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Quitter la rat race et faire décoller son roman en autoédition avec Jérôme Vialleton – Partie 2

Dans ce nouvel épisode de Gagner sa Liberté, on continue la discussion avec Jérôme Vialleton, un auteur entrepreneur qui a quitté son job alimentaire pour vivre à 100 % de ses livres et de ses formations pour auteur.

Si tu ne l’as pas écouté, je t’invite à commencer par la première partie de notre discussion que tu retrouveras à l’épisode 10 de Gagner sa liberté :

https://sidehustlefrance.com/jerome-vialleton-auteur-infopreneur/

Dans ce nouvel épisode, on reprend à la suite de ce que nous disais Jérôme à la fin de l’épisode 10, quand il nous expliquait qu’il était en train de créer une audience en amont de l’écriture d’une saga de Dark Fantasy, pour avoir un lectorat auquel il s’adresse dès le début de son projet et s’assurer entre autres que ce qu’il écrit leur correspond.

Dans cette deuxième partie de l’interview on voit :

  • Comment utiliser les personas, les groupes facebook de lecteurs et les sondages pour comprendre les attentes de ses lecteurs
  • Comment intéresser ses lecteurs avant de publier son livre, en donnant les coulisses et en les mettant au centre du processus de création
  • Pourquoi le gratuit permanent est souvent plus efficace qu’une promo prix sur ses livres
  • Jérôme nous en dit plus sur ses formations et leur contenu, dont une formation, la formation décollage est entièrement gratuite (vous trouverez le lien dans la description de cet épisode et sur son site ecrire-et-etre-lu.com
  • Il nous donne des conseils pour s’organiser en tant qu’auteur et trouver du temps pour écrire, même quand on a une vie de famille et un job alimentaire comme c’était son cas avant.

Et globalement tous les conseils pour réussir à prendre du plaisir en écrivant et développer sa carrière sur la durée.


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Si tu préfères lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Merci d’avoir écouté ou lu cette interview. J’espère que ça t’aide pour tes projets 🙌

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Formation Décollage (gratuite) de Jérôme :

https://auteur-libre.systeme.io/056d5d52

Chaîne YouTube :

https://www.youtube.com/@JeromeVialletonEEEL

Suivre Jérôme sur les Réseaux Sociaux :

https://www.instagram.com/jerome_vialleton_auteur/

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Retranscription complète :

Jérôme: [00:00:00] Il n’y a pas que le nombre de mots qui compte. Le but, c’est d’arriver à faire quelque chose qui est tenable dans la durée, où tu vas te sentir bien, où tu ne vas pas aller te mettre au boulot devant ton clavier en te disant j’ai pas envie. Ça compte énormément, surtout quand tu écris un roman qui fait 300, 400 ou 500 pages. Je sais que la motivation c’est un point hyper important. Voilà. Donc voir un petit peu tout cet éventail de techniques possibles, de faire un point sur ce que ça t’a permis de faire et comment tu t’es senti pour pouvoir ensuite faire un choix qui te va à toi.

Dimitri: [00:00:30] Dans ce nouvel épisode de gagner sa liberté? On continue la discussion avec Jérôme Vialleton, un auteur entrepreneur qui a quitté son job alimentaire pour vivre à 100 % de ses livres et de ses formations pour auteur. Si tu ne l’as pas écouté, je t’invite à commencer par la première partie de notre discussion que tu retrouveras à l’épisode dix de gagner sa liberté. Dans ce nouvel épisode. On reprend à la suite de ce que nous disait Jérôme à la fin de l’épisode dix, quand il nous expliquait qu’il était en train de créer une audience en amont de l’écriture d’une saga de dark fantasy pour avoir un lectorat auquel il s’adresse dès le début de son projet et s’assurer, entre autres, que ce qu’il écrit leur correspond. Dans cette deuxième partie de l’interview, on voit comment utiliser les personas, les groupes Facebook de lecteurs et les sondages pour comprendre les attentes de ses lecteurs. Comment intéresser ses lecteurs avant de publier son livre? En donnant les coulisses et en les mettant au centre du processus de création. Pourquoi le gratuit permanent est souvent plus efficace qu’une promo prix sur ses livres? Jérôme nous en dit plus sur ces formations et leur contenu, dont une formation.

Dimitri: [00:01:28] La formation Décollage est entièrement gratuite. Tu trouveras le lien dans la description de cet épisode et sur son site Écrire et être lu com et il nous donne des conseils pour s’organiser en tant qu’auteur et trouver du temps pour écrire même quand on a une vie de famille et un job alimentaire comme c’était son cas avant. Et globalement, tous les conseils pour réussir à prendre du plaisir en écrivant et développer sa carrière sur la durée. Plus tu vas écrire des fiches personas sur tes clients potentiels en langue pure marketing, plus tu vas réussir à t’adresser à eux dans ta copie. Et finalement, ce que tu dis, c’est quasiment la même chose. Tu as des gens qui viennent, la communauté, elle commence à grandir et à être vivant. Ça va quand même nourrir ton travail et ça va te faire écrire différemment que si t’es pas connecté à ces gens là qui vont être après à la fin recevoir le travail que tu auras effectué.

