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Quitter la rat race et faire décoller son roman en autoédition avec Jérôme Vialleton – Partie 3

Dans ce nouvel épisode de gagner sa liberté, On continue la discussion avec Jérôme Vialleton, un auteur entrepreneur qui a quitté son job alimentaire pour vivre à 100 % de ses livres et de ses formations pour auteur.

Si tu ne les as pas écoutées, je t’invite à commencer par les 2 premières parties de notre discussion que tu retrouveras aux épisodes 10 et 11 de gagner sa liberté :

Partie 1/3 : https://sidehustlefrance.com/jerome-vialleton-auteur-infopreneur/

Partie 2/3 : https://sidehustlefrance.com/jerome-vialleton-auteur-infopreneur-2/

Dans cette 3ème et dernière partie de l’interview, on parle :

=> de marketing pour auteur et pourquoi c’est l’une des 2 casquettes indispensables pour les auteurs indépendants qui veulent réussir à vivre de leurs livres,

=> pourquoi les réseaux sociaux ne sont pas efficaces pour vendre, les erreurs à éviter et comment les auteurs devraient plutôt les utiliser

=> on parle aussi de chatgpt et des outils d’IA et leur impact sur le métier d’auteur,

47 minutes supplémentaires en compagnie de Jérôme qui continue de donner ses conseils pour réussir en tant qu’auteur indépendant professionnel.


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Si tu préfères lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Merci d’avoir écouté ou lu cette interview. J’espère que ça t’aide pour tes projets 🙌

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Formation Décollage (gratuite) de Jérôme :

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Retranscription complète :

Jérôme: [00:00:00] Des auteurs qui vont sur Facebook et qui publient sur des groupes de lecteurs des publications du style J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon roman blablabla qui parle de bla bla bla bla bla bla bla bla bla.

Dimitri: [00:00:15] On le voit souvent celui là.

Jérôme: [00:00:16] Oui. Donc ça je peux vous le dire, vous pouvez vous économiser les 20 minutes que ça va vous prendre pour le taper, ça ne va rien vous rapporter, mais alors rien.

Dimitri: [00:00:30] Dans ce nouvel épisode de gagner sa liberté. On continue la discussion avec Jérôme Vialleton, un auteur entrepreneur qui a quitté son job alimentaire pour vivre à 100 % de ses livres et de ses formations pour auteurs. Si tu ne les as pas écouté, je t’invite à commencer par les deux premières parties de notre discussion que tu retrouveras aux épisodes dix et onze de gagner sa liberté. Dans cette troisième et dernière partie de l’interview, on parle en particulier de marketing pour auteur et pourquoi? C’est une des deux casquettes indispensables pour les auteurs indépendants qui veulent réussir à vivre de leur livre. Pourquoi les réseaux sociaux ne sont pas efficaces pour vendre les erreurs à éviter et comment les auteurs devraient plutôt les utiliser. On parle aussi de Chatgpt et des outils d’IA en général et leur impact sur le métier d’auteur et de créateur de contenus. 47 minutes supplémentaires en compagnie de Jérôme qui continue de nous donner ses conseils pour réussir en tant qu’auteur indépendant professionnel. Toi qui a des techniques de qui viennent un peu du monde de l’infoprenariat et puis qui est aussi un vrai auteur, auteur de non-fiction, formateur mais aussi auteur de fiction. Pour toi, est ce que les méthodes de marketing c’est 100 % les mêmes ou est ce que quelles sont les adaptations à faire quand tu es auteur de fiction par rapport à un auteur de non-fiction? Dans la méthode pour promouvoir ton travail et promouvoir ton livre ou autre chose?

Jérôme: [00:01:48] La les méthodes de marketing, qu’on soit sur de la fiction ou de la non-fiction sont exactement les mêmes. La seule chose qui diffère, c’est que au lieu, on ne va pas avoir, on ne va pas s’adresser aux gens de la même façon, tout simplement parce qu’on répond pas aux mêmes besoins. Quand tu quand tu écris un guide pratique, tu réponds à une question comment avoir confiance en soi? Comment faire la vidange de sa voiture? Comment avoir un meilleur service au tennis? Comment faire un parcours 18 trous au golf? Voilà, tu réponds à une question. C’est pour ça que très souvent on se dit ouais mais c’est plus facile avec la non-fiction. C’est pas que c’est plus facile, c’est que c’est plus évident. Parce que il est évident que quand tu écris un livre sur pour améliorer son service au tennis, tu sais que tu vas t’adresser entre guillemets à des joueurs de tennis. Voilà, je grossis le trait, mais c’est en gros en gros c’est c’est, c’est un petit peu ça, c’est plus évident. Le en fiction, le système de les techniques marketing sont exactement les mêmes. C’est juste que, au lieu de répondre à une question, on va satisfaire une envie, donc c’est moins évident. Voilà, c’est moins, ça apparaît moins clairement, mais la démarche est exactement à part ça, la démarche est exactement la même.

Jérôme: [00:03:11] Donc tu sais que tu vas t’adresser à une personne, à des personnes qui ont envie de, qui ont envie de dépaysement. Voilà, je reprends cet exemple. Donc tu vas écrire des livres qui font voyager ou qui, dans lesquels tu découvres des mondes, des mondes imaginaires ou qui vont faire découvrir pas forcément des mondes imaginaires, ou simplement un roman qui se passe dans qui se passe en Inde, où le livre va te faire découvrir l’Inde, les les choses que tout le monde ne voit pas dans les reportages ou la façon dont leur culture. Enfin bon, peu importe, mais tu réponds bien à un besoin dans un cas, dans un cas tu voilà, dans un cas tu réponds à une question comment je peux améliorer mon service au tennis? Dans un autre cas, tu réponds à un besoin de dépaysement pour pas cher, parce que si elle veut la personne, si elle veut vraiment être dépaysée et aller en Inde, elle achète un billet d’avion Là, pour 20 € ou 15 € du prix du livre, elle va pouvoir aller en Inde sans quitter son salon. Donc la démarche est exactement la même. C’est juste que c’est moins évident.

Dimitri: [00:04:28] Plus difficile de connaître les envies, de détecter les envies. Voilà, c’est un tout petit.

Jérôme: [00:04:33] Plus, c’est un petit peu plus difficile de cibler, d’écrire de façon explicite les envies, les envies des lecteurs. C’est un petit peu plus difficile, mais c’est pas impossible. C’est même, j’ai envie de dire, c’est. J’ai presque envie de dire que ça peut être plus facile quand on sait comment on s’y prend. Parce qu’en fait c’est très empirique. Autant si on écrit un guide, je m’avance peut être un petit peu en disant ça, il y a peut être des gens qui ne vont pas être d’accord avec moi, mais quand tu écris un guide pratique sur le tennis, tu vas te dire bon voilà, moi je cible les joueurs de tennis, donc les joueurs de tennis, il s’est majoritairement je dis n’importe quoi, n’écoutez pas ce que je dis. Si vous écrivez un livre sur le tennis, n’écoutez pas ce que je dis. Vous allez vous planter, on va dire ce sont à 60 %. Ce sont des hommes qui ont entre 25 et 35 ans. Qui sont cadres, qui ont un niveau d’études universitaires, patati patata. Il va falloir aller chercher toutes ces informations là alors que tout le monde ne sait pas le faire, tout le monde ne sait pas aller chercher ces infos là. Alors que quand tu écris de la fiction, tu sais ce que tu mets dans ce que tu sais, ce que tu mets dans ton livre, Tu sais ce que ce que tu as envie d’apporter dans ton dans ta fiction, dans ton bouquin.

