a toujours la page de vente sur Amazon. Je veux que cette page de vente disparaisse ou qu’elle fusionne avec ma nouvelle ou Amazon ne veut pas de ma nouvelle. Mon nouveau livre où je vais fusionner les commentaires ou la maison d’édition ne me répond plus, etc. C’est toi et.

Dimitri: [00:18:31] Moi, on a été en contact, certainement toi plus que moi. Mais c’est vrai qu’on a il y a des cas quand même complexes en autoédition, là aujourd’hui, il y a quand même justement maintenant en France, comme toi, comme d’autres professionnels, on parlait de Jeremy Ferrand, Nicolas Rocher, Raphaël Tordoir Je connais aussi de nom. Voilà, il y a des gens maintenant qui existent, ils ont de l’expérience sur le sujet. C’est beaucoup moins artisanal qu’à l’époque, donc autant en profiter quoi.

Jonathan: [00:18:53] Voilà, je voulais juste rassurer les nouveaux, ceux qui n’ont pas encore publié sur Amazon KDP. Je voudrais aussi leur dire que c’est relativement simple, donc il ne faut pas trop se casser la tête non plus. Ça arrive qu’il y a des couacs, des difficultés techniques, mais vous pouvez y aller de façon autonome en vous formant comme le dit Dimitri. Donc je pense qu’il faut encourager ceux qui nous écoutent à le faire, à publier des contenus et éventuellement, s’ils sont bloqués, la solliciter l’aide d’un tiers et peut être au préalable se former également. Comme tu le dis.

Dimitri: [00:19:20] C’est vrai que du coup c’était pas fait exprès, mais on a parlé beaucoup de problèmes de risque de se faire clôturer le compte. Il y a quand même beaucoup de choses positives dans le fait de publier des livres, de pouvoir être payé de ce que tu écris. Alors je pense que les gens qui nous écoutent, là, ils sont déjà au courant de ça. Mais tu as raison d’insister là dessus. Il y a beaucoup de choses qui ont changé ces derniers temps, que ça soit ces dernières années, on vient d’en parler même l’explosion de l’IA générative récemment, il y a quand même vraiment un contexte qui change. Donc aujourd’hui, pour toi, c’est quoi qui est important pour se faire découvrir en tant qu’auteur? Est ce que KDP c’est toujours une plateforme d’avenir? Comment tu vois les choses en ce moment?

Jonathan: [00:21:15] Alors moi tout d’abord, moi j’ai un point de vue un peu biaisé, faussé puisque les personnes qui me contactent, mes interlocuteurs, ce sont majoritairement des auteurs et des écrivains qui ont une difficulté ou un problème. Les auteurs qui, pour qui tout ça se passe bien, qui ont des super chiffres de ventes, etc. Bon, globalement, ils n’ont pas besoin de moi. Ou sinon les intermédiaires qui ont des bons chiffres et qui veulent améliorer des choses. Mais dans la majorité des cas, ce sont des personnes qui ont un problème, une difficulté, qui n’ont pas envie de publier par eux mêmes, qui ne savent pas le faire, etc. Donc je suis plus confronté à des personnes qui ont des problèmes que pour qui ça se passe bien, mais en tout cas, moi je suis convaincu que Amazon donne plutôt la priorité à l’expérience client. On parlait récemment des IA, donc il y a des nouvelles règles maintenant lorsqu’on référencent un livre sur Amazon KDP. Moi je pense que, qu’on aime ou pas les IA, Amazon prendra plutôt des décisions sur la data, sur les statistiques, sur les chiffres, etc. Elle va, elle va plutôt analyser l’expérience client, ce que fait son client, ses utilisateurs, sur sa plateforme, sur ces plateformes. Et elle va toujours s’adapter. Et je dis ça gentiment. Elle va mettre en place toute une ingénierie technique, financière, fiscale, sociale et ça va au delà des lois et des réglementations. Elle arrivera toujours à s’en sortir par rapport aux IA. Donc elle va s’adapter. Je pense qu’elle va s’adapter avec le temps, par.

Dimitri: [00:22:31] Exemple sur des dérives qui pourraient y avoir sur de la publication en automatique ou ce genre de choses, ou c’est quoi que tu vois comme un risque.

Jonathan: [00:22:37] Et dire que Amazon va tout de suite supprimer le contenu avec IA. Je ne pense pas. Sauf erreur de ma part, l’IA c’est l’évolution de notre monde, de notre société, c’est un mouvement vers l’avenir. Alors moi je sais pas si c’est un mouvement positif ou négatif, ça c’est autre chose, mais c’est quelque chose qui bouge. Donc durant toute mon existence humaine, je vois énormément de choses bouger. Moi j’ai un fils, il a 17 ans, donc la façon dont il fait c’est pas la même façon que moi. Ils ont la nouvelle génération et une façon de faire les choses, d’étudier à l’école, les relations amoureuses, les musiques qu’ils écoutent, etc. Il y a beaucoup de choses qu’ils font qui me déplait, qui me déplaisent, mais c’est l’évolution de notre monde. Je sais pas si ça, ça te parle. Il y a énormément de choses qui ont changé dans notre monde. Je me souviens, il y a un an, j’étais allé dans un fast food et je voyais qu’il y avait personne et j’étais très content. Je suis allé à la caisse pour passer la commande. J’étais avec mon fils d’ailleurs et la caissière me dit Monsieur, en fait, la commande ça se prend au fond et je retourne. Je vois énormément de gens qui attendent et il y avait les panneaux pour les interfaces pour passer commande. Donc ça faisait un moment que j’étais pas allé dans les fast food. Donc c’est cette évolution là en fait qui me surprend des fois. Et ça demande, ça nous demande qu’on s’adapte aussi. Donc je pense que c’est va avoir une adaptation par rapport à l’IA, C’est probablement quelque chose comme l’arrivée de l’électricité, de l’automobile ou ce genre de choses. C’est plutôt dans cette optique là que je le vois.