Jérôme: [00:02:17] C’est exactement ça. C’est ce que tu dis, c’est de faire des personas alors. Mais pour une raison que j’ignore autant, c’est très très bien accepté et même souvent mis en pratique sur pour l’écriture d’un guide pratique par exemple. Autant les auteurs de fiction ont du mal à rentrer dans ce dans ce fonctionnement là alors que c’est exactement le même, alors tu vas pas l’attaquer par deux par le même angle. Si tu écris un guide pratique, tu vas chercher à répondre à une question, tu vas chercher à répondre à une question, à répondre à un besoin. Si tu écris un guide sur le tennis, tu vas te dire bon ben là ma cible, c’est le gars qui joue au tennis et qui trouve qu’il a un mauvais service. Voilà, donc il va tu vas écrire sur un bouquin sur comment améliorer son service. Et là j’ai envie de dire, c’est un tout petit peu plus facile pour les guides pratiques, mais ça marche aussi pour la fiction. C’est un tout petit peu plus facile parce que c’est plus évident, mais. Mais sur un livre de fiction, tu vas avoir exactement la même chose. C’est juste que tu vas pas être, tu vas pas répondre à une question, tu vas chercher à satisfaire une envie. Voilà, on est plus dans cet ordre là, plus à chercher, tu vas te dire bon bah moi mes lecteurs, peut être que ils ont, ils ont un besoin, ils ont envie de voyager, tu vois. Donc tu vas faire, tu vas faire de la fantasy, tu vas les emmener dans des pays, dans des mondes imaginaires que tu as créés, tu vas leur apporter du dépaysement, ou alors ils ont envie de ils ont envie de rigoler.

Jérôme: [00:03:50] Donc tu vas, tu vas écrire des comédies, tu vas faire dans le sarcastique ou dans le il y a toutes les combinaisons sont sont, sont possibles. Il faut partir de soi, de ce qu’on a envie de faire et de ce qu’on sait faire, chercher à qui on a envie de s’adresser. Donc il faut aller relativement loin dans le dans le détail, pas forcément de dire c’est une ménagère de moins de 50 ans, à la limite on s’en fout, c’est non, mais tout le monde te sort ça quand on parle d’un persona alors que c’est probablement le truc le moins important, mais mais plutôt de réfléchir à ce que cette personne a envie de trouver dans ton livre, quel genre de scène elle veut lire, qu’est ce qu’elle a envie de ressentir? Peut être qu’elle a envie que ton ton, ton personnage principal, que ce soit, que ce soit, je sais pas moi, un gros macho, le mec que les femmes rêvent de rêve de partir avec, Mais. Mais elles savent que ça ne sera jamais possible parce qu’il sera jamais fiable. Enfin tu vois, il faut aller relativement loin dans le dans le décorticage de la. Psychologie du truc, ça se fait pas du jour au lendemain, mais ça demande un petit peu de travail. Ça se fait. Moi j’utilise beaucoup Facebook pour faire ça. J’utilise beaucoup Facebook, les groupes Facebook qui sont dédiés aux lecteurs parce que tu as plein de gens qui partagent leur avis sur les groupes, qui font des chroniques sur des bouquins. Et quand tu tombes sur un bouquin qui est du genre du même genre que le tien, je tu y vas, tu regardes les commentaires et là.

Jérôme: [00:05:25] Et là, des fois pas. Pas toujours. Il faut être un petit peu, il faut aimer chercher, il faut aimer fouiner. Mais des fois tu trouves, tu trouves des pépites. Donc ouais, moi je fais ça. Après, tu peux aussi tout simplement lancer des questionnaires Google form, ça peut, ça peut aider pour savoir quel genre de scène il aime, ce qu’il aime, ce qu’il aime pas, dans quel genre de livres. Ce qui leur fait. Une question que j’aime bien poser, c’est quand vous lisez une romance, ou une dark fantasy, ou un polar, ou peu importe. Qu’est ce qui vous fait refermer le livre? Quel est le truc rédhibitoire? A partir du moment où ils l’ont vu, il ferme le livre et il passe à un autre. Ça, c’est une question que j’aime bien poser. Et ensuite le truc qui marche aussi très très bien, et là qui est encore plus, encore plus précis, encore plus pointu, c’est de faire ce que je m’apprête à faire, c’est à dire de mettre une nouvelle dans le même genre, dans le même univers, gratuitement. Parce que là, pour le coup, je vais avoir des retours qui cible complètement ce que je suis en train de faire. Donc là je vais dire plus pointu, c’est pas possible, plus précis, c’est pas possible. Donc voilà, donc ça, je cette nouvelle là que je vais mettre, que je vais mettre en ligne prochainement, je sais pas trop quand, mais bientôt va me servir à me construire une communauté de lecteurs qui aiment la dark fantasy et aussi à avoir ces premiers retours qui vont m’aider, moi, à écrire le premier tome.

Dimitri: [00:06:40] Finalement, ça me fait beaucoup penser aux bêta lecteurs. C’est juste que toi, tu les inclus dès le début. En fait, tu crées la communauté, pas que pour se dire je vais avoir du monde quand je vais appuyer sur le bouton publier. Mais tu leur fais participer au process depuis le début de ce que tu fais quoi?