Jérôme: [00:05:55] Donc tu peux partir de là, tu peux te dire moi je veux, je veux m’adresser aux gens qui ont envie de se détendre, qui n’ont pas forcément envie de devenir, d’apprendre des tonnes, des tonnes et des tonnes de choses en me lisant, mais qui veulent avoir une une lecture facile avec du dialogue, pas trop de descriptions parce que ça les saoule, ils aiment pas ça. Ou au contraire, avec beaucoup de descriptions, avec un style très lyrique, des phrases très enlevées à la, à la, à la Proust parce que ils ont envie d’avoir, de lire quelque chose de très lyrique, de très poétique. Voilà, tu presque sais, c’est toi qui le fais, le, c’est toi qui le construit, ton lecteur, ton personnage, ton lecteur idéal. Alors évidemment que tu vas pas tomber juste sur tout du premier coup, c’est sûr et certain. Je te rassure, les les grands pontes du marketing, ils ne tombent pas juste à tous les coups non plus.

Dimitri: [00:06:54] Mais du coup tu rentres dans cette démarche même si ça part de toi et que finalement tu vas écrire presque ce que tu toi tu aurais envie de lire un petit peu, même si après tu affines quoi. Mais c’est ça, Tu te poses ces premières questions là au début pour t’assurer que tu réponds à un besoin que tu pressens. Et c’est là où aussi toi, ce que tu fais avec ta nouvelle et le fait de faire rentrer des gens ensuite dans le dans ta communauté, ça t’aide à affiner à partir du premier jet que tu fais toi même.

Jérôme: [00:07:25] Tout à fait. Tu peux presque, si vraiment tu pars de rien, si c’est à zéro, si tu débutes, tu peux presque partir de toi parce que on peut. On peut partir du principe que si tu écris ce style de roman, ce style de nouvelle, c’est que tu aimes ça. Moi moi j’aime pas la romance. Je ne vais pas écrire des romances. J’adore la dark fantasy, j’écris de la dark fantasy. Voilà, c’est un peu bateau, mais c’est comme ça. Donc il y a sur certains aspects, l’auteur va ressembler à ses lecteurs. Donc tu il peut partir de lui même, développer une espèce de portrait du lecteur idéal, de ce qu’il aime et de ce qu’il n’aime pas, pour ensuite en tirer des conclusions et ensuite affiner. Surtout ne pas s’arrêter là. Ça, c’est probablement la pire erreur qui puisse être faite, c’est de se dire bon ben voilà, j’ai fait mon persona, mon lecteur idéal, c’est lui, Maintenant je parle à lui et puis maintenant ça va rouler, non? Malheureusement, un persona, il n’est jamais terminé. C’est un petit peu comme une maison. On n’a jamais une maison, on n’est jamais complètement terminé. Un persona, c’est pareil, il va falloir l’entretenir. Il va falloir de temps en temps y retourner.

Jérôme: [00:08:29] Alors tu ne vas pas tous les tous les deux jours, tu y vas deux fois par an, ça suffit largement. Mais pour dire bon bah ça finalement non, pas trop ça je croyais que ça allait leur plaire, mais j’ai eu des retours négatifs sur cette scène, donc il faut éviter à l’avenir. Voilà. Et puis tu affines et puis et puis au bout d’un moment tu tu, tu tu le connais quoi. C’est un petit peu, un petit peu comme comme n’importe qui avec sa mère, son père, sa femme, son mari, sa fille. Bon, moi je sais que si je veux recommander, si je veux recommander une série ou un film à ma mère, je vais éviter tout ce qui est trash, vulgaire, avec du sang, du ketchup, des litres de ketchup, etc. Parce que je sais que ça ne va pas lui plaire. Bon ben c’est un petit peu pareil quoi. C’est une façon d’appréhender son lecteur, de le connaître pour savoir ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas et pour au final lui donner quelque chose qu’il a envie de lire tout en gardant sa son intégrité artistique. C’est pas. C’est pas l’un ou l’autre, il faut les deux.

Dimitri: [00:09:29] Ouais ouais, c’est intéressant parce que toi justement, tu faisais le, tu faisais le. Tu en parlais au début d’écrire pour le marché. Voilà, toi c’est vraiment un mélange des deux qui fait que tu restes toi même. Mais tu tu fais pas quelque chose pour rien sans savoir, sans t’intéresser à l’audience.

Jérôme: [00:09:46] Voilà. Oui, non, bien sûr, il ne faut pas. C’est pas l’un ou l’autre. Il y en a qui écrivent pour le marché. Bon après, si ça leur va, tant mieux. Pour eux, il n’y a pas de souci. Il y en a qui écrivent des romans à la pelle, qui en sortent un par mois. Bon, s’ils aiment ce qu’ils font, ma foi, tant mieux pour eux. Moi Moi non, moi ça m’irait pas. Donc je veux continuer à avoir du plaisir en écrivant mes fictions. Je veux aussi faire plaisir au lecteur, donc je lui donne ce qu’il a envie de voir.

Dimitri: [00:10:15] Donc ça, je pense que c’est un très bon conseil qu’on n’entend pas forcément. Et c’est vrai que nous, je pense qu’on doit rencontrer des auteurs un peu parfois. Justement, quand ils débutent, ils ont déjà écrit le livre et d’un seul coup ils s’intéressent à ces sujets là, alors que finalement ça aurait été mieux de se poser. Les questions en amont et c’est, je pense, un bon conseil qu’on a donné finalement avec notre échange. Si on va plus du côté des erreurs ou des choses à ne pas faire, est ce que tu aurais un truc ou deux flagrants que tu vois certains auteurs faire et où tu te dis mais non, c’est pas ça. Et tu vois, je pensais particulièrement aux réseaux sociaux. Je sais que toi tu as justement auteurs influents qui en parlent beaucoup et on voit beaucoup de choses faire sur les réseaux sociaux, sur tous les auteurs. Et je pense que tous les deux on se dit mais non, c’est rien.

