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Comment booster son taux horaire sur ComeUp : les conseils de Guillaume Passaglia pour les freelances

Dans ce nouvel épisode de Gagner sa Liberté, nous discutons avec Guillaume Passaglia, un entrepreneur, ingénieur en informatique et gamer à ses débuts, qui a déjà eu plusieurs vies et projets réussis, dont Vie de Merde (VDM), FML la version en anglais de Vie de Merde, Betaseries et aussi fondateur de 5euros.com à l’époque devenue ComeUp, la 1ère marketplace française de services en ligne pour freelances, celle où je me suis lancé mes premiers services à côté de mon job et qui a été le déclic de ma reconversion d’ingénieur à entrepreneur.

On voit avec Guillaume ce qui différencie ComeUp des autres plateforme et il nous explique pourquoi elle peut devenir une brique d’automatisation pour te faciliter la vie en tant que vendeur et augmenter ton taux horaire grâce à la vente de service as a product, ce qui est l’une des particularités de la plateforme.

Voici ce que tu vas découvrir en écoutant cet épisode :

  • Le parcours Guillaume, les différents projets qu’il a lancés et dans lesquels il est investi en même temps qu’il pilote le développement de ComeUp
  • L’évolution de la plateforme et ses particularités qui la différencient des autres plateformes freelance, et en particulier le fait que près de 40% des commandes sont passées sans contact ni prospection,
  • Pourquoi la plateforme ComeUp peut t’amener du trafic et des clients automatiquement si tu as bien présenté tes services,
  • Comment adapter ses services sur ComeUp à l’ère de l’IA générative,
  • Des conseils pratiques pour réussir sur ComeUp,
  • Les tendances actuelles et les opportunités à saisir en tant que freelance,

Et un maximum d’idées et de conseils pour accélérer tes projets et diversifier tes revenus et ton taux horaire.


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Si tu préfères lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Temps forts de l’interview :

  • Extrait/Intro [00:00:00 – 00:00:37]
    • Guillaume Passaglia est un gamer, ingénieur en informatique devenu entrepreneur. Il a lancé plusieurs projets tels que Viedemerde.fr (VDM), et FML, la version en anglais https://www.fmylife.com/, Betaseries, et 5€ devenu ComeUp, une marketplace française pour freelances. L’épisode se focalise sur ComeUp et comment cette plateforme peut faciliter la vie des freelances.
  • Parcours de Guillaume et création de Vie de merde [00:00:37 – 00:03:47]
    • Guillaume retrace son parcours entrepreneurial avec Maxime Valette. Ils ont créé leur première entreprise à Reims, se spécialisant dans le web à une époque où Facebook et Twitter étaient naissants. Ils ont lancé Vie de merde, un site initialement basé sur des anecdotes amusantes partagées dans la communauté gaming.
  • Développement de projets et évolution de 5€ en ComeUp [00:03:47 – 00:10:19]
    • Guillaume évoque la création de 5euros.com en 2012, l’évolution du site, la transition de 5€ à ComeUp pour avoir un nom plus cohérent avec un positionnement de services de plus en plus premium. Guillaume souligne l’impact des IA génératives et comment elles ont modifié le paysage des services en ligne, notamment dans la rédaction et la traduction.
  • Stratégies pour réussir sur ComeUp [00:10:19 – 00:17:28]
    • Guillaume conseille sur la manière d’utiliser ComeUp efficacement. Il souligne l’importance de comprendre les attentes des clients, d’offrir une valeur ajoutée significative, et d’utiliser les IA comme outils pour améliorer les prestations.
  • Opportunités et niches porteuses sur ComeUp [00:17:28 – 00:20:51]
    • Exploration des tendances et des opportunités émergentes sur ComeUp. Guillaume cite des exemples de services qui rencontrent un grand succès et encourage les freelances à identifier et exploiter des niches spécifiques.
  • Différenciation de ComeUp par rapport à d’autres plateformes [00:20:51 – 00:27:02]
    • Discussion sur ce qui distingue ComeUp d’autres plateformes comme Malt et Upwork. Guillaume met en avant la facilité d’utilisation de ComeUp, sa capacité à générer des commandes sans contact direct, et l’importance de la modération et de la formation des vendeurs.
  • Success Stories et évolution des vendeurs sur ComeUp [00:27:02 – 00:33:28]
    • Guillaume partage des histoires de succès sur ComeUp, notamment celle de POV, un vendeur ayant généré 50 000 € de revenus en quelques mois. Il aborde l’importance de comprendre et de s’adapter à l’évolution du marché.
  • Conseils pour lancer et optimiser des services sur ComeUp [00:33:28 – 00:37:17]
    • Guillaume donne des conseils sur comment lancer et optimiser des services sur ComeUp, en soulignant l’importance de comprendre son marché, de créer des offres attractives, et d’offrir des prestations de qualité.
  • Perceptions et opportunités sur ComeUp pour freelances expérimentés [00:37:17 – 00:44:31]
    • Discussion sur la perception erronée de ComeUp comme une plateforme seulement pour débutants. Guillaume souligne que les freelances expérimentés peuvent grandement bénéficier de la plateforme en offrant des services automatisés de haute qualité.
  • Comprendre le fonctionnement de ComeUp pour optimiser son taux horaire [00:44:31 – 00:46:13]
    • Guillaume et Dimitri concluent sur la nécessité d’adopter une approche différente sur ComeUp pour réussir, en se concentrant sur la performance et le taux horaire.
  • L’importance de la maîtrise et de l’optimisation dans les services offerts [00:46:13 – 00:49:07]
    • Guillaume souligne l’importance de maîtriser son domaine d’expertise et de proposer des services adaptés et optimisés pour réussir sur ComeUp.
  • Réussite et évolution sur ComeUp : l’exemple de Guillaume TBC [00:49:07 – 00:50:13]
    • Guillaume discute de l’évolution et du succès d’un vendeur phare sur ComeUp, Guillaume TBC, et de son approche qui lui a permis d’atteindre la barre symbolique des 1Millions d’euros générés en 10 ans sur la plateforme.
  • Stratégies pour augmenter le taux horaire et l’efficacité sur ComeUp [00:50:13 – 00:52:50]
    • Discussion sur les stratégies permettant d’augmenter l’efficacité et le taux horaire sur ComeUp, notamment par le biais de l’optimisation des offres et des services.
  • Gestion du temps et des projets multiples [00:52:50 – 00:55:54]
    • Guillaume explique comment il gère son temps et ses multiples projets.
  • Perspectives d’avenir pour ComeUp [00:55:54 – 00:59:02]
    • Guillaume partage ses visions pour l’avenir de ComeUp, notamment son expansion internationale et l’évolution continue de la plateforme.
  • La définition de la liberté selon Guillaume [00:59:02 – 01:01:18]
    • Guillaume réfléchit sur ce que signifie la liberté pour lui et comment son parcours entrepreneurial s’inscrit dans cette quête.
  • Projets futurs et Conseils finaux [01:01:18 – 01:06:07]

Merci d’avoir écouté ou lu cette interview. J’espère que ça t’aide pour tes projets 🙌

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Ressources, livres et Liens importants :

Le site web de ComeUp : https://comeup.com

Interview de POV sur la chaine YouTube de ComeUp :

Interview de Guillaume TBC qui a atteint le million sur ComeUp ! 

Le podcast de Guillaume Passaglia et Maxime Valette :

Inter-né sur inter-ne.fr :

En particulier, j’ai particulièrement aimé l’épisode #2 : Les enjeux du télétravail où Guillaume parle de Slack et de Notion, les outils utilisés chez ComeUp pour s’organiser et travailler en équipe,

et l’épisode 3 où Guillaume et Maxime parlent de leur investissement en tant que Business Angels


Merci d’avoir suivi cet épisode de « Gagner sa liberté ». N’oublie pas de t’abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes et pour continuer à découvrir des parcours comme celui de Jonathan.

Et viens me dire ce que tu as pensé de cet épisode en laissant un avis/commentaire/évaluation :


Retranscription complète :

Guillaume: [00:00:00] Théoriquement, si tu testes correctement et que tu ne prends pas juste 30 minutes pour tester, oui ça peut, ça peut faire le job totalement, mais il faut aller un petit peu au bout du process et prendre le temps de regarder sous le capot et de comprendre comment fonctionne ComeUp. Sinon, clairement, c’est sûr que tu n’y arriveras pas. Donc oui, il faut prendre on va dire deux trois jours temps plein pour regarder le site, ce qui se fait, suivre nos formations, poser des questions, parler à d’autres vendeurs, créer son service, le publier, essayer d’avoir un peu de quelques clients. Et ça, c’est sûr que ça va prendre quelques jours à temps plein. Mais après, derrière, ça peut tourner automatiquement.

Dimitri: [00:00:37] Dans ce nouvel épisode de gagner sa liberté. J’ai eu la chance de discuter avec Guillaume Passaglia, un gamer ingénieur en informatique devenu entrepreneur, qui a lancé plusieurs projets à succès que tu connais peut être comme Viedemerde (VDM), FML pour la version anglaise, Betaseries, 5euros.com devenue ComeUp, ComeUp qui est la première marketplace française de services en ligne pour les freelances et qui va être le sujet principal de cette discussion. On voit avec lui en particulier ce qui différencie ComeUp et pourquoi elle peut devenir une brique d’automatisation pour te faciliter la vie en tant que freelance, on voit l’évolution de la plateforme, ce qui la différencie des autres plateformes et en particulier le fait que près de 40 % des commandes sont passées sans contact ni prospection, ce qui peut vraiment changer la donne. En tant que freelance, on voit comment faire pour réussir sur la plateforme, quelles sont les bonnes pratiques et un maximum d’idées, de conseils et d’exemples. Vraiment du pratico pratique pour t’aider à accélérer tes projets, diversifier tes revenus et augmenter ton taux horaire.

Guillaume: [00:01:42] Parce que moi aujourd’hui, j’ai 41 ans donc je commence à me faire vieux pour le web et j’ai commencé à peu près 23, 24 ans. Donc en 2008 avec Maxime, donc Maxime Valette, mon associé de toujours, on a créé notre première société. Alors c’était vraiment quasiment la préhistoire du web puisque Facebook [00:02:00] s’était lancé un an avant Twitter, c’était aussi à peine naissant. Il faut se remettre un peu dans le contexte et donc lancer une boite dans le web à cette époque là et y aller un petit peu franco. C’était assez, C’était assez nouveau. Il n’y avait pas grand monde qui le faisait, surtout en sortie d’études où tout le monde allait plutôt dans une grande société et prendre des postes à responsabilité. En tout cas, dans mon école, c’était comme ça. Nous, on a décidé de faire autrement et on a pas mal, disons qu’on a pas mal galéré au début. Pendant une petite année, on s’est cherché parce que nous, notre but c’était de monter des projets de A à Z et d’en vivre. Et on était aussi dans le gaming. On s’était rencontré dans le gaming avec Maxime, dans l’eSport, donc à l’époque on était dans les balbutiements de l’eSport. On a un peu aussi pas mal contribué à faire grandir cette communauté de sport électronique car on n’y est plus du tout maintenant, mais on y a été quand même pendant presque dix ans.