Dimitri: [00:23:51] C’est vrai que j’aime bien quand tu dis finalement que il y a quand même des fondamentaux et certainement que Amazon, nous, ce qu’on a pu voir depuis qu’on fait un peu d’Amazon, c’est ça, c’est que ça a toujours été axé sur l’expérience client. Donc je pense que si tu es dans cette démarche là, si tu fais attention aux règles, il n’y a pas de raison que tu ne puisses pas réussir en autoédition.

Jonathan: [00:24:10] Effectivement, je pense qu’il faut rester sur la qualité. Il faut regarder les conséquences sur le coût à moyen terme, rester dans une logique bienveillante. Si on utilise Chatgpt ou une autre IA pour produire du contenu, comme j’ouvre les guillemets sauvages et le copier coller dans un document Word, le transformer et l’envoyer en ligne, là on n’est pas dans une démarche de qualité, on est là, on veut vraiment que son compte soit suspendu. Après, il y a énormément de choses qui se font les livres, les guides, les recettes, etc. Je trouve que ça devient un petit peu plus compliqué pour les romans, pour se faire voir, pour avoir une visibilité pour les romans, parce que l’offre est abyssale. Il y a de plus en plus de romans, de de livres, de non-fiction, de fiction et là c’est compliqué. Je le vois dans nos commandes quand on fait de la publicité sur Amazon Advertising, Pour moi, c’est de plus en plus compliqué à avoir des résultats des ventes sur Amazon Advertising pour un roman. Au delà de la check list, le titre, la couverture, le texte de vente, la page de, etc. Même si on a tout ça, Amazon Advertising peut peut quelquefois nous décevoir en terme de résultats. Bien entendu, il faut suivre les conseils. Je pense à Stan, Julian, etc. Se former. Mais moi c’est l’expérience que j’ai. Je vois que c’est un peu plus compliqué pour les robots, mais je dis pas impossible.

Dimitri: [00:25:20] Alors moi je me disais ça de la non-fiction en ce moment parce que je suis dans différents domaines de non-fiction et je trouve que c’est un petit peu plus compliqué de sortir du lot maintenant que finalement tout le monde peut écrire un livre de gestion du temps. Moi c’était ça mes livres. Et je me disais finalement tu vois, je connais une autrice, je crois que j’en parle quasiment à chaque épisode où je parle de l’autoédition. Jocelyne Bacquet, elle écoute je te fais encore un petit coucou. Du coup, c’était notre cobaye. Elle savait faire plein de choses avant de nous connaître. On ne lui a pas inventé l’écriture, ni l’autoédition non plus, mais tu vois, elle a trouvé son genre aussi. Alors c’est cosy mystery, elle s’éclate là dedans, il y a une demande et surtout elle mise sur le moyen terme long terme avec une série 4 livres. Elle fait les choses bien dans l’ordre depuis le début et c’est en train de vraiment monter et faire boule de neige. Et tu vois, je me dis ça à l’heure de l’IA, finalement, c’est compliqué d’imiter ça, tu vois. Donc après un roman, nous on dit toujours un seul roman. C’est compliqué dans tous les cas, mais même un livre en général. Après, si tu vas dans une série, s’il y a de la demande, si toi ça te plait aussi et que tu es capable de publier, tu vois rapidement comme elle aussi. Parce que c’est ça, tu as quand même des complémentaires.

Jonathan: [00:26:27] Je voulais apporter une précision sur l’édition. Alors ce qui se passe souvent, c’est que, en tant qu’auteur et écrivain, on a écrit un livre, on est content et on l’envoie beaucoup. On l’envoie en maison d’édition classique. Et je voulais rappeler ceux qui veulent se lancer, c’est que les maisons d’édition, ils reçoivent énormément de manuscrits tous les jours, que ce soit en version papier ou en version numérique, par email, etc. Transfert de fichier ils en reçoivent énormément. Ils ont quelques fois même plus les moyens humains de lire tous ces manuscrits, alors ils ont pas les moyens humains de les lire, Ils ont pas aussi obligatoirement les moyens financiers d’éditer tous les livres. C’est là que Amazon KDP entre en jeu et les maisons d’édition quelquefois n’ont même plus le temps de répondre négativement à un auteur ou un écrivain qui veut être accompagné par ces maisons d’édition. Du coup, il y en a qui vont attendre trois mois, six mois, un an, on peut attendre deux ans et trois ans comme ça. Et le temps passe sur l’échelle d’une vie. La vie est fragile et on sait pas à quelle heure on peut partir. On va tous partir dans moins de 60 ans on est. Tout le monde sera parti. Pour ceux qui en tout cas qui écoutent ce podcast. Donc c’est pour ça que j’encourage l’autoédition et j’encourage ceux qui écoutent, qui écoutent ça, de ne pas trop attendre des années et des années la réponse d’une maison d’édition. Si vous avez attendu trois mois, voire six mois maximum, pensez réfléchir sérieusement à l’autoédition. Voilà, c’est mon conseil en tout cas, j’ai.

Dimitri: [00:27:50] Coaché un pote à moi, Sébastien Revon auteur de haïkus, et finalement, lui, il veut même pas vendre dans un premier temps. Ce qu’il voulait, c’était éditer un livre de haïkus et puis pouvoir le donner à ses maîtres de haïkus qui lui ont appris cet art, tout simplement. Je lui dis bah en fait, tu peux toi même t’acheter ou publier 100 livres copies d’auteurs et puis finalement ça a résolu son problème. Donc après, bien sûr, nous on vise plutôt gagner des revenus grâce à nos livres. Mais effectivement, l’autoédition, ça peut être tout simplement un peu un genre de Vistaprint. Si jamais tu veux publier quelque chose et le faire imprimer et le recevoir chez toi ou l’envoyer à l’autre bout de la planète KDP, c’est le même process, tu peux le faire demain.

Jonathan: [00:28:28] Et on a vu. On voit en ce moment de plus en plus d’entrepreneurs qui publient un livre pour le branding, le branding personnel sur eux, sur leur société, leur marque, etc. Moi, quand je m’étais intéressée à l’autoédition et notamment Amazon KDP, c’était dans une logique de gagner du temps et d’économiser du temps. Je voulais une solution qui imprime, qui expédie qui, auto facture où j’ai pas besoin de facturer chaque client, chaque acheteur, etc. Et il faut rappeler que Amazon KDP, ça interdit pas aux auteurs de distribuer le livre en librairie. Souvent les gens disent si je publie sur Amazon KDP, c’est foutu, moi je veux vendre aussi en librairie. Donc il faut aussi leur informer de ça, leur rappeler ça. Et puis nous, par exemple, on accompagne des auteurs qui ont publié autant sur Amazon KDP et ensuite on les accompagne dans la distribution en librairie.

