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Reconversion créative, d’ingénieure à auteure et graphiste freelance : Juliette de Coccibel – Gagner sa Liberté Épisode 5

Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gagner sa Liberté, dans lequel je discute avec Juliette Sotteau, créatrice du site et de la marque Coccibel. Au travers de cette marque, Juliette édite et publie des contenus et des livres pour enfants et pour adultes, pour prendre soin de soi et se divertir.


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Si vous préférez lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

Juliette a de nombreuses casquettes : après une carrière en tant qu’ingénieur qualité elle est maintenant entrepreneure et autrice autoéditée et publie des livres de développement personnel et d’introspection, des carnets bien être, des cahiers pour les enfants et les plus grands, des chasses aux trésors, etc.

Et ce n’est pas tout, elle est aussi graphiste freelance sur la plateforme ComeUp, que je recommande à ceux qui veulent se lancer en tant que freelance et obtenir rapidement leurs 1ers clients.

J’ai rencontré Juliette à l’occasion d’une commande qu’elle m’a passée sur ComeUp pour que j’étudie le référencement SEO de l’un de ses livres sur KDP.

Je me suis ensuite occupé du référencement naturel de son site Coccibel.fr, et comme je suis aussi fan de développement personnel, je me suis laissé tenter par son livre/carnet « Se Redécouvrir pour s’épanouir« .

En découvrant son travail, j’ai eu envie d’en savoir plus sur son parcours, sa marque Coccibel et son organisation car j’avais senti au cours de nos échanges que la qualité de son travail de création et le développement de sa marque étaient aussi le résultat d’une organisation bien huilée.

Bref, on a bien accroché tous les deux et j’ai découvert au fil de nos discussions le travail et le parcours de reconversion de Juliette et c’est comme ça qu’on a échangé et que cet épisode de podcast est né.

Voici ce que tu vas découvrir en écoutant cet épisode :

  • Le parcours de reconversion de Juliette, de l’Argentine à 18 ans, à l’informatique, puis ingénieur qualité pour finir par se reconvertir au bout de 15 ans dans le graphisme et la création de livres et carnets de développement personnel et de loisir pour adultes et enfants,
  • Les détails de son système de planification et d’organisation, au mois, à la semaine et au quotidien pour créer de nouveaux contenus, étendre sa gamme de livres et de carnets high-content et développer sa marque Coccibel.
  • Comment elle trouve l’inspiration pour ses nouveaux contenus et en particulier ses carnets pour enfants qu’elle teste avec ses 2 filles de 7 et 9 ans,
  • Sa méthode complète et ses astuces pour s’assurer que ses livres répondent aux besoins de ses lecteurs,
  • Comment faire pour trouver des beta-lecteurs pour améliorer son livre,
  • Pourquoi elle a choisi Amazon KDP en priorité mais aussi les pistes qu’elle envisage pour vendre ses livres en direct à ses lecteurs,
  • Comment sa formation en graphisme l’a aidée à décider dès le début d’investir sur son identité de marque, le développement d’un site web et le référencement naturel seo, pour viser des résultats à moyen et long-terme,
  • Quels tutos et sites web elle a suivi et recommande pour créer son site WordPress sans investissement financier,
  • Pourquoi elle complète son activité d’édition de livres et carnets par des prestations de graphisme et d’identité de marque sur ComeUp et pourquoi elle a choisi cette plateforme,
  • Et plus globalement le retour de reconversion et toutes les étapes qu’a suivies Juliette pour développer sa propre voie entre création de contenu et freelancing.

Si tu cherches toi aussi à te reconvertir et rêves de vivre de tes créations de contenu et services créatifs, alors cet épisode devrait te plaire et j’espère te donner envie de toi aussi passer à l’action et gagner ta liberté !