Guillaume: [00:02:50] Maxime a commencé quand il avait treize ans, je crois, dans l’eSport, donc c’était il y a un grand moment, un long moment. Et donc on a monté notre première société à Reims qui était qui s’appelait Beta et compagnie, [00:03:00] et donc on faisait quelques projets comme ça par ci par là. Et un jour, Vie de merde est arrivé. Alors c’était, c’était dans sur sur ce qu’on appelait IRC à l’époque, c’était un tchat de discussion. C’est un peu l’ancêtre de Slack et de Discord. Toute la communauté gamer était était là et et on avait un canal qui s’appelait Vie de Merde où on racontait juste ce qui nous était arrivé la veille qui était un peu rigolo. Et Maxime il s’ennuie. Un jour il a créé un il a créé, il a mis ça sur un site et tout de suite toute la communauté gaming a adoré et a fait cramé le serveur deux semaines après tellement il y avait de monde dessus. Donc on a dit bah voilà, on tient notre premier projet, c’est tombé un peu comme ça. Voilà, donc on l’a, on l’a fait grandir et on s’en est occupé pendant près de huit ans jusqu’à le revendre, même si Maxime est toujours dessus à l’heure actuelle.

Guillaume: [00:03:47] Vie de merde existe toujours donc vous pouvez y aller, il n’y a aucun problème. Et à côté de ça. Donc pendant Vie de merde, on s’est dit que ça n’allait pas durer éternellement. On a essayé d’être intelligent et et pendant [00:04:00] pendant la période vie de merde, on a créé ce qu’on appelle des side project. Donc 5 € faisait partie. Donc il y en a eu d’autres, d’autres qui ont foiré tout simplement. Et il y avait 5 €. Il y avait Betaseries aussi, qui avait d’ailleurs été commencé quasiment en même temps que Vie de merde par Maxime et donc 5euros.com. On a commencé en 2012 et c’est quelque chose qui a mis beaucoup de temps à se développer puisqu’on a créé un site où il faut à la fois des vendeurs et des clients et tout un système communautaire. Ça ne se fait pas en deux mois. Ça, c’est vraiment un long accouchement. On a mis près finalement près de quatre ans à commencer à avoir une traction sur ce projet. Mais bon, on n’était pas pressés puisque finalement on avait un autre projet qui fonctionnait. C’est un petit peu le luxe de ne pas être pris par le temps quand on est entrepreneur, alors que souvent on court après les fonds et les les moyens de se financer.

Guillaume: [00:04:49] Là ça allait puisqu’on avait notre propre financement qui était qui était vie de merde. Et au bout d’un moment les projets on sont arrivés à maturité, donc 5euros.com a pu prendre son envol [00:05:00] tout seul dans sa propre société, Betaseries aussi. Et avec Maxime donc on s’est donné un projet chacun. Maxime a pris Betaseries, moi j’ai pris 5euros.com et on les fait grandir depuis. Là on est en 2023 donc ça fait déjà quand même plus de dix ans que je suis sur sur 5euros.com, donc maintenant ComeUp pour arriver où on en est à l’heure actuelle. Et lui était beaucoup plus à l’aise avec Betaseries, ce qui était en fait aussi un petit peu son bébé puisqu’il avait commencé tout seul à l’époque. Et finalement moi ça me bottait vraiment beaucoup et donc on en est là dessus. Donc tout ce qui fait en fait nous notre spécialité, c’est de gérer des. Communauté. Gérer des gens sur des sites ou des apps avec entre le gaming, entre. Vie de merde, Bêta cerise qui finalement c’est 1,3 ou 1,4 millions de membres et ComeUp c’est une communauté de vendeurs, donc nous c’est notre dada. Gérer des gens et les mettre sur un sur un site ou une app pour pour finalement les faire travailler tous ensemble.

Dimitri: [00:05:56] Tu savais déjà qu’il y aurait le côté communautaire où finalement c’est venu après. Et l’autre [00:06:00] question si je me suis posée tout à l’heure quand tu en as parlé, c’est Tu savais que ça allait être un side project 5 € comme Parce que forcément t’as pas la même démarche et le même planning. Si tu te dis c’est un side project qui va maturer tout seul et petit à petit, quand ça sera le bon moment, je vais mettre un peu plus de moyens que si tu te dis ok, je le lance en mode start up. Vous voyez les choses comment à l’époque?

Guillaume: [00:06:19] Alors pour répondre à la première question, en fait, on ne savait pas qu’on allait faire des projets communautaires, mais on savait qu’on voulait pas travailler en allant à la recherche de clients et faire des devis et et en fait travailler pour d’autres personnes. Donc dans ces cas là, il nous reste le fait de monter des choses et que les gens soit nous rémunère via de la publicité, soit via de l’abonnement, en tout cas avec des avec des revenus qui ne sont pas générés finalement par une force de vente. Tu vois, aller chercher des devis et des clients c’est pas mon truc, c’est pas le truc de Maxime non plus. Et donc il faut trouver d’autres solutions. Donc on préfère finalement. Nous on fait finalement du B2C en tant que tel, on n’a pas de produit typique à vendre [00:07:00] et même avec ComeUp, c’est du b2b2c, du B2B. Enfin bref, il y a un peu tous les niveaux et bétaséries. Bon là par contre c’est un peu différent, c’est vraiment de la data. Et là oui, il faut aller chercher des devis et des clients plus des institutionnels et aussi derrière des grosses plateformes. Mais ça maintenant il y a d’autres personnes qui le font et qui le font très bien, heureusement. Et donc ensuite, après derrière, dans la logique où on a fait 5 €, il y a une chose qu’on a compris très tôt, c’est que pour faire un projet communautaire, en tout cas pour mettre beaucoup de gens sur une plateforme, ça prend du temps, on le fait pas en plusieurs mois, c’est pas possible.

Guillaume: [00:07:34] Et c’est pas en payant des centaines de milliers d’euros en publicité que tu vas avoir un produit qui marche parce que ton produit doit évoluer en fonction des demandes de la communauté. Donc on a une idée, on a des guidelines en tête, mais finalement on sait pas comment le public va, le va l’accueillir. Donc en gros on sort un projet et après on regarde comment ça marche, comment ça fonctionne, on regarde ce qui pêche, on regarde ce qui ne va pas. Parce que construire quelque chose 100 % à notre image, c’est pas pour ça que ça va fonctionner aussi pour tous [00:08:00] les autres. Et c’est pour ça que ça prend du temps, parce qu’on doit évoluer, on doit évoluer en fonction de tout le marché. Ce qu’on pensait au début, forcément, ça n’a pas fonctionné. Pour prendre un exemple, avec 5 €, nous on pensait qu’il y allait plutôt avoir des commandes de trucs rigolos et genre n’importe quoi, des cartes d’anniversaire, des je vais te faire par exemple, je sais pas, je vais t’écrire ton nom sur la plage et je vais le prendre en photo. Donc on pensait que c’était des choses très axées client particulier et en fait pas du tout. C’est plutôt l’inverse et ça on peut pas le deviner à la base. Donc on a évolué et voilà. Et tout ça, ça prend du temps. Donc finalement, nous on voulait que ça fonctionne bien entendu. Cependant, on s’est pas mis la pression parce que globalement on sait que ça prend du temps.

Dimitri: [00:08:45] Où finalement tu pars sur une idée, un projet et une infrastructure. Tu sers une communauté mais tu te sers aussi de la communauté toi, pour faire évoluer ton projet dans le bon sens quoi.

Guillaume: [00:08:54] Oui, totalement. C’est très important. De toute façon, c’est on construit un produit qui finalement [00:09:00] n’est pas fait pour nous, c’est pas nous qui allons l’utiliser. Nous on est juste des des créateurs. On pense des fois avoir les bonnes solutions qui ne sont pas forcément celles attendues par les gens. Alors c’est pas pour ça qu’il faut se laisser dicter non plus toute l’évolution du projet par les gens, sinon ça devient n’importe quoi. Mais on est là pour mettre des bornes en fait. Ou tu peux avoir une petite bille qui va aller de la borne de gauche à la borne de droite et qui va taper. Et comme ça tu avances, tu avances, tu avances dans le petit circuit et le circuit, il est fait par ta communauté et il est fait aussi. Pas que par les gens bien sûr, mais aussi par l’aspect économique. S’adapter à tout ce qui est, à tous les problèmes aussi extérieurs. Là actuellement, avec avec toutes les IA, bien entendu, tous les services évoluent, on doit s’adapter. Quand il y a eu le Covid, on a dû s’adapter. Bref, bien entendu, il y a pas mal de choses qu’on doit dicter, mais les principales évolutions et les demandes, c’est des choses qu’on voit et qu’on observe tous les jours avec l’utilisation de notre produit [00:10:00] qui est finalement surtout le produit des gens qui l’utilisent.

Dimitri: [00:10:03] Est ce que tu peux nous dire un peu justement sur les dernières évolutions, le changement de 5 € à ComeUp, comment ça s’est passé? Et puis effectivement, tu parlais d’IA générative, il y a eu un grand boom. Quel quel impact ça a concrètement aujourd’hui sur sur la plateforme ComeUp?

Guillaume: [00:10:19] Alors pour revenir déjà à la base de 5 €, je vais revenir à 5 €. Nous, on a créé 5 € avec une règle de base qui était le commissionnement et le commissionnement ne devait jamais être excessif sur 5 €. Parce que le commissionnement pour nous, c’est. Quelque chose qui doit rester, disons pour le vendeur ne doit pas être au centre de tout. En fait, quand je vois des plateformes comme Fiverr qui prennent 20 % au vendeur, pour moi c’est une hérésie parce que clairement, une commande qui est traitée par une plateforme, que ce soit une commande à 1 000 €, à 100 € ou à 5 €. Disons que la plateforme va traiter de la même façon. La commande va commencer, elle va finir, l’argent va [00:11:00] être viré. Disons qu’il n’y a pas des coûts exponentiels de notre côté qui s’ajoutent et qui justifient de prendre 200 € sur une commande et 1 € sur une autre. Bien entendu, je ne parle pas des frais bancaires qu’il a de toute façon sont à la charge du client. Je parle vraiment des coûts de la plateforme. Donc pour nous, le coût de la plateforme devait toujours être à coûts fixes. C’est pour ça que nous d’ailleurs, on fonctionne avec un abonnement qui permet de réduire la Commission à 1 €, quel que soit le montant de la commande. Donc finalement, le traitement d’une commande, la gestion des litiges, le fait qu’on édite les factures, qu’on gère les problèmes, ça coûte 1 € plus le coût de l’abonnement par mois, bien entendu, mais c’est un coût fixe. Et ça, c’est important pour les entrepreneurs. Au moins, ils savent combien ils payent à la plateforme et finalement, ils peuvent le budgétiser dans les coûts comme une connexion Internet.

Guillaume: [00:11:43] Donc ça, c’était le précepte de base. Après, on s’est appelé 5 € parce que clairement, il y a Fiverr, il ne faut pas l’oublier, qui reste la plateforme sur laquelle avec laquelle on s’est inspirés, bien entendu, qui a le nom aussi. Parce que le Fiverr, c’est le billet de 5 $ aux US. Nous on n’a pas de nom pour ça. Mais bon, [00:12:00] 5 € on a réussi à le récupérer. C’était le meilleur nom qu’on pouvait avoir pour le départ. Mais il y a dix ans, il y avait encore. Le panier moyen était aux alentours des on va dire des quinze à 20 € la commande. Aujourd’hui il est plus vers 85 €. Donc quand on voit le bon qui a été fait en panier moyen. Finalement le nom 5 € était très réducteur et finalement ne représentait plus trop ce qui se faisait sur la plateforme. Maintenant sur la plateforme, il y a clairement des des prestations de qualité qui sont payées plusieurs milliers d’euros. Il y en a beaucoup plus comparé à avant. Et donc on devait aussi changer l’image de notre plateforme par rapport à ce nom qui nous a aidé au début parce que c’était rigolo. Voilà. Qu’est ce que je pars pour 5 €? On va se marrer, on va regarder. Mais on devait sortir de ça et finalement on avait aussi des vendeurs qui se disaient ouais, j’ose pas trop mettre le nom de 5 € sur LinkedIn, j’ose pas trop dire que je bosse sur 5 € parce que c’est un peu réducteur et j’ai vécu ça, voilà.