Jérôme: [00:06:57] Oui alors ils en ont pas toujours conscience, mais oui, après il y a. Après je le fais sciemment, je le fais en général, c’est au moment quand le livre est fini, j’ai fini d’écrire le livre et que je suis en train de travailler à tout ce qui est publication et édition et et lancement. Là, à ce moment là, je leur dis J’ai besoin de vous pour pour l’édition du livre et je les applique ouvertement, on va dire explicitement dans l’édition du livre, c’est à dire que c’est eux qui choisissent la couverture, c’est eux qui donnent leur avis sur sur la quatrième de couverture, ils font enfin voilà, ils participent, ils participent à pas mal de choses parce qu’à partir du moment où ils sont impliqués dans la création du livre, ils ont plus envie de l’acheter, tout simplement.

Dimitri: [00:07:47] Oui, et puis et puis tu vois, moi j’ai toujours été étonné parce que j’ai coaché des gens et qui me disaient ouais mais je vais faire une newsletter, mais et même toi c’est mieux parce que tu as une nouvelle et donc tu cibles bien. Mais je disais parfois à des personnes parce que suivant comment tu les prends, si tu les prends en cours de route du projet de publication, t’as pas forcément fait la nouvelle. Toi tu as bien préparé le truc, mais je leur disais mais oui, tu inclus juste les gens, tu crées une newsletter, tu dis où tu en es dans ton process. Et ils comprenaient pas parce qu’ils disaient ouais mais qui ça va intéresser? Bah si en fait tu as toujours des gens qui s’intéressent à ce que tu fais, il y en a qui vont participer à tes formulaires et donc c’est aussi ce qu’on oublie dans le gratuit tu proposes quelque chose gratuitement pour découvrir ton travail, mais derrière tu sollicites les gens et les premiers qui répondent ou en tout cas la manière la plus rapide pour avoir plein de gens qui vont répondre après à tes questions, tes formulaires, google, etc. Souvent, c’est les gens qui sont venus parce que tu les avais fait venir par du gratuit et ils t’aident, donc c’est pas complètement perdu, c’est pas juste le chiffre d’affaires finalement, ton travail.

Jérôme: [00:08:43] Tout à fait, tout à fait. Et oui à donner les coulisses du de la création, que ce soit d’un roman, d’une formation ou de n’importe quoi d’autre. Bien sûr que ça, ça intéresse. Ce qui est important, c’est de toujours mettre le lecteur au centre du contenu que tu fais quand tu fais une newsletter. Si tu envoies une newsletter pour dire que tu es content de toi et que tu as bien travaillé et que ceci ou cela, ou tu parles de toi, tu vas avoir beaucoup moins d’adhésion, tu vas avoir beaucoup moins de retours, beaucoup moins d’implication. Tu vas en avoir. Mais ça, faire une newsletter où tu parles que de toi, ça revient un petit peu à vendre quelque chose en fait. Sauf que tu vends rien, mais. Mais le lecteur, il va le il va le percevoir un petit peu comme ça. Donc même si c’est complètement, complètement inconscient. Donc toujours placer le lecteur au centre de ta vie, que ce soit une newsletter, un podcast ou n’importe quoi, c’est lui le héros de l’histoire. Moi je j’applique pas mal les techniques de storytelling quand je fais quand j’écris des articles ou des newsletters. Le dans l’histoire que je que je crée, le héros c’est le lecteur, c’est jamais toi, toi tu, tu, toi t’es pas là, t’es là pour guider le héros à la limite. Si on prend les. Si on prend les archétypes qu’on trouve dans les dans les méthodes pour écrire des histoires. Toi tu es le mentor, mais tu es pas le héros. Le héros c’est le lecteur, donc c’est lui que tu dois mettre au centre, c’est à lui que tu t’adresses, c’est lui que tu vas faire évoluer, c’est lui qui va créer les choses, c’est lui qui va faire avancer le bidule. C’est pas toi, toi c’est pas important.

Dimitri: [00:10:20] Et une fois que tu t’es dit ça avant de rédiger. Bon, déjà tes plans, ça peut être un très bon rappel. Est ce que tu as des techniques vraiment un peu plus? Je sais pas comment dire, opérationnel tu vois, Parce que le naturel revient au galop, tu racontes ta vie et finalement c’est comme tu dis, c’est important que tu penses d’abord aux personnes et pour savoir qu’est ce qu’ils ont envie de lire. Après je pense que c’est un bon mix, faire un mix entre les deux. Bien sûr, il y a des choses qui toi arrives et forcément dans des coulisses, tu as envie de communiquer là dessus. Comment tu fais pour que tes coulisses Et donc finalement ce qui t’arrive toi, ça soit justement quelque chose d’intéressant pour ceux qui lisent ou l’inverse. Est ce que comment tu fais pour aller piocher dans ce que tu vis au quotidien, pour lancer ce que tu fais et que les gens ont souhaité finalement en savoir un peu plus parce qu’ils savent qu’ils s’inscrivent à un truc de coulisses? Mais comment tu fais pour que justement ce ne soit pas ça devienne pas un blog perso où finalement tu racontes ta vie et ça n’intéresse personne?