Jérôme: [00:11:04] Effectivement, on entend régulièrement m’exclamer alors que je scrolle sur mon téléphone et dire mais non mais mais fais pas ça comme ça. Euh oui alors oui, sur les réseaux sociaux, il y a deux choses. Moi qui me. Il y a deux choses. Je vais pas dire qui m’énerve parce que c’est pas voilà, c’est pas, c’est pas grave. Enfin c’est pas que c’est pas grave, c’est que c’est pas, c’est pas intentionnel quoi. Il y a des auteurs qui qui ne savent pas comment faire et qui tentent des choses sans savoir que, qui croient que c’est comme ça qu’il faut faire alors que ça va, On sait que ça ne va pas du tout marcher. La première, la première chose, c’est alors moi je suis plus, je vais surtout sur Facebook, c’est là, c’est le réseau social où je me sens le mieux. Je sais, c’est le réseau social des vieux. Mais bon, que veux tu.

Dimitri: [00:12:01] J’y suis beaucoup et je pense que voilà, moi j’ai assumé un petit côté boomer, là, voilà.

Jérôme: [00:12:06] Euh, des des auteurs qui vont sur Facebook et qui publient sur des groupes de lecteurs, des publications du style j’ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon roman blablabla qui parle de bla bla bla bla bla bla bla bla bla.

Dimitri: [00:12:23] On le voit souvent celui là de post.

Jérôme: [00:12:25] Oui, donc ça je peux vous le dire, vous pouvez vous économisez les 20 minutes que ça va vous prendre pour le taper, ça ne va rien vous rapporter, mais alors rien pour deux raisons. Non, même trois. La première, c’est que généralement, le discours de vente n’est pas assumé parce que c’est pas facile. Et encore une fois, je juge pas les gens qui font ça parce que je sais que je sais que c’est difficile. Je sais que c’est difficile d’assumer un discours de vente, de dire achetez mon livre, lisez le, c’est le meilleur. Je caricature, mais c’est un petit peu ça. On n’a pas l’habitude de faire ça, de se mettre en avant comme ça. On a toujours un petit fond de fausse modestie qui nous pousse à nous dire ouais, ça va peut être vous plaire, mais mais peut être que non. Bon, sauf que si tu fais ça, tu te dis bon bah si ça va peut être pas me plaire, je ne vais pas l’acheter alors. Et. Et c’est un peu ça qu’on retrouve dans ce type de format de formulation, avec du je me permets de vous, de vous parler de c’est. Tu vois, derrière il y a tout ce sous texte qui dit Excusez moi de vous déranger, je voudrais peut être vous parler de ce livre qui va peut être vous plaire, mais peut être pas. Mais surtout, si ça vous intéresse pas, n’hésitez pas à me le dire et je m’en irai sans faire de bruit. Donc voilà, il y a le côté vendeur non assumé et voilà. Et je me répète, c’est pas du tout un jugement. Je sais que c’est très difficile de surmonter cette fausse modestie naturelle qu’on a tous. Moi je sais que je me bats encore aujourd’hui contre. Parfois je me relis en me disant mais non, assume ce que tu dis quoi, ça fait ça fait 50 heures que tu bosses là dessus, c’est que ça en vaut la peine, donc dis le. Voilà. Donc ça, c’est la première raison. La deuxième raison, c’est que sur les groupes de lecteurs sur Facebook, il y a quasiment que des auteurs.

Dimitri: [00:14:17] C’est dommage. Moi j’ai prendre conscience que.

Jérôme: [00:14:20] Ouais, non, mais un jour je me suis amusé, je suis allé sur un groupe de lecteurs et j’ai posé la question. J’ai fait un petit, j’ai fait un petit sondage Facebook. À l’époque, on pouvait le faire encore. Je crois qu’on ne peut plus maintenant. Et j’ai dit simple curiosité. Je voudrais savoir ici qui sont les auteurs et qui sont les auteurs qui viennent parler de leur livre? Qui sont les lecteurs qui viennent faire leur marché en quelque sorte? J’ai lu quelque chose comme 60 ou 70 % d’auteurs.

Dimitri: [00:14:45] Ok, donc oui, mais c’est lié. Les deux, c’est oui.

Jérôme: [00:14:49] Et puis la troisième chose, c’est que ça, c’est ce que je dis très régulièrement sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux ne sont pas fait pour vendre des livres ou autre chose. Les gens ne vont pas sur les réseaux sociaux pour faire, pour acheter. Ils vont sur les réseaux sociaux pour prendre des nouvelles de leur famille, de leurs amis, pour se distraire, pour apprendre des choses. Ils n’y vont pas pour acheter, alors ça leur arrive d’acheter. Tu tombes sur une pub puis bon, en plus ils sont forts là dessus. Mais je veux dire, il suffit de parler un petit peu fort de quelque chose à côté de son téléphone pour que, 1 h plus tard, tu es les bonnes pubs qui apparaissent. Donc bien sûr que. Ça arrive d’avoir les de cliquer sur une pub parce que tu trouves quelque chose qui t’intéresse, mais c’est pas pour ça que tu es allé sur Facebook ou Instagram ou Tiktok ou Twitter, peu importe, c’est tous pareils. Au départ, c’est pas pour ça que tu y es allé. Donc si tu veux que ton ton lecteur, ton consommateur, ton client, ton prospect, peu importe comment on l’appelle, passe de la case internaute, on va dire scroller à la case prospect ou consommateur ou client, ça va lui demander un petit effort supplémentaire. Et cet effort supplémentaire, il est. C’est un obstacle à l’achat qui est pas facile à passer. Ça a l’air de rien comme ça, c’est juste de cliquer sur un lien. Mais c’est difficile des fois de faire cliquer les gens sur un lien. On croit que ça prend, ça prend que c’est que c’est rien du tout à faire, mais c’est difficile de les faire cliquer sur un lien.

Dimitri: [00:16:19] Il faut de la confiance et tant mieux parce que ça veut dire que tu te méfies aussi de cliquer sur n’importe quel lien. C’est pas, c’est pas forcément recommandé, donc.

Jérôme: [00:16:27] Donc voilà, dans les réseaux sociaux. Alors encore plus avec le genre de publication que je citais tout à l’heure, c’est pas bon. Alors moi je vais parler des livres parce que c’est ce que c’est ce que je connais le mieux, mais c’est pas fait pour vendre des livres. Les réseaux sociaux, c’est fait pour se ramener du trafic, c’est fait pour amener les gens là où vous voulez qu’ils soient, mais pas pas pour vendre directement. Moi je ressors toujours les mêmes, les mêmes stats. Quand tu fais, quand tu fais une publication ou tu vends quelque chose sur Facebook, sachant que c’est le meilleur, c’est le Facebook et le le réseau social qui a le meilleur taux de conversion. Là dessus, tu as 1,6 % de taux de conversion, même pas 2 %. Ça veut dire que quand tu as un site à 100 personnes qui le voient, tu en as moins de deux qui vont cliquer et acheter quelque chose. Moi je trouve que c’est pas rentable. Après c’est mon c’est mon avis. Il y en a, il y en a qui réussissent sur Facebook ou sur d’autres réseaux sociaux, il y en a.