Guillaume: [00:12:56] Et ça, on voulait le changer. Donc finalement maintenant de dire je travaille sur ComeUp [00:13:00] tout de suite c’est plus cool, c’est c’est plus sympa et on ose plus facilement le dire. Donc ça, c’était clairement la première raison. Il nous fallait changer de nom pour imprimer la rupture sur la tarification. Maintenant, vous n’êtes plus obligé de commencer à 5 € vos tarifs, vous commencez au tarif que vous le souhaitez. Il y a beaucoup de choses qui ont changé depuis le début et il fallait changer de nom pour ça. Seconde solution la seconde raison, c’est maintenant. Bien sûr, on est à l’international. Comeup est disponible en anglais et le nom c’est 5 €. En anglais, 5 €, ça le faisait pas du tout, c’est pas possible. Donc il fallait trouver un autre nom aussi pour l’internationalisation. Donc ce processus là, clairement change. Le changement de nom c’est quelque chose, c’est un risque, ça se prend pas comme ça, on l’a fait en à peu près, on va dire, de A à Z, ça nous a pris à peu près un an et et ça fait un an aujourd’hui qu’on a changé de nom pour ComeUp. Donc, ce qu’on a vu depuis, c’est c’est que le panier moyen n’a cessé d’augmenter depuis le changement de nom. Mais clairement, tu parlais des IA et des IA, ça nous a aussi fait beaucoup [00:14:00] de mal puisque une grosse partie des commandes concernait la rédaction, la traduction à peu près on va dire 20 % des commandes de la plateforme concernée cette partie là. Et il faut savoir que, allez, on va dire, 60 % des commandes ont disparu.

Dimitri: [00:14:16] En nombre, en.

Guillaume: [00:14:17] Volume, en volume. Donc en fait on a perdu, on va dire, près de 15 % de notre total de commandes uniquement sur ces sur ces commandes là. Donc, bien entendu, pour ça aussi, il faut qu’on s’adapte et il faut aussi qu’on éduque les vendeurs sur le fait que vendre pas cher à 5 €, 10 € ou 15 €, ça attire plus trop les clients. Il faut vendre de la valeur ajoutée, il faut vendre beaucoup de choses supplémentaires. Les clients sont là, ils viennent sur le site, mais ils sont plus là pour chercher des petites prestations. Ils sont là vraiment pour pour de la valeur ajoutée, pour des choses construites, pour faire confiance à des gens. Et ils font confiance à plein de vendeurs tous les jours. Mais clairement, il faut proposer des choses en face. Donc on évolue maintenant dans ce sens là, dans la prémiumisation [00:15:00] en fait des services. Et pour ça c’est de l’éducation à faire aussi au niveau des vendeurs qui avant vendaient facilement et beaucoup à cinq ou 10 €, ils faisaient beaucoup de commandes. Maintenant il faut revoir un petit peu tout ça, surtout avec la difficulté et la crise économique. Bah oui, on dépense un petit peu moins, on fait plus attention au budget, donc il faut clairement proposer des prestations en face qui qui valent le coup et et on travaille là dessus clairement pour que les clients fassent confiance au vendeur et que l’image du site soit sans cesse améliorée.

Dimitri: [00:15:31] Tu as changé le nom par rapport à quelque chose qui est. Favorisé par l’IA générative. Parce que c’est clair qu’aujourd’hui tu as des prestations qui étaient vendues cinq, dix, 15 € que tu peux faire toi même avec Chatgpt ou quel que soit les outils finalement on va dire, c’est plutôt pas si mal que ça que vous soyez parti avec ComeUp dans quelque chose. C’était la logique de ce qu’était en train de devenir la plateforme, mais vers quelque chose de plus premium.

Guillaume: [00:15:55] Ouais, clairement. C’est faux. Il y a eu beaucoup d’évolution. L’ia [00:16:00] n’est pas la première révolution. J’ai envie de dire qui a eu et qui a causé un petit peu de tort à des gens qui vendaient certaines prestations. En gros, les prestations qui ont disparu, c’est des prestations sans valeur ajoutée, ce que la machine peut faire. Maintenant, quand on regarde ce que peut faire, alors je parle un petit peu avant la mise en place de l’IA dans Photoshop, mais il y a beaucoup de choses qui avant étaient très compliquées à faire. Je parle par exemple du détourage. Avant c’était vraiment compliqué, c’est facile depuis à peu près un ou deux ans. Il y a des outils maintenant qui font ça. Quand avant on parlait, on parlait de photos, quand il y a eu l’arrivée du numérique, tous les photographes en argentique ont potentiellement crier à l’hérésie. Et finalement le numérique est arrivé. Ça a facilité énormément de choses, ça a facilité d’ailleurs toute la post-prod. Avant on la faisait pas comme ça, donc il y a eu plein d’évolutions qui finalement ont remis en question tout le temps, tout le temps des métiers. Pourtant, les métiers sont toujours là, il y a toujours des photographes, il y a toujours des gens, il y a toujours des designers. Oui, ils font plus de détourage, ils font autre chose. Et maintenant le détourage qu’il avait à faire, peut être pour certaines prestations, ils le font [00:17:00] en deux clics pour valoriser des prestations plus importantes. Donc en gros, cette IA pour nous en tout cas, elle va permettre de vraiment proposer des choses plus intéressantes pour les clients, mais ça nécessite clairement que les vendeurs évoluent et donc finalement qu’ils utilisent l’IA beaucoup plus dans leurs prestations aussi pour proposer des choses différentes au client. En gros, il ne faut pas avoir honte de l’IA, c’est comme ci c’est comme si tu as honte de Photoshop quand tu travailles et que tu es designer, ça n’a pas de sens. Maintenant, c’est un outil en tant que tel et il faut l’utiliser comme ça.

Dimitri: [00:17:28] Et justement, comment tu prends en compte la nouvelle donne sur l’IA? Et comme tu dis, oui, des révolutions ou des évolutions, on a eu plein. L’ia ça en fait partie, c’est voilà, c’est quoi toi tes conseils aujourd’hui si on veut démarrer et réussir sur ComeUp et en tenant compte de justement ces grosses, ces gros changements qui viennent d’avoir lieu sur le type de prestation que tu peux vendre, il.

Guillaume: [00:17:48] Faut déjà avoir conscience de ce que pensent les clients. Déjà on est à un stade où maintenant tout le monde connait l’IA et les clients pensent pouvoir tout faire avec l’IA. Pour refaire encore le parallèle avec [00:18:00] Photoshop au début, moi je me rappelle à l’époque il y avait pas mal de gens qui disaient non mais ça va, c’est facile, j’ouvre Photoshop et je le fais. J’ai pas besoin d’un designer. Il se retrouvait devant Photoshop, il essayait deux trois trucs, il y arrivait à peu près et finalement c’était le résultat était très moyen. Alors oui, il avait fait ça tout seul. Mais finalement, si vous voulez quelque chose de vraiment qualitatif, il fallait quand même utiliser un designer qui savait utiliser Photoshop. Mais tout de suite, quand on utilisait le programme, c’est facile, c’est le programme qui le fait. L’ia on est un peu au même stade, c’est à dire que l’outil existe, les gens pensent pouvoir le maîtriser et pensent pouvoir tout faire avec. Cependant, c’est pas le cas. Il faut vraiment quand même être au courant de ce qui se fait actuellement. On sait d’ailleurs que de toute façon, tu le vois tous les jours un jour quand on parle de génération d’images, un jour c’est Dali qui est meilleur, le lendemain c’est mi journey, mi journee est meilleur pour certains trucs, Dali est meilleur pour d’autres. Je peux faire tourner Chatgpt maintenant avec Dali alors que aujourd’hui tu peux pas. Enfin, il y a beaucoup de choses qui rentrent en jeu que le client ne sait pas donc il pense savoir, il pense que [00:19:00] c’est fastoche, il pense maitriser le truc donc il va tester, il va se casser les dents et après il va revenir vers des professionnels.

Guillaume: [00:19:06] Mais ça, ça va prendre un petit peu de temps. Donc on est un peu dans la phase intermédiaire où finalement tout le monde pense pouvoir se servir de l’IA et tout faire avec l’IA. Mais finalement les résultats ne vont pas être au top de ce qu’il pensent et à ce moment là, ils iront vers des vendeurs et donc il faut être prêt à les accueillir ces clients. Donc il faut être prêt à accueillir des gens qui connaissent l’IA. Il ne faut pas leur mentir, il faut être transparent et il faut plutôt se présenter comme des gens qui connaissent l’outil, qui savent le maîtriser et qui vont pouvoir surperformer justement parce que le client peut faire grâce à leur maitrise de l’IA et c’est là où le client va pouvoir payer. Donc c’est là dessus, il va falloir les convaincre, le type de prestation, ça après, j’en sais rien, mais il faut en tout cas avoir conscience de ce que pense le client et proposer une valeur ajoutée. Et ça, c’est le second point. La valeur ajoutée, c’est essentiel. Ceux qui vous disent ouais, [00:20:00] gagner 1 000 € par mois sans bouger un doigt sur ComeUp, c’est facile. Non, c’est pas facile, ça ne marche pas. Il faut vraiment faire des choses, il faut les faire bien et Et là, ça peut marcher. Mais quoi qu’il en soit, l’argent facile, ça n’existe pas.

Dimitri: [00:20:17] Oui, que ce soit sur ComeUp ou ailleurs. Quand tu dis ça, j’ai l’impression qu’il y a du vécu. Tu as vu des gens qui proposaient ce genre de trucs gagner 1 000 € par mois sans rien faire?

Guillaume: [00:20:26] On appelle ça les vendeurs de rêves, ça existe et ça existera toujours, on peut rien y faire. C’est pour ainsi dire, ça permet aussi à ComeUp de se faire connaître nous. Après, il faut qu’on récupère ces gens là qui pensent pouvoir tout faire sans bouger le petit doigt et qu’on les éduque. Et ceux qui arriveront à comprendre deviendront potentiellement des vendeurs qui arriveront à vendre et qui prospéreront sur la plateforme.

Dimitri: [00:20:51] Tu peux te poser la question de qu’est ce que les gens font avec cet outil? Quel est leur besoin et comment moi je peux apporter une meilleure valeur ajoutée? Peut être certainement en maîtrisant l’outil, en le maîtrisant mieux. [00:21:00] Mais effectivement, il y a plein de choses à améliorer. Pour le moment, ils ne font pas tout ces outils là, ils évoluent tous les jours, donc.