Jérôme: [00:11:16] Alors il y a plein de façons de faire ça. Une une technique qui fonctionne bien, c’est celle de ce que j’appelle moi de la de la leçon apprise. Alors c’est rigolo parce que j’en ai fait une il y a pas longtemps sur ce modèle. Pour ceux qui qui me suivent et qui participent à la à la publication de la deuxième édition de mon livre, je vais vous donner l’exemple. Comme ça ça sera, ça sera clair. Je déteste la mise en page, je déteste ça, je déteste et en plus je sais pas faire. Donc c’est une véritable catastrophe. Je fais à chaque fois que j’appuie sur Entrée sur Word, ça me décale tout. On m’entend hurler depuis Toulouse. Enfin bon, bref, c’est une véritable catastrophe. Mais bon, je m’étais dit pour cette deuxième édition, je m’étais dit tu vas t’économiser 100 ou 200 ou 300 €, tu vas faire la mise en page toi même. Voilà. Bon après, après tout, tu as des livres sur le sujet, tu vas suivre la méthode des livres et puis tu vas faire ça et puis tu vas t’économiser quelques centaines d’euros. Bon, ça a été une cata. Ça a été une véritable cata. J’y ai passé des après 12 h entières. J’ai je sais pas combien de versions de mon livre avec des mises en pages différentes, aucune de bonnes. Voilà, j’ai perdu un temps fantastique et au final arrivé à fin octobre, là c’est pas vieux, ça date de la semaine dernière. Je me suis dit bon, c’est plus possible. Ton bouquin, il sort le 24 novembre, Amazon KDP te dit que tu as jusqu’au 18 novembre pour charger la dernière version.

Jérôme: [00:12:50] Tu peux pas sortir ça comme ça, c’est pas possible. Donc tant pis, tu vas appelle un prestataire. Donc j’ai contacté un prestataire, ça m’a coûté au lieu au lieu de me coûter 300 €, ça m’en a coûté 350 parce que j’ai demandé la prestation rapide parce que sinon j’avais pas le temps. Donc ça m’a coûté plus cher. J’ai perdu du temps et pour au final avoir quelque chose qui soit, qui soit potable. Donc j’ai fait mon petit mail à mon équipe de lancement que j’appelle mon équipe de lancement. Donc en gros, ce sont les lecteurs qui qui participent à la à la publication du livre et je leur ai fait ce petit mail pour leur expliquer, pour leur raconter cette histoire, pour pour leur dire, je leur ai parlé d’appétence. Je crois absolument pas au don inné, ça je n’y crois pas une seconde. Par contre, je crois à l’appétence. Je pense que on a naturellement envie de faire tel type de tâche ou tel autre type de tâche et très souvent c’est ça qu’on confond avec le talent inné. Donc je leur parle de ça et je leur dis voilà, attention de ne pas combattre votre inappétence comme je l’ai fait moi, avec la mise en page. Ne combattez combattre son inappétence, c’est rarement rentable et je leur explique ça, je leur explique toute l’histoire. J’ai dit Au final, j’ai voulu économiser 300 €, ça m’en a coûté 350 et en plus j’ai perdu du temps. Donc mauvais calcul.

Dimitri: [00:14:13] Donc. Donc du coup ça marche, C’est super intéressant. Voilà, je dois écrire un email de coulisses. Je pense que je vais partir de là parce que tu peux quasiment te dire tous les jours c’est quoi les leçons apprises aujourd’hui? Et comment ça d’autres personnes?

Jérôme: [00:14:26] Ils ont eu la coulisse et en même temps ils ont appris quelque chose. Tu vois, je les ai mis où encore une fois, je les ai mis au centre du truc, Je leur ai pas, je leur ai pas écrit. Écoutez cette histoire comme Comme je suis rigolo, je les ai mis au centre du truc et ils ont fini de lire cet email. Bon, ils ont sûrement, ils sont sûrement un petit peu foutu de ma gueule, ils ont bien eu raison. Mais voilà, ils sont repartis avec, ils sont repartis avec un conseil derrière.

Dimitri: [00:14:51] Mais même pour toi en fait, c’est hyper utile ça, parce que il peut t’arriver ça et puis tu vas passer à autre chose. Tu vas jamais prendre le temps finalement de réfléchir à la. Leçon apprise. Donc en fait c’est coup double, c’est gagnant gagnant comme disent la start up Nation. C’est c’était gagnant pour toi et parce que finalement toi ça te force à te poser et à faire un retour sur tes actions, voir ce qui a marché, ce qui marche moins bien et donc forcément essayer de ne pas répéter les mêmes erreurs. Et puis finalement, toi, tu as certainement aussi là dedans des gens qui sont intéressés par lancer le même genre de trucs que toi, et tu leur donnes des choses à ne pas faire, Les erreurs à éviter, c’est ça, c’est win win.

Jérôme: [00:15:26] Dans la start up nation, ils disent pas.

Dimitri: [00:15:29] Encore C’est vrai, je me rends compte que finalement tu pousses plus loin certains outils qu’on utilise en non-fiction que parfois moi j’ai du mal parce que je n’ai pas expérimenté, donc je vais pas faire une formation là dessus. Je sens que des fois j’aurais envie, tu vois, d’aiguiller les auteurs comme ça, mais souvent ils me disent ouais mais bon, moi j’écris de la fiction, c’est des romans, c’est pas pareil, etc. Si c’est pas toi, tu utilises des méthodes qui sont quasiment aussi poussées, voire plus. Comme tu vois, les Google Forms et tous ceux qui nous disent ah mais non, je vais pas, je vais pas me dévaluer, je vais pas brader, je vais pas donner mon livre gratos. Sauf que derrière tu aussi d’un seul coup, le jour où ils sortent ton bouquin, toi tu aimerais bien que gratuitement les gens ils passent cinq minutes pour t’écrire un commentaire, ils passent deux minutes télécharger ton livre même quand il est gratuit parce que tout le monde le fait pas. Je pense qu’on oublie aussi cette deuxième partie là parce qu’on se dit ah bah tiens, l’auteur il veut pas, il veut pas se dévaluer, ok. Et comment? D’où tu pars pour demander aux gens de passer du temps sur ce que tu as fait et t’aider alors que toi finalement tu pas ok pour vendre? Après c’est sûr qu’un livre c’est encore plus compliqué je pense, parce que les gens mettent tellement d’eux dans le bouquin que ouais mais tu vois que toi finalement.