Jérôme: [00:17:22] Mais quand tu creuses un petit peu, tu te rends vite compte que je pense à un en particulier qui fait un carton aux États-Unis, comme il s’appelle John Locke qui a misé énormément de sa stratégie sur Twitter. Donc tu te dis le gars en plus, c’est aux États-Unis, donc ils sont je sais pas combien de fois plus nombreux que nous. Donc voilà. Donc nous, quand on vend 1 000 livres, ils sont ils sont contents, on est contents, eux là bas, ils visent le million, tu vois? J’exagère un peu, mais on n’est pas sur la même échelle. Voilà, c’est ça que je veux dire. John Locke donc, qui a qui est très présent sur Twitter et qui cartonne et qui vend des millions et des millions de livres, tous au format ebook. Tu te dis le gars, il a réussi grâce à Twitter, mais si tu creuses un petit peu, tu te rends compte que Twitter, en fait, ça lui sert qu’à une seule chose c’est une porte d’entrée vers son site. Il amène les gens vers son site depuis Twitter. Il vend pas depuis Twitter, depuis Twitter. C’est pas facile à dire.

Dimitri: [00:18:27] Facile à dire depuis. Voilà.

Jérôme: [00:18:31] Il vend rien sur Twitter, on va le dire comme ça. Il va, il vend rien sur Twitter, il vend sur son site et il se sert de Twitter pour amener les gens sur son site. Tu fais tout sur.

Dimitri: [00:18:42] Twitter, mais parce que tu as créé une communauté et parce que tu as suffisamment de visibilité. Mais en fait après.

Jérôme: [00:18:49] Voilà, il a intégré Twitter dans son tunnel de vente. On peut dire les choses comme ça, mais sur Twitter, réellement, il vend rien.

Dimitri: [00:18:58] Et là je pense qu’il y a peut être des auteurs qui sont en train d’écouter, qui se disent mais les deux, c’est sûr, c’est des auteurs, ils ne parlent que de tunnels, que toi, de capture, de taux de clics, tout ça. Mais en fait c’est ça la vraie vie. Si tu veux vendre tes livres, tes produits, tu es obligé de nous de plus en plus. Avec autoédition, facile, on parle d’email, on parle de tunnel. Ça fait. Je trouve que c’est plutôt positif que des auteurs. De plus en plus, entendre ces termes là, ça veut dire qu’il y a quelque chose qui est en train de se passer. Et les auteurs sont en train de devenir un peu plus pro au niveau des méthodes qu’ils peuvent utiliser pour faire découvrir leur travail.

Jérôme: [00:19:31] Un auteur porte deux casquettes. Ça, c’est ce que je dis à tous les auteurs avec lesquels j’échange, que ce soit par email ou en live, peu importe. Un auteur indépendant a deux casquettes la casquette d’artiste qui est importante évidemment, et il a la casquette d’entrepreneur. Tant que j’écris mon bouquin, je suis un artiste assumé. J’ai, je considère que j’ai. Ça va faire très prétentieux ce que je dis, mais c’est pas grave, je vais le dire quand même. Je considère que j’ai une sensibilité artistique, j’ai une intégrité artistique. J’écris le roman que je veux écrire, j’essaye de faire passer le message que je veux faire passer à travers mes romans. Ça, c’est ma casquette artistique et personne n’y touche. Une fois que j’ai terminé d’écrire mon livre, j’enlève ma casquette d’artiste et je mets ma casquette d’entrepreneur. Et les deux sont indissociables. Tu ne peux pas réussir en autoédition et même en maison d’édition, j’ai envie de dire. Je pense que c’est pas c’est pas exclusif à l’autoédition. Tu ne peux pas réussir en autoédition, si? Tu laisses tomber une de ces deux casquettes. C’est comme la chaussette droite et la chaussette gauche. Personne ne se balade dans la rue avec une seule chaussette. C’est pas possible. Il te faut les deux. Soit. Soit tu as les deux, soit tu en as aucune.

Dimitri: [00:20:39] Après, ça arrive, mais c’est un sur 1 million. Si tu veux être sûr d’augmenter les probabilités de vivre de ce que tu fais, tu dois avoir forcément les deux casquettes. Tout ce qu’on écrit, le livre qui a cartonné tout de suite. Et malheureusement, on parle souvent de cela et ça te tue, Tu te dis Ah ben moi aussi en gros, j’aimerais gagner au loto quoi.

Jérôme: [00:20:57] Oui mais voilà, c’est comme tu dis, c’est exactement ça, ça revient à ça revient à gagner au loto, c’est une chance sur 8 milliards. Donc autant te dire que ça a très très peu de chances de t’arriver.

Dimitri: [00:21:06] Par contre, si tu as les deux casquettes comme tu dis, il y a très peu de chance finalement que si tu utilises un peu tout ce que tu nous as dit depuis le début, pas juste travailler dans ton coin, intégrer les personnes à qui tu t’adresses, réfléchir à vraiment ce qu’elles veulent. Tu utilises la technique pour faire rentrer des gens dans créer des communautés bien sûr. A un moment donné, une notion de tunnel de clic, parce qu’on vit dans un monde où aujourd’hui ça se fait par ces moyens là. Mais petit à petit, si tu mets bien ces différents éléments en place du puzzle, tu arrives quand même à avoir de fortes probabilités de pouvoir vivre de ce que tu crées.

Jérôme: [00:21:40] Oui oui. Alors je ne vais pas dire que c’est sûr parce qu’il y a dans la vie, il y a malheureusement il n’y a jamais rien de garanti, donc je peux pas faire de promesse. Et puis ça dépend aussi du livre que tu écris, tu peux pas. C’est pas parce que tu as le meilleur tunnel de vente du monde et la meilleure stratégie marketing du monde que si ton livre il est pas bon, il est pas bon quoi.

Dimitri: [00:22:01] Mais c’est vrai que si ton livre est bon et que tes casquettes artiste elle est très bonne, C’est quand même dommage que ta casquette entrepreneur ne soit pas là parce que disons que ça va pas marcher.

Jérôme: [00:22:14] Les deux ont besoin l’un de l’autre. Je veux dire, l’artiste sans l’entrepreneur, il vend rien et l’entrepreneur sans l’artiste, il a rien à vendre.