Dimitri: [00:29:14] Ça, c’est intéressant et c’est tout un sujet aussi. Il y a plein de choses qu’on peut faire, qu’on connaît pas forcément. Moi je pense qu’un jour je vais certainement toquer à ta porte pour pour ces sujets là, parce qu’il y a un livre que j’arrive à distribuer en dehors d’Amazon (7 Techniques pour Gagner du Temps, en passant par Bookelis), tous les autres par facilité, je suis resté sur Amazon. Et puis comme ça marchait, toi tu n’as pas envie Finalement, pour 20 % de revenus, te battre autant que tu te bats sur Amazon où tu as 80 % de tes revenus. Mais bon, je pense de plus en plus aujourd’hui, ça devient pertinent de réfléchir à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Il n’y a pas que Amazon KDP, il y a beaucoup de changements, donc plein de choses positives sur Amazon KDP. Mais après je pense que ça peut être vraiment un sujet de réfléchir à comment je fais pour ne pas être que sur Amazon, KDP et tout ce schéma de distribution. C’est hyper intéressant. Mais complexe. Et donc c’est là où il faut faire vraiment appel à des experts comme toi.

Jonathan: [00:30:02] Le schéma de distribution, comme tu le dis, c’est un des conseils pour augmenter ses revenus en tant qu’auteur quand on est dans une phase de croissance. Donc là on n’est plus au lancement. On suppose quelqu’un qui a publié un livre depuis six mois, un an, un an et demi, qui a déjà plus ou moins activé tous les bons leviers sur Amazon, KDP, Amazon Advertising, il peut se dire Je veux vendre encore plus de livres. Là, on peut passer sur la distribution en librairie. Donc bien entendu, il y a la publicité, comme on parlait tout à l’heure de Stan Julian, mais il y a aussi donc, la distribution en librairie. D’ailleurs, on parlait de stand Julian, j’ai vu que tu l’avais interviewé aussi et on peut donc retrouver son interview sur ton site. C’est très très intéressant. C’est vraiment moi j’ai suivi les formations Amazon Advertising avec Laetitia de chez Amazon Advertising France et ensuite j’ai découvert les quelques conseils de Stan Juliann dans des vidéos publiques. Il est très bon, très fort. Il apprend par itérations et partage volontiers ses conseils techniques et astuces.

Dimitri: [00:30:57] Et c’est ce que j’aime bien aussi dans ce domaine, c’est que souvent on parle de nos confrères. Il n’y a pas vraiment cette notion de concurrence je trouve, aussi dure qu’il peut y avoir dans d’autres domaines. C’est ça aussi qui est plaisant en autoédition. Et tu disais donc sur les conseils pour augmenter ses revenus. Donc ça peut être quand tu es déjà un peu établi, où tu as déjà des ventes, ça pourrait être de viser par exemple la distribution en dehors d’Amazon KDP. Qu’est ce que tu aurais d’autres comme comme conseils pour augmenter ses revenus d’auteur quand tu as déjà fait un petit peu le travail? Tu as des livres qui tournent? Comment tu conseillerais un auteur qui vient te voir et qui te dit voilà comment je fais pour doubler mes royalties ou etc.

Jonathan: [00:31:33] Très rapidement, pour ceux qui veulent avoir une réponse assez rapide, je vais refaire une petite checklist des éléments à vérifier le titre, la description du livre sur Amazon. Alors souvent on pense que c’est une description, c’est un texte de vente. Nous les auteurs, on sait très bien décrire notre livre, raconter l’histoire, on est plongé dans notre monde onirique ou notre guide, etc. Donc on s’est expliqué notre livre à nos amis, la famille, etc. Mais quand il s’agit d’écrire un texte de vente du copywriting, là on sait plus le faire parce qu’on n’est pas des vendeurs. On n’a pas suivi une formation pour écrire les textes de description de livre de vente. Et c’est là que c’est bien de faire intervenir un ou plusieurs professionnels. Il y a une façon d’écrire le texte de vente d’un livre, aussi bien que ce soit un livre de non-fiction ou de fiction, on va prendre un livre de non-fiction, guide, développement personnel, recettes, etc. Ou un récit autobiographique. Il y a une façon très précise de décrire cette description là. Donc il y a le titre, la description du livre, le texte de vente, la couverture. Je pense à Ethan Pingault, à qui tu as interviewé aussi, avec qui je travaille beaucoup. Donc il y a, c’est vraiment. Il y a des milliers de graphistes en France, mais on a aussi des graphistes qui savent créer des couvertures spécifiquement pour Amazon KDP. La couverture d’un livre sera relativement différente si on veut avoir plus de performance, de vente, de visibilité sur Amazon KDP que pour une couverture qui va être exposée en librairie. Attention, je n’oppose pas les deux, mais où? Et c’est plutôt une particularité. Sur Amazon, il y a des conditions très spécifiques pour que la couverture soit visible et soit efficace.

Jonathan: [00:33:03] Sur Amazon KDP, je reviens aussi au contenu, donc oubliez les Chatgpt ou le contenu que vous avez copié collé à droite à gauche. Donc le titre, le texte de vente sur Amazon, la couverture, le contenu et aussi cette capacité à vendre dès que le livre a été validé par Amazon. Alors souvent, ce qui se passe Dimitri, c’est qu’on voit des livres sur Amazon en ce moment et on se dit mais tiens, ce gars là, il a publié le livre il y a 20 jours, il a déjà 163 commentaires, 163 avis vérifiés et nous, en tant qu’auteur, on est vraiment dépassé. Même les professionnels, on se dit mais j’ai le même type de livre, Je l’ai publié il y a trois mois mais j’ai même pas douze avis. Des bons avis. Alors il faut savoir que on m’a expliqué, je l’ai pas vérifié par moi même et il est probable que on a des pages Telegram qui ont été créées. Ça a commencé avec les italiens, les espagnols, ils ont créé des groupes Telegram où ils se sont organisés pour avertir le lancement de leur livre et ils offrent une rémunération ou des cadeaux, ce genre de choses. Ils proposent d’acheter le livre et ensuite ils remboursent les personnes, ils offrent des cadeaux, etc. Mais nous, en tant qu’auteurs et professionnels, on est confronté à cette concurrence là. Donc ce sont des livres qui vont être publiés en quinze jours, ils vont avoir 50, 100, 150, 200 avis. Donc, il y a cette capacité à vendre dès le début et on est en concurrence avec eux.