Jérôme: [00:16:44] Moi je trouve que tu dévalue plus ton livre en le mettant à 0,99 € sur une promo tu vois, genre promo cinq jours sur KDP. Je trouve que c’est plus dévaluer son livre de mettre son de passer son bouquin de 5 € à 0,90 € pendant cinq jours sur KDP que d’en faire cadeau, de faire cadeau d’un tome ou d’une nouvelle sur ton site internet. Parce que au final, ouais, je trouve qu’en terme de valeur perçue, c’est plus dévalorisant de faire une promo prix sur ton bouquin que de le mettre que de le donner gratuitement. Moi je fais jamais de promo prix sur les livres, sur les formations, j’en fais, mais sur les livres et j’en fais pas souvent sur les formations et j’en fais, j’en fais très peu souvent sur les livres, j’en fais jamais, j’en fais déjà. Tu gagnes pas grand chose sur un bouquin, sauf quand tu fais tout toi même, tu vois, comme pour vendre son livre quand on n’a pas le temps. Là, je veux dire, j’étais toute la chaîne de distribution à moi tout seul. Donc je vais dire chiffre d’affaires presque. J’avais pré chiffre d’affaires égal bénéfice. Donc c’était ça, là, évidemment, c’est royal, mais. Mais quand tu passes par Amazon, tu gagnes. Tu gagnes quoi? 60 % sur un sur un bouquin papier, c’est pas à 60 % de douze ou 15 €, c’est pas c’est pas gigantesque non plus. Enfin, c’est déjà mieux que quand tu passes par une maison d’édition. Mais. Mais voilà, même chose 70 % sur un ebook à 5 €, ça va quand même pas très loin. Si en plus tu te mets à le vendre à 0,90 €, mais tu gagnes quoi?

Dimitri: [00:18:13] Ouais alors c’est vrai que moi je le fais, mais après les fois où je le fais et on essaye de pas trop le faire parce que c’est vrai que je pense que vraiment pour l’image c’est pas top au bout d’un moment. Mais tu vois quand on le fait et qu’on le fait bien en mode promo croisée, en faisant venir aussi en non-fiction et en faisant venir des gens qui ont vraiment des grosses audiences d’impact sur le classement. C’est vraiment c’est juste de gagner du classement Amazon. Ouais, sur.

Jérôme: [00:18:40] Une promo croisée, je suis d’accord avec toi, je. Moi je te parle juste d’une promo bête et méchante quoi. Pendant cinq jours, mon bouquin à 0,90 € au lieu de 5 € après une promo croisée, c’est pas pareil. Tu cherches pas la même chose sur une promo croisée que sur une promo. Une promo simple baisse de prix. Voilà où t’es tout seul?

Dimitri: [00:18:58] Je suis pas sûr que ce soit une très bonne idée à moyen terme. Ok, alors du coup, on a quand même parlé déjà pas mal de points, donc on sait comment tu as réussi à sortir de la Rat Race. Je t’ai félicité pour ça. Bravo! On a parlé de ton site, écrire et être lu. Il y a vraiment plein de choses intéressantes sur ce site, Il y a énormément de contenus donc j’invite, j’ai mis le lien et il y aura le lien dans la description bien sûr. Et j’invite les gens à découvrir ce que tu proposes comme contenu sur ce site qui est hyper riche. On a parlé de la formation décollage aussi rapidement, Je sais pas si tu veux nous redire un peu en quelques points. Il me semble que c’est la première formation qu’on voit quand on est sur ton site pour rentrer dans ton univers et le reste de ce que tu proposes. Si vous êtes un entrepreneur dépassé par la gestion administrative, la comptabilité et les autres tâches de gestion, c’est normal. Et c’était mon cas aussi. Avant de confier la gestion de mes activités à Noé Compta, sponsor de ce podcast, Noé compta.

Dimitri: [00:19:59] Elle m’a aidé à sortir la tête de l’eau et peut en faire autant pour vous. Ne vous laissez pas noyer par la paperasse qui vous empêche de vous concentrer pleinement sur votre business pour le faire grandir et contactez maintenant. Noé compta un cabinet d’expertise comptable que je vous recommande les yeux fermés. Pour les auditeurs de ce podcast. Noé vous offre son dictionnaire comptable pour que la comptabilité ne soit plus une langue étrangère pour vous. Il vous suffit de demander votre dictionnaire offert par email à l’adresse contact arobase noé compta fr. Si vous avez une idée de side business en ligne mais que vous n’arrivez pas à vous lancer, alors notre sponsor ComeUp est la plateforme idéale. C’est sur ComeUp que j’ai lancé mon tout premier Side business et c’est pour moi le terrain de jeu idéal que je recommande à tout entrepreneur qui veut lancer un side business et tester une idée. Inscrivez vous avec le lien ComeUp com slash sh f ComeUp com slash sh9 et profitez d’un mois supplémentaire sur l’offre ComeUp plus de votre choix. Rendez vous sur ComeUp com.