Dimitri: [00:22:21] Et puis même l’entrepreneur t’aide à elles. Les deux. C’est à dire que moi je sais que j’écris, je pense mieux et aussi parce que j’ai l’impression que ça intéresse plus depuis que j’ai des gens qui réagissent à ce que je fais, même même par email. Tu vois, moi l’e mail ça a été c’était pas juste pour un moyen pour vendre, même si c’est là où j’ai les meilleurs résultats, ça a été aussi surtout un moyen de me connecter aux gens. Et finalement, pour moi, il n’y a pas de différence entre ce que je vais écrire dans un email et ce que je vais écrire dans mon livre, tu vois? Bien sûr que c’est pas les mêmes intentions, c’est pas les mêmes, les mêmes moyens. Tu vas faire peut être des plus beaux textes dans tes livres, etc. Mais globalement, finalement, moi je me suis amélioré en tant que j’ai du mal à dire artiste parce que moi forcément, j’écris de la non-fiction, tu vois. Donc c’est un côté peut être moins artistique, mais je sais que ça s’est beaucoup amélioré en grâce au côté entrepreneur et en ouvrant ces tunnels, en faisant venir des gens dans les communautés, en échangeant en fait avec ces personnes là, quoi.

Jérôme: [00:23:17] Oui, donc ça c’est certain. De toute façon, avec la pratique, tu développes des compétences dont tu savais même pas que tu en avais besoin. Et oui, tout à fait. Que tu écrives des newsletters ou que tu écrives des articles ou des scripts vidéo ou des livres, à un moment tu as tu es obligé d’avoir de faire appel à ta part de créativité dès le début, ensuite ta part de créativité, puis tu t’en sers. Et puis plus c’est comme les biceps, plus tu la fais travailler, plus elle est musclée et plus que plus le contenu que tu produis est de meilleure qualité et en plus tu le produits plus vite, c’est à dire, plus tu en fais, plus tu vas vite et meilleur c’est. Donc c’est vite et bien.

Dimitri: [00:23:59] Mais c’est ça que je trouve aussi important, c’est que le côté marketing, déjà il t’aide. Oui effectivement, Mais quand tu dis marketing, finalement la définition c’est quoi? Si tu dis ok c’est pour vendre, tu assumes pas trop La casquette de vendeur, c’est souvent dur, on connaît les auteurs, on en côtoie quand même régulièrement. C’est difficile d’accepter. Déjà que tu as une deuxième casquette et après de la mettre sur ta tête. Et Sauf que quand tu commences à dire le marketing, finalement, c’est pour faire en sorte de te connecter avec les gens qui sont intéressés par ce que tu fais. Tu vois, c’est une manière plus simple et où t’enlèves la notion d’argent, même si elle est toujours là, bien sûr. Et d’un seul coup, tu comprends que le marketing dans une démarche d’auteur, c’est pas que voilà, c’est pas que le côté monétaire, ça peut vraiment enrichir ton travail, même d’artiste.

Jérôme: [00:24:44] C’est vrai, mais c’est. Je suis entièrement d’accord avec toi. Je trouve même que c’est une très jolie définition que je vais te piquer.

Dimitri: [00:24:50] J’ai pas inventé non plus celle là.

Jérôme: [00:24:53] Le marketing c’est c’est se mettre en relation avec les autres.

Dimitri: [00:25:01] Si vous êtes un entrepreneur, dépassés par la gestion administrative, la comptabilité et les autres tâches de gestion, c’est normal. Et c’était mon cas aussi. Avant de confier la gestion de mes activités à Noé Compta, sponsor de ce podcast, Noé Compta m’a aidé à sortir la tête de l’eau et peut en faire autant pour vous. Ne vous laissez pas noyer par la paperasse qui vous empêche de vous concentrer pleinement sur votre business pour le faire grandir et contactez maintenant. Noé compta un cabinet d’expertise comptable que je. Je recommande les yeux fermés pour les auditeurs de ce podcast. Noé vous offre son dictionnaire comptable Pour que la comptabilité ne soit plus une langue étrangère pour vous, il vous suffit de demander votre dictionnaire offert par email à l’adresse contact arobase noé contat fr. Si vous avez une idée de side business en ligne mais que vous n’arrivez pas à vous lancer, alors notre sponsor ComeUp est la plateforme idéale. C’est sur ComeUp que j’ai lancé mon tout premier Side business et c’est pour moi le terrain de jeu idéal que je recommande à tout entrepreneur qui veut lancer un side business et tester une idée. Inscrivez vous avec le lien ComeUp com. Sh f ComeUp com slash sh et profiter d’un mois supplémentaire sur l’offre ComeUp plus de votre choix. Rendez vous sur ComeUp com. Je crois que c’est à peine si c’est elle qui dit ça à un moment donné. Marketing? Qu’est ce que c’est? C’est juste que tu as envie que des gens qui pourraient trouver que ce que tu fais, ça les intéresse, ça répond à leurs envies pour reprendre ton terme. Puisse savoir que tu existes et pour pouvoir leur proposer d’aller plus loin.

Jérôme: [00:26:37] Non mais ça c’est une définition qui me convient très bien.

Dimitri: [00:26:40] Donc moi si je l’utilise pour les auteurs parce que souvent tu as cette remarque en disant oui mais moi la casquette entrepreneur, tout ça. Mais finalement quand on te dit juste c’est la même démarche que quand tu vas aller dans un salon en vrai, alors moi je ne l’ai jamais fait. Mais pour en discuter avec des auteurs qui le font, qui adorent faire ça, Mais finalement c’est la même chose. Tu vas juste à la rencontre des gens, là où tu sais que tu peux en trouver des qui seraient intéressés par ce que tu fais. Et finalement, nous, ce qu’on fait avec nos tunnels, c’est exactement la même chose, sauf que c’est avec des moyens qui sont aujourd’hui très efficaces et qui sont indispensables je pense. Même si les salons c’est complémentaire, la vraie vie ça compte aussi. Et tu quand tu as les deux, forcément, c’est encore mieux, bien sûr.

Jérôme: [00:27:20] Mais non, après tout ce qui est salons, séances de dédicaces, c’est des expériences qui sont qui sont inégalables, que tu peux pas avoir au travers d’un email, d’un article ou des vidéos ou d’une vidéo. Je suis entièrement d’accord avec ça. Moi j’en ai fait. J’ai jamais fait de salons parce que j’ai un petit problème avec la foule, mais j’ai fait plusieurs fois des séances de dédicaces et notamment des séances de dédicaces pour des romans jeunesse. Donc tu tu rencontres ton public, donc tu rentres, tu rencontres des enfants, tu discutes avec des enfants sur ton livre, mais c’est un kiff, mais c’est un kiff fantastique quoi. D’ailleurs, rien que d’en parler, ça me donne envie d’en refaire et c’est. C’est juste merveilleux.

Dimitri: [00:28:01] Je trouve que c’est important parce que là on sent, tu vois, que c’est du plaisir et il y a un moyen pour que le marketing digital devienne kiffant, que tu aies les mêmes, un peu les mêmes sensations. Je pense. Quand on en parlait, c’était ça, c’est que je pense que c’est bien sûr pas pareil que dans la vraie vie quand toi tu es dans ta séance de dédicaces, mais quand tu reçois un email d’un complet inconnu qui te dit j’ai adoré ton livre, super, continuez le bon boulot ou toi ou un élève d’une formation, tout ça, tu en as pas besoin de 1000 en fait, quand tu en as un ou deux comme ça non prévu qui vient? Ça te ça te donne énormément envie de continuer.