Dimitri: [00:34:21] Donc c’est vrai que c’est un fléau ça. Depuis un an ou deux, moi je les vois apparaître sur mes niches. Après je suis comme Stan Juliann qui disait « si c’est ça qui doit nous faire peur, ça va ». Alors effectivement ils prennent beaucoup de visibilité parce que comme tu dis, nous on a du mal des fois à avoir douze avis sur un livre qui est pourtant bon et on a mis le paquet et eux ils en ont 160 en quelques jours. C’est un truc quand même pas clair ce qu’il y a derrière. J’ai déjà été approché d’ailleurs pour faire partie de ce genre de truc et j’avais bien sûr refusé en expliquant que je pense que ce qu’ils faisaient, c’était interdit. J’ai jamais eu de nouvelles, mais on sait que ça existe ça.

Jonathan: [00:34:54] Tu peux nous expliquer en deux mots rapidement la proposition à peu près.

Dimitri: [00:34:57] En gros c’est ça, c’était m’offrir des cadeaux je crois. De mémoire, ça date un petit peu, mais j’ai tout de suite supprimé en me disant c’est bon, me contactez plus, ce que vous faites, c’est pas c’est pas légal, mais ça remonte bien il y a deux trois ans. Tu vois, moi j’avais déjà une fois râlé auprès d’Amazon et au début je disais je pensais vraiment qu’il fallait que je m’occupe de mes livres, de la qualité de mes livres. Et puis une fois ou deux, vraiment, c’était trop visible. Donc du coup, a plusieurs auteurs on avait quand même averti Amazon en disant c’est un peu démoralisant pour les auteurs qui essayent de faire le le boulot correctement, de voir des livres qui arrivent et au bout de quelques jours, parfois même juste deux ou trois jours du lancement, ils ont déjà 300 avis. Il y a beaucoup d’avis qui sont laissés sur des plateformes italiennes, espagnoles ou d’autres pays. Donc c’est pas directement des commentateurs de la plateforme sur laquelle tu publies en premier ou à l’audience en plus, donc bon. Bref, il y avait plein de trucs bizarres. Moi mon réflexe c’était plutôt de me dire ok, je m’occupe pas d’eux. En fait, honnêtement, ces livres là, si vraiment le contenu est pourri à l’intérieur et c’est souvent le cas, c’est souvent des mauvaises traductions, c’est souvent des trucs franchement, il suffit de feuilleter pour voir que c’est une faute d’orthographe dans le titre, c’est quand même compliqué, ça arrive quand même régulièrement sur ce genre de livre. Tu sais qu’il y a une entourloupe quoi, Tu tapes pas 360 avis positifs 4,9 sur cinq de moyenne avec un livre qui a trois fautes d’orthographe dès la page de garde, tu vois? Et pourtant c’est ce genre de livres, il y en a plein et c’est vrai qu’à court terme, ils te prennent de la visibilité. Donc ça veut dire que eux, ils savent très bien lancer, Ils sont très forts dans ce que tu dis au moment où ton livre est prêt et toi tu l’as bien fait de bonne qualité, ta capacité à l’annoncer et à le faire rendre visible pour que les gens t’aident au moment du lancement. Donc il y a certainement aussi même des choses à s’inspirer de ce que font ces gens là, même si moi je prône plutôt le tout ce qui est, ce que tu as le droit de faire tout simplement. Quand tu fais ton travail professionnellement.

Jonathan: [00:36:45] On va déconseiller à ceux qui nous écoutent de pratiquer des techniques borderline, même si ça peut fonctionner un mois, deux mois ou trois mois. Vous n’êtes pas à l’abri dans six mois de qu’Amazon découvre ce genre de choses et de vous faire fermer votre compte. Donc mieux vaut dès le début rester dans les guidelines et faire des choses positives.

Dimitri: [00:37:01] Tout à fait. Et tu vois, ça me fait penser à un truc. Il faut se méfier aussi de ce qu’on voit chez pourtant des auteurs très bien connus ou très établis parce que eux même parfois ne suivent pas les guidelines Amazon et eux ça passe parce qu’il y a une certaine notoriété et si toi tu le fais, tu vas te faire bloquer ton compte. Moi je l’ai déjà vu. Tu vois, chez un auteur dont l’appel à l’action pour obtenir un bonus, tu devais lui laisser un avis à son livre et ça c’est complètement interdit par les règles Amazon. Donc faut faire attention. C’est pareil que quand tu dis tiens je vais. Moi j’adore tel auteur dans tel genre, tu vas regarder son livre, la description, elle fait trois lignes, tu vas te dire c’est ça qu’il faut faire, Faut faire des descriptions de trois lignes. Bah non, quand toi tu es auteur autoédité justement, tu parlais de la description tout à l’heure. Il y a vraiment une possibilité d’utiliser la description pour donner envie aux gens qui ne te connaissent pas parce que toi t’as pas l’audience de l’auteur célèbre d’aller plus loin, de se laisser tenter, de prendre un livre ou l’emprunter. Il ne faut pas se calquer sur les auteurs qui réussissent forcément parce que eux parfois réussissent pour d’autres raisons. Et il faut faire attention quand même. Il ne faut pas forcément suivre les techniques borderline. Il ne faut pas non plus aveuglément copier coller l’auteur célèbre parce qu’il a une visibilité pour d’autres raisons et forcément t’as pas les mêmes armes. Bref, il y a plein de conseils comme ça qu’on peut donner pour augmenter tes résultats, tes revenus en tant qu’auteur.