Guillaume: [00:21:05] Il faut les utiliser. Si tu les utilises pas, tu es mort, c’est clair. Si tu les utilises pas, à l’heure actuelle, c’est fini. C’est comme si tu n’utilises pas, disons, un outil graphique. Si tu es designer, c’est comme si tu n’utilises pas correcteur de fautes d’orthographe si tu es rédacteur, parce qu’on peut toujours en oublier, il faut les utiliser. Ils font partie maintenant de tout ce qu’on a à disposition pour faire mieux notre travail. Si tu ne veux pas les utiliser ou si tu ne les comprends pas, ça veut dire qu’il faut te poser des questions sur ce que tu fais et il faut poser des questions sur tes compétences, sur ton travail. En gros, est ce que tu veux être laissé de côté et travailler entre parenthèses à l’ancienne? Il y aura encore des clients pour ça. Bien entendu, il n’y a pas de. Il n’y a pas de problème. Cependant, il faut savoir surfer sur les vagues et utiliser tout ça correctement.

Dimitri: [00:21:54] Tu vois quand même des tendances, justement de services qui marchent vraiment bien en ce moment. [00:22:00] Tu aurais pas vu venir, tu aurais pas pensé ou qu’est ce qu’il y a comme à ton avis, opportunité en train d’émerger et intéressant à investir? Si tu es vendeur et que tu as envie de te lancer sur ComeUp aujourd’hui.

Guillaume: [00:22:11] Je pense qu’il faut regarder ce qui se fait ailleurs. Pas forcément sur ComeUp, mais tu peux regarder aussi ce qui se fait sur Fiverr ou sur d’autres sites et ce qui marche parce que en effet, il y a des tendances et moi je les vois pas forcément venir parce que c’est pas mon métier de faire ça. Moi mon métier c’est de gérer correctement des vendeurs et des flux de commande. Voilà. Après, derrière, oui, on a des statistiques sur les catégories qui marchent bien, notamment tout ce qui est vidéo actuellement, ça marche vraiment très bien parce que c’est des choses qui c’est dans l’air du temps. De toute façon, tout ce qui est vidéo, ça fait déjà plusieurs années que c’est. C’est en forte tendance haussière et donc ça continue. Actuellement, il faut des montages, il faut de la publicité vidéo, il faut de la, il faut de la prod notamment. Il y a de l’IA là dessus et clairement il faut l’utiliser. Donc ça, ça marche bien. [00:23:00] Tout ce qui est réseaux sociaux et community management, ça marche toujours aussi bien. Après, il y a des niches aussi qui marchent très bien. La voix off continue à très bien fonctionner mais c’est pareil, on est dans toute la partie vidéo. Même en texte, il y a des choses. Tout ce qui est copywriting vraiment de haut niveau, ça marche, ça marche encore beaucoup. Bon après voilà, je ne vais pas tout lister mais. Mais en fait il y a beaucoup, beaucoup de choses, de catégories ou même de niches qui fonctionnent encore très bien et qui a sa clientèle.

Guillaume: [00:23:28] Après, comme on dit, c’est dans la rue des Bouchers qu’on vend le plus de viande. Donc le but ce n’est pas de faire un service qui est vu nulle part, parce que là c’est sûr qu’être premier en général, c’est jamais les premiers premiers qui fonctionnent le mieux. C’est. C’est on va dire faire mieux que ce que font d’autres dans un marché qui n’est pas encore saturé. C’est un peu la définition de comment se lancer. Donc après, il n’y a pas de recette miracle. Ce qui est sûr, c’est que tous les conseils qu’on donne partout et qui vous sont donnés aussi partout, si vous les appliquez pas, vous n’y arriverez pas. Donc si [00:24:00] vous arrivez et que vous n’avez pas une belle image, c’est comme si vous lancez un produit dans un centre commercial, dans un supermarché et que vous avez un packaging pourri, c’est évident que personne ne va vous l’acheter. Bon bah là c’est pareil. Pareil pour le texte, on voit trop de services où il y a des milliers de fautes à l’intérieur, c’est pas possible. Et ça je pourrais enfin je pourrais en citer des dizaines, mais ça c’est ce que nous on répète à longueur de journée, dans les vidéos, dans les formations, dans les FAQ, Même quand on vient nous poser des questions sur Discord, c’est toujours et toujours les mêmes choses. Il faut avoir un service entre parenthèses parfait déjà dans l’apparence pour avoir une chance de se faire une place sur la plateforme et pas que sur ComeUp. Sur ailleurs aussi d’ailleurs. Il y a une.

Dimitri: [00:24:40] Formation quand même officielle. Comeup vous avez fait ce travail pour je pense correspond à ce que tu disais. Donc il y a une formation formation vendeur officiel ComeUp je mettrai le lien, autant peut être partir de là. Quoi. Ça veut dire que vous, vous avez fait ce travail et vous venez de l’intérieur de la plateforme pour savoir ce qui fonctionne. Tu as souvent forcément dans [00:25:00] les forums vendeurs ou des nouveaux arrivants sur le discord pose des questions où finalement les réponses c’est toujours les mêmes réponses parce que c’est les bases quoi. Et donc on peut gagner du temps.

Guillaume: [00:25:09] Mais oui, on est fait pour ça. Nous on forme des vendeurs, c’est vraiment ce qu’on fait. Si on le faisait pas et ça serait un choix. C’est à dire qu’on pourrait se dire nous, notre but c’est juste de répondre aux questions sur notre support et de voir si et de gérer les problèmes dans les dans les flux de commandes. Très bien. Mais si on ne forme pas les vendeurs à ce moment là. Je pense qu’on faillit à la moitié de notre mission. Si les vendeurs vendent mal, il n’y a pas de client et ainsi de suite. Et c’est là où la plateforme ne peut pas, on ne peut pas y arriver. C’est aussi pour ça qu’on est si dur en modération. Ce n’est pas c’est pas contre les vendeurs qu’on refuse des services, c’est parce qu’on sait que ces services là ne seront pas achetés s’ils sont validés comme ça.

Dimitri: [00:25:48] Et ça, ça a changé parce que je me souviens de mes débuts. Je pense que j’ai lancé des services. Vous vous refuseriez maintenant, mais il y en a que j’avais mis à jour juste pour une petite ligne qui ont été refusés parce que je pense qu’à l’époque ça [00:26:00] passait plus facilement. Mais maintenant on sent qu’il y a quand même aussi un filtre plus en amont, mais qui est positif pour nous.

Guillaume: [00:26:05] Tout à fait. Alors ce filtre va changer, c’est à dire qu’on va accepter beaucoup plus de services, je pense, mais parce que bien sûr il y aura un mais, mais ces services seront plus, on va dire plus dans le bas du classement, c’est à dire qu’on laissera passer plus de gens parce que finalement on se dit pourquoi ne pas aussi donner la chance à certains vendeurs qui font des services? Alors je parle des services assez corrects mais où il manque quelques petites choses, parce qu’aussi on a beaucoup de retours négatifs à ce niveau là. Donc on se dit comment, disons, mettre notre barrière à l’entrée un petit peu moins dur, mais tout en respectant notre charte pour les clients, c’est à dire d’afficher toujours des services de qualité. Mais bon, on peut pas non plus accepter tout et n’importe quoi et mettre tout le monde en avant sur la plateforme, ça ce n’est pas possible. Mais on se dit pourquoi ne pas quand même accepter plus de services? Mais par contre ils seront plus dégradés au début dans le classement. Mais là par contre le vendeur [00:27:00] devra faire deux fois plus d’efforts pour réussir à vendre.

Dimitri: [00:27:02] D’accord, donc vous en gros, si vous vous sentez plutôt que d’éjecter ou de dire retravaille la copie, tu validerais mais avec une moins grosse mise en avant au départ.

Guillaume: [00:27:12] Disons qu’on validerai avec une moins grosse mise en avant, mais en donnant des conseils. C’est à dire que à toi maintenant d’améliorer ton service si tu le souhaites. Si tu le fais, tant mieux, si tu ne le fais pas, tant pis, mais par contre, tu risques de ne jamais vendre, mais au moins la personne aurait son service validé et donc on lui laisserait quand même une chance.

Dimitri: [00:27:29] Mais ce qui est génial parce que je pense qu’effectivement il doit y avoir des gens qui critiquent ça, forcément. Parce que quand tu te fais refuser ton service, ça t’énerve, mais c’est pas ça qui tu as des endroits où ils vont juste refuser et ils vont pas t’expliquer. Et et la plupart des grosses plateformes maintenant, c’est comme ça. Moi je pense à Amazon parce que je travaille aussi sur Amazon KDP avec mes livres là bas, ils s’amusent pas à t’expliquer ce qui ne va pas. Quand ils vont refuser la soumission de ton livre, c’est à toi de te débrouiller et les gens se forment et ils y arrivent, etc. Mais alors que vous vous faites quand même le travail pédagogique, tu as la personne qui va t’expliquer [00:28:00] ce qui ne va pas dans ton service. Moi ça m’avait permis justement que j’avais, j’avais fait juste modifier une ligne d’un service à l’époque et finalement il a été refusé mais en m’expliquant pourquoi et c’était cohérent. Donc pour moi j’y vois quelque chose de positif parce que ça veut dire que vous aussi c’est votre connaissance de ce que les gens achètent et donc ça veut dire que toi ça t’aide dans. Moi j’ai toujours considéré à mes débuts ComeUp, mais je l’utilise encore maintenant que je suis plus débutant si tu veux, mais comme un super outil d’étude de marché.

Dimitri: [00:28:27] Parce que moi mon site c’était Side business, c’était plutôt pour les gens qui ont envie de lancer plusieurs trucs, tester plusieurs services qui ne sont pas sûrs de ce qu’ils vont adorer faire. Et moi c’est ce que j’ai trouvé génial. En fait, quand j’ai utilisé ComeUp pour la première fois, c’est que ça t’aide énormément à clarifier ton offre par l’écrit parce que tu es obligé d’en faire une page de vente sur votre site. Finalement, nos pages de services, c’est des pages de vente. Moi j’ai beaucoup appris en copywriting et en comment présenter une offre grâce à ComeUp et donc le fait que vous vous assuriez ce support en expliquant ce qui ne va pas. C’est clair que pour moi je le vois plus vraiment comme une opportunité. [00:29:00] Si déjà tu as une idée de service et que ça passe pas la modération parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’il y a dedans ou ça veut dire déjà tu as un premier retour qui dit tu n’es peut être pas dans la bonne direction pour ton pour ton business.

Guillaume: [00:29:11] C’est ça. Mais après tout le monde ne le voit pas comme ça. Et nous on voit plutôt ComeUp et en tout cas son, son, son service de modération comme un videur de boîte. Et c’est vraiment ce qu’on veut, tu vois. Donc donc voilà, ce sont des questions qu’on se pose actuellement. Après, bien évidemment, on évolue au fil du temps et petit à petit, c’est pas pour ça qu’on va. On va tout changer. Et le fait d’être très strict en fait, on a pris l’exemple de Vie de merde, vie de merde. On recevait à l’époque, à la grande époque, on va dire 2000 3000 histoires par jour. On en publiait dix. Pourquoi? Pour avoir du contenu uniquement de qualité sur le site et inviter les gens à revenir. Bon, la ComeUp, c’est un petit peu différent bien entendu, puisque là, au plus il y a d’offres, potentiellement au plus il y a de clients. Donc le but ce n’est pas non plus de restreindre au maximum les nouveaux services qui sont mis sur le site parce [00:30:00] que tu ne viendrais pas sur ComeUp tous les jours en te disant ouais, quels sont les nouveaux services du jour? Non, pas du tout. Mais cependant que finalement tu quand tu arrives sur le site et que quand tu regardes les catégories, tu tombes sur que des services potentiellement de qualité. Ou en tout cas pas trop dégueulasse, même sur les derniers, même sur ceux qui n’ont pas de vente. Quand tu compares avec Fiverr, c’est vrai que Fiverr c’est un peu la foire à la saucisse, donc certes ça marche beaucoup mieux. Et aussi ils ont, ils ont une façon de traiter les choses plus automatisée puisque tout est via des formulaires, ce qui n’est pas le cas. Donc c’est clair que quand tu remplis des formulaires, c’est sûr que tu peux te permettre de valider ou de refuser automatiquement.

