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Gérer un Job à temps plein et plusieurs Side projects/business : Audrey de HashtagDéterminée – Gagner sa Liberté Épisode 3

Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gagner sa Liberté, dans lequel je discute avec Audrey de HashtagDéterminée, une entrepreneure qui trouve son équilibre entre un emploi salarié à temps plein et la création de contenu en mode side business en complément.


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Si vous préférez lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Audrey est une salariée et une entrepreneure passionnée par la création de contenus sous de nombreuses formes, site web, podcast, livres en autoédition, défis, formations en ligne. Une créatrice de contenu complète qui réussit à jongler entre son job à plein temps et plusieurs projets à côté.

Avec Audrey, on se connait et on échange depuis plusieurs années sur nos parcours et projets respectifs. De fil en aiguille j’ai pu découvrir son travail et j’ai tellement aimé son contenu que je lui ai proposé une collaboration et c’est comme ça que sont nés 2 défis : que tu peux retrouver à l’adresse sidehustlefrance.com/audrey

Dans cet épisode, on explore son parcours et elle détaille l’organisation qui lui a permis de trouver l’équilibre entre le salariat et l’entrepreneuriat. On discute des défis de concilier emploi à temps plein et side project, Audrey partage son expérience et elle nous explique pourquoi elle a choisi de mixer salariat et entrepreneuriat.

Voici ce que tu vas découvrir en écoutant cet épisode :

  • Le parcours d’Audrey, son expérience personnelle et les différents projets qu’elle mène à côté de son job à temps plein et en particulier son nouveau projet principal : HashtagDéterminée,
  • Les routines qu’elle développe, les questions qu’elle se pose et ses mantras pour choisir, organiser et développer les bons projets sans stress,
  • Ses astuces pour rester organisée, gérer son temps efficacement, éviter la procrastination et faire avancer sa carrière et ses projets sans se mettre de pression inutile,
  • Et plus globalement tous les conseils d’une véritable experte de l’organisation et de l’antiprocrastination pour trouver son équilibre entre salariat et side hustle.

Si tu cherches l’inspiration pour franchir le pas vers l’entrepreneuriat et la création de contenu, combattre la procrastination, trouver les bons side business pour toi, même si tu es salarié à temps plein, tu es au bon endroit !


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Formations/Défis cocréés avec Audrey :

➡️ Le défi Stop Procrastination que tu peux retrouver à l’adresse

bit.ly/defiprocrastination

➡️ Le défi 21 Jours pour Gagner du temps top Procrastination que tu peux retrouver à l’adresse :

https://bit.ly/ChallengeTemps21jours

Ressources, formations et Liens importants :

Le site web d’Audrey  : https://hashtagdeterminee.com/

Retranscription complète :

Audrey: [00:02:46] Je travaille dans le commerce international depuis un peu plus de dix ans, donc c’est mon activité principale et je me suis épanoui là dedans pendant peut être cinq ou six ans. Et ensuite j’ai eu cette impression de tourner un peu en rond et de ne pas trouver de sens dans mon activité. Je me disais mais en fait, si je ne suis pas là un jour et que je ne peux pas faire ce qu’on me demande de faire, ça ne changera rien. En fait, quelqu’un d’autre pourra le faire et je ne vois pas la valeur ajoutée que j’ai. Donc j’ai commencé à me poser des questions, etc. Et à cette période là, j’ouvrais un peu les yeux et je constatais que j’avais un sérieux problème de procrastination. Je suis une ancienne procrastinatrice médaillée d’or, vraiment. Je procrastinais de manière quasi pathologique. Ça a duré près de un peu plus de cinq ans. Et puis au bout d’un moment, j’en ai eu marre et j’ai eu une espèce de déclic parce que j’en avais marre de m’auto saboter, d’être constamment frustrée, de ne pas avancer finalement. Et j’ai commencé à me poser des questions. J’ai fait une grosse introspection qui a duré six mois. J’ai vraiment mis tous les sujets de ma vie à plat. Relations amoureuses, relations professionnelles, finances, santé et bien être, etc etc. Et j’en suis arrivée à la conclusion qu’il fallait que je change mes habitudes, que je me reprenne en main et que je fasse quelque chose qui avait du sens pour moi. Donc j’ai décidé de créer un blog. L’histoire d’une fainéante, c’était en octobre 2017 et à partir de ce moment là, je me suis carrément passionnée pour la création de contenu. C’est vraiment devenu une passion alors que de base, je ne suis pas quelqu’un de particulièrement passionné. J’aime bien lire, j’aime bien écrire, je fais du tricot de temps en temps pour me détendre, mais je n’ai pas de réelle passion, du moins jusqu’à ce que je crée mon blog. Et ça a été une espèce de révélation. Donc je créais des ressources, des articles, des publications sur Instagram, etc. Et puis au fur et à mesure, j’arrivais à attirer du monde et les gens me disaient : « Ah mais c’est bien, tu devrais proposer quelque chose de payant, les gens attendent que tu proposes quelque chose de concret », etc, etc. Donc ça a fait son petit chemin dans ma tête et je me suis dit pourquoi pas un jour avoir un side business? Et du coup, pour répondre à la deuxième partie de ta question, comment j’en suis arrivée à créer un petit business à côté de mon activité salariée, c’est que j’avais accumulé de mauvaises dettes pendant longtemps puisque comme je procrastinais énormément dans tous les domaines de ma vie, pratiquement, et principalement dans celui de la gestion de mes finances, j’ai fait l’autruche pendant très très très longtemps, donc je ne gérais pas mon budget, j’étais à découvert à certains moments, etc. Et je me suis dit bon, si je veux m’en sortir, il faut que j’arrive à avoir un complément de salaire en parallèle de mon activité salariée. Et c’est comme ça que j’ai décidé de créer des outils, des ressources à prix mini pour me faire un petit peu d’argent.

Dimitri: [00:05:14] Ça s’est fait naturellement comme ça. Un jour, tu t’es levée et tu t’es dit : « Allez, il faut que je change, j’arrête la procrastination, je change de vie ». Création de contenu, side business. Il n’y a pas eu d’évènement qui a déclenché tout ça ?

Audrey: [00:05:27] Franchement? Non. Je me rappelle que c’était un dimanche. On était fin novembre, C’était en 2016 et j’étais en train de déprimer dans mon canapé. Je n’aime pas l’automne et l’hiver. Je fais une espèce de déprime saisonnière et j’étais en train de regarder la télé et je me suis dit mais c’est ça ma vie? C’est triste. Je regarde 7 à 8. À l’époque, c’était ça. J’ai un paquet de chips sur mon canapé. Enfin, je me trouvais vraiment misérable et je me suis dit mais pourquoi? Et je me suis dit « ben tiens, je vais regarder les photos de mes vacances », qui étaient en mai où j’étais partie à Saint-Martin dans les Antilles et je regardais les photos et quand j’étais là bas, je voyais de très belles maisons, de très belles voitures. Je me sentais tellement bien dans cet environnement et je me suis dit mais en fait, je peux la vivre tout le temps cette vie si je le veux. Mais aujourd’hui, je ne fais rien pour, pourquoi ? Et c’est là que j’ai commencé à réfléchir, et c’est comme ça que c’est venu, ce besoin de faire une introspection et de me dire : « je sais que je suis quelqu’un de déterminé, j’ai tout ce qu’il faut pour pour avancer dans ma vie ». Parce que finalement je suis en bonne santé, j’ai un travail qui me permet de subvenir à mes besoins. Ma famille est en bonne santé également, je n’ai pas de contraintes. Donc pourquoi est ce que je suis là un dimanche en train de déprimer dans mon canapé avec des chips? Et voilà. Et c’est venu comme ça.