Donc après, si tu veux bien, j’aurais bien aussi voulu discuter de toi, ton expérience en tant qu’entrepreneur parce qu’on en a parlé beaucoup pour les auteurs qui nous écoutent, toi, je sais aussi qu’il y a beaucoup de choses intéressantes. On voit dans ton parcours, tu as vraiment un vécu d’entrepreneur. Toi tu es un des meilleurs vendeurs sur la plateforme ComeUp. Comment, comment toi tu fais pour que tes services et ce que tu proposes en tant qu’entrepreneur pour les auteurs et d’autres personnes que tu vas servir? J’ai cherché, préparé l’interview, j’ai vu plein de fois ce que tu proposes sur plein de plateformes différentes et ça, je trouvais que c’était intéressant. Et puis la question que je me posais aussi, c’est est ce que tu as aussi un site en propre ou qu’est ce que tu conseilles par rapport à ça? Par contre, par exemple, je t’ai trouvé sur Facebook, YouTube, Medium, Quora, LinkedIn simplement pro, je t’ai vu un peu tout partout. Donc voilà, j’aurais voulu savoir un petit peu ce qu’il y a derrière cette stratégie de visibilité pour tes services.

Jonathan: [00:39:04] Quand je me suis lancé, c’était uniquement parce que je suis un vendeur certifié sur cette plateforme ComeUp (anciennement 5 €). Comme j’apprécie beaucoup beaucoup cette plateforme et j’en ai testé d’autres mais j’apprécie beaucoup cette plateforme parce que elle me fait gagner beaucoup de temps. De l’efficacité, de la productivité et aussi de l’argent. J’en avais marre de ces entreprises où on passe énormément de temps à échanger avec les interlocuteurs. On parle pendant des heures et des heures, Il n’y a aucune note de prise, il n’y a aucun, aucun passage à l’acte. Et puis on a ces interlocuteurs d’interlocuteurs qui nous disent je vais réfléchir, ou je vous recontacte, etc. Avec ce que j’aime bien, c’est que l’offre est précise et très claire. Il y a trois étapes avant, pendant et après la commande. En tout cas pour les entrepreneurs qui veulent se lancer, on va directement au but de son service. Les services sont clairs, tous les services ne sont pas validés aussi facilement par les modérateurs de cette plateforme française. Si ton offre est bien décrite, avec quelques détails, des éléments assez clairs et des options, et avec un peu de la visibilité, c’est à toi de faire connaître tes services. Généralement, tu arrives à offrir des solutions qui résolvent des problèmes que rencontrent tes interlocuteurs. Donc moi j’ai travaillé surtout là dessus sur la résolution des problèmes. J’avais suivi pas mal ce que fait Stan, le loup de Marketing Mania, et aussi un autre gars qui s’appelle Joël Bilodeau, d’un groupe qui s’appelle Les Guerriers du Web.

Jonathan: [00:40:26] C’est plutôt au Canada et ça nous invite et nous incite à réfléchir à la problématique de nos interlocuteurs. Quel est le problème qu’on résout? Donc toujours pareil que tu connais probablement, le problème doit être douloureux, urgent et réel. Donc on appelle ça la méthode DUR. Et donc c’est une réflexion à avoir. Quel est le problème de mon interlocuteur, de mon prospect, de mon client, de mon fournisseur? Et par rapport à ces problèmes là, proposer une solution qui soit satisfaisante, réelle. Et donc moi, j’ai beaucoup travaillé là dessus sur cette partie là. Et ensuite je me suis fait connaître notamment, surtout sur Facebook et après naturellement, les autres réseaux sociaux. Donc, de ce fait, je n’ai pas eu de site internet, je n’ai pas créé de site internet et c’est plus un problème qu’une bonne chose puisque je suis dépendant de cette plateforme. Et si un jour j’ai une difficulté à cette plateforme, je n’ai pas de support central pour centraliser tous mes services. Pareil, j’en discutais avec Ethan que j’apprécie beaucoup. Je n’ai pas de newsletters, je ne capitalise pas sur des newsletters par exemple, bien que j’ai des mails. Lorsque les gens deviennent membres de mon groupe, j’ai les mails, je les entre quelque part. Mais pour le moment, je n’ai jamais communiqué sur des bases de mails. Donc aujourd’hui, la stratégie réside surtout sur cette authenticité à communiquer sur la base des problèmes avec mes interlocuteurs. Les services sont relativement bien rédigés sur comment j’ai une procédure Trello.

Jonathan: [00:41:47] J’utilise beaucoup Trello, donc toute la production est organisée sur des fiches Trello. Je communique beaucoup avec un outil qui permet de dialoguer en vidéo et en audio. Donc j’échange avec de la vidéo et de l’audio, des vidéos personnalisées. Ou sinon, j’ai beaucoup de vidéos pré enregistrées qui expliquent le service ou des parties du service à mes interlocuteurs. Et puis c’est une communication authentique. Pareil avec les les personnes sur ComeUp, donc ceux qui se lancent sur ComeUp, qui ont envie de se lancer sur ComeUp, ils peuvent le faire, c’est vous revenez en début de semaine. C’est toujours rassurer votre client de lui dire que le week end vient de se passer, que vous redémarrez sa tâche, le rassurer, lui souhaiter une bonne semaine ou vous partez en week end. Vous allez probablement pas travailler sur le samedi dimanche, lui dire que vous en êtes à là dans le processus. Vous allez partir en week end et vous reviendrez vers lui en début de semaine, etc. J’offre des cadeaux également donc j’offre des choses en plus lorsque on fait la livraison. Donc ce sont des choses qui font plaisir à nos interlocuteurs. Ils ne s’attendent pas à ça. Mieux vaut quelquefois en offrir un peu plus qu’un peu moins. Donc c’est aussi l’expérience utilisateur qui fait que le gars il a passé un bon moment avec John et ses collaborateurs. Il a même eu quelque chose en plus, il est content. Il n’y a pas eu de gros problèmes bloquants et il revient donc là, ce qui fait que j’ai sur mes chiffres à peu près 2227 commandes à ce jour.