Dimitri: [00:30:42] Donc vous, vous avez le côté quand même modération, pédagogie, vous créez de la formation sur comment devenir vendeur. Ça c’est des éléments de différenciation par rapport à d’autres plateformes. Qu’est ce qu’il y aurait d’autre qui vous différencie de plateformes comme Malt, Upwork et toutes celles qu’on a citées jusqu’à présent?

Guillaume: [00:30:59] Malte, Upwork, [00:31:00] c’est pas du tout la même chose puisque Malte, Upwork entre parenthèse vendent des humains, donc ils ne vendent pas du service. Que ce soit ComeUp ou Fiverr, on est des services à The Product. Donc en fait tu achètes un site web comme tu achètes un aspirateur, tu achètes un logo comme tu achètes. Je sais pas un livre, donc tu cliques, tu ajoutes à ton panier, tu valides. Et théoriquement, après le travail du vendeur, tu as ton produit sur Malte, tu loues du temps à quelqu’un, donc c’est pas du tout la même approche. Donc en gros sur sur Malte, tu vas chercher un graphiste qui va permettre de te faire des choses sur ComeUp, tu vas chercher directement la chose que tu veux, si tu veux, si tu veux une traduction, tu cherches traduction sur Malte, tu vas plutôt chercher un traducteur et tu vas devoir le payer potentiellement minimum une demi journée je crois. Enfin je ne sais pas exactement, mais bref, Disons que tu vas devoir le payer un certain montant. Tu vas devoir le louer en étant forcément pas sûr de ce que tu vas obtenir puisque derrière il va falloir expliquer ce que tu veux. [00:32:00] Le vendeur va réfléchir, il va te répondre. Là finalement, ce que tu veux c’est directement marqué dans le service. Donc en gros, on accélère beaucoup tout le côté transaction, on fait que finalement les gens vont directement sur le site, trouvent ceux qui veulent, commandent et a je crois plus je sais plus les derniers chiffres mais je crois qu’on est presque à une à les 40 % des commandes qui sont passées sans aucun contact, sans la moindre question.

Dimitri: [00:32:25] Donc est ce que c’est clair?

Guillaume: [00:32:27] En fait tout notre travail c’est ça. C’est à dire que d’augmenter ce chiffre là, le vendeur doit gagner du temps sur ComeUp, il doit gagner un maximum de temps. C’est pour ça qu’il ne s’occupe pas de la facturation, c’est pour ça qu’il s’occupe pas du devis puisque le devis c’est son service et si son service est bien fait, c’est justement ça le but. Le devis va pas avoir de problème, le client ne va pas avoir de questions, le client sera rassuré, il saura exactement ce qu’il va recevoir. Donc finalement, il va commander tout de suite. Pareil dans le dans tout ce qui est le flux de commande, il est très très très charter et il y a beaucoup d’étapes justement pour éviter [00:33:00] toutes les questions et pour savoir. Et là maintenant, on fait quoi? Et là, j’ai besoin de quoi? On essaie d’aller à l’essentiel tout ce qui est litige, on gère aussi ça ses différents sites Feuvert parce que Fiverr, à la moindre demande de litige, il rembourse le client, ça il faut le savoir. Nous c’est pas le cas. Des fois on rembourse pas même un cas sur deux. En général c’est à peu près 50 sur 50. C’est la faute du vendeur ou la faute du client. Et oui, le client il nous insulte. Après ça arrive souvent mais c’est pas pour ça qu’on va dire et on rembourse le client, ça serait plus facile.

Guillaume: [00:33:28] Mais c’est pas juste, nous, c’est pas ce qu’on veut. Donc derrière il y a beaucoup de choses qui fait qu’on peut être sur Malte, on peut être sur ComeUp et proposer deux choses qui sont complètement différentes et c’est tout le but. On veut être une brique dans tout l’attirail du freelance, mais on veut être la brique la plus automatisée possible. On veut être le lieu où le freelance va construire son offre. Il va passer du temps parce que ça prend du temps de faire un service. Mais après, typiquement, ça tourne tout seul. Une fois qu’on a trouvé un, deux, trois clients, en général, après, la plateforme va t’amener [00:34:00] du trafic et des clients à peu près automatiquement si tu as bien fait ton travail. Et donc entre tes missions un petit peu plus complexes, où tu es beaucoup plus discuté avec tes clients, que tu vas facturer plus cher au final, mais tu passeras plus de temps donc c’est normal. Derrière tu auras aussi des prestations qui arriveront via ComeUp où tu sauras le travail que tu as à faire. Tu sauras à peu près combien de temps ça va te prendre et tu ne te poseras pas de questions. Donc les deux peuvent vraiment cohabiter ensemble et ce n’est pas du tout la même approche.

Dimitri: [00:34:27] Ouais, et puis que ce soit je pense que tout le monde peut y trouver son intérêt, même pour les clients. Parce que t’as pas forcément le même type de demandes quand tu vas aller sur Malte ou sur ComeUp. Et pour le pour le freelance en lui même, finalement, l’exemple que tu me donnes, c’est que tu peux tout à fait être freelance sur Malte et ComeUp et vendre des choses complètement différentes et t’y retrouver et t’y retrouver. Tout à fait. C’est pas du tout la même chose en fait.

Guillaume: [00:34:49] Il faut en fait, il faut, il faut faire ça, c’est absolument essentiel. Je vois beaucoup trop de freelance on va dire installés, qui gagnent deux, trois, 4 000 € par mois. Tu vois, ils ont, ils ont un bon [00:35:00] train, ils ont des clients réguliers, ils travaillent soit des fois avec des plateformes comme Malte, Upwork ou d’autres, soit avec des clients directs et ComeUp. Ah non, non non, Moi je me souvent pas. Moi je me, je, je, je ne vais pas sur ce type de plateforme parce que pour moi c’est c’est dévaloriser mes services.

Dimitri: [00:35:16] Ouais.

Guillaume: [00:35:17] Ça en fait c’est lui qui le choisit. Parce que tu peux très bien faire une prestation qui te prend 1 h et la facturer 100 €. Pour moi, 100 € de l’heure, c’est plutôt bien payé, tu vois. Ouais.

Dimitri: [00:35:29] Et c’est ça qu’il faut regarder et que tout le monde ne voit pas. Parce que moi j’ai souvent cette question là, ça fait cinq ans, je peux vendre en direct, moi je fais aucune commande de prestation en dehors de ComeUp, c’est pas pour vous faire plaisir en fait, c’est tout simplement j’ai pas envie parce que je trouve mon compte sur ComeUp et j’ai réussi aussi à packager grâce à. Finalement c’est la philosophie qui m’a qui fait que j’ai compris à force d’itérer mon service, que moi En fait, mon gros souci, c’est que mon service le plus vendeur, je l’avais orienté presque comme une prestation que je vendrais par [00:36:00] exemple sur sur Malte. Je me suis rendu compte que pour que ça marche correctement pour moi, finalement, il fallait que j’aille plus dans une philosophie où je package beaucoup mieux. Et c’est aussi la philosophie de ComeUp qui m’a aidé à faire ça, tu vois. Et aujourd’hui c’est ce qui m’a permis d’un service bateau référencement. Finalement, plus mon 105. Je suis référenceur, je peux vous aider. C’est devenu quelque chose de beaucoup plus spécifique. Je vais vous trouver tant de mots clés. Je vais faire ceci. Cette partie là du référencement, c’est telle autre partie. Et moi j’y ai gagné en taux horaire en fait. Donc tu peux même être expérimenté, être freelance comme tu dis à trois, quatre, cinq K et finalement gagner en temps horaire en packageant différemment quelque chose en passant par ComeUp.

Guillaume: [00:36:40] Tout à fait. Et de toute façon Guillaume TBC, le top vendeur de ComeUp avec lequel j’ai fait une grosse interview il y a peu de temps sur sur la chaîne YouTube de ComeUp. On l’a très bien, on en a très bien parlé, lui il est tout seul et Et voilà, il a pas, il a pas à rougir. Il va dépasser bientôt les 1 million de [00:37:00] chiffre d’affaires sur ComeUp. Ouais, j’ai vu ça quasiment.

Dimitri: [00:37:02] Il est fou.

Guillaume: [00:37:04] Non mais en fait c’est pour ça, c’est quasiment tout seul, Il fait ça tout seul. C’est pour ça que ça prouve bien qu’en optimisant aussi tous ces flux et la façon de travailler, on arrive à faire des choses qui sont extrêmement efficaces.

Dimitri: [00:37:17] C’est clair. 1 million, quand tu vois le chiffre, ça impressionne quand même, surtout quand tu sais qu’il travaille quasiment tout seul et ou tout seul complètement. Peut être en sous traitant certaines parties, mais mais vraiment en mode solopreneur. Est ce que tu as d’autres success stories des ou même des personnes où tu vois qui se sont lancés, qui t’ont impressionné récemment? Ou peut être aussi d’autres? Tu vois en dehors de la vitrine de ceux qui vraiment explosent, des personnes qui ont tout simplement un revenu complémentaire conséquent. Tous les mois, on en parle moins, mais eux, ils sont super contents sur copains. Moi ça a été mon cas, c’est pour ça que j’ai lâché mon job au début. Pendant deux trois ans, j’ai fait des services sur ComeUp et c’était vraiment en mode complément de revenu. J’avais pas envie de quitter mon job, mais j’étais super content de ce que ça m’apportait [00:38:00] en plus pour finalement le peu d’heures que je passais, tu vois. Est ce que tu peux nous donner un peu des infos plus de l’intérieur justement là dessus, Je sais pas si tu as des chiffres, mais des vendeurs qui font trois chiffres, quatre chiffres, peut être un peu moins que Guillaume tu vois, mais qui existent, qui sont là et qui eux se passeraient pas de ComeUp comme moi. Si vous êtes un entrepreneur dépassé par la gestion administrative, la comptabilité et les autres tâches de gestion, c’est normal.

Dimitri: [00:38:27] Et c’était mon cas aussi. Avant de confier la gestion de mes activités à Noé Compta, sponsor de ce podcast, Noé Compta m’a aidé à sortir la tête de l’eau et peut en faire autant pour vous. Ne vous laissez pas noyer par la paperasse qui vous empêche de vous concentrer pleinement sur votre business pour le faire grandir et contactez maintenant. Noé compta un cabinet d’expertise comptable que je vous recommande les yeux fermés Pour les auditeurs de ce podcast. Noé vous offre son dictionnaire comptable Pour que la comptabilité ne soit plus une langue étrangère pour vous, il vous suffit de demander votre dictionnaire offert par email à l’adresse contact [00:39:00] arobase noé compta fr. Si vous avez une idée de side business en ligne mais que vous n’arrivez pas à vous lancer, alors notre sponsor ComeUp est la plateforme idéale. C’est sur ComeUp que j’ai lancé mon tout premier Side business et c’est pour moi le terrain de jeu idéal que je recommande à tout entrepreneur qui veut lancer un side business et tester une idée. Inscrivez vous avec le lien ComeUp com slash sh f ComeUp com slash sh9 et profitez d’un mois supplémentaire sur l’offre ComeUp plus de votre choix, Rendez vous sur ComeUp com.