Dimitri: [00:06:38] Et ce n’était pas du tout prévu, mais tu parlais de Saint-Martin des Antilles et puis presque un côté un peu visualisation : te rappeler des choses comme ça, positives, ça t’a motivé à changer et ça fait partie d’un rêve que tu as, d’habiter là bas ou de pouvoir y aller plus souvent ?

Audrey: [00:06:56] Ah oui, complètement. C’est mon rêve. Alors à l’époque je me donnais dix ans pour y arriver. Donc là, il m’en reste quatre, pour réussir à prendre mes cliques et mes claques et aller m’installer dans une super villa à Saint-Martin et de ne pas avoir besoin d’exercer d’activité salariée.

Dimitri: [00:07:14] Génial! Donc là, la vraie liberté financière et même géographique. Et si tu vas là bas, tu te vois quand même travailler, ou alors plus besoin de travailler, vraiment prendre ta retraite et ne plus rien faire ?.

Audrey: [00:07:29] Non, je pense que de manière générale, j’aimerais toujours travailler, mais pour moi. Faire des choses qui ont vraiment du sens, apporter de la valeur et aider les gens. Laisser une trace en fait. Pas juste exercer une activité salariée, un job alimentaire et me dire « Bon, je suis bien payée, ça fait dix ans que je fais ça, je sais que j’ai quand même un certain nombre de compétences, que ça me servira, mais ça, ça ne me permet pas de m’épanouir. J’aimerais vraiment continuer à bosser, mais à mon rythme, quand je veux et faire des choses qui ont réellement du sens.

Dimitri: [00:08:01] Et là, t’as parlé de salariat, mais t’as lancé beaucoup de projets. Donc quand tu dis que tu es passionnée de création de contenu, c’est clair que ça se voit parce que tu as quand même produit beaucoup de choses ces derniers temps. Il y a eu un blog, un podcast, un livre auto édité récemment, on a fait un challenge anti-procrastination tous les deux qu’on a lancé ensemble. Et là c’est seulement quelques petits exemples de ce que tu as fait. Tu as créé beaucoup de contenus différents, comment tu as géré déjà au niveau de ton agenda, avec un job à temps plein ?

Audrey: [00:08:33] Ça a été périlleux, je ne pas dire que c’est facile et qu’avec de l’organisation, on y arrive. Non, c’est en ce qui me concerne, c’est très difficile parce que j’ai une une merveilleuse tendance à m’éparpiller. Donc on en parlait tout à l’heure, c’est le syndrome de l’objet brillant. Je commence un truc et puis j’en vois un autre et puis je me dis ouais, faut que je fasse ceci, il faut que je fasse cela, ça je reviendrai plus tard, etc. Donc ça m’a pris je pense très sincèrement au moins deux/trois ans pour réussir à trouver un rythme et à arrêter de m’épuiser dans tous les sens. Et j’ai fini par me dire que les périodes où je suis la plus productive, c’est généralement le matin, très tôt avant d’aller bosser. Et quand je suis dans les transports. Toujours en matinée, mais pour moi c’est deux périodes bien distinctes. Le gros en fait de mon organisation se passe le matin, donc 1 h, 1 h et demie avant que je me prépare pour aller travailler, exercer mon activité salariée et ensuite 30 minutes de trajet durant lesquelles je prends le temps de faire le point sur ce qu’il me reste à faire, sur ce que j’ai fait, etc. Donc je n’ai pas de vraie réponse à apporter à cette question de savoir comment j’ai fait pour lancer autant de de projets en étant salarié. C’est juste beaucoup de volonté, pas mal de sacrifices aussi, faut le dire, il n’y a pas que de l’organisation et de la volonté. C’est aussi refuser des sorties avec des amis ou aller à des événements avec ma famille et dire au bout d’un moment : « je passe un très bon moment, je suis contente d’être avec vous, mais il faut que je rentre parce que demain il faut que je me lève tôt, parce que je dois finir ceci, cela ». Et je pense que ce qui m’a vraiment aidé à maintenir le cap, ça a été de faire des bilans très, très régulièrement, au moins une fois par semaine, pour voir si j’avais respecté ce que j’avais prévu de faire, si j’arrivais à avancer correctement, si je me sentais toujours alignée parce qu’il m’est arrivé plein de fois de me lancer dans des trucs en étant super motivée, et au bout de deux mois dire : « mais pourquoi je fais ça en fait? ». Donc les différents bilans que je fais sont vraiment salvateurs pour moi, extrêmement importants et je pense que c’est ce qui m’aide à à réussir à avancer de projet en projet sans me décourager et à aller surtout au bout et terminer ce que j’ai commencé. Est ce que je réponds à ta question ?

Dimitri: [00:10:54] Ah oui, tout à fait. Et pour moi c’est intéressant déjà parce que le syndrome de l’objet brillant, j’en suis atteint même très gravement et je pense qu’il y a quand même quelque chose de positif dans le syndrome de l’objet brillant. Ça montre aussi que tu es passionné par plein de sujets et donc quand tu es créateur de contenus, si tu arrives à canaliser ça, c’est le yin et le yang, il faut aussi de l’organisation, du focus, il faut trouver ton organisation. Donc toi c’est tôt le matin, les transports aussi. Et ça me parle beaucoup ce que tu viens de dire : souvent quand je discute avec des side hustlers, des gens qui lancent des side business sérieux, c’est souvent quand même des gros bosseurs ou en tout cas des gens qui ont persisté pendant plusieurs années avant de commencer à avoir des résultats.

Audrey: [00:11:35] Franchement, je préfère être transparente parce que j’ai souvent des personnes, enfin à l’époque où j’avais mon blog l’Histoire d’une fainéante qui n’existe plus, qui me disaient : « ah mais c’est bien, c’est inspirant, on voit que tu lâches rien et tout ». Oui, mais ça demande tellement de travail, d’énergie, d’implication, d’investissement, d’efforts que il ne faut pas minimiser le truc quoi. Et je préfère toujours dire : « oui, c’est vrai que j’arrive à mener des projets jusqu’au bout, En revanche, ça me prend peut être plus de temps qu’une personne qui est moins dispersée ou qui a plus de temps devant elle ». Mais oui, c’est difficile, il faut s’accrocher et vraiment à chaque fois, je fais en sorte de ne pas minimiser les efforts que ça demande. Parce que j’imagine qu’il y a certaines personnes pour qui c’est un peu moins difficile que pour d’autres, mais en tout cas, j’aime bien apporter ma petite pierre à l’édifice et dire : « oui, c’est possible, on peut faire beaucoup de choses, mais il va falloir fournir les efforts nécessaires ».

Dimitri: [00:12:41] Et en parlant de sujets donc tu as eu un blog qui s’appelle L’histoire d’une fainéante qui n’existe plus. Là tu as changé, tu lances quelque chose (un podcast) qui s’appelle Hashtag Déterminée, c’est ça?

Audrey: [00:12:52] Oui, c’est ça.