Jonathan: [00:43:05] En un peu plus de 24 mois, j’ai 89 % de taux de satisfaction d’avis positifs, j’ai 10 % d’avis neutre, c’est à dire des personnes qui ont ni donné un avis positif ni négatif. Et j’ai 0,71 % d’avis négatifs. Sept personnes qui ont laissé un avis négatif. Pour la petite précision, ceux qui ne laissent pas des avis ni positif ni négatif là dedans, il y a des gens qui n’ont pas été contents. Par contre, comme on est resté dans le périmètre de ce qu’on a vendu, ce qu’on a promis à l’auteur et l’écrivain ou d’autres types de clients, et bien ça fait en fait que la personne peut ne pas être satisfaite de des résultats, mais la prestation a été respectée. Je prends le cas d’une publicité pour faire connaître mon livre Le gars, il a investi dans un service à 80 €. Au final, il en a vendu que 4 livres ou 6 livres. Il n’est pas satisfait du service, mais on lui explique dans l’interface qu’est ce qu’on a fait comme travail, les campagnes qu’on a créé, les groupes d’annonces, etc. On l’offre. Une analyse offerte un mois après par exemple. Mais il comprend très bien qu’on arrive dans une limite et qu’il faut attendre que Amazon Advertising génère de la data et malgré tout qu’on a respecté l’engagement de la collaboration contractuelle. Donc c’est plutôt ça la stratégie de visibilité, c’est s’orienter plus sur les problèmes qu’on résout pour nos interlocuteurs. Donc toi.

Dimitri: [00:44:20] Tu as réussi quand même à lancer une agence, à lancer un vrai business pérenne sur 24 mois qui grandit avec finalement même pas de site web. Vraiment une stratégie basée sur les plateformes et en particulier comme le bouche à oreille, la résolution des problèmes des clients. Et puis sur le dernier point que tu dis, moi j’ai le même souci, c’est que quand tu. Moi je vais faire une analyse pour des mots clés, pour des auteurs et parfois tu en as qui aimeraient que oui, ils ont payé tant, donc ils veulent vendre tant de livres et ils s’attendent à un truc magique. En gros, ils t’ont persuadé que toi tu as la baguette magique, tu vas leur donner les mots clés, ils vont juste te mettre ça dans les cases et d’un seul coup les ventes vont exploser. Bah non, c’est pas comme ça que ça marche. On a expliqué. Avant, il y avait beaucoup de paramètres, donc tu peux aussi faire très bien tes pubs, mais si ton livre la couverture n’est pas efficace, ça servira à rien, ça aura un impact aussi sur l’avancement. Enfin bref, c’est vraiment un tout. Donc s’il y a des auteurs qui nous écoutent, ça n’existe pas. Des gens qui par un coup de baguette magique, vont vous faire la pub qui fait décoller votre livre ou vous donner les mots clés, qui fait que du jour au lendemain vous allez en vendre comme des petits pains. Il faut faire attention s’il y a des gens qui vous promettent ça parce qu’en général, c’est pas sérieux.

Jonathan: [00:45:23] D’ailleurs, je voulais adresser des félicitations aux personnes qui travaillent sur cette plateforme, comme les fondateurs, les dirigeants, les modérateurs, etc. Ils travaillent très très très dur. C’est une entreprise française qui est partie de rien et ils se cassent la tête sur des gros enjeux, des gros sujets, etc. Et bravo à eux en tout cas pour ce qu’ils font. Ils sont réactifs, rapides et ils font tout pour faire réussir les freelances, les indépendants et les chefs d’entreprise, tout simplement. Quoi? Juste quelque chose que je voulais rajouter. En plus j’ai pas mal de phrases types sur comment, lorsqu’il passe la commande, les acheteurs doivent nous fournir un certain nombre de choses, donc j’ai des phrases types que je leur envoie, etc. Ce qui a fait aussi mon succès sur cette plateforme, c’est que j’ai su former et déléguer donc des collaborateurs. Là dessus, j’avais tout mis en process dès le début, même quand je n’avais pas de collaborateur. Je m’étais dit plus tard que ça allait servir pour les collaborateurs. Donc sur une tâche, je découpe la tâche, je saucissonne la tâche sur une tâche. Il y a 17 sous tâches et je suis très précis dans ces tâches là. Je fais aussi attention, comme je l’avais dit en introduction à l’infobésité.

Jonathan: [00:46:21] Donc je ne suis pas tous les conseils, je n’écoute pas tous les conseils que je vois passer à droite à gauche. Je passe à l’action rapidement. Parmi mes services, maintenant, j’ai des nouveaux services qui ne sont pas liés à l’autoédition. Je lance le service, je me donne une période d’analyse, d’observation et si ça ne fonctionne pas, au bout d’une période, je supprime le service ou ce genre de choses. Ce qui a fait aussi mon succès, c’est clairement le fait que je suis mes collaborateurs soit basée à Antananarivo, l’un des pays avec un coût de production imbattable par rapport à d’autres pays. Moi, j’avais des collaborateurs en Inde et au Cameroun, j’ai arrêté avec l’Inde et le Cameroun. Maintenant ils sont tous à Tananarive. C’est vraiment ça aussi qui fait que la production est rapide et que je peux proposer sur pas mal de services, des tarifs abordables. Et puis aussi, j’ai une grande préoccupation pour le manuscrit que me confie les auteurs. Déjà, moi même, je suis auteur, je considère un manuscrit comme quelque chose de sacré. C’est un peu comme mon bébé. Je fais tout pour donner satisfaction à ces auteurs là et je fais tout pour donner la qualité sur ce qu’on fait, quoi.

Dimitri: [00:47:19] Donc tu as parlé un petit peu de collaboration et d’externalisation. Donc toi tu disais que tu travailles avec quatorze collaborateurs dont dix sur Amazon, comment tu recrutes? Parce que du coup tu as une bonne partie de ton business qui dépend de ces personnes là. Comment tu t’assures que tu vois, tu recrutes la bonne personne? Comment tu fais pour t’assurer de choisir le bon profil et pour justement bien externaliser ces deux questions en une? Comment tu recrutes et comment toi tu externalise pour ta propre efficacité?