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Ressources, livres et Liens importants :

Site Web Coccibel :

https://coccibel.fr

Page auteure Juliette/Coccibel sur Amazon :

https://www.amazon.fr/stores/Coccibel/author/B0BNQSC9ZY

Profil ComeUp Juliette (de Coccibel) : 

https://comeup.com/fr/@juliettesotteau

Leslie Guyon – correctrice : 

https://www.2li.fr/ ou https://www.linkedin.com/in/leslie-guyon-0a083616/)

Guillaume Coulin – développeur : 

https://guillaumecoulin.com/

Wonder entrepreneuses – communauté d’entraide pour entrepreneuses

https://www.facebook.com/wonder.entrepreneuses 

Ressources utiles pour créer son site WordPress : 

https://wpmarmite.com/ 

https://www.youtube.com/@enzo-easywordpress


Je trouve toujours inspirant de voir quelqu’un comme Juliette, avec un parcours atypique, saisir les opportunités, se réinventer et réussir à se développer et s’épanouir dans un nouveau métier.

J’espère que le parcours de Juliette t’inspirera et te donnera l’envie de toi aussi te lancer et de te réaliser dans un nouveau métier si tu cherches à te reconvertir.

Pour aller plus loin, je te recommande d’aller découvrir le travail de Juliette sur son site Coccibel, sur sa page auteur Amazon et même de la contacter sur ComeUp pour découvrir ses services de conception graphique et d’identité de marque.

Merci d’avoir suivi cet épisode de « Gagner sa liberté ». N’oublie pas de t’abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes et pour continuer à découvrir des parcours comme celui de Juliette.


Et viens me dire ce que tu as pensé de cet épisode en laissant un avis/commentaire/évaluation :


Retranscription complète :

Dimitri: [00:01:31] J’ai l’impression que c’est un parcours qui est riche. J’en parlais hier avec Stan Juliann. Je lui disais j’aime bien les parcours pas linéaires et lui c’était pareil. Si tu veux, j’ai l’impression que le tien n’est pas tout à fait linéaire. Est ce que tu peux nous présenter ton parcours et ta reconversion? Parce qu’on va parler aussi reconversion aujourd’hui et ton passage en mode entrepreneur?

Juliette: [00:02:49] Oui, pas de souci. Alors c’est vrai que mon parcours, effectivement, il n’est pas vraiment linéaire. En fait, si je reprends un peu la partie étude parce que c’est ce qui va me mener à la reconversion, au départ, je ne savais pas du tout, mais alors pas du tout ce que je voulais faire à 18 ans. Donc j’ai commencé la fac à Paris et puis mon père avait eu une mutation en Argentine, donc je suis parti en Argentine. J’ai tout laissé tomber pour faire une fac avec un double diplôme et apprendre l’espagnol sur le tas. Rentré en France, je ne savais toujours pas ce que je voulais. Je me suis lancé dans le marketing pour finalement en fait dès mon premier boulot, commencé dans l’informatique et finir avec un poste d’ingénieur qualité. Donc voilà, il y a eu des rebondissements. Après c’est vrai que j’ai quand même passé quinze ans dans la gestion de projets, dans l’informatique, dans la qualité. Mais voilà, c’était vraiment ça s’est fait par opportunité et parce que je suis tombé dans une boîte qui était très sympa et sur un projet informatique qui m’a plu et donc ça m’a permis de continuer dans cette voie là. Enfin voilà, les quinze années de gestion de projet et d’informatique, je me suis senti plutôt bien et ce qui affecte en fait ma reconversion a tardé à venir. Si je reprends sur les prémices de ma reconversion qui m’a vraiment poussé à me lancer dans l’aventure de Bell, c’est en fait, j’avais un espèce de sentiment qui revenait régulièrement ces dernières années, qui me donnait l’impression de ne pas être à ma place, mais sans savoir de quoi il s’agissait.