Dimitri: [00:12:53] T’as mis quand même beaucoup d’énergie dans ton blog. J’étais un de ceux qui te disaient de ne pas le fermer, de ne pas le lâcher. Mais c’était par égoïsme, parce que moi j’avais envie que tu le gardes. Mais après voilà, je pense que si tu l’as fermé, c’est qu’il y avait de bonnes raisons pour toi. Et donc justement, comment tu as fait pour te recentrer sur ce projet prioritaire qu’est Hashtag Déterminée? Et comment tu as accepté finalement de faire une croix sur des projets sur lesquels justement tu t’étais investie quand même pendant longtemps?

Audrey: [00:13:21] Ça a été un gros sujet l’Histoire d’une fainéante et le passage sur Hashtag Déterminée. J’ai réfléchi à ce truc là pendant facile six mois et j’ai essayé de me convaincre que je pourrais faire les deux et que ça se passerait bien. Et pour te donner le contexte, te raconter la petite histoire derrière Hashtag Déterminée, ça a commencé à me trotter dans la tête quand j’ai créé l’Histoire d’une feignante et je pensais finalement que j’allais réussir à intégrer petit à petit ce concept dans l’Histoire d’une fainéante. Et puis je n’ai pas réussi à le mettre en place comme je le souhaitais, donc j’ai laissé tomber. Je me suis concentrée sur le fait de raconter mon cheminement, ma lutte contre la procrastination, comment s’organiser, comment changer son état d’esprit, etc. Et en juin 2020, donc peu après le confinement, j’ai de nouveau eu cette envie de mettre en avant hashtag déterminé, de lui donner une chance, et ça me paraissait très compliqué à mettre en place, donc j’ai laissé ça de côté. Je me suis dit on reviendra dessus fin 2021. Mais je me disais que ça serait quand même bien de faire quelque chose avec ça parce c’est la continuité de l’Histoire d’une fainéante et je sentais que j’étais arrivée à la fin, moi, avec l’Histoire d’une fainéante qui était finalement censé être un blog pour me permettre de raconter mon cheminement. C’était vraiment ça l’idée, ce n’était pas de coacher des personnes, de faire des ateliers, etc. J’étais loin de tout ça et moi j’avais besoin d’avoir quelque chose de nouveau qui soit plus en accord avec mon évolution puisque finalement, quand j’ai commencé sur une l’Histoire d’une fainéante, j’étais encore en train de procrastiner et arrivée fin 2021, je ne procrastinais pratiquement plus finalement, donc j’avais besoin de quelque chose de nouveau. Et j’ai essayé de traîner ce truc là, l’Histoire d’une fainéante durant tout toute l’année 2022. Mais j’avais moins d’envies, j’étais moins passionnée, Je faisais les choses parce qu’il fallait les faire. Et en novembre je crois, ou Octobre 2022, je ne me rappelle plus trop, j’ai décidé de fermer ma page Instagram parce que ça n’avait plus de sens pour moi. Je me disais ouais, c’est bien, il y a une communauté, etc. Mais je ressens plus de frustration à créer du contenu pour l’histoire d’une fainéante que de plaisir. Donc j’ai fermé la page Instagram et c’est à ce moment là que j’ai commencé à me dire bon, il faut que Hashtag Déterminée rentre en scène, je vais réussir à faire les deux. Et puis j’arrivais pas à gérer les deux, il y avait trop trop de frustration. Vraiment. Je me suis dit bon, il faut prendre des risques de temps en temps, L’Histoire d’une fainéante, c’était un temps. Aujourd’hui, j’ai besoin de quelque chose qui me ressemble plus, donc j’arrête. Je donne une chance à Hashtag Déterminée et du coup, du jour au lendemain, j’ai fait un mail dans ma newsletter et j’ai dit : « écoutez les amis, j’ai pas prévu de vous annoncer ça comme ça, mais j’arrête l’Histoire d’une fainéante et je vais me concentrer sur autre chose ».

Dimitri: [00:16:01] Alors justement, Hashtag Déterminée, est ce que tu peux nous en parler? Pourquoi maintenant c’est ce projet là qui est prioritaire pour toi? Et qu’est-ce que tu vas développer dans Hashtag Déterminée et comment ça s’inscrit dans ton parcours pour la suite?

Audrey: [00:16:15] Très très bonne question. Hashtag Déterminée c’est un concept qui me tient à cœur parce que j’ai pour ambition d’aider les femmes, parce que je m’adresse aux femmes, à transformer leurs habitudes pour atteindre leurs objectifs. Parce que souvent, on se rend compte qu’on est un peu bloqué, on a envie de faire certaines choses, mais on n’y arrive pas. Il nous manque des ressources, des outils, des compétences ou même du soutien en fait, tout simplement. Et j’ai envie de créer cette plateforme pour permettre aux femmes qui justement galèrent à atteindre certains objectifs à trouver toutes les ressources dont elles ont besoin pour justement y arriver. Donc ouais, c’est plutôt ambitieux. Je me suis vachement challengée et je te dis, j’ai ce truc là en tête depuis 2017 et j’ai commencé à y repenser en 2020. Fin 2021, je me dis: « ouais, peut être que c’est quelque chose qui me qui me fait un peu peur », mais ça me tient réellement à cœur parce que je me rends compte que perso, quand j’étais dans mon cheminement, dans ma lutte contre la procrastination, j’aurais apprécié avoir une plateforme de ce type où je peux trouver toutes les ressources dont j’ai vraiment besoin, mais pas un truc en mode « life style », genre « cinq raisons pour lesquelles il faut que tu prennes soin de toi », etc. Même si ce type de contenu, c’est très bien. Je ne critique pas. Seulement moi j’aurais voulu avoir comme une copine qui me prenne par la main et qui me dise : « écoute ça, cette habitude là, ça ne te permet pas d’avancer, d’aller où tu veux. Donc si tu veux y arriver, il faut que tu modifies ceci, cela, il faut que tu passes par telle et telle étape, etc. Donc c’est ça aujourd’hui mon but. Je ne sais pas si je réponds à ta question.

Dimitri: [00:17:47] Si, si, ça répond et justement, le fait que tu parles de plate forme, je trouve que c’est pas anodin et en même temps c’est large. Donc tu prévois quoi? Quel type de format? Est ce que tu vas faire de l’accompagnement? Est ce que c’est vraiment toujours à 100 % création de contenu? Mais même là, ça peut être très riche. Tu vois les choses comment?

Audrey: [00:18:10] Ben pour l’instant, j’aimerais faire toujours la même chose, de la création de contenu des articles pertinents sur des thématiques bien précises. Et ensuite, oui, faire de l’accompagnement mais très ponctuel, pas prendre quelqu’un en coaching pendant trois mois, simplement lui accorder une écoute active et lui permettre de voir les choses qui vont un peu moins bien et d’apporter des solutions très concrètes pour que la personne puisse avancer. Parce que des fois c’est tout ce qu’il manque finalement. On a beau nous dire il faut que tu dormes bien, il faut que tu manges un peu plus de légumes, etc. Moi je sais que quand j’ai de vraies problématiques, que je n’arrive pas à solutionner toute seule, j’ai une amie qui s’appelle Alex que j’appelle et je lui dis écoute, là c’est ça le problème, qu’est ce que je fais? Et elle me dit très concrètement: « il faut que tu dormes 8 h, il faut que tu manges plus de lentilles, il faut que tu fasses ceci, cela », et ça me va. En fait, j’ai un plan d’action qui est prêt, je n’ai plus qu’à l’exécuter et je suis tranquille. Donc j’aimerais apporter ce type de services aux femmes qui galèrent à atteindre leurs objectifs et qui n’y voient plus clair en fait.