Guillaume: [00:39:40] Alors déjà, il y a beaucoup de gens qui disent Ouais Guillaume, c’est facile parce qu’il est là depuis, il était là au début, donc comme il était là au début, maintenant ça roule, mais ça fait dix ans qu’il est au top quasiment. Ça ne fait pas dix ans qu’il est sur la plateforme, mais ça fait six ans qu’il est au top et des vendeurs qui arrivent au top et qui repartent, il y en a eu [00:40:00] beaucoup et il y en a tout le temps de toute façon qui qui reviennent. Nous ce qu’on ne veut pas garder les les vendeurs pendant des années et des années et des années. Le but c’est que comme toi ou comme d’autres, vous arriviez à vivre soit que ce. Un revenu complémentaire ou un salaire complet pour pour le mois tant que la plateforme vous convient pour un certain nombre de temps, pour nous, pour nous, c’est parfait. On a réussi notre mission. Après des vendeurs qui cartonnent, il y en a tous les jours qui arrivent tous les jours. Non, puisqu’il faut quand même un petit moment pour pour cartonner. Mais j’ai. Il y a une autre interview qui va sortir dans peu de temps d’un vendeur qui s’appelle POV pov. Il fait de la publicité UGC, il réalise des micro-trottoirs aussi. Et ce vendeur là, il s’est inscrit je crois, en février ou en mars, je vais dire exactement en février. On est le 3 novembre, il a généré 50 000 € de revenus. Waouh! Rien que ça. Son panier moyen, il doit être à peu près à 250 € Et dès le début.

Dimitri: [00:40:59] Et tu [00:41:00] penses que ça vient de quoi là?

Guillaume: [00:41:01] Ça veut dire qu’il est sur un sur un on va dire. Déjà, il est sur un segment qui est très demandé, donc il a très bien compris comment présenter son service, Il a très bien compris comment attirer les clients, il a très bien compris comment construire son service. Derrière lui, il avait déjà une agence de vidéo UGC et ComeUp. Maintenant, ça fait à peu près la moitié de son revenu.

Dimitri: [00:41:20] Et c’est vrai que je pense qu’il y a plein de gens qui ne se rendent pas compte du potentiel qu’ils auraient à tester, une partie de ce qu’ils proposent et de leur offre en passant par ComeUp, en réfléchissant à la philosophie de packaging, en se formant à vos formations, en regardant ce que font les autres, tu peux, si tu es malin, réussir à créer des services qui deviennent quasiment des produits automatisés. Tu peux utiliser la plateforme ComeUp comme accélérateur ou comme machine à te faire gagner du taux horaire.

Guillaume: [00:41:48] Ce qui est rigolo, c’est que ComeUp est souvent vu comme une plateforme de débutants. Alors c’est vrai, on attire beaucoup de gens qui commencent parce que finalement, en peu de temps, tu peux avoir une page de vente, tu peux vendre. Et on [00:42:00] permet aussi aux particuliers de vendre. Ce qui fait que clairement, quand tu débutes, tu n’as pas le choix Et ComeUp ça fait partie de tes premiers choix. Cependant, pour justement proposer des services extrêmement attractifs et performants où tu as un bon taux horaire, il faut connaître ton business. Il faut savoir comment vont fonctionner tes clients, il faut savoir exactement ce qu’ils demandent. En gros, c’est plutôt les gens qui ont dix ans d’expérience qui sur ComeUp surperformera vraiment les autres parce que c’est eux qui sont capables de vraiment construire quelque chose pour être le plus rapide derrière dans le. Justement, pour prendre la vidéo UGC, si quelqu’un commence de la vidéo UGC, je peux te dire qu’il aurait vraiment beaucoup de mal à créer une offre packagée et qui passerait énormément de temps aussi derrière pour traiter chaque client parce que c’est quelque chose dont il n’a pas vraiment l’habitude. Par contre, quelqu’un qui a dix ans d’expérience, il peut, comme tu l’as très bien dit, automatiser vachement les choses et dans ces cas là, proposer un prix en accord en tout cas avec le temps passé et le temps passé sera beaucoup moins important [00:43:00] chez quelqu’un d’expérimenté que chez un débutant. Et donc derrière tu gagnes beaucoup plus.

Dimitri: [00:43:04] C’est marrant, c’est vrai que c’est connoté plus comme ça. Alors après moi j’ai fait beaucoup aussi sur la communication de comment ComeUp peut t’aider à te lancer, parce que tout ce que tu disais aussi c’est vrai, c’est que tu apprends sur le terrain avec des vrais retours clients. Tu vas prendre énormément de temps au début, ton taux horaire il va pas être fou, mais par contre tu accélères ton apprentissage. Pour moi je trouve ça un super laboratoire quand tu veux tester un business que tu veux gérer. Pas forcément sur ComeUp d’ailleurs, mais après c’est vrai que l’autre partie qui est moins connue, c’est Elle est tout aussi intéressante de comment tu peux te calquer sur la philosophie et sur le fonctionnement de la plateforme pour gagner du taux horaire sur quelque chose qui tourne déjà ou tu as déjà des clients et où finalement il y a aussi un autre élément, c’est que vous apportez aussi de la visibilité et quand t’as pas de site internet, c’est quand même plus simple d’avoir déjà du SEO parce que tu as bien rédigé ta fiche, ta fiche de service que de monter tout un site pour attendre d’avoir du référencement pour proposer une offre.

Guillaume: [00:43:59] Exactement [00:44:00] non, c’est sûr. C’est en tout cas c’est quelque chose avec lequel on se bat, nous. Notre fer de lance actuellement, c’est d’essayer de convaincre des gens plus expérimentés de rejoindre ComeUp. Mais pour ça, il faut aussi qu’on leur fasse comprendre qu’il faut réfléchir différemment sur ComeUp et que s’ils réfléchissent différemment et qu’ils essaient un petit peu de penser performance et taux horaire, ils y trouveront largement les avantages. Et en tout cas, ils travailleraient même beaucoup moins stressée puisqu’ils auraient des commandes automatiques.

Dimitri: [00:44:31] Ils ont fait beaucoup de procès d’intention. Il y a beaucoup de de choses qui circulent après. Avant c’était sur 5 €, mais maintenant quand tu dis que c’est sur Malte, tu en as qui vont être qui vont te dire que Malte c’est nul aussi que que les tarifs ne sont pas assez haut. Pareil sur ComeUp en fait moi ce que je dis aux gens c’est teste le, essaye de voir la philosophie, vois ce que ça donne. Et à chaque fois qu’on sait que des gens ont testé, qu’on connaît et qui ont vraiment appliqué les méthodes pour que ça marche derrière, ils sont pas revenu en arrière.

Guillaume: [00:44:58] Théoriquement, si tu tests [00:45:00] correctement et que tu prends pas juste 30 minutes pour tester, oui ça peut, ça peut faire le job totalement, mais il faut aller un petit peu au bout du process et prendre le temps de regarder sous le capot et de comprendre comment fonctionne ComeUp. Sinon, clairement, c’est sûr que tu n’y arriveras pas. Donc oui, il faut prendre on va dire deux trois. Un jours temps plein pour regarder le site qui se fait suivre nos formations, posez des questions, parler à d’autres vendeurs, créer son service, le publier, essayer d’avoir un peu de quelques clients et ça, c’est sûr que ça va prendre quelques jours. Temps plein, mais après derrière, ça peut tourner automatiquement.

Dimitri: [00:45:34] Et je sais pas, tu t’es déjà posé la question toi, de proposer tes services sur la plateforme? Si tu devais te lancer maintenant, ça serait quoi? Les principaux éléments que tu mettrais en place pour que ton service rapporte? Au delà du fait que si tu veux, tu aies déjà trouvé une niche qui est porteuse, donc tu sais qu’il y a une demande, mais surtout pour après. Ensuite effectivement automatiser au maximum sans que ça soit un service robotisé, mais vraiment faire en sorte que ton service te permette de satisfaire des clients avec une [00:46:00] super relation client sympa et sans que toi tu y passes des dizaines d’heures par jour et que tu aies une qualité de vie de freelance vraiment cool grâce à ComeUp. Ce serait quoi toi ce que tu mettrais en place pour en arriver là?

Guillaume: [00:46:13] Déjà, qu’est ce que je sais faire? C’est le premier truc à se demander. C’est pas finalement il ne faut pas essayer de faire rentrer un carré dans un rond. C’est à dire que quand tu crées un service, c’est un service. Disons que tu es capable de gérer avec tous ces aléas. Il faut être capable clairement de maîtriser ton sujet. On voit un nombre de vendeurs et ça, on le voit à la lecture d’un service qui ne maîtrise pas ce qu’il propose juste parce qu’ils se disent que ça va se vendre. Mais derrière, quand un client arrive et qui passe commande, finalement c’est un peu la cata. Donc ça, clairement, c’est pas, c’est pas déjà c’est déjà la première chose. Moi par exemple, ce que je sais bien faire, c’est de la retouche photo. Voilà, parce que j’ai fait beaucoup beaucoup de photos il y a déjà un moment. Je maîtrise très bien les outils, tout ce qui est Lightroom à fond. Donc derrière ça, je sais le traiter, [00:47:00] donc moi je ferai ça. Mais bon, après c’est juste mon cas et après derrière j’appliquerai juste les conseils que je donne, c’est à dire qu’est ce que je peux mettre dans le service qui toucherait le plus de gens possible et qui donnerait envie aux gens de passer commande? En gros, je me pose des questions que les gens pourraient se poser quand ils arrivent sur ComeUp parce qu’en général ils ont un besoin.

Guillaume: [00:47:19] Est ce qu’ils auraient juste besoin de retoucher une photo? Maintenant? Très honnêtement, pour jouer avec des contrastes et de la luminosité, les gens savent le faire. Donc pareil, quelles seraient les valeur ajoutée par rapport à de la retouche photo? Est ce que c’est plutôt maintenant se servir sur de l’IA générative, c’est à dire de proposer, je sais pas, une extension de la photo pour agrandir le décor? Est ce que ce serait plutôt pour proposer des variations? Il y a un visage, est ce que ce serait plutôt pour faire des corrections vraiment plus poussées sur la forme d’un visage? Je me poserai un petit peu toutes ces questions là pour savoir quoi proposer et d’anticiper finalement ce que les gens recherchent. Si c’est juste retoucher une photo, clairement j’aurai pas de client. Donc c’est pareil [00:48:00] pour tous les autres services. Si c’est juste créer un site web derrière, tu ne vas pas parler à grand monde. Il faut trouver son type de client pour derrière proposer le service qui va matcher avec le type de client.