Jérôme: [00:21:04] Oui, tout à fait. Donc oui, c’est une formation vidéo que je propose gratuitement pour tous les auteurs qui veulent se lancer dans dans l’auto édition. Si vous allez sur écrire et être lu, vous la trouverez très très facilement. Il y a des liens un petit peu partout pour pour la télécharger. En fait, moi j’ai vraiment voulu créer cette formation, je l’ai appelé décollage. C’est vraiment pour aider les gens à prendre leur envol, ceux qui veulent faire de l’auto édition. Donc je m’adresse essentiellement à des débutants, mais j’ai assez régulièrement des auteurs confirmés qui qui m’écrivent et qui me disent j’ai appris ça, je savais pas, je n’étais pas au courant. Donc voilà, j’ai vraiment essayé de faire un truc qui soit assez concret. Donc il y a deux parties. Alors si ma mémoire est bonne, je crois qu’il y a il y a une douzaine de vidéos divisées en deux modules, donc il y en a, il y en a une, c’est sur tout ce qui est véritablement auto édition, donc les pièges qu’il faut éviter, les formalités administratives, le numéro ISBN, la Bibliothèque nationale de France, les droits d’auteur, le statut fiscal. Je parle un petit peu de la couverture parce que c’est un point, c’est un point important et je fais un petit tuto qui dure un petit tuto je crois, qui dure dans les 45 minutes 1 h.

Jérôme: [00:22:22] Il est pas si petit que ça sur où je montre toutes les étapes pour publier son livre sur Amazon. Donc c’est vraiment pour pour les gens qui ont jamais qui ne se sont jamais auto édités pour les aider, leur donner les les armes pour pouvoir le faire une fois qu’ils ont leur bouquin. A aucun moment je donne des conseils d’écriture là dessus, c’est vraiment sur la partie publication. Et ensuite le deuxième module c’est c’est un module qui est ciblé marketing donc où je donne les les outils, les méthodes qui sont, qui fonctionnent pour vendre son livre. Donc ça parle des deux méthodes qui pour moi tiennent le haut du pavé, les outils qui sont, qui sont efficaces. Comment on peut faire pour fidéliser ses lecteurs, Comment bien se servir des réseaux sociaux parce que tous les auteurs se servent des réseaux sociaux, mais ils sont très peu nombreux à bien s’en servir. Réussir son lancement de le lancement de son livre et quelques petites techniques pour continuer à vendre son livre après le lancement. Donc voilà, c’est. C’est assez complet sur la publication et le marketing éditorial, sans trop rentrer dans le détail évidemment. Mais avec ça, déjà un auteur qui veut se lancer a déjà toutes les armes pour pour commencer.

Dimitri: [00:23:36] Toujours dans la même démarche généreuse. Et puis après ces gens là, quand ils ont leurs résultats, peut être qu’ils peuvent passer à la suite parce qu’on avait parlé aussi de la de tes autres formations. Donc tout à l’heure tu en as parlé, tu as dit que tu avais un pack beaucoup plus complet, qui est qui est auteur auteur libre.

Jérôme: [00:23:52] Donc il y a le pack auteur libre, lui qui comprend, c’est un pack de quatre formations qui sont disponibles aussi individuellement. Donc comment créer son site web? Comment avoir développer une communauté de lecteurs avec le marketing de contenu, les techniques de lancement d’un livre? Cette fois, je rentre dans le détail sur le comment faire, les emails envoyés, les techniques à suivre, etc. Et et vendre son livre toute l’année. Donc ça c’est la quatrième formation du pack où là j’aborde toutes les toutes les techniques de promotion pour vendre son livre sans le dévaluer, c’est à dire sans en baisser le prix. Parce que voilà, j’essaye dans la mesure du possible de. J’encourage dans la mesure du possible les auteurs à ne pas faire trop de promotion sur leurs prix, mais plus à augmenter la valeur perçue de leur livre plutôt que d’en baisser la valeur financière. Et après, j’ai deux autres formations qui sont à part. Il y en a une qui est strictement orientée sur les réseaux sociaux, sur un réseau social, quel qu’il soit, que ça soit Facebook, Twitter. Linkedin. Instagram qui est vraiment une une formation pour. En gros, pour se faire un planning éditorial cossu et pour ne jamais manquer d’idées de contenus à publier. Voilà, ça c’est vraiment, c’est l’idée phare de cette formation. C’est une méthode dont je suis hyper content. Je ne vais pas cacher ma fierté, je mets au défi n’importe qui qui suit cette formation. Je mets au défi n’importe qui d’être en panne d’inspiration pour quelque chose à publier sur les réseaux sociaux. S’il suit cette formation, c’est impossible.

Dimitri: [00:25:35] Ça m’a donné envie. Celle là, elle s’appelle comment?