Juliette: [00:04:04] En fait, je ne sais pas si si, tu captes ce que je veux dire, mais vraiment ce sentiment qu’il me manquait quelque chose. Après, je pense que c’était aussi. Voilà peut être la période qui veut ça, de chercher à donner du sens dans sa vie. Donc au début, je me suis lancé dans des dans des bilans de compétences. Je t’avoue que ça ne m’a pas donné grand chose. Je connaissais déjà mes compétences et ça me donnait pas plus d’ouverture que ça. En fait, C’est là où j’ai commencé il y a quelques années à m’intéresser vraiment au développement personnel. J’ai lu des livres, écouter des podcasts, voilà, un petit peu sur différents sujets. Globalement, j’étais en phase avec tout ce que je lisais, tout ce que j’écoutais, mais j’avais encore cette impression de je ne sais pas comment t’expliquer, de ne pas profiter en fait de ce que j’apprenais. C’est à dire que je lisais, je me disais ouais, c’est super. Le développement personnel. Mais de là à passer vraiment à l’application au quotidien, je trouvais qu’il y avait encore un gap. Donc, sur les conseils d’une personne que j’avais rencontrée à Marseille, j’ai commencé à poser vraiment toutes mes idées sur papier. A retracé un peu ma vie. Voilà, tous les jours je reconnais des souvenirs d’enfance. Je me suis même laissé aller à reprendre un petit peu, à faire, à dessiner, à partir sur des activités un peu créatives. Et je posais vraiment par écrit ce qui me convenait, ce qui me convenait plus, ce que j’avais envie. Et à un moment donné, il y a eu, je pense, dans cette activité là un vrai déclic.

Juliette: [00:05:20] En fait, ce que je t’ai dit un petit peu en introduction avant de commencer le podcast, c’est que c’est vrai qu’avant j’étais je pense que je manquais vraiment de confiance en moi et j’étais quelqu’un d’assez timide. Et c’est vrai que cette partie d’écriture en fait m’a donné l’impression vraiment de me libérer et d’y voir beaucoup plus clair sur ce que j’avais envie, sur sur, sur mes aspirations. Et donc c’est là qu’est née vraiment l’envie d’intégrer déjà une part beaucoup plus créative dans mon quotidien et surtout de créer des choses qui puissent servir et être vraiment utile aux autres. Voilà, j’ai commencé en fait à poser des idées sur papier, à commencer à créer des carnets, mais vraiment au départ sans savoir où j’allais et quand je l’ai montré un petit peu à mon entourage, j’ai eu des retours plutôt positifs. Donc ce qui m’a vraiment encouragé à poursuivre et en fait, la reconversion, elle s’est faite on va dire entre guillemets, grâce à la mutation de mon mari, c’est à dire qu’on était à un moment de vie où on avait envie de déménager. Mon mari, lui, avait envie de changer de boulot et il y a eu une opportunité dans sa boîte. Et du coup c’est vrai que j’ai profité en fait de cette mutation pour me dire voilà, c’est le moment, je dois de toute façon démissionner pour suivre mon conjoint donc c’est le moment ou jamais. Allez, lance toi! Et voilà, la reconversion s’est faite plus ou moins comme ça. En fait.

Dimitri: [00:06:35] Tu as ouvert la porte sur une carrière qui est complètement différente. Donc je suppose qu’entre le moment où tu as fait ça, et même maintenant, il y a dû y avoir quand même pas mal d’étapes d’obstacles à franchir. Est ce que tu peux nous donner un petit peu, justement, en gros, ce qui fait que ça a fonctionné pour toi et que tu as continué dans cette voie là Et les différentes étapes.

Juliette: [00:06:52] Je pense que j’ai eu une chance énorme, c’est de bénéficier du chômage. Alors ça me fait vraiment drôle en fait aujourd’hui, de parler du chômage, de cette façon, puisqu’en fait, si je reprends mon parcours, j’ai toujours fait en sorte d’enchaîner les boulots en fait, de trouver un boulot avant de démissionner d’un précédent par peur d’être au chômage. C’était vraiment quelque chose qui me hantait les dix dernières années. Et là, bizarrement, quand mon mari a eu sa mutation, j’avais déjà ce projet en tête. Du coup, je me suis dit finalement, le chômage, ça peut être une opportunité, il n’y a pas besoin d’en avoir peur. Je ne vais pas rester chez moi à rien faire. Je vais vraiment travailler sur mon projet, je vais avancer. Donc j’ai eu vraiment cette chance et par ailleurs, j’avais en fait cumulé beaucoup de CPF, le compte professionnel de formation, ce qui m’a permis de reprendre une formation assez de plusieurs mois de graphisme que j’ai pu choisir directement. Je n’étais pas dépendant de qui que ce soit pour pour la choisir, j’avais mon crédit CPF à utiliser, donc j’ai pris une formation complètement à distance, le télétravail, etc. Ça n’a jamais été quelque chose qui m’a gêné. Donc cette formation, j’ai pu la faire à mon rythme et en même temps commencer à monter le business plan, créer ma charte graphique. Et j’ai profité aussi de cette période là, de formation entre guillemets officielle, pour suivre vraiment des tutos un peu dans tous les domaines. C’est à dire que je partais de zéro, j’avais mon idée en tête de carnet, mais je savais absolument pas comment l’éditer. Je ne savais pas comment, quel site internet monter même si j’avais travaillé dans l’informatique. Entre faire des scripts d’automatisation et monter un site, c’est deux choses différentes.