Guillaume: [00:48:11] Et après on évolue, on crée d’autres services, on essaie de de voir aussi les questions que les clients se posent. Si tout le monde te pose la même question ou veut un service en particulier, tu crées un autre service tout simplement. C’est la technique aussi de Guillaume TBC il a, il a, il fait du référencement, il crée pour ça beaucoup d’articles. Qu’est ce qu’il a fait? Il a fait un service DIA dans lequel il va générer 100 à 200 articles. Il l’a créé intelligemment, c’est à dire qu’il s’est vraiment formé sur le truc de le faire de manière automatique, pas juste un prompteur à la con, mais vraiment quelque chose de bien fait. Et donc il vend en package son service de génération d’IA et il vend ce service là pour plusieurs milliers d’euros par mois, quelque chose qu’il aurait jamais fait avant. Donc il a évolué lui aussi en fonction des demandes des clients. Donc voilà, après chaque chaque type de service peut avoir ses propres réponses dans ce [00:49:00] qu’il faut demander. Mais en gros, si on vend pas, c’est qu’il y a un problème. Donc la réponse elle se fait finalement sur le nombre de commandes que tu vas avoir.

Dimitri: [00:49:07] Donc là déjà tu as donné beaucoup de points qui sont qui sont efficaces, parce que effectivement, déjà t’assurer qu’il y a une demande, t’assurer que toi tu présentes ton service par rapport à cette demande. Et après effectivement aussi tenir compte des évolutions de service sur l’IA par exemple. C’est clair. Moi c’est aussi ça que je donnais comme message. Ce que j’ai appris moi sur la plateforme finalement, c’est que j’ai découvert mon meilleur service que j’ai proposé après trois ou quatre services présentés. Parce que l’interaction avec les clients fait que je me suis rendu compte d’autres besoins à force de répéter des commandes. Et c’est comme ça que j’ai créé mon service pour répondre à des besoins. Je n’avais pas du tout anticipé, mais grâce à la relation avec le client. Donc là il y a beaucoup de choses que tu peux faire en écoutant tout simplement tes clients et voir des besoins récurrents. Et puis une fois que tu as quelque chose qui tourne, toi tu parlais tout à l’heure de celui qui a trois quatre cas par exemple. Disons qu’il a trois quatre cas sur ComeUp. Comment tu fais pour aller à l’étape d’après pour [00:50:00] justement être découplé un petit peu plus ce que tu fais de tes revenus où on a déjà donné quelques pistes, mais est ce que tu en vois d’autres, toi, qui te permettent d’augmenter ton taux horaire une fois que tu es établi sur ComeUp?

Guillaume: [00:50:13] Quand tu travailles seul, tu as un problème, c’est. Ce qu’il y a. On va dire qu’il y a douze heures de temps dans une journée, si tu fais trois, quatre et que tu as comblé ces 12 h de temps dans une journée, finalement tu vas, tu es un peu, tu es un peu mort, tu peux pas, tu peux pas te démultiplier. Donc il faut trouver une manière d’optimiser ton temps pour finalement vendre plus avec le temps que tu as. Soit tu prends quelqu’un d’autre, mais moi je le conseille pas forcément parce que finalement c’est potentiellement dévaloriser ton travail et honnêtement, ça mène plus à des problèmes qu’à des solutions. Il faut plutôt essayer d’optimiser ce que tu fais actuellement. Qu’est ce qui te prend le plus de temps et pourquoi ça te prend du temps? Donc les prestations que je pense sur ComeUp qui sont plus variables en termes de temps, c’est tout ce qui est, je pense, création de site web par exemple, parce que les clients [00:51:00] ne sont jamais sûrs de ce qu’ils veulent, leurs leurs demandes peuvent beaucoup varier et c’est vrai que c’est difficile de faire un service très encadré pour de la prestation de site web parce qu’une page peut prendre 1 h comme elle peut prendre 3 h en fonction de ce que le client demande.

Guillaume: [00:51:15] Donc dire que tu vas faire une page pour 200 €, c’est un peu compliqué. Donc il faut voir vraiment ce qui bloque et là où ça te prend du temps. Donc c’est vraiment de l’analyse de ton temps et de et de voir ce que tu peux optimiser. Si quelque chose te prend vraiment trop de temps, arrête de le faire et fais autre chose. Dans ces cas là, il ne faut pas non plus, disons, essayer de s’obstiner à vraiment à ne pas changer. Parce que finalement tu arrives à te faire trois ou quatre cas, mais si tu arrives à évoluer vers autre chose où tu fais peut être plus que 2,5 K, mais tu as divisé ton temps par deux. Finalement, il te restera l’autre moitié du temps pour potentiellement doubler ce que tu fais. Donc déjà ça. Après le reste, tout est une question de temps et d’optimisation.

Dimitri: [00:51:56] Tu vois, on en a parlé avec Ethan qui a bien optimisé et c’est [00:52:00] lui qui m’avait coaché sur mes services parce qu’effectivement moi je pouvais passer. C’était un peu le même système sur le référencement, c’était pas du tout cadré ce que je proposais au début et je pouvais passer des journées entières sur une seule commande. Et donc pendant ce temps là, pour le reste, c’était mort. Et effectivement, tu vois, j’ai pas trop changé finalement ce que je propose, mais je l’ai beaucoup mieux packagé et ce qui fait que j’ai arrêté en fait de faire des choses que les gens ne voulaient pas comme résultat pour en tant que client et qui finalement me prenaient énormément de temps. Donc tu peux très bien avoir une offre et te dire ok, comment je la saucissonne et puis finalement mettre un prix en face de chaque chose pour que ça soit progressif et que les gens finalement, ils prennent la prestation de base. Et puis en fonction des différentes options, toi tu sais que tu as externalisé une partie quand tu as mis en option quelque chose qui te prenait du temps et que si jamais la personne prend l’option, au moins tu es payé pour le temps que ça représente quoi?

Guillaume: [00:52:50] Ouais, il y a plein, il y a plein de. Il y a plein de façons de faire en tout cas. Règle numéro un on travaille pas en dessous du taux horaire qu’on se fixe. Ça, ça c’est obligatoire, à part [00:53:00] vraiment, si on est en phase de test et qu’on se cherche, il ne faut pas non plus, disons, tout mettre de côté. Au début, on sait pas forcément quel est son taux horaire et ensuite on optimise. On essaie vraiment de proposer des choses à valeur ajoutée et on évolue, On se remet en question constamment et c’est ça qui fait qu’on reste au top et qu’on évolue. En tout cas avec tous les clients et tout le flux de clients, ce qui n’évolue pas. Au bout d’un moment, ils se retrouvent à l’écart et soit ils partent parce qu’ils se disent que ComeUp c’est un peu de la merde. Et il y a beaucoup de rédacteurs qui pensent ça à l’heure actuelle. Ils disent ouais, non ComeUp, c’est nul, ça me rapporte plus. Franchement, qu’est ce que vous faites? La plateforme, c’est devenu n’importe quoi, mais il ne se pose pas des questions un petit peu plus large qui fait pourquoi finalement sur ComeUp ça ne marche plus? Est ce que c’est pas un problème global? En tout cas plus global que ça?

Dimitri: [00:53:49] Alors moi j’ai écouté ton pour préparer l’interview, je suis tombé sur ton podcast, je t’avais dit et du coup je l’ai binge écouté. Je sais pas si ça se dit mais j’en ai écouté 600 Rafale je crois. Les six premiers quand je suis tombé dessus, [00:54:00] tu vois, j’étais. Je me suis dit mais comment ils font en fait? Parce que bon, ok, tu as géré en side project, j’ai l’impression que tu sais bien manager ton temps. Il n’empêche quand même que tu as beaucoup beaucoup de choses sur le feu. Et j’en parlais en Intro de l’épisode aussi. Vos propres projets à vous. Il y a ComeUp, c’est quand même une grosse boîte maintenant c’est plus un side project. C’est comment ton organisation? Ça ressemble à quoi aujourd’hui? Comment tu arrives à faire tourner ces trucs là d’un point de vue perso, au niveau de ton temps, ton organisation du temps?

Guillaume: [00:54:28] A la différence qu’il y a maintenant, c’est quand même beaucoup de salariés, alors qu’avant il y en avait beaucoup moins. Donc on a des gens de qualité chez ComeUp qui qui maintenant, disons, je délègue pas mal et ça c’est bien. Donc ça permet de dégager du temps, de déléguer, c’est évident. Donc maintenant, ComeUp, ça me prend finalement bien sûr beaucoup de temps, c’est pas non plus, c’est pas moi qui code, c’est pas moi qui fais le tout, c’est moi et et aussi [00:55:00] Geoffrey, la cour qui est donc le directeur général de ComeUp. On pense toutes les fonctionnalités, on établit tous les calendriers des évolutions. Après les devs prennent le relais, le design, le market. Il y a 23, il y a 21 personnes qui travaillent sur ComeUp actuellement. On n’est pas non plus des centaines mais Mais ça suffit en tout cas pour pour évoluer correctement et pour faire tout ce dont on a besoin. Après le podcast avec Maxime, c’était plutôt quelque chose qu’on a lancé un petit peu comme ça parce que on trouvait ça rigolo. Après, très honnêtement, tu sais, on avait un sujet, on lançait le podcast et on parlait. On avait trois minutes de préparation avant, on se disait on parle de quoi? Ok, de ça? Qui c’est qui commence? Ok, c’est toi. C’est parti.

Dimitri: [00:55:45] Donc minimaliste, mais ça fonctionne. D’ailleurs, je donne. Ouais, ça se sent pas. Je me suis posé la question est ce qu’ils font du montage? Non mais en fait vous êtes juste, vous avez l’habitude.

Guillaume: [00:55:54] Si tu montes rien, tu tues, tu gagnes du temps. C’est comme les lives, je les monte pas, ils sont pas montés, c’est [00:56:00] juste. C’est juste un gain de temps incroyable.

Dimitri: [00:56:02] Ouais, c’est clair. Mais bon, il n’y a pas que ça, parce que il y a quand même tous les autres projets qu’on a dit. Donc je suppose qu’il y a quand même d’autres méthodes. Parce que même si tu fais pas tout, ça prend au moins de la charge mentale je suppose ces différents projets, même quand c’est bien déléguer. Comment tu t’organises toi? C’est quoi tes secrets d’organisation?

Guillaume: [00:56:18] J’ai un cerveau qui est assez multitâche en fait, donc en général j’ai pas trop besoin de to do list. Ma to do list est dans la tête et je navigue entre les choses que j’ai à faire assez automatiquement et j’arrive à enchaîner beaucoup de petites tâches sans trop me poser de questions. Peut être que c’est ça qui me permet d’aller vite et et de pouvoir comme ça switcher d’un truc à l’autre en avançant et en dépilant un petit peu l’ensemble des tâches que je fais. Voilà, après il n’y a pas vraiment de secret. Le truc clairement. Au début oui, je faisais le support, je faisais la modération, je faisais tout. Mais c’est aussi comme ça qu’on lance un projet. C’est [00:57:00] en faisant tout qu’on arrive à aller au bout. Moi, à la base aussi, je suis, je suis ingénieur, je suis codeur aussi. Donc survie de merde, j’ai beaucoup codé. Ouais voilà, vous en parlez, c’est bien meilleure que moi. Donc à un moment il m’a dit S’il te plaît, arrête! J’ai dit d’accord. Non mais pas du tout. Mais je veux dire, à un moment c’est sûr que si on se met pas dedans à 100 %, on est dépassé par les par la techno. Donc au bout de quelques années en PHP avec tous les frameworks qui sont arrivés, j’ai fait ça très bien.