Jérôme: [00:28:32] Alors tout à fait, c’est ce que je disais au début. Moi, si vous voulez me faire plaisir, vous, ceux qui me font plaisir, ce sont les auteurs qui m’écrivent en me disant je vous ai mis dans les remerciements de mon livre, là, mais pour moi, là, c’est c’est c’est l’Everest, quoi. Je peux pas être plus heureux que quand je reçois un email comme celui là. C’est pas possible.

Dimitri: [00:28:52] Et si tu veux un jour que ça augmente ces probabilités de recevoir ce genre d’emails, et bien il y a des techniques qui font que maintenant, quand tu es auteur et que tu veux faire les choses correctement, il faut passer un peu soit la technique, soit sous traiter à des personnes qui savent faire. Mais tu es obligé de mettre en place. Il est obligé de mettre en place ta boutique quoi.

Jérôme: [00:29:11] Heureusement ou malheureusement il faut en passer par là. Alors heureusement pour ceux qui aiment ça, moi encore une fois, j’ai découvert ça un petit peu avec en même temps que j’ai découvert l’autoédition et ça m’a plu. Donc voilà, je parlais d’appétence tout à l’heure, je me suis découvert une appétence pour tout ce monde là dont j’entendais vaguement parler avant, mais que j’avais, je n’étais jamais allé voir quoi. Donc c’est sûr que si on n’a pas d’appétence pour toutes ces choses de de de relationnel, on va dire plutôt que marketing, parce que marketing c’est toujours connoté négativement, mais de pas d’appétence pour ce côté relationnel où t’écris des emails, où tu parles aux gens, où tu les écoutes. Il y a des gens qui ne sont pas à l’aise avec ça, qui qui n’aiment pas ça, qui ne savent pas faire. Ça s’entend, il n’y a pas de souci. C’est sûr qu’il vaut mieux le il vaut mieux le sous traiter, il vaut mieux l’externaliser, ça revient plus cher, mais ça vous reviendra toujours moins cher que d’écrire un roman qui ne sera jamais lu par personne.

Dimitri: [00:30:20] Ou d’essayer de faire un truc où tu sens que c’est pas c’est vraiment pas pour toi. Et alors que pendant ce temps là, tu aurais pu écrire le tome deux.

Jérôme: [00:30:26] Voilà comme la mise en page pour certains.

Dimitri: [00:30:31] Il y avait d’autres. Ah oui, je voulais aborder un point avec toi aussi. Donc là, on a parlé de pas mal de choses finalement et tu en avais parlé un petit moment aussi de tout ce qui est intelligence artificielle, Chatgpt qui fait pas mal le buzz, mais il y en a plein d’autres, mais il y en a plein d’autres auteurs. Il y a beaucoup de choses qui ont qui sont en train d’évoluer de ce fait là que déjà des outils qui sont à ta disposition en tant que créateur, mais aussi à la disposition de tout le monde, et donc forcément avec d’un seul coup des choses qui changent aussi sur Amazon parce que ils ont eu certainement une hausse du nombre de soumissions de nouveaux livres dont certains doivent être écrits par Chatgpt en personne. Bref, il y a vraiment beaucoup de choses qui sont en train de changer à ce niveau là. Toi, c’est quoi ta vision des impacts de ça? Comment toi tu le perçois dans ton travail? Et tu penses que tu en penses quoi pour la suite? Comment tu vois l’impact que ça peut avoir sur le travail d’auteur, l’émergence de tous ces outils?

Jérôme: [00:31:27] Alors sur le travail d’auteur, de fiction et de non-fiction d’ailleurs, je parle donc d’auteur et pas de créateur de contenu. Je pense que les bons auteurs entre guillemets n’ont pas de souci à se faire. Voilà pour dire les choses clairement. Alors je parle aujourd’hui avec les capacités de l’intelligence artificielle d’aujourd’hui. Évidemment, ça va évoluer. Donc qu’est ce que ce sera dans 20 ans? J’en sais rien, mais pour aujourd’hui en tout cas, je ne suis pas inquiet. Moi, je ne suis pas inquiet. Le J’utilise Chatgpt régulièrement pour mon contenu et pour et pour mes mes fictions. Alors jamais de copier coller, ça c’est la règle d’or. Voilà, tu poses une question à Chatgpt, il te donne une réponse. Vous ne verrez jamais un copier coller ni dans une de mes vidéos, ni dans un article et encore moins dans un roman. Ça, là dessus, c’est absolument garanti. Parce que là, pour le coup, si tu le fais, tu te mets en danger toi. Parce que Chatgpt, aujourd’hui, quoi qu’on, quoi qu’on en dise, ne sait, ne sait pas écrire. On va dire les choses comme ça. C’est pour ça que je dis les bons auteurs n’ont rien à craindre. Les pigistes, oui. Si j’étais pigiste, effectivement, je m’inquiéterais parce qu’aujourd’hui Chatgpt est capable de faire le travail d’un pigiste au moins aussi bien.

Dimitri: [00:33:01] Oui, et c’est sans compter les prochaines versions qui arrivent là, parce que ça aussi déjà beaucoup évolué depuis que ça existe quasiment il y a un an, Souvent, il y a un an, je me suis mis à Chatgpt. Quand j’ai voulu tester, il y a eu la première annonce et j’ai passé je crois, 48 h, quasiment une nuit blanche à le tester jusqu’au bout, à me dire waouh, il va se passer des trucs de fou. Et depuis, ça a quand même beaucoup beaucoup évolué déjà.

Jérôme: [00:33:22] Ah oui, de toute façon, il y a une loi en informatique, tu dois la connaître mieux que moi qui dit que une technologie double ses capacités tous les deux ans je crois. C’est quelque chose comme ça, ça te ça, ça te parle. J’ai oublié comment elle s’appelle.

Dimitri: [00:33:36] Ouais, non mais non, Tu vois.

Jérôme: [00:33:39] Tu m’as.

Dimitri: [00:33:39] Surestimé.

Jérôme: [00:33:41] Je me souviens que c’est le c’est le nom du fondateur d’IBM, mais j’ai oublié son nom donc bon. Bref, voilà. Donc évidemment ça va évoluer. Donc évidemment, ça va évoluer dans quel sens et pourquoi et comment, J’en sais rien. Mais de toute façon, et là pour le coup, je vais vous faire une prévision dans le marc de café, Une prévision que j’ai fait il y a il y a une dizaine de mois à peu près. Et pour l’instant l’actualité me donne raison, c’est que les obstacles, les freins qui seront mis à l’intelligence artificielle ne seront pas technologiques. Ils seront légaux, ils seront, ils seront réglementaires. Alors pas pour le bien des auteurs ou les le bien être de la population ou pour la sécurité financière des créateurs. On est d’accord que ça, absolument tout le monde s’en fout. Sauf les concernés évidemment. Mais je pense que toutes les grandes majors vont commencer à taper du poing sur la table si ils voient. Quand je dis majors, c’est les studios de production, les grandes maisons d’édition etc etc. Enfin ceux qui ceux qui pèsent dans la balance on va dire vont vont commencer. D’ailleurs, ils ont déjà commencé à faire à taper du poing sur la table quand ils vont voir que leurs œuvres servent de source d’inspiration pour pour des des créations, pour des entraînements.