Juliette: [00:08:20] Donc j’ai suivi aussi des tutos là dessus, des tutos pour se référencer sur Google, etc. Donc ça s’est fait. Voilà, j’ai fait un peu tout en même temps. J’ai eu la chance en fait aussi de rencontrer vraiment des personnes super bienveillantes et bizarrement en fait sur les groupes Facebook. Alors je te dis bizarrement parce que tu parlais de difficulté. Pour moi, une des difficultés, une des grosses difficultés que j’ai eues, ça a été de me mettre sur les réseaux sociaux, c’est les réseaux sociaux ne faisait absolument pas partie de ma vie. J’avais un compte Facebook que je devais alimenter une fois tous les deux ans et c’est vrai que je savais que pour monter un projet comme ça, il fallait que je me lance un peu sur les réseaux sociaux. Et ce qui m’a permis de renouer avec les réseaux sociaux, c’est finalement ces groupes d’entraide où j’ai commencé à poser des tas de questions pour voir où partir. Et voilà, ça a été, ça a été d’un grand soutien. Après, en terme de difficultés, je ne peux pas dire que j’ai eu des difficultés majeures, des couacs au quotidien, des imprévus. Par contre, en dehors des difficultés, j’ai quand même des doutes, ça oui. Je pense que j’en ai eu, j’en ai eu et j’en aurai encore. Et je pense que ça fait un peu partie du, je dirais du lot de l’entrepreneuriat je pense. Voilà, on avance un peu tout seul, on ne sait pas forcément où aller si on prend la bonne direction. Après voilà, je pense qu’il faut réajuster en fonction et c’est comme ça que j’ai fonctionné en fait. Toi, je sais.

Dimitri: [00:09:38] Aussi que tu es quand même ça. Tu l’as peut être de ton boulot d’avant, mais assez structuré, cadré, tu planifies beaucoup les choses. Est ce que je me trompe quand je dis ça? Est ce que aussi un ressenti d’énormes obstacles Parce que tu as mis quand même une organisation efficace avec des objectifs en.

Juliette: [00:09:54] Place, je pense effectivement assez organisé. En tout cas c’est quelque chose que j’aime bien. Donc ce n’est pas. On va dire que c’est plutôt quelque chose de facile pour moi. Donc il y a ce côté organisation. Je pense que ce qui m’a aidé aussi, c’est et ça je l’ai également par mon poste d’ingénieur qualité. J’ai toujours pris l’habitude ces dernières années de me former déjà régulièrement, c’est à dire toutes les semaines. J’ai plusieurs heures qui sont vraiment accordées à suivre des tutos sur tout et n’importe quoi et donc j’ai vraiment l’habitude. Si par exemple voilà, je sais qu’il y a un jour j’ai eu un bug sur mon site. Voilà, je sais que en allant chercher sur internet des tutos etc, en quelques heures c’était réglé en fait. Donc c’est vraiment cette idée d’aller chercher l’info qui me manque au moment où il me manque et de me dire bon allez, c’est pas grave, je sais qu’à un moment donné je vais arriver à le résoudre, ça va me prendre peut être 1 h 01 journée, deux jours, je ne sais pas comment, mais je vais y arriver. C’est les aléas. Tu parlais de planification. J’ai toujours dans la semaine une demi journée qui n’est pas planifiée et qui est prévue pour ces pour ces choses là, c’est les imprévus. Voilà pour ces imprévus, quels qu’ils soient. S’il n’y a.