Dimitri: [00:19:13] Ok. Et tu dis plutôt amie que coach, donc tu te positionnerais pas forcément comme coach en premier, mais plutôt comme quelqu’un, je ne sais pas comment tu comment tu vois justement ton positionnement, ce n’est pas vraiment du coaching que tu voudrais faire?

Audrey: [00:19:30] Non non, je m’y suis essayé du coup quand je travaillais sur l’Histoire d’une fainéante et j’ai accompagné plusieurs personnes dans leur lutte contre la procrastination. J’ai adoré l’expérience mais je me vois mal faire ça tout le temps parce que je pense que ça demande un vrai suivi. Moi j’aimerais des actions qui soient plus ponctuelles, comme du consulting en fait. Tu m’appelles, tu me dis ma problématique c’est ça, ok, j’analyse ta problématique et une semaine après je te dis voilà les solutions que je préconise, à toi de mettre en place, en pratique ou pas.

Dimitri: [00:20:03] Ouais, donc plus du conseil que du coaching. Et pour la résolution de problèmes précis dans les différentes thématiques liées aux habitudes.

Audrey: [00:20:12] Exactement.

Dimitri: [00:20:13] Ok, super intéressant en tout cas. Et c’est quoi que tu envisages comme vecteur de visibilité pour Hashtag Déterminée?

Audrey: [00:20:20] Eh bien c’est une question que je me suis longtemps posée. Du coup, j’avais prévu d’avoir un blog et une page Instagram et, après avoir créé plusieurs jours de contenu à publier sur Insta, je me suis rendue compte que ça ne me faisait pas plaisir, que je n’avais pas envie de retourner sur ce réseau parce que je l’avais déjà fait via l’histoire d’une fainéante et que j’avais eu des moments où j’étais obligée de faire des pauses parce que je trouvais ça vraiment oppressant, très frustrant de devoir plaire à l’algorithme, etc. Et je me suis dit je n’ai pas envie de retourner là dedans. Donc j’ai envisagé TikTok pendant un temps et après j’ai réalisé que je n’utilisais pas l’appli parce que je la trouve vraiment trop addictive et que du coup, une fois que tu commences dessus, tu peux passer 4 h à scroller sans t’en rendre compte. Je l’ai l’appli (TikTok), mais je n’y vais pratiquement jamais et je me suis dit je ne vais pas aller créer du contenu pour une application que je n’utilise pas. Et du coup, le dernier format qui m’est apparu et qui me paraît le plus cohérent et qui me motive parce que c’est complètement nouveau pour moi, c’est YouTube. Donc je prévois de faire des vidéos avec des portraits de femmes que je trouve inspirantes et délivrer des conseils pour soi-même réussir à transformer ses habitudes, atteindre ses objectifs et finalement vivre une vie qui nous plaise réellement.

Dimitri: [00:21:33] Ok, moi ça me parait super bien équilibré parce qu’on dit souvent que si tu lances ta chaîne YouTube, c’est bien quand même d’avoir ta propre plateforme, avoir ton site web. J’insiste quand même souvent là-dessus dans mes contenus aussi parce que tu es toujours dépendant d’un algorithme. YouTube aussi tu peux avoir des soucis. Bref, c’est toujours vrai quel que soit le side business, c’est toujours bien d’avoir deux endroits dont un est vraiment ta plateforme, donc ton site web, c’est quand même souvent la meilleure solution. Je pense que c’est intéressant ce que tu dis aussi sur la partie « je ne me sentais pas, je ne me sentais pas d’aller sur Instagram ». Si tu commences à créer du contenu que ça ne va pas et que tu tu sens que ce n’est pas ton truc, c’est souvent un très bon signe en fait. Et j’ai l’impression que tu es très à l’écoute justement de ce genre de signaux pour savoir dans quelle direction tu vas.

Audrey: [00:22:22] Ouais, complètement. J’ai appris parce que pendant facile cinq ans, je me suis un peu mis des objectifs en tête en me disant il faut, il faut, il faut. Et au bout d’un moment, je me disais mais pourquoi je fais ça? Et puis je me raisonnais et je me disais que comme je l’avais prévu, il fallait aller jusqu’au bout… Ça n’avait plus de sens. Donc j’étais frustrée oppressée, puis je me suis dit: « mais enfin, ça sert à rien de faire les choses pour les faire ». Moi je ne suis pas comme ça. C’est à dire que quand je commence un livre par exemple, si au bout de trois pages, ça ne m’intéresse pas, je n’arrive pas à me dire bon ben j’ai commencé, je finis. Non, ça ne me plait pas. Au bout de trois pages, je ferme et je passe à autre chose. Et pendant longtemps, dans le développement de mes business, je me suis forcée à aller au bout des choses parce qu’il le fallait, parce que ma communauté attendait des résultats, etc. Et je m’en suis rendu compte que finalement je délivrais des contenus qui étaient plutôt médiocres en fait, parce que je le faisais sans conviction et parce que je n’arrivais pas à y mettre toutes mes tripes. Donc j’ai appris à m’écouter, à faire le point, à me demander: « Est-ce que je suis alignée? Est-ce que j’ai le temps? Est-ce que j’ai l’énergie? Est-ce que j’ai envie tout simplement de faire quelque chose? ». Et ça a vachement changé ma façon de travailler finalement.

Dimitri: [00:25:33] Souvent, ce qu’on conseille aux gens quand ils se lancent dans un side business, c’est plutôt: « lance toi dans un truc et va jusqu’au bout ». Mais finalement, il faut faire attention à ça aussi. Il faut trouver le bon compromis. Parce que si tu vas absolument jusqu’au bout dans quelque chose où tu sens que de toute façon ce n’est pas pour toi, vraiment, tu perds ton temps. Il y a aussi un sujet que je voulais évoquer avec toi, parce qu’on en a souvent parlé tous les deux, c’est le salariat. Toi, déjà tu es toujours salariée à temps plein, je trouve que c’est quand même important. Moi je suis resté longtemps salarié à temps plein aussi en ayant plein de side-business à côté. Finalement, j’ai fait le grand saut mais ça n’a pas toujours été dans ma tête de me dire: « ok, le salariat, je n’en veux plus ». On entend souvent un peu le cliché: le salariat, tu travailles pour un patron, quand t’es freelance ou entrepreneur, tu es libre. Toi, comment tu vois cet apport du salariat par rapport à tes business? T’aimerais quand même pouvoir quitter ton job juste pour tes side-business, ou est-ce que tu es contente du compromis qu’il y a avec les deux (salariat+side-business) ?