Guillaume: [00:57:31] C’est pas pour moi en tout cas, j’ai plus le temps donc j’ai laissé passer et j’ai passé la main. Mais bon, disons que d’être efficace c’est aussi de pouvoir agir et interagir à tous les niveaux. Donc on doit jamais être loin vraiment de ce qu’on a à faire, c’est à dire de la modération du service client. Il faut toujours avoir un œil dessus. C’est aussi pour ça, c’est aussi grâce à ça qu’on prend les bonnes décisions. Si on n’avait pas un œil dessus, ça ferait longtemps qu’on [00:58:00] aurait sans doute pas pris les bonnes, les les bonnes directions avec le projet. Mais bon, voilà, il n’y a pas vraiment de secret, chacun a ses méthodes et ses techniques. Moi je suis un peu. Je suis un peu anti les gens qui qui proposent toujours la morning routine et comment optimiser votre truc et comment faire très bien ça. Ouais, enfin chacun, chacun a ses façons d’être, chacun a son cerveau qui est fait différemment. Il faut plutôt se poser les bonnes questions et essayer d’agir en fonction de soi que de prendre des exemples sur d’autres personnes qui forcément ne seront pas forcément, ne sont pas forcément adaptés à vous en fait.

Dimitri: [00:58:37] Puis toi, si je comprends bien, en fait, tu as toujours été un peu multitâche, donc tu t’es aussi entraîné dans un contexte comme ça, où tu avais plus de projets dès le départ. Donc ça t’a aussi toi appris sur le terrain à manager tous les trucs en même temps.

Guillaume: [00:58:50] Je suis gamer à la base, j’étais, j’étais à haut niveau à Starcraft et à Warcraft trois, donc ça te donne peut être un indice sur sur le Multi-tasking qui [00:59:00] est possible niveau.

Dimitri: [00:59:02] Jedi du Multitask. Et alors j’ai une autre question qui est liée à tout ça. Et je voulais que je t’ai posé, Je ne sais plus, je voulais voir comment tu allais réagir. Effectivement, tu vois, je me suis dit en regardant la dernière question que je pose toujours ici c’est c’est quoi pour toi la liberté? Et comment on fait pour gagner sa liberté? Alors ça veut tout dire et rien dire, C’est fait exprès mais je me suis dit toi mais en fait tu l’as gagné déjà depuis un petit moment la liberté, T’as pas juste envie d’aller siroter des cocktails. Aux Maldives. Comme les vendeurs de rêve ont l’air d’être encore pas mal les mains dans le cambouis dans ce que tu fais.

Guillaume: [00:59:32] Disons que le fait de gagner sa liberté n’est jamais vraiment gagné. On la gagne à un moment, mais ce n’est pas pour ça que ta vie est assurée et que tu n’as plus besoin de travailler jusqu’à la fin de tes jours. Loin de là. En fait, je pense que toi, quand tu dis gagner sa liberté, c’est d’arriver à faire ce qu’on veut et de gagner assez d’argent dans ce qu’on veut faire et comment on veut le faire. Alors il y en a qui veulent travailler 8 h par jour et gagner beaucoup [01:00:00] d’argent. Il y en a qui veulent travailler 2 h par jour et avoir juste assez pour subvenir à leurs besoins et qui vont pour ça peut être s’expatrier dans un pays où ça coûte beaucoup moins cher. Chacun a sa notion en fait de la vie. Et très clairement, j’ai pas mal évolué dans les projets, là où j’en suis. J’appelle ça mon troisième vraiment gros projet. On verra où ça mène. Après, je ne sais pas si j’en aurai un quatrième, ce n’est pas sûr. D’ailleurs, je vais peut être faire complètement autre chose. Mais bon, je pense que si j’arrive à avoir mené ces trois gros projets parce que je compte le gaming un petit peu quand même dans le projet, mais parce que c’est ma base, donc vie de merde et potentiellement ComeUp. Si j’ai fait ces trois choses là et si je suis allé au bout de ces trois choses là, je pense que j’aurai fait mon taf. Voilà, je pourrais faire un peu après autre chose. Et puis après tous les side project comme Betaseries, même si je suis impliqué dedans de manière actionnariale derrière mon projet au quotidien, c’est sûr que si ça marche, ça aussi c’est encore mieux.

Dimitri: [01:00:58] Ouais donc en fait, je ne te sens pas [01:01:00] arrêter complètement, ou en tout cas t’as pas Tu ne ressens pas le besoin de t’arrêter par rapport à ce que tu fais. Mais bon, tu as aussi tu as parlé du gaming, je ne t’ai pas interrogé là dessus et je connais pas ton passé dans le gaming, mais apparemment c’était au niveau. Quand on parle de ça, je me dis c’est pas anodin, ça veut dire qu’en gros tu ça te plait quoi? Les mains dans le cambouis, tu le ferais plus sinon?

Guillaume: [01:01:18] Ah bah non, ça c’est sûr. Pour ceux en tout cas qui s’y connaissent un peu en eSport maintenant, c’est quelque chose d’assez énorme. Il remplit les stades. Nous, à l’époque, en 2008, c’était c’était la première Coupe du monde à Bercy et tout ça c’était fait avec des bouts de ficelle donc, mais parce qu’on était là, qu’on était bénévoles et qu’on a fait ça pendant des années, moi, j’ai co-dirigé les AAA, donc c’est une très grosse écurie de gaming qui existe toujours d’ailleurs et. Et en tout cas on a aidé à construire l’eSport tel qu’il est actuellement. Et les gens avec qui je travaillais à l’époque bénévolement aujourd’hui sont sont dans des très très hauts postes dans le gaming en France et en Europe et gagnent beaucoup d’argent. Maintenant.

Dimitri: [01:01:58] Clairement oui, ça a changé [01:02:00] de dimension, donc ça.

Guillaume: [01:02:01] A complètement changé de dimension. C’est pas du tout la même chose. Après, j’ai arrêté parce qu’il y a eu vie de merde, mais peut être que j’aurais continué. C’est pas pour ça que je suis déçu, loin de là. J’ai pris une autre voie. Mais bon, je suis très content aussi d’avoir accompli ce que j’ai fait dans le gaming à l’époque. Non pas forcément en tant que joueur, mais aussi en tant qu’organisateur et en tant que responsable d’une énorme équipe à l’époque. Et et après, derrière, les autres projets web se sont construits. Ça m’a permis vraiment de de me forger toutes les éventualités tellement on a fait les choses un petit peu avec des bouts de ficelles dans le gaming. Finalement, derrière, monter une société et construire des choses, c’est presque plus facile, tu vois.

Dimitri: [01:02:36] Oui, ça a forcément nourri. Pour le reste.

Guillaume: [01:02:39] Totalement, c’est totalement formateur.

Dimitri: [01:02:41] Et pour ComeUp, tu vois, c’est quoi les prochaines étapes peut être pour conclure, comment tu projettes ComeUp les prochaines évolutions, les années qui viennent?

Guillaume: [01:02:49] Bah il y a pas mal de choses de toute façon, la roadmap est quand même relativement publique chez nous, il y a un Trello qui est disponible pour l’ensemble des vendeurs pour voir pour les évolutions à venir sur la plateforme. Donc ce [01:03:00] dont on sur ce quoi on travaille actuellement, c’est vraiment tout un changement d’approche de la page d’accueil et des pages de catégories. Donc ça, ça va changer, on espère dans un petit mois, ça va vraiment bouleverser le site. Donc ça, vous aurez, vous aurez un petit peu la possibilité, donc, de voir ça dans à peu près un mois. Je le présenterai sans doute dans un live un petit peu avant et dans la logique du site. Nous ce qu’on veut c’est clairement continuer à augmenter les panier moyen, attirer plus de vendeurs professionnels et professionnels et vraiment notre communauté de vendeurs au fur et à mesure, ça c’est une évidence. Donc on va apporter des outils pour ça, on va on va faire évoluer le site pour ça. On ne va pas non plus se transformer en nomade. On ne veut pas tout faire. Nous, on reste dans du service théoriquement pas cher. Quand j’entends pas cher, c’est sur le total payer, ce n’est pas forcément sur le temps passé pour le vendeur. J’insiste encore une fois là dessus, c’est vraiment sur le prix payé. Si on paye pour 100 €, c’est peut être pour 1 h pour un vendeur et c’est on va rester dans ce genre de choses, on reste en supermarché, on peut acheter [01:04:00] des choses très chères en supermarché, c’est pas un souci et donc on va évoluer là dessus.

Guillaume: [01:04:03] Et surtout, ce qu’on veut c’est arriver à percer à l’international et donc commencer à grappiller 0.51 % de parts de marché à fiber. Ça c’est notre but. Ils savent qu’on existe, de toute façon, ils nous connaissent après parce que de toute façon, on est quand même très implantés dans le milieu francophone, ce qui est pas vraiment leur cas donc. Donc clairement, ils nous connaissent. Après, chacun fait de son mieux dans ce qu’ils savent faire eux. Je pense qu’ils ont aussi eu beaucoup de mal ces derniers temps, notamment avec la rédaction, donc ils vont sans doute aussi évoluer. Après, nous, on doit évoluer aussi. Et déjà si on arrivait à convaincre pas mal de clients et de vendeurs internationaux que notre modèle par abonnement est potentiellement plus générateur que eux, bah on espère justement que pas mal de gens passeront par nous. Voilà, on ne veut pas les tuer, loin de là. On veut [01:05:00] juste arriver à cohabiter parce que des sites comme Fiverr, il n’y en a pas à part nous, parce que c’est très compliqué à créer. C’est plus compliqué à créer qu’un site comme comme Alt ou comme Upwork. Non pas que ce qu’ils ont fait, c’est nul, absolument pas. Mais. Mais en tout cas, toute la façon de gérer le processus de commande, les choses, les services, bref, c’est une approche qui est différente. C’est pour ça qu’il n’y a pas énormément de sites comme Fiverr et donc on veut compter dans le game. J’ai envie de dire.

Dimitri: [01:05:27] Guillaume Merci, Je suis content d’avoir aussi ton point de vue parce que je sais pas si c’est les questions qu’on te pose beaucoup, parce que ce qu’on a vu aujourd’hui, en tout cas, moi ça m’a intéressé. J’espère que ça intéressera des gens et que ça leur donnera quelques pistes.

Guillaume: [01:05:39] J’espère aussi. En tout cas, nous on reste disponible quoi qu’il arrive pour toutes les questions, soit sur le discord ou sur sur notre service client directement sur le site, on répond en général ultra rapidement. En général vous avez des réponses dans l’heure. Donc si vous êtes un vendeur, que vous avez des questions sur la plateforme, venez nous parler, On mord pas, on est tout gentils et on est ravis d’accueillir des en tout cas des vendeurs [01:06:00] chevronnés et de vous conseiller si jamais vous avez envie de vous lancer sur ComeUp.

Dimitri: [01:06:07] C’est la fin de cet épisode de gagner sa liberté. J’espère qu’il t’a plu. Je suis curieux de savoir ce que tu en retiens. Est ce que tu vas essayer de mettre en pratique? Tu peux me le dire par un commentaire directement sur le site Side Hustle France ou encore mieux, dans un avis sur ta plateforme d’écoute comme iTunes ou Spotify. Si tu l’as aimé, n’oublie pas de t’abonner au podcast Gagner sa liberté, ça l’aide à se faire découvrir. Tu peux partager aussi le lien de l’épisode autour de toi si tu penses qu’il y a des choses là dedans intéressantes pour des gens que tu connais, tu retrouveras le résumé de l’épisode et tous les liens importants dans la description sur ta plateforme d’écoute. A très vite pour un nouvel épisode de gagner sa liberté. Merci d’avoir écouté et à la prochaine!

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