Jérôme: [00:25:38] Elle s’appelle Auteurs influents. Et la dernière, c’est auteur agile. Donc là où j’aborde plus les techniques de productivité pour améliorer tout simplement la capacité à écrire et à publier des livres, le plus, le plus souvent possible. Ça c’est le premier module. Elle a deux modules et le deuxième module où j’aborde une utilisation que j’appelle éthique, une utilisation intelligente de l’intelligence artificielle pour l’écriture d’un roman.

Dimitri: [00:26:08] Bon, il y a plein de choses qui j’ai envie de de poser plein de questions. Du coup tu nous as fait le menu et sur tous ces sujets là, tu me dirais justement si on reprend un peu la structure de tes formations avec sur chacune, est ce que tu pourrais nous donner un peu une petite pépite ou un exemple ou quelque chose que les gens ne savent peut être pas et qui est un conseil? Par exemple, tu vois un conseil sur sur la productivité, un conseil sur les réseaux, Là je reprends à l’envers, mais le conseil que tu donnes qui revient, où les gens se disent ah ouais, mais pourquoi je ne l’ai pas fait avant dans justement, ces domaines là.

Jérôme: [00:26:42] Sur la productivité par exemple? Par exemple sur la productivité, moi, je conseillerais d’arrêter de suivre les conseils de productivité. C’est le meilleur conseil que je peux vous donner, c’est d’arrêter de suivre les conseils de productivité. Je vais être très honnête, j’ai moi même donné ce type de conseil dans les premiers articles que j’ai publié sur mon site, du genre levez vous plus tôt, couchez vous plus tard. Enfin, tu vois, c’est ce genre de conseils là que je parle. Ce sont des des conseils dans lesquels on pousse les gens à chercher du temps disponible. Ok. Or, ça n’existe pas. Le temps disponible n’existe pas. L’utilisation que vous faites de votre temps, si vous le faites, si vous utilisez votre temps, si vous gérez votre temps de façon raisonnée. Je ne parle pas du gars qui passe 16 h par jour sur son canapé devant Netflix, on est bien d’accord. Mais si vous avez une utilisation raisonnée de votre temps, vous avez besoin de travailler, vous avez besoin d’écrire, vous avez besoin de passer du temps avec vos enfants et vous avez besoin du temps de décompresser de temps en temps. C’est pas des options. Si vous enlevez un des éléments qui dont vous avez besoin, bah vous finissez comme certains par faire un burn out et vous vous retrouvez à plus rien faire pendant six mois. Donc je ne pense pas que ce soit le bon calcul.

Jérôme: [00:28:09] Donc il est plus intelligent d’après moi d’améliorer sa vitesse de travail, en tout cas de l’optimiser. Pas tellement de pas, tellement de d’augmenter la vitesse, mais d’optimiser son le temps dont on dispose pour travailler. Et si sur si vous avez 1 h par jour pour écrire par exemple, et que vous avez l’habitude d’écrire 1000 mots en 1 h, c’est plus intéressant d’essayer de d’écrire 2000 mots en 1 h plutôt que d’essayer de débloquer 1 h supplémentaire pour faire 2000 mots en 2 h. Je me suis tout à fait. Donc voilà, moi ça c’est le constat. Et encore une fois, je le dis, j’ai moi même donné ce genre de conseils à mes débuts, je les ai testés parce que je teste, je teste toujours les conseils que que je donne. Je me suis rendu compte que ça ne marche pas quand tu dois, quand tu as une demi heure pour écrire et qu’à 17 h tu dois aller chercher tes gamins à l’école, tu ne vas pas te dire bon bah c’est pas grave, j’irai le chercher à 17 h 30, tu vas chercher ton gamin à l’école, donc le temps plus il n’y en a pas. Donc il vaut mieux essayer de faire mieux pendant la demi heure que tu as que d’essayer d’aller chercher, grappiller dix minutes par ci, par là, etc etc.

Jérôme: [00:29:20] Donc moi je suis parti de ce constat là et je me suis rendu compte qu’à partir du moment où on s’écoute un petit peu et où on adapte une façon de travailler à la façon dont on vit, bah ça marche beaucoup mieux. Donc c’est pour ça qu’en fait il n’y a pas Tu me demandes une pépite, c’est ça ma pépite? Mais je peux pas te dire fais ça et tu vas bosser deux fois plus vite. C’est parce qu’en fait ça va dépendre de toi, ça va dépendre de la façon dont tu vis, ça va dépendre si tu es du genre je sais pas si tu es du genre à te lever à 11 h le matin et à aller te coucher à 23 h ou à 0 h le soir. Je ne vais pas te dire de te lever 4 h plus tôt. Parce que si tu as l’habitude de te coucher à 0 h et que je te fais te lever à 4 h du matin, tu vas avoir la tête dans le seau pour parler poliment et. Et de toute façon, même si tu te mets à bosser, déjà, tu vas pas pouvoir tenir ce rythme là très longtemps. Et en plus que tu vas faire ça, ça va pas être bon.

Dimitri: [00:30:15] Ouais, donc plutôt essayer de voir ton organisation, ta vie ou à quel endroit dans ton agenda, mettre tes moments de travail pour tes projets et faire en sorte que ce soit au moment qui est le plus favorable par rapport à ton mode de vie et peut être aussi pendant la session, il y a des techniques. Moi je pensais au sprint. Bon, bien sûr que tu entends tout le temps, c’est.