Audrey: [00:26:34] En fait, j’ai eu la chance d’arrêter de travailler pendant un peu plus de huit mois, donc j’ai été libre et je pouvais me consacrer entièrement à mes business et je me suis rendu compte que j’y arrivais pas, tout simplement. Je n’arrivais pas à créer le contenu comme je le souhaitais et j’avais une espèce de pression de me dire: « il faut que j’y arrive, il faut que j’y arrive ». Donc plus j’étais sous pression, moins j’arrivais à créer. Et au bout d’un moment, je me suis dit: « bon, j’ai besoin d’avoir cette espèce de sécurité financière, d’atterrir dans une boite où on offre pas mal d’avantages, où je puisse faire un travail qui me stimule et qui me permette de me sentir bien ». Parce qu’avoir une activité salariée et ne pas être épanoui dans ce qu’on fait et développer un side business, je l’ai fait également et ça n’a pas marché. Donc là j’ai vraiment pris le temps quand il a fallu retourner dans le salariat de poser mes conditions, de faire une liste de critères et de me dire: « si je veux réussir à créer un business rentable, il me faut un boulot qui me stimule et qui me permette d’avoir suffisamment de temps libre pour bosser sur mes side-business ». Un boulot également qui me permette d’avoir un salaire relativement confortable pour que je n’aie pas à stresser, de ne pas me dire: « ouais mais en fait j’ai l’impression que je travaille beaucoup mais que je ne suis pas payée assez ». Et puis commencer à créer, à entretenir de la rancœur envers mon patron ou le système ou je ne sais pas quoi. Et pareil, un boulot où je puisse avoir quand même des horaires convenables. J’ai pris le temps et j’ai constaté qu’effectivement, mon équilibre aujourd’hui, je le trouve avec mon activité salariée qui me plaît. J’adore ce que je fais aujourd’hui, je suis payée correctement, j’ai obtenu le salaire que je voulais. Donc j’ai cette tranquillité d’esprit de me dire: « ok, je fournis des efforts certes, mais derrière je suis quand même bien récompensée et je ne me sens pas stressée ». Ce qui veut dire que le matin, avant d’aller bosser, j’ai toute la clarté d’esprit pour travailler sur mes business et le soir quand je rentre, si j’ai l’énergie, je me remets dessus. Mais c’est parce qu’effectivement j’ai créé cet environnement pour me permettre d’avoir cet équilibre avec les avantages du salariat et ne pas trop sentir les inconvénients puisque je réussis à m’épanouir avec la création de contenu et en développant mes business.

Dimitri: [00:28:44] Tu dis que tu as eu la chance d’avoir huit mois pour tester, de ne pas avoir deux jobs et vraiment pouvoir te focaliser sur tes projets, et tu t’es rendue compte que finalement, le rythme, l’organisation, ça ne te convenait pas. Et justement, quand t’es salarié, que tu commences à avoir des side-business, souvent ça arrive d’avoir envie d’aller plus loin et de te dire je veux lâcher mon job. C’est ce qui m’est arrivé et effectivement, j’ai connu cette période aussi de flou où tu as quand même beaucoup de pression parce que il n’y a que ton business qui te permet de remplir le frigo. Donc super intéressant, je voulais avoir ton point de vue et c’est cool d’avoir cette vision là car on n’entend quasiment jamais je trouve ce type de son de cloche, que tu peux t’épanouir avec les deux et que parfois même, side-business et salariat pour certains ça fonctionnera mieux, même pour le side-business que side-business tout seul, parce que du jour au lendemain ce n’est pas du tout la même organisation, pas la même pression etc, etc.

Audrey: [00:29:48] En ce qui me concerne, c’est ça, le side-business en plus du salariat dans une boite qui me plait, c’est ce qui fonctionne le mieux. J’ai essayé side-business et une activité salariée qui ne me plaisait pas trop, ça n’a pas fonctionné, entrepreneuriat à temps plein, ça n’a pas fonctionné non plus et là je commence à trouver mon équilibre. Et comme tu l’as dit et je le répète parce que je pense que c’est très important, on arrive à s’épanouir dans son activité salariée et de se dire je développe un side-business et je vais considérer que c’est du bonus. Je trouve que les choses sont beaucoup plus fluides, je suis beaucoup plus créative, je suis beaucoup plus productive et j’arrive à avancer sans cette pression de me dire: « j’aime pas ce que je fais donc il faut impérativement que j’arrive à sortir quelque chose de bon avec ce business ». Ou à l’inverse: « j’aime bien mon side-business, mais il faut impérativement que je sorte des sous, sinon je n’arrive pas à vivre ». C’est compliqué.

Dimitri: [00:30:32] Ouais, je comprends. Et tout évolue et peut être que tu feras un autre bilan un peu plus tard, quand les choses auront évolué et finalement tu rentreras dans une autre phase. Et là, ça me fait une transition pour les bilans parce que c’était une autre question que je voulais te poser, c’est comment tu conseillerais justement à quelqu’un qui veut intégrer ce type de bilan dans son organisation? Comment tu fais pour ne pas oublier? C’est bête mais parfois tu te dis: « ouais, il faut que je fasse mon bilan hebdo, il faut que je fasse mon bilan mensuel », et à la fin du mois, tu oublies complètement. Donc toi, qu’est ce que tu nous conseillerais justement pour mettre en place cette routine de faire des bilans? Et aussi pour être capable d’évaluer si effectivement l’idée dans laquelle tu es, c’est vraiment pour toi, ou s’il faut que tu changes? C’est quoi ta technique à toi?

Audrey: [00:31:19] Eh bien je m’arrête à un moment donné. Je m’accorde 1 h et je me pose trois questions minimum: « Est ce qu’aujourd’hui ce que je fais m’apporte plus de satisfaction ou de frustration? », et j’essaye de mettre des pourcentages. « Est ce que je me sens aligné entre ce que je fais, ce que je pense et ce que je dis? ». Et la dernière question, c’est: « si je devais mourir, je sais c’est un peu glauque, mais si je devais mourir dans une semaine, est ce que je continuerais à faire ce que je suis en train de faire aujourd’hui? ». C’est vraiment ces trois questions là qui me permettent de savoir si ce que ce que j’ai commencé me stimule encore, me motive et a vraiment du sens.

Dimitri: [00:31:59] Et si je devais mourir dans une semaine, je fais la même chose et pour moi ce n’est pas glauque, ça me fait penser au Memento mori. C’est une bonne technique pour être capable justement de prendre de recul. Comment t’as développé cette technique là? Ces trois questions, ça t’est venu comment?

Audrey: [00:32:19] Alors j’ai du lire ça dans un livre je ne sais plus lequel, mais ça date de 2018. « Est ce que je ressens plus de satisfaction ou de frustration », j’ai appris via le human design. Quand j’étais insatisfaite et pas alignée, ce que je ressentais en premier, c’était de la frustration et je me suis rendue compte qu’à partir du moment où je comprends que je ne suis pas à l’aise, que ça m’agace, que je n’arrive pas à passer outre, etc, etc, il faut que je me pose et que je me dise: « est-ce que je continue? Est-ce que c’est moi qui ai un problème? Est ce que c’est parce que ce que je fais n’a pas de sens? ». Et ça me dénoue, mais tellement de situations problématiques, j’ai l’impression que c’est magique. Et la question de mourir dans une semaine, c’est un truc que j’avais gardé en tête parce que quand j’avais 18 ans, j’ai perdu une amie. Je l’avais vue deux jours avant qu’elle décède et je m’attendais tellement pas à ce qu’elle parte aussi brutalement que j’ai commencé à remettre tous mes choix en question et à me dire mais en fait elle, elle aurait voulu, elle avait plein de projets etc. Elle n’a pas la possibilité de les vivre. Moi aujourd’hui, je suis en capacité de (les vivre). Pourquoi est-ce que je ne le fais pas?. Et c’est un truc qui m’est toujours resté dans la tête. Je le répète, c’est pas très gai tout ça, mais ça me permet vraiment de faire face à la réalité, de garder les pieds sur terre et de me dire la vie est courte, je ne sais pas ce qui peut se passer demain. Est ce que j’ai envie de perdre mon temps à m’agacer, à m’énerver, à faire des trucs qui ne me font pas plaisir, à m’embrouiller avec des personnes sur des sujets inutiles? Donc quand je sens que j’ai besoin de prendre du recul, ouais, c’est une des questions qui me vient en tête assez rapidement.