Dimitri: [00:35:10] Des outils ou des créations qui en résulte quoi.

Jérôme: [00:35:13] Je pense également que si, comme c’est le cas aujourd’hui, on assiste à une augmentation drastique du nombre de publications ou de soumission à des concours, il paraît que les concours de nouvelles sont noyés, sont complètement noyés. Si on. On se retrouve dans une situation où une société comme Amazon KDP voit que son chiffre d’affaires baisse parce que les gens n’achètent plus de livres chez eux, parce qu’ils n’ont plus confiance, parce qu’ils se retrouvent avec des romans écrits avec les pieds ou à 100 % Chatgpt, sans aucune relecture, sans rien du tout, là. Et d’après moi, c’est vers là qu’on va. Je peux me tromper, évidemment.

Dimitri: [00:35:54] Moi, je pense que ça se voit dans certaines niches dans lesquelles je suis. Moi je vois ce genre de bouquins déjà et c’est déjà en train de pulluler alors. Mais effectivement, il y a eu des freins qui ont été mis depuis aussi.

Jérôme: [00:36:03] Donc voilà, je pense que ce sont en fait les c’est la loi sur le droit d’auteur, ça va être les règlements intérieurs des grandes plateformes comme Amazon, KDP, Kobo, etc, etc qui à un moment vont mettre le holà ou en tout cas un avertissement, tu vois un petit peu comme sur les paquets de cigarettes. Attention, ce livre a été écrit avec. Avec l’intelligence artificielle, encore une fois, pas pour faire plaisir aux auteurs. On est bien d’accord que s’il y a bien une entreprise qui n’est pas philanthrope, c’est Amazon. Mais pour protéger leur chiffre d’affaires à eux. Parce que si les gens n’ont plus confiance, ils n’achèteront plus. C’est aussi simple que ça. Donc d’après moi, la prochaine étape que l’intelligence artificielle se développe à vitesse grand V, ça j’en doute pas un seul instant. Mais je pense que le frein à la production de d’œuvres avec l’intelligence artificielle, il sera légal et réglementaire. Voilà. Et ça encore, c’est une prévision. Voilà, j’ai consulté ma boule de cristal.

Dimitri: [00:37:05] Tu vois, on l’a consignée celle là. Comme ça on pourra vérifier. Mais oui, je te suis et et on voit déjà apparaître un Tu peux plus demander à certains pros qui sont rejetés par les outils parce que justement ça pourrait enfreindre la propriété intellectuelle ce genre de trucs. Donc on voit déjà que c’est en train d’intégrer aussi les outils. Tu vois là, moi je voulais faire un clone de ma voix, je veux juste faire des tests parce que pour le moment c’était pas très concluant. Mais tu vois que maintenant ils prennent beaucoup plus de, tu as beaucoup plus d’étapes et de mises en garde. Tu dois valider que c’est bien ta propre voix. Tu n’as plus le droit de cloner n’importe quelle voix dans leurs outils, tu vois, ils ont, ils ont déjà modifié, donc je pense qu’ils ont des contraintes derrière qui sont en train de monter effectivement pour fermer certaines possibilités, quand effectivement il y a derrière les enjeux des des sociétés qui font de la musique, des sociétés qui font. C’est clair que c’est certainement pas pour les beaux yeux des autoédités que que c’est en train de se protéger, mais bon, on va en bénéficier aussi.

Jérôme: [00:38:03] Voilà donc la l’appareil légal. Comme d’habitude, pour que le législateur réagisse, il lui faut en moyenne, il a besoin d’un délai de six ou sept ans. Donc ça va, ça va arriver très très très, très tard. Évidemment, je pense que les plateformes du style Amazon vont être beaucoup plus réactives. Moi, je serai pas du tout étonné que d’ici à la fin 2024, on ait déjà, on voit déjà apparaître des mesures beaucoup plus, beaucoup plus contraignantes à ce niveau. Et c’est pour ça aussi que je dis que les bons auteurs ne risquent rien parce que un bon auteur qui va travailler son texte, que ce soit fiction ou non-fiction, peu importe qui, va apporter une vraie valeur aux gens et qui va, qui va, qui va transmettre, qui va transmettre de la valeur, quelle qu’elle soit, qu’elle soit, que ce soit une information ou une émotion. Lui, je pense qu’il s’en sortira toujours aujourd’hui. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle ne sait pas le faire, elle ne sait pas le faire.

Dimitri: [00:39:05] Et puis comme tu disais, finalement, il va y avoir une suspicion aussi. Et les gens qui vont se démarquer, ça va être ceux qui arrivent à prouver que c’est un vrai humain qui fait des choses plus. Tu vas maintenant miser sur des des moyens qui sont plus authentiques et plus humains, plus tu as de chances de continuer à sortir du lot pour plus tard. Comme avec l’emailing par exemple, comme avec un podcast, des vidéos, une chaîne YouTube, etc. Comme ce que tu fais toi.

Jérôme: [00:39:29] Lia C’est un super outil, je ne vais pas, on va pas dire le contraire, mais il faut s’en servir comme un outil et pas et pas tout. Lui Déléguer, c’est un outil, c’est pas un employé. Encore une fois, je m’en sers, je m’en sers pour mes contenus, je m’en sers pour mes romans, je m’en sers quand je suis coincée. Tu vois, moi j’ai toujours un petit peu de mal avec. Avec mes descriptions, ça vient pas naturellement chez moi. J’ai besoin de dire voilà, j’ai un petit peu de retard à l’allumage. Une fois que je suis lancée, ça va, mais j’ai toujours un petit peu de mal à me lancer dans les descriptions. Je vais. Je vais voir Chatgpt si je dois décrire une cathédrale, je dis décris moi la cathédrale de Notre-Dame, il va me faire un truc méga bateau, mais alors vraiment méga bateau. C’est pour ça que je te dis tu verras jamais un copier coller de Chatgpt dans un bouquin, c’est pas possible. Mais ça va, ça va me suffire moi, pour me mettre le pied à l’étrier et me dire ah oui effectivement, c’est comme ça, lui il le dit comme ça, Moi je vais plutôt le dire comme ça. Comme ça. Lui il fait plus ressortir ça comme ça. Moi je vais. Moi j’ai plutôt envie de mettre en avant le côté sombre ou le côté ou le côté austère, ou ceci ou là tu vois, c’est juste. C’est une aide au démarrage qui a.

Dimitri: [00:40:40] Tué la page Blanche l’a tué, le syndrome de la page blanche.