Dimitri: [00:10:57] Pas d’imprévu, c’est c’est quoi tu fais après 12 h vacances ou où au contraire tu bosses sur un truc que tu as envie de faire avancer?

Juliette: [00:11:05] Ça dépend des jours. J’ai on va dire que j’ai de toute façon mon petit backlog, c’est à dire mon backlog en fait, pour reprendre. En informatique, on a un backlog, c’est à dire toutes les tâches plus ou moins prévues et après on va les planifier sur ce qu’on appelle des sprints. Par exemple, sur deux semaines, on va mettre un certain nombre de tâches ou sur un mois à nous définir. Aujourd’hui, j’ai vraiment gardé la même organisation en fait, pour mon projet actuel, c’est à dire que j’ai en fait ma petite liste de ce que je voudrais, des carnets que je veux publier ou des choses que je veux faire de manière générale sur l’année et après. En fait, je vais me dire voilà, sur un sprint d’un mois, qu’est ce que je veux publier ce mois ci ou qu’est ce que je veux faire? Et après? En fait, j’ai mon petit planning à la semaine, mais finalement je n’ai pas 15 000 outils d’organisation. Je fonctionne avec deux ou trois outils très simples. Alors déjà l’outil central que j’utilise, c’est OneNote. Tout ce que je fais en fait, toutes les procédures que je fais, si elle doit être faite plus d’une fois et référencée là dessus, pas forcément de manière très précise, mais qui dans six mois je dois refaire quelque chose que j’ai déjà fait. J’ai tout de suite les étapes à suivre de manière succincte qui sont référencées ici et après, en termes de planification. En fait, toujours sur OneNote, je me suis fait ma roadmap, mes grands objectifs de l’année et après que je vais décliner en fait mois par mois. Et j’ai également ma wish list en fait de produits que j’aimerais sortir, que ce soit les carnets, les chasses au trésor, les pdf à télécharger.

Juliette: [00:12:28] Donc j’ai ma, j’ai ma wish list au début d’un mois, je vais me dire voilà, l’objectif du mois, c’est par exemple de sortir tel carnet ou de. Alors des fois un carnet ça peut me prendre plusieurs semaines à écrire. Donc voilà, je définis ce que je veux sur le mois, donc je mets juste les grandes étapes. Et après en fait, en début de semaine, généralement plutôt le vendredi pour le lundi suivant. Voilà, je note ma To-Do, j’essaye vraiment d’avoir le minimum de tâches par jour, c’est à dire de travailler vraiment sur un jour ou une après 12 h. J’ai travaillé vraiment sur un sujet créé par exemple tous les textes ou créé tous les visuels ou enfin voilà, mais en évitant de multiplier le nombre de mini tâches. Et je choisis chaque jour la tâche que j’ai envie en fonction de mon humeur du jour. Donc ça c’est pour la planification, on va dire un peu globale. Et après en fait, ce qui m’aide vraiment, c’est les rituels, c’est à dire j’ai quelques rituels à la fois personnels et à la fois pro pour me dire par exemple au niveau pro, je sais que tous les matins, avant de commencer ma journée, j’ai 30 minutes où je sais que je dois checker si j’ai des mails, les ventes que j’ai pu faire, si j’ai des messages sur mon site, etc. Donc ça c’est vraiment des rituels que j’ai à différents moments de la journée, qui vont me faire des petites pauses sur mes blocs de travail et qui sont des rituels et comme je les fais tous les jours finalement. Voilà, c’est une petite étape à passer et après je passe à l’activité principale.

Dimitri: [00:13:46] Je savais qu’il y avait beaucoup de choses intéressantes à prendre dans ton organisation. Maintenant, j’aimerais bien qu’on parle un petit peu plus de ce que tu fais avec la marque que tu as créée. Donc Coccinelle. Et puis c’était deux questions en une. Comment tu t’assures que ce que tu vas produire, ça correspond vraiment bien aux besoins de la cible que tu.