Dimitri: [00:33:51] Et maintenant plus sur du quotidien. Quand tu sais que tu es dans la bonne direction, c’est pas le tout, parfois tu as quand même du mal à avancer, à t’organiser, à travailler, à être efficace. Quelles sont tes astuces pour gérer ton job et tes projets à côté?

Audrey: [00:34:05] Ce qui me permet d’avancer, de mener mes projets à bien, c’est beaucoup de planification, vraiment. Le matin, je me lève tôt, ça c’est sûr, mais pas forcément pour travailler. C’est plus pour prendre du temps pour moi et commencer ma journée sereinement. C’est à dire que je médite, là j’ai commencé des exercices de cohérence cardiaque, donc ça prend quinze minutes en tout. Dix minutes de méditation, cinq minutes de cohérence cardiaque. Mais j’ai vraiment cette impression de commencer ma journée sereinement et après je fais du journaling. C’est très très important pour moi. Tu me diras: « mais quel est le rapport avec l’organisation ? ». Ça me permet de relâcher un peu la pression on va dire, parce que j’ai des journées qui sont très chargées. Finalement, le matin, je me réveille, il faut que j’aille bosser, que je pense à planifier des choses. Parfois je prends mon ordi portable pour travailler dans le train, parfois c’est un carnet, donc j’ai l’impression d’être tout le temps sollicitée et ce moment-là où je me retrouve avec moi-même pour faire du journaling, ça me permet d’avoir vraiment les idées claires, de démarrer ma journée avec les idées claires. Et mon astuce ultime pour réussir à tout faire, c’est de faire des listes. J’ai une espèce de liste générale où je mis tout ce qui me passe par la tête, toutes les choses que je suis censée faire et ensuite j’ai des micro listes avec trois tâches en principe par jour, des choses qui sont vraiment importantes et que je m’applique à faire. Et une autre astuce, je rajoute un petit truc, c’est de prioriser. Et ça en fait, le fait de prioriser, ce n’est pas venu naturellement chez moi, pas du tout. Comme je te dis, j’ai tendance à être très très éparpillée, à commencer un truc, à pas finir à passer à un autre sujet, etc. Et en fait, dans un de tes livres, je crois que c’était celui sur la gestion du temps, tu parlais de la loi de Parkinson et qu’en fait on pouvait effectivement si on te donne 1 h pour nettoyer ton bureau, tu vas utiliser l’heure entière pour nettoyer ton bureau. Et quand j’ai compris qu’effectivement on pouvait réduire ce temps et se dire bah tiens, si je me donne 20 minutes, je vais vraiment faire en sorte de terminer en 20 minutes. J’ai testé, je me suis dit ouais, ça marche, ça fonctionne. Et depuis, pour les très très grandes tâches, je me base sur cette loi de Parkinson et j’essaye de vraiment de raccourcir les délais que je peux fixer à l’avance et faire en sorte d’être très efficace en prenant deux fois moins de temps. Et ça marche.

Dimitri: [00:36:21] Et concrètement, comment tu fais? Moi je suis un adepte des sprints, j’ai un minuteur de cuisine à côté de mon bureau parce que je peux rester 3 h pour bouger une police de caractère et donc moi c’est les sprints qui m’aident. Mais toi, comment tu arrives justement à dire: « bon ok, tu fixes le temps à l’avance, tu te dis normalement en temps normal, ça devrait prendre 2 h, mais je vais le tenter en 1 h ». Comment tu fais concrètement?

Audrey: [00:36:46] Ouais, c’est comme ça que je fais. Je me dis 2 h par exemple pour rédiger un article de blog. Allez, je vais tenter en 1 h, en 1 h, je vois où j’en suis et je me dis si j’ai pas terminé, je rajoute seulement 30 minutes, c’est tout. Donc au final, j’aurais gagné 30 minutes sur le délai initial, mais c’est déjà ça de pris.

Dimitri: [00:37:02] Et tu arrives à t’y tenir si jamais au bout de 1 h 30 tu es toujours inspirée, que tu dis: « ah ouais, faudrait ce petit bout en plus, faudrait faire ça », là, t’arrives à couper et à dire non?

Audrey: [00:37:11] Ouais, je le note quelque part, ce qui me vient en tête, etc. Je mets ça sur un petit post-it et ensuite j’arrête. Mais j’ai appris à me discipliner parce que comme toi, je peux travailler de 14 h à 2 h du matin sur la même tâche et ça ne me pose absolument aucun problème. C’est pas la meilleure des choses à faire. Donc non, maintenant j’ai un minuteur, pas un minuteur de cuisine, j’utilise celui de mon téléphone portable, mais une fois que ça sonne, j’arrête.

Dimitri: [00:37:33] Ok, moi j’ai rien trouvé de mieux qu’un minuteur pour le moment. Donc après, quel qu’il soit, celui de son téléphone, moi c’est un minuteur de cuisine, c’est pour éviter de me faire piéger par une notification sur mon smartphone, donc j’essaye de l’éloigner le plus possible. Mais bon, quelle que soit la méthode, on est en plus souvent étonné. Je ne sais pas si ça t’a fait ça aussi quand tu as commencé, mais t’es étonné du niveau de qualité que t’arrives à atteindre finalement en deux fois moins de temps quand tu sais que tu pars en temps limité.

Audrey: [00:38:06] Mais vraiment, j’ai trouvé ça magique. C’est vrai que je peux fournir un résultat très qualitatif dans un délai qui est relativement court finalement, et je trouve ça génial.

Dimitri: [00:38:18] Donc là c’est pour ton organisation. Et sur l’anti-procrastination, on a lancé un challenge tous les deux il n’y a pas très longtemps maintenant, qui est toujours disponible : quelle que soit la plateforme d’écoute, je mettrai le lien vers le challenge Stop Procrastination. C’est pour nous aider à libérer notre potentiel en 21 jours. Est-ce que tu pourrais justement nous donner quelques conseils? Deux ou trois conseils anti-procrastination qui toi, de ton vécu et des interactions que tu as pu avoir avec ta communauté, étaient ceux qui avaient vraiment le plus d’impact sur les gens qui te suivaient.