Jérôme: [00:40:43] Mais ça, c’est plus ça. C’est plutôt cool ça Et ça.

Dimitri: [00:40:45] C’est plutôt cool. Ouais.

Jérôme: [00:40:47] Voilà. Donc. Et bon, moi je m’en sers là dessus, mais je m’en sers aussi parfois pour quand je suis en phase de préparation où je trouve que ce que j’ai fait, c’est peut être un petit peu mon intrigue et peut être un petit peu pauvre. Donc je vais aller le voir et je vais lui dire Alors voilà, j’ai un personnage qui est dans telle situation, telle situation, euh, comment tu verrais les choses? Alors oui, c’est un truc que je fais très régulièrement, j’ai le don pour foutre mes personnages dans des situations dont moi même je ne sais pas comment ils vont s’en sortir.

Dimitri: [00:41:18] Donc voilà. Spectateur Non, il y en a qui savent même pas.

Jérôme: [00:41:24] Alors non, non, moi je fais ça au moment de la préparation, pas au moment de l’écriture, mais voilà. Donc du coup je vais voir Chatgpt, je dis bon ben voilà, mon personnage est dans telle situation, comment il pourrait s’en sortir? Et. Et du coup il me donne plein d’options, donc il m’en donne dix, je rejette neuf et des fois je me dis ah oui, effectivement, il y a ça qui est pas mal, mais je vais l’adapter à chaque fois, tu vois, je prends pas ce qu’il me dit pour argent comptant, je vais, je vais le tourner à ma sauce, je vais rajouter des éléments, je vais en enlever. Enfin c’est vraiment au final, c’est bien moi qui ai écrit le livre, c’est pas Chatgpt quoi.

Dimitri: [00:42:00] C’est ça qui est vraiment un super outil quoi.

Jérôme: [00:42:02] Voilà. Et ça veut pas dire que j’y serai pas arrivé sans Chatgpt. Probablement que oui, mais ça m’aurait sûrement pris beaucoup plus de temps. Donc en fait c’est ça, c’est un outil pour gagner du temps, rien d’autre.

Dimitri: [00:42:14] Ouais, c’est cool d’avoir ton point de vue là dessus. Alors on a on a beaucoup discuté et j’ai vraiment apprécié. C’est vraiment sympa d’échanger avec toi. Après, on va se garder quelques sujets du coup que j’avais prévus, peut être pour un prochain épisode. J’aurais voulu quand même un petit peu parler de la rat race d’investissement et tu vois, c’est un peu la conclusion. En général, je pose toujours la question sur la liberté. Je te fais une double question. C’est ma particularité ça. J’aimerais bien mélanger les deux. Pour une dernière question, c’est justement pour toi c’est quoi la liberté? Et qu’est ce que tu mets en place pour que le fait que tu as réussi à sortir de la rat race, tu vois t’en sors, mais tu peux aussi des fois y retourner. Ou comment tu fais toi pour justement te dire ok, j’ai réussi à m’en sortir maintenant. Voilà comment je vais faire pour continuer à développer ma liberté à l’avenir.

Jérôme: [00:43:06] Pour moi, la liberté c’est disposer de son temps comme on veut. Pour moi, la liberté, ça s’arrête là. Alors on pourrait y rajouter plein de choses, ne rendre compte à personne, etc etc. Mais pour moi c’est c’est un package, tu dispose de ton temps comme tu le veux, tu es libre. La vraie richesse c’est pas l’argent, c’est le temps, d’accord? Et je veux pouvoir disposer de mon temps comme je veux. Je vois régulièrement, je suis comme toi j’imagine. Je suis à des vidéos, des pages, des articles, des blogs de d’entrepreneurs qui expliquent qu’ils ont monté leur boîte, qu’ils ont beaucoup travaillé, que maintenant ça marche, mais qu’au début ils faisaient 60 10 h, il travaillait 60 10 h par semaine. Voilà, moi c’est pas ça que je veux. Alors peut être que ces gens ont ce qu’ils veulent et c’est tant mieux pour eux. Ils ont, ils gagnent très certainement beaucoup mieux leur vie que moi. Tant mieux pour eux aussi. Mais moi je veux, je veux pouvoir disposer de mon temps et ça me dérange pas si je gagne pas 50 000 balles par mois. Je suis ok avec ça, j’ai pas de soucis. De toute façon, je suis pas quelqu’un qui a des besoins extravagants. J’ai une Toyota, elle date de 2012, elle tourne, elle me va très bien. J’ai juste besoin de passer un petit peu de temps, de faire ce que j’aime. Ça c’est important pour moi, C’est à dire aider et aider les auteurs à écrire, à vendre leur livre et écrire les miens.

Jérôme: [00:44:37] Ça c’est les deux choses que j’aime et ça et ça, je tiens à continuer à les faire tant que je les aime. Peut être qu’un jour je les aimerai plus et à ce moment là je verrai. Mais pour l’instant j’adore faire ça et je veux certainement pas m’arrêter et passer et passer du temps avec avec mes enfants et ma famille et faire ce que j’aime pour moi, pour moi. C’est ça la liberté. C’est utiliser ton temps pour faire, pour faire ce que tu aimes. Après, s’il y en a qui s’éclatent à gagner des millions qui gagnent des millions. Mais je crois qu’il n’y a jamais personne qui est sur son lit de mort qui est parti en disant Si seulement j’avais passé plus de temps au bureau ou si seulement j’avais gagné plus d’argent. Je pense pas que ça existe. Je me trompe peut être. Je connais pas tout le monde, mais je suis pas sûr que ça existe. Par contre des gens qui partent en disant je regrette. De ne pas m’être occupé plus de mes enfants ou de ne pas avoir passé plus de temps à faire ma passion qui est d’écrire des livres, de faire de la planche à voile ou d’escalader les montagnes, peu importe ça, je pense qu’il doit y en avoir beaucoup plus. Donc moi, mon objectif c’est C’est ça, c’est de ne pas partir en me disant ça.

Dimitri: [00:45:52] C’est la fin de cet épisode de gagner sa liberté. J’espère qu’il t’a plu. Je suis curieux de savoir ce que tu en retiens. Est ce que tu vas essayer de mettre en pratique? Tu peux me le dire par un commentaire directement sur le site Side Hustle France ou encore mieux dans un avis sur ta plateforme d’écoute comme iTunes ou Spotify. Si tu l’as aimé, n’oublie pas de t’abonner au podcast. Gagner sa liberté, ça l’aide à se faire découvrir. Tu peux partager aussi le lien de l’épisode autour de toi si tu penses qu’il y a des choses là dedans intéressantes pour des gens que tu connais, tu retrouveras le résumé de l’épisode et tous les liens importants dans la description sur ta plateforme d’écoute. A très vite pour un nouvel épisode de gagner sa liberté. Merci d’avoir écouté et à la prochaine!

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