Jérôme: [00:30:34] Ce que ça c’est. C’était mon prochain point où effectivement moi je sais qu’une méthode qui marche bien avec moi, c’est le pomodoro. Moi ça marche très très bien avec moi. J’écris 25 minutes, une demi heure, je prends cinq minutes de pause, je réécris 25 minutes, une demi heure, je prends cinq minutes de pause, ça permet à mon cerveau de se reposer. Je reprends, je suis reposé, je suis frais et je rattaque. Moi, ça ne me pose aucun problème. Il y a des il y a des auteurs. Pour eux, ça ne marche pas, ça ne marche pas parce que ils ont besoin d’un petit peu plus de temps pour rentrer dans dans leur travail, pour rentrer en concentration. Et si tu les fais en sortir toutes les 25 minutes, au final ils écrivent que cinq minutes. Donc c’est pas adapté à leur façon de travailler. D’un autre côté, tu as des auteurs, il y a un auteur japonais qui est très connu pour ça, mais pas très doué pour me souvenir des noms japonais. Donc je suis désolé, son nom m’échappe. Il va, il va travailler 5 h d’affilée sans pause.

Dimitri: [00:31:33] Oui, donc ça dépend vraiment. Ça dépend vraiment des gens quoi. Faut que tu apprennes ta façon de travailler et que tu notes et que tu fasses des tests. C’est ça, c’est ça.

Jérôme: [00:31:42] Donc la meilleure façon de faire, c’est d’avoir une une vision assez exhaustive de toutes les méthodes de travail qui peuvent, qui peuvent exister. Et c’est ça que j’essaye de faire dans la première partie de ma formation, c’est de donner un éventail de techniques et de donner ensuite un outil avec un tableau Excel avec quelques quelques formules qui permet de noter ses résultats et son ressenti. Parce qu’il n’y a pas que le résultat qui compte, il y a aussi le ressenti. Parce que, encore une fois, si tu. Si tu appliques une technique pendant une semaine et qu’à la fin de la semaine tu es à ramasser à la petite cuillère parce que tu n’en peux plus, c’est pas bon.

Dimitri: [00:32:20] Donc faut aussi voir sur la durée.

Jérôme: [00:32:22] Et ouais, il n’y a pas que le nombre de mots qui compte, le but c’est d’arriver à faire quelque chose qui qui est tenable dans la durée, où tu vas te sentir bien, où tu ne vas pas aller te mettre au boulot devant ton clavier en te disant j’ai pas envie quoi. Ça compte énormément, surtout quand tu écris un roman qui fait 300, 400, 500 pages. Je sais que la motivation c’est un. C’est un point hyper important. Il y en a un paquet qui arrêtent avant la fin à cause de ça. Voilà donc de voir un petit peu tout cet éventail de techniques possibles, de faire un point sur ce que ça t’a permis de faire et comment tu t’es senti pour pouvoir ensuite faire un choix qui te va à toi et pas d’essayer d’appliquer une formule toute faite qui va certainement marcher avec certaines personnes, mais peut être pas avec toi. Voilà, c’est le meilleur conseil que je peux donner sur la productivité. Ouais.

Dimitri: [00:33:09] C’est clair, c’est important parce que tu as raison. C’est vrai que des fois tu as des méthodes qui paraissent magiques. Tu la teste trois jours les résultats. Tu as écrit 20 zéro zéro zéro mots, tu es fier de toi. Et puis sauf que derrière tu as cassé la machine et pendant quinze jours tu fais rien. C’est comme ce que tu disais sur le burn out. Finalement, le but c’est aussi d’arriver à trouver du plaisir, ton rythme et que ça puisse durer sans partir en burn out où on arrête ton manuscrit, etc etc.

Jérôme: [00:33:35] Surtout sur l’écriture de fiction. Je veux dire, il y a un élément plaisir qui est absolument indispensable. Si tu prends pas du plaisir à écrire ton roman, tu peux être certain que le lecteur ne prendra pas du plaisir à le lire. Donc encore bon pour quelque chose un petit peu plus pratico pratique la création de formation, c’est toujours mieux quand tu as le plaisir à faire ce que tu fais, évidemment. Mais j’ai envie de dire, ça se sent un petit peu moins à partir du moment où le travail est bien fait. Au niveau pédagogique, qualité du contenu, c’est bien, ça peut passer sur un roman, c’est pas possible si tu prends pas du plaisir à le faire, ça, ça peut pas marcher.

Dimitri: [00:34:11] C’est la fin de cet épisode de gagner sa liberté. J’espère qu’il t’a plu. Je suis curieux de savoir ce que tu en retiens. Est ce que tu vas essayer de mettre en pratique? Tu peux me le dire par un commentaire directement sur le site Side Hustle France ou encore mieux dans un avis sur ta plateforme d’écoute comme iTunes ou Spotify. Si tu l’as aimé, n’oublie pas de t’abonner au podcast. Gagner sa liberté, ça l’aide à se faire découvrir. Tu peux partager aussi le lien de l’épisode autour de toi si tu penses qu’il y a des choses là dedans intéressantes pour les gens que tu connais, tu retrouveras le résumé de l’épisode et tous les liens importants dans la description sur ta plateforme d’écoute. A très vite pour un nouvel épisode de Gagner sa liberté. Merci d’avoir écouté et à la prochaine!

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