Audrey: [00:38:50] Alors premier conseil très important, c’est de se demander pourquoi on procrastine. Franchement, je n’y déroge pas. Je pourrais vous dire il faut s’organiser, il faut se motiver, il faut s’offrir des récompenses, certes, mais si on veut arrêter de procrastiner, il faut savoir pourquoi on procrastine. C’est extrêmement important parce qu’on ne procrastine pas tous pour les mêmes raisons. Il y a la personne qui procrastine parce qu’effectivement elle manque d’organisation, il y en a d’autres qui procrastinent parce qu’elles manquent d’énergie, d’autres parce qu’elles ont une tendance à l’auto-sabotage, etc,etc. Et on ne peut pas tester tout un tas de méthodes sans savoir quelle est sa réelle problématique. Ça, c’est le premier conseil. Le deuxième conseil, c’est de se focaliser réellement sur sa ou ses problématiques et y aller vraiment tranquillement. Un pas à la fois. Si on sait qu’on procrastine parce qu’on manque d’organisation, et bien on va se concentrer sur son problème d’organisation, savoir pourquoi est ce qu’on est désorganisé et tester différentes méthodes pour voir ce qui nous convient, ce qu’on peut adopter ou pas et faire son propre système d’organisation personnalisé. Troisième conseil ça va être un conseil, on va dire un peu général, que tout le monde peut utiliser, peu importe la raison pour laquelle il ou elle procrastine, c’est de se trouver un petit mantra à se répéter à chaque fois qu’on se retrouve dans une situation où on est tenté de procrastiner. Cette histoire de mantra a trois objectifs. Le premier, c’est de conditionner son esprit. Donc on va se répéter une petite phrase pour apprendre à son esprit qu’on peut faire autrement. Le deuxième objectif, c’est de se donner du courage et de la motivation. Et le troisième objectif, c’est de créer petit à petit des automatismes, des nouveaux schémas de pensées, de nouvelles habitudes. Je vais donner un petit exemple. Moi j’ai deux mantras anti-procrastination, même si aujourd’hui je ne procrastine quasiment plus, je procrastine forcément parce que je ne suis pas un robot et parfois je suis fatigué, j’ai envie de faire quelque chose et je le fais le lendemain. Mais ce qui m’aide dans les moments où j’ai pas envie de faire quelque chose, c’est de me répéter premièrement: « ne réfléchis pas, exécute ». Parce que si je vois par exemple qu’il y a de la vaisselle dans mon évier, je peux commencer à avoir une discussion avec moi-même et essayer de me convaincre des raisons pour lesquelles je pourrais faire cette vaisselle dans 6 h, ou le lendemain ou le surlendemain. Mais pour couper court à tout ça, je me dis non, tu vois, la vaisselle, il faut la faire, « Ne réfléchis pas, exécute », et j’arrive à passer à l’action. Le deuxième petit mantra que je me répète assez régulièrement, c’est: « Termine ce que tu as commencé ». Comme je l’ai déjà dit précédemment, j’ai une très grande tendance à m’éparpiller. On peut être tenté de voir une tâche et de se dire: « ah oui, tiens, il faut que je fasse ça », et d’abandonner une tâche qu’on a déjà commencé. On se retrouve avec une espèce de montagne d’actions qui sont commencées mais pas achevées. Pour éviter tout ça, on va se répéter son petit mantra Moi en l’occurrence, c’est ça: « termine ce que tu as commencé » et ça aide petit à petit à créer des automatismes pour arrêter de procrastiner.

Dimitri: [00:41:33] Les mantras, ça fait parfois sourire, tu sais, tu te dis: « est ce que vraiment c’est nécessaire? ». Mais je suis d’accord avec toi, je pense que ça crée des déclics, des schémas de pensées. Donc effectivement, pourquoi on procrastine? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles tu peux procrastiner. Après on va pas aller plus dans le détail sur le sujet de la procrastination. En tout cas, tout ce que tu viens de nous dire et bien plus, c’est dans le challenge Stop procrastination qu’on a créé tous les deux et qui est disponible sur le site Side Hustle France. Encore une fois, je mettrai le lien de ce challenge pour tous ceux qui nous écoutent qui ont vraiment un sujet au niveau de la procrastination, moi j’en fais partie, je pense qu’on est beaucoup à l’avoir et en tout cas on a créé un challenge avec Audrey pour aider tous ceux qui ont ce souci là à se libérer de la procrastination et donc se libérer aussi, libérer leur potentiel sur tout ce qu’on vient de dire jusqu’à présent. Si tu pouvais revenir en arrière et que tu pouvais donner un conseil à l’Audrey du passé, tu lui dirais quoi avec l’expérience? Quels piège à éviter quand on veut développer son projet à côté de son job et faire ce que tu as réussi à faire aujourd’hui?

Audrey: [00:42:39] Le premier conseil que je donnerais à la moi d’avant, ça serait: « te mets pas la pression, fais avec ce que tu as, c’est déjà très bien ». Parce que j’avais tendance à vouloir faire beaucoup de choses avec de grands moyens que je n’avais pas bien entendu et c’était complètement inutile au final, c’était beaucoup d’investissement en terme de temps, d’argent aussi, pour très très peu de résultats. Et je me dirais également d’y aller étape par étape, de ne pas vouloir tout faire en même temps. Je me suis épuisée à plusieurs reprises, j’ai frôlé le burn-out en voulant gérer la page insta, gérer le blog, le podcast, aller dans des rencontres avec d’autres entrepreneurs, etc, etc. Et je lui dirais les journées ne font que 24 h, je ne peux pas vivre que pour mon activité salariée et pour l’Histoire d’une fainéante, je dois exister en tant qu’individu donc je me dirais voilà, vas y tranquillement, concentre-toi. Si tu veux développer ton blog, concentre-toi sur ton blog. Si tu veux développer ta page Instagram, concentre-toi sur ta page Instagram. Mais arrête de vouloir tout faire en même temps parce que tu fournis un résultat qui est médiocre. Et oui, du coup, par extension, de prendre du temps pour moi, chose que je n’ai pas fait pendant très très longtemps, au moins trois ans, j’ai été en mode rouleau compresseur, j’avance, j’avance, je ne m’arrête pas, je suis fatiguée, mais c’est pas grave, je me lève quand même à 4 h du matin, je me couche à 22 h. Un rythme assez soutenu pour au final craquer un jour, et pendant six mois être incapable de faire quoi que ce soit. Donc ce serait ça mes petits conseils.

Dimitri: [00:44:07] Je sais que tu as lu pas mal de livres qui t’ont inspiré en non-fiction, donc si t’avais deux ou 3 livres inspirants que tu pourrais nous recommander et que tu as lu récemment, ça serait lesquels?

Audrey: [00:44:20] Récemment, pourrais être honnête, je n’en recommanderais pas nécessairement parce que j’ai lu des choses sympas mais qui ne valent pas forcément le coup d’être recommandé. En revanche, j’ai 3 livres que j’ai lu quand j’ai eu mon déclic, donc en 2017 et jusqu’au début de cette année. Le premier, c’est « Plus jamais débordé » de Tony Crabbe. C’est un livre que j’ai trouvé génial. Il y a plein de conseils pour s’organiser au quotidien, pour revoir sa façon de gérer son activité professionnelle, etc. C’est des toutes petites astuces qui peuvent parfois paraître bateau, mais qui moi m’ont changé la vie. Je vais juste en citer une : le fait de désactiver les notifications de sa boîte mail au boulot. Moi j’avais toujours la petite fenêtre pop up qui s’affichait. Parfois même, j’avais même une petite sonnerie. Donc je commence à rédiger un mail et hop, j’arrête de rédiger mon mail, j’ouvre la pop up, je lis, je réponds, puis « ah tiens, je pense à ça ». Donc le mail que j’ai commencé à rédiger à 10 h avant d’aller manger à 13 h, je me rends compte qu’il est toujours pas envoyé. Donc être concentrée sur un seul truc et désactiver les notifications, notamment les fenêtres pop up pour la boîte mail, ça a changé ma vie. J’ai dû gagner en terme de productivité facile 70 % sans exagérer.

Dimitri: [00:45:36] Ça ne m’étonne pas vu la place de la boîte mail.