Jonathan: [00:47:46] Ok, alors sur l’externalisation, autant que je m’en souvienne, le déclic est né après avoir lu le livre La semaine de 4 h de Tim Ferriss et il disait que c’est intéressant de déléguer, c’est de documenter et ensuite de soit automatiser si on peut avec des outils ou soit déléguer avec un assistant pour pouvoir produire plus, produire mieux et gagner du temps. Donc j’ai toujours eu des collaborateurs. On les appelait les assistants virtuels dès 2014, 2015, 2016 et j’utilisais des plateformes comme Upwork, Fiverr. Au bout d’un moment, ça avait des limites puisque c’est le paiement à la tâche ou sur une prestation. Moi, j’avais besoin d’un assistant virtuel, par exemple pour moi mensuel, puisque je peux lui donner beaucoup de tâches autant personnelles que professionnelles, autant je dois faire un déplacement aux Seychelles par exemple, il va m’organiser la semaine type, etc. Ou des tâches qui ne sont pas obligatoirement liées à l’autoédition. Ça peut être de la production de vidéos sur Tiktok, etc. Donc j’ai besoin de quelqu’un qui a une rémunération que je ne pourrais pas me permettre en France métropolitaine. Je ne peux pas me permettre de payer quelqu’un 2 100 € brut par exemple. Et donc là j’ai vite compris que dans d’autres pays, le coût de production était abordable. Donc l’idée est venue de là et j’ai vite arrêté Upwork. Et quand je dis vite arrêter un an et j’ai eu le privilège de rencontrer deux ou trois personnes sur Tananarive qui faisaient déjà de l’assistance virtuelle et je suis allé les voir, je suis allé les rencontrer, on a beaucoup échangé, on a mis en place une façon de travailler et parmi les trois personnes, j’en ai gardé qu’une seule qui est mon partenaire actuel. Maintenant, à tous les deux, on totalise une cinquantaine de collaborateurs. Sur ma partie à moi, on est uniquement quatorze en ce moment. Donc elle, elle fait que ça. Elle supervise 50 collaborateurs. C’est une personne qui travaille pour les entreprises françaises. Ils font beaucoup de modération, de forum, de suivi colis des appels entrants, appels sortants, modération de chat, etc. Ça se fait beaucoup, vraiment pour ceux qui nous écoutent. Et je salue également tous les Malgaches qui nous écouteront probablement, notamment si le podcast est peut être retranscrit. Madagascar et notamment Antananarivo, c’est le pays de tout ce qui est BPO, Outsourcing, l’externalisation et notamment des centres d’appels. Donc voilà déjà le cadre. Et ensuite par rapport au recrutement, sur ma partie à moi, j’ai la. Chance donc de travailler avec mon partenaire. Il commence dans les services en faisant de la modération de chat, modération de forum et donc on va voir si pendant trois mois, six mois, un an, ils viennent tous les jours au boulot.

Jonathan: [00:50:08] Donc on peut avoir des gens qui vont faire un mois, deux mois et au bout du deuxième mois ils viennent plus. Donc venir régulièrement, ça nous montre que la personne est motivée, déterminée. Ils vont apprendre à améliorer le français, autant à l’écrit, à l’oral, puisque ils sont, ils parlent le malgache, ils savent, apprennent le français à l’école, mais c’est pas le même français qu’on parle nous en France métropolitaine, dans l’Hexagone. Et ensuite on va passer des entretiens, on va voir la motivation et ils vont ensuite être formés par les autres collaborateurs. Donc j’ai aussi le privilège que mon écosystème fait que ils vont se former entre eux maintenant. Donc j’arrive à faire ça. Ils ont des fiches protocoles et sur notre plateau, ils vont s’exprimer en malgache et en français. Donc quelque fois c’est bien qu’ils se forment eux mêmes. En malgache, la compréhension est facilitée. Il y a aussi notre capacité à expliquer, former et à vérifier le travail qu’on délègue. On m’a appris, on m’a donné des conseils. Il y a une façon précise de le faire.

Dimitri: [00:51:03] Donc je suppose que ça n’a pas été du jour au lendemain que tu as pu avoir cet état où les gens arrivaient à s’auto former finalement ou à se former entre eux. Donc ça c’est un investissement je suppose quand même sur de la sur de la durée quoi.

Jonathan: [00:51:15] Voilà, je pense qu’au total ça a pris quatre, cinq ans à peu près, et donc c’est bien qu’on collabore. En tout cas, là, je prêche pour ma paroisse. Ce qui fait ma force pour les entreprises françaises, c’est que moi je suis présent sur le plateau avec mes équipes. Je suis l’interlocuteur des entreprises qui sont en France. Donc là, j’ai pas mal d’entreprises qui me délèguent de la prospection téléphonique, ou plutôt de la prise de rendez vous pour les commerciaux, Ça fonctionne parce que je suis présent sur place. J’ai fait plusieurs vidéos sur la chaîne du digital à ce sujet et il y a vraiment une façon de manager ça.

Dimitri: [00:51:44] Donc PODToDigital, je mettrai les liens. Et ce nom là, c’est celui que je disais, on trouve un peu partout. Effectivement, tu as un YouTube qui tourne, je te vois sur Medium quand je t’ai vu un petit peu partout, même sur LinkedIn. Et je remettrai bien le lien dans tous les cas dans la retranscription. Donc oui, tu as raison, il y a une retranscription complète. Il y a aussi une zone avec tous les liens et ressources pratiques qu’on aura cité aujourd’hui. Et est ce que c’est ça tes futurs projets? Tu m’as dit que tu avais dix personnes sur Amazon KDP, tu en as quatre donc du coup qui sont sur autre chose, C’est quoi les projets en cours côté tout digital?