Juliette: [00:14:02] As à travers des coccinelles? On va dire que mon objectif, c’est vraiment de proposer des ressources qui soient à la fois pratiques, ludiques et bienveillantes. C’est plutôt orienté développement personnel, à la fois sur la partie bien être mais aussi organisation productivité. Une petite partie loisirs en fait plus orientée sur des chasses aux trésors ludiques et éducatives. Donc l’idée c’est que c’est ces ressources qui sont à la fois sous forme de carnet broché et ou de PDF à imprimer, puisse vraiment finalement aider les gens à se sentir mieux dans leurs baskets, à trouver leur voie perso ou professionnelle, ou à aider les enfants à développer leur créativité ou à renforcer le lien parent enfant. Après, comment je choisis les sujets finalement aujourd’hui? Jusqu’à présent, ça s’est fait vraiment sur le tas en fait, naturellement. C’est à dire qu’au moment de ma reconversion, mon projet vraiment initial, c’était de sortir un jour. En mal d’introspection qui reprenait toutes les notions et toutes mes découvertes en termes de développement personnel, mais sur lequel je voulais vraiment apporter en fait un cheminement qui soit naturel pour la personne et qu’elle puisse être vraiment impliquée. C’est ce que j’ai fait en fait en sortant, c’est une série de deux tomes. Se redécouvrir pour s’épanouir qui est vraiment sous forme de à la fois de questions de jeu, de défis. Donc les personnes ont à peu près quinze minutes par jour d’activité à remplir pour se redécouvrir, et ça sur 45 jours. Et c’est aussi bien pour trouver sa voie professionnelle que personnelle fait. C’est vraiment pour définir quelles sont tes aspirations et est ce que ce que tu veux dans ta vie et aligner tes actions avec tes aspirations?

Dimitri: [00:15:43] Un peu le journal qui te fallait à l’époque où tu étais, où tu as eu le déclic, où tu t’es lancé comme tu nous expliquais tout à l’heure le journal idéal que tu aurais voulu avoir, toi, et qui n’existait pas exactement.

Juliette: [00:15:54] En fait, c’est vraiment en posant mes idées sur papier et effectivement en le montrant à des personnes, etc. Ça m’a donné envie de sortir cette série. Donc au départ, c’était vraiment mon premier carnet, c’était vraiment mon projet de cœur. Et puis de fil en aiguille, donc mes filles, j’ai deux filles de sept et neuf ans étaient très intéressées par le projet et il y avait surtout envie que je leur crée un carnet. Donc ça a été vraiment un premier carnet pour enfant qui ressemble plus à un carnet de gratitude, donc à remplir tous les jours avec une petite page guidée et avec des défis vraiment en fin de semaine pour que l’enfant se redécouvre et découvre un peu ses passions, son son, sa personnalité, voilà C et qu’il exprime ses émotions, etc. Donc ça a été le premier carnet pour enfants et d’ailleurs je viens il y a tout juste deux jours de sortir le deuxième carnet pour enfants pour qu’ils puissent raconter vraiment leur année et garder des souvenirs. Et après, pour les autres carnets, en fait, globalement, je vais sélectionner en fait des sujets qui sont qui correspondent vraiment à des besoins, à l’air du temps. Donc vraiment voilà, se sentir bien, gagner du temps, voilà ce type de sujets. Après c’est vrai que comme tu le sais Coccinelle, j’ai assez peu de recul aujourd’hui. J’ai commencé mes premières ventes en décembre de l’année dernière, donc là j’ai déjà sorti plusieurs carnets. J’ai sorti aussi un kit d’organisation pour les vacances. Donc là c’est vrai que le catalogue est encore entre guillemets assez peu fourni, mais ça restera de toute façon. Voilà, sur ce type de sujets bien être et organisation. Après tu me demandais ce que tu m’avais posé plusieurs questions en une.

Dimitri: [00:17:25] Comment tu t’assures que ça va répondre aux besoins?