Audrey: [00:45:40] C’est ça! Le deuxième, je plutôt proposer tous les livres d’une autrice américaine qui s’appelle Jen Sincero. J’adore, j’adore ce qu’elle fait. Si effectivement, quand je te parlais de Hashtag Déterminée, je t’ai dit que les femmes qui n’arrivent pas à atteindre leurs objectifs puissent trouver les conseils d’une amie qui les motive, Jen Sincero, c’est ça. En lisant ses livres, j’ai l’impression de lire une amie qui me dit: « il faut que tu fasses comme ceci, arrête de bouder et arrête de manquer de confiance en toi, lance-toi », etc. Donc tous ses livres je les recommande. Et le dernier pour clôturer tout ça, c’est le Miracle Morning. Aujourd’hui c’est plus trop à la mode etc. mais je pense que ça vaut vraiment le coup de tester la routine au moins sur deux semaines, pour avoir une autre façon de voir les choses et d’appréhender ses journées. Pas obligé de se lever à l’aube à 4 h ou 5 h du matin, mais au moins tester les routine du livre pendant quelques jours, voir les bienfaits qu’on peut en tirer.

Dimitri: [00:46:33] Et d’ailleurs, il le dit lui même (Hal Elrod, auteur de The Miracle Morning), ce n’est pas obligé de faire le Miracle Morning le matin, parce que c’est vrai que c’est souvent la critique qui est faite sur ce livre, alors qu’à aucun moment il te dit que tu es obligé de faire tout ça le matin. Lui, effectivement, il l’a mis en place le matin et c’était le plus simple parce que tu te réveilles, c’est plus facile d’enchaîner des habitudes le matin au réveil, mais effectivement il y a des gens pour qui ce n’est pas du tout compatible, qui travaillent de nuit ou qui ne sont pas du tout du matin. Et donc ça, j’en profite que tu cites ce livre là parce que il a vraiment aussi beaucoup changé ma vie et pas uniquement parce que je me lève tôt le matin. C’est vraiment plus ce qu’il y a à l’intérieur. Comment tu prends du temps pour toi, quel types d’activités tu peux mettre en place et quelle routines, et comment ça peut changer ta vie. Ce n’est pas seulement si t’es pas du matin, tu peux quand même appliquer des choses très intéressantes qui viennent de ce bouquin. Maintenant, la question qui tue du podcast, la question pas si simple que ça, mais j’aime bien poser c’est pour toi, c’est quoi la liberté? Comment tu envisages le concept de liberté?

Audrey: [00:47:37] Alors pour moi, la liberté c’est tout simplement d’avoir le choix de ne pas être limité, de vraiment pouvoir faire des choix, avoir cette capacité vraiment de choisir ce qu’on veut, ce qu’on fait quand on le fait, avec qui, etc. Les conseils que j’ai suivis pour m’en rapprocher (de la liberté), je dirais que le premier, ça a été d’apprendre à définir ma vision, savoir vraiment ce que je voulais faire, comment je voyais ma vie, etc. Et ensuite de ne pas lâcher cette vision. Le deuxième conseil très très important, c’est de ne pas troquer mes principes, mes valeurs, ma morale pour de l’argent. Ça c’est un truc qui a carrément changé ma façon de voir les choses en fait, tout simplement. Et un troisième petit conseil, définir ce qui est important pour moi et ne pas y déroger. Si je dis que je veux tel salaire parce que c’est ce qui me permet d’avoir un niveau de vie confortable, ne pas ne pas me brader sous prétexte que j’ai peur de ne pas réussir à obtenir un poste ou parce que tel manager m’a fait miroiter ceci, cela. Non, je définis ce qui est important pour moi et je m’y tiens. C’est vraiment les conseils qui m’ont le plus permis de me rapprocher de cette notion de liberté. Même si aujourd’hui je ne suis pas complètement libre, je me rapproche petit à petit. C’est ça ma définition de la liberté en tout cas.

Dimitri: [00:48:53] On s’est déjà dit pas mal de choses aujourd’hui, est ce que aurais un dernier petit mot pour terminer? Et en tout cas, je te remercie encore une fois d’être venue dans le podcast.

Audrey: [00:49:04] Alors oui, un petit mot: « qu’il ne faut pas baisser les bras ». Que ça peut être tentant d’abandonner quand on sent qu’on n’arrive pas à obtenir ce qu’on veut. Mais il faut vraiment persévérer. Il faut faire preuve de patience, de bienveillance envers soi-même et au bout d’un moment, on voit la lumière au bout du tunnel. Donc faut y aller. Il ne faut pas s’obstiner dans des situations qui sont compliquées mais il faut vraiment persévérer et faire preuve de patience. Parfois ça vaut le coup. Et là je pense à la thématique de la procrastination. J’ai eu plein de personnes avec qui j’ai pu échanger au cours des six dernières années, qui sont arrivées parfois en me disant ouais mais en fait j’ai essayé pendant trois semaines de modifier mes habitudes, mais je n’y arrive pas, je n’y arriverai jamais. Je suis une personne qui procrastine, j’ai envie de dire non. T’as l’habitude de procrastiner, tu peux changer cette habitude. Peut être que ça prend un peu de temps, mais tu vas y arriver. En fait, il faut vraiment persévérer, ne pas baisser les bras et plein de petits efforts vont finalement te permettre d’obtenir un résultat absolument incroyable que tu n’aurais même pas espéré. Donc il faut s’accrocher.

Cet article a 4 commentaires

  1. Emilie

    Encore une interview super inspirante ! J’ai beaucoup aimé les 2 précédentes également avec Chantal Labeste et Stan Juliann, tu nous montres des parcours différents et des situations dans lesquelles ont peut se retrouver, ce qui est très motivant pour poursuivre nos efforts pour faire fonctionner un side business !

    1. Dimitri Carlet

      Hello Emilie,
      Merci pour ton retour, super si ça t’inspire et content de voir que tu as écouté les 3 épisodes ! Et oui, c’est ce qui m’éclate avec ce podcast, les invités ont vraiment des parcours et des méthodes différentes, il y a plein de façons différentes de gagner sa liberté 🙂
      ça sera encore le cas avec 3 épisodes qui viennent et que je suis en train de préparer 🙂

  2. Rhaaaa ! Le podcast d’Audrey où je me suis tellement retrouvée dans son parcours et son quotidien !
    Je suis aussi salariée et j’ai lancé un revenu complémentaire en 2022 seulement. Je retrouve, dans son fonctionnement, le besoin d’une structure au quotidien, donnée aussi per l’emploi alimentaire.
    Et ces heures passées à travailler au lieu de s’amuser…
    Un podcast (aussi) écouté 2 fois pour en écouter les tenants et les aboutissants, surtout à propos de la procrastination.
    Fort inspirant !

    1. Dimitri Carlet

      Coucou Gracieuse. Content que cet épisode te plaise, c’est aussi un de mes préférés et ce que j’aurais voulu entendre quand j’étais encore salarié!
      Si tu travailles sur tes livres, tu t’amuses un peu, mais j’avoue que c’est pas pareil que des vraies vacances ou chiller devant Netflix, ça fait aussi du bien parfois, mais bon, on peut pas tout avoir!
      Si déjà tu as des activités qui t’éclatent, c’est plus facile de supporter le job alimentaire. Et ça t’apporte aussi beaucoup d’avantages même si fatalement ça te prend beaucoup de temps. Parfois, quand tu passes 100% entrepreneur tu n’es pas tout de suite très productif car c’est aussi un changement à encaisser. On est parfois très efficace et on gère très bien son temps quand on en a pas beaucoup à cause de son job alimentaire…

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