Jonathan: [00:52:18] Nous, en ce moment, on a de plus en plus d’entreprises françaises qui nous délèguent des tâches. Là en ce moment, c’est des appels téléphoniques sans temps pour la prise de rendez vous. Donc on va appeler les bases de données qu’ils nous donnent pour prendre un rendez vous avec un Closer ou avec un commercial. Et plus récemment, il y a des clients qui nous ont contacté pour réaliser des vidéos tiktok. Alors moi je réalise ça uniquement pour mon compte. Là c’est un laboratoire au delà de mon site internet que je veux mettre en place pour l’activité de l’autoédition. Mais en tout cas dans les mois à venir, c’est toujours mettre en place des services à destination des entreprises. L’idée à chaque fois, c’est ça, c’est aider les sociétés françaises à avancer dans leur étape de croissance.

Dimitri: [00:52:53] J’aime bien demander aux invités s’ils ont des livres, une ressource, une formation, un tuto à conseiller. Toi peut être celui du moment ou celui qui t’a marqué récemment et que tu pourrais nous conseiller maintenant qu’on s’est dit tout ça.

Jonathan: [00:53:05] Alors alors moi le livre que je conseille, c’est ce que c’est, celui que j’ai cité tout à l’heure. Tim Ferriss La semaine de 4 h, un incontournable, ça parle surtout de productivité. Moi j’aime bien les livres de tout ce qui est minimalisme. Je n’ai pas un titre qui me revient, mais pendant longtemps, moi j’étais minimaliste, je le suis encore maintenant. J’ai un rapport assez spécifique avec l’argent, les possessions, les biens matériels, etc. Donc je conseillerais à une personne qui souhaite par curiosité de savoir ce que c’est le minimalisme de de chercher sur Amazon. Il y a des livres qui parlent de ça. Je conseille aussi Stan Lelou de Marketing mania. Il a un livre qui s’appelle Votre empire dans un sac-à-dos, Stan Leloup il y a quelque chose que je voulais conseiller aussi, c’est ton tableau Trello. Je n’utilise pas tous les jours, mais à chaque fois que je m’écarte de mon chemin, de ma piste, je reviens sur ce tableau. Trello. Je connais pas mal de techniques de travail, tout ce qui est GTD, Pomodoro etc. Ou matrice Eisenhower, etc. Mais j’aime bien ce tableau là, surtout qu’on commence à avoir plusieurs business, même des petits business. C’est structurer sa journée ou sa direction.

Dimitri: [00:54:07] Et John pour conclure, pour toi, c’est quoi la liberté? C’est pour les quelques rares qui nous écoutent à la fin de cet épisode et qui cherchent à développer leur liberté. Qu’est ce que tu leur conseillerais?

Jonathan: [00:54:19] Souvent, je repense à la vie, à mon existence, sur une échelle, une frise chronologique, la naissance, la vieillesse, la maladie, la mort, etc. Je reste dans un cadre laïque, mais je me pose des questions sur l’existence. Mais je me dis mais purée, qu’est ce que le temps passe vite! Des fois je repense aux bêtises, aux conneries que j’ai fait à seize ans, en 21 ans, 22 ans. Je rigole tout seul et je regarde. Aujourd’hui quand je me lève le matin, je dis tiens, j’ai un peu mal au dos. Mais pourquoi je me dis mais tu vieillis, tu deviens un dinosaure. Donc je reste toujours sur une logique de 24 h la journée. En fait, elle ne fait pas 24 h parce qu’on doit faire son hygiène, prendre son petit déjeuner, les temps de transport. Je pense à tout ceux qui sont dans le métro à Paris. Dans les transports en commun, en RER, etc. Nos journées passent très très vite. Les semaines, les mois passent relativement vite, les années aussi. Donc pour moi, la liberté c’est déjà d’être dans cette pyramide de Maslow où on peut se loger, se nourrir, se vêtir, de déjà satisfaire ces choses là.

Jonathan: [00:55:16] Et puis si on peut mettre en place des business qui ne demandent pas énormément de temps, qui nous épuisent pas mentalement, qui nous emmène pas vers des perturbations mentales, vers des burn out, j’insiste là dessus. Je connais des gens qui sont partis vers des burn out, des dépressions, des difficultés de l’esprit, qui prennent des médicaments, etc pour dormir, des antidépresseurs et même ceux qui sont dans le salariat, je pense aussi à eux. Donc la liberté pour moi, c’est de pouvoir déjà satisfaire les besoins personnels se loger, se nourrir, se vêtir. Et puis si on peut avoir des business automatisés, déléguer pour passer du temps avec soi même, avec ses proches, moi des fois, j’apprécie de ne rien faire. J’apprécie de prendre un thé et d’observer un paysage et quand c’est possible. Et quand on arrive à être à ce niveau là, c’est intéressant, c’est très intéressant, mais en tout cas, cette notion de liberté est reliée à tout ça vivre en parfaite harmonie, en total bonheur et en bienveillance.

Dimitri: [00:56:11] C’est la fin de cet épisode de gagner sa liberté. J’espère qu’il t’a plu. Je suis curieux de savoir ce que tu en retiens. Est ce que tu vas essayer de mettre en pratique? Tu peux me le dire par un commentaire directement juste en dessous dans la zone commentaire 👇🏻👇🏻 ou encore mieux dans un avis sur ta plateforme d’écoute comme iTunes ou Spotify. Si tu l’as aimé, n’oublie pas de t’abonner au podcast Gagner sa liberté, ça l’aide à se faire découvrir. Tu peux partager aussi le lien de l’épisode autour de toi si tu penses qu’il y a des choses là dedans intéressantes pour des gens que tu connais, tu retrouveras le résumé de l’épisode et tous les liens importants dans la description sur ta plateforme d’écoute. A très vite pour un nouvel épisode de gagner sa liberté. Merci d’avoir écouté et à la prochaine!

Cet article a 2 commentaires

  1. Un chouette podcast que j’attendais aussi !
    J’ai travaillé avec Jonathan et ses équipes pour un de mes livres.
    Avec ce podcast, j’ai découvert l’envers du décor de son entreprise et de son organisation.
    Extrêmement intéressant au niveau du service client, le suivi et ce que l’on peut apporter aux autres pour développer son business et ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
    Un podcast très intéressant, à écouter, en notant le principal pour inspiration !

    1. Dimitri Carlet

      Hello Gracieuse,
      Merci beaucoup pour ton retour. Je suis comme toi, j’ai trouvé cool de découvrir les coulisses de l’organisation de John et de son équipe !

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