Juliette: [00:17:27] Alors à ce niveau là, on va dire que j’ai plusieurs petits trucs qui m’aident, qui m’aident grandement. On a parlé tout à l’heure du fait que j’essayais de capitaliser au maximum sur mon expérience d’ingénieur, d’ingénieur qualité ou de gestion de projet. Et c’est vrai que, en fait, dès le début, notamment sur le carnet sur redécouvrir pour s’épanouir, j’ai déjà travaillé vraiment la mise en page, de sorte qu’elle réponde aux critères d’expérience utilisateur qu’on utilise en informatique, c’est à dire qu’elle soit vraiment le plus intuitif possible. Donc j’ai vraiment travaillé sur cette partie là en termes de graphisme, et c’est surtout en fait que j’ai monté une équipe de bêta testeurs. Donc j’avais j’ai réuni une dizaine de personnes qui, pendant plusieurs semaines, ont pris le livre en main, ont regardé, ont fait des commentaires, ont testé des choses. Pour moi, ça a été vraiment, vraiment une partie. Enfin, c’est une étape indispensable, je pense, dans mon processus parce que comme je suis vraiment toute seule dans la création, j’ai besoin de ce retour là qui sont déjà des remarques très pertinentes et qui me permettent, moi, de prendre de la hauteur et peut être des fois des choses qui me paraissaient complètement évidentes et en fait qui ne le sont pas du tout. Donc voilà, c’est vraiment une prise de recul pour moi d’avoir ces retours de personnes, d’utilisateurs. En fait, directement, je vais différencier les remarques. Par exemple, si quelqu’un me dit là là, j’ai pas du tout compris la consigne ou ça, ça par exemple, c’est le genre de remarque à prendre en compte impérativement. Mais il y a aussi des choses sur lesquelles je vais rester sur mon idée, parce que est ce que ça reste plus en phase, par exemple avec mes valeurs? Voilà, il y a des choses sur lesquelles je vais rester, sur mon avis. Après, je départage en fonction des remarques. Ça vaut le.

Dimitri: [00:19:04] Coup de le dire aussi parce que c’est pas parce que tu ouvres ton travail à d’autres personnes que tu es obligée de prendre tout en compte Si ça ne va pas selon, comme tu dis, peut être des valeurs ou des des visions fondamentales que tu as sur sur le projet. En tout cas, ça apporte énormément de pouvoir travailler avec une équipe de bêta lecteurs testeurs. Du coup, toi tu as fait comment pour les recruter? Alors c’est peut être pas le bon terme, mais déjà pour qu’ils soient motivés pour travailler avec toi, Comment, Comment tu fais toi pour faire en sorte que les personnes aient envie de t’aider?

Juliette: [00:19:34] Bonne question. Alors là, c’est vrai que les bêta testeurs du carnet se redécouvrir pour s’épanouir, je n’ai pas forcément été les chercher sur des plateformes où je connais personne. C’est à dire que malgré tout, rester dans mon entourage mais pas forcément proche, j’ai eu effectivement des personnes de mon entourage que je connais bien, qui étaient très calés en développement personnel. Donc j’ai eu deux personnes comme ça qui m’ont vraiment permis d’apporter des touches supplémentaires. Après, j’ai eu des personnes de mon entourage. Qui n’était pas du tout du tout calé en un développement personnel. Et justement je voulais avoir en fait cette mixité. Et après en fait, j’ai recruté aussi par des amis d’amis, c’est à dire qu’il y avait une amie de ma belle sœur avec qui j’ai discuté à un moment donné qui avait l’air intéressée. J’avais une ancienne collègue qui était ingénieur qualité mais pas particulièrement intéressée par le développement personnel, mais qui allait avoir une vision encore tout autre. Donc elle m’a vraiment fait des retours complémentaires aux autres et en plus elle a vraiment joué le jeu de faire vraiment le carnet de A à Z. Voilà, ça a été vraiment super. Là je sais que par exemple, j’envisage peut être enfin ça fait partie de ma wishlist de faire des carnets pour les auto entrepreneurs, pour vraiment donner un peu toutes les astuces pour gagner du temps que j’aurais aimé connaître au moment de me lancer. Là par exemple, si je dois à un moment donné lancer ce carnet là, je sais que je fais partie d’un groupe d’auto entrepreneuse. Je pense que j’irais directement sur ce groupe là pour chercher mes bêta testeurs, mes bêta lecteurs. Voilà. Donc je pense que les groupes aussi, comme ça, que ce soit sur Facebook ou les groupes physiques d’entraide, peuvent être un bon moyen finalement de trouver les personnes à inclure dans le projet. En fait.

Dimitri: [00:21:07] Exactement. Et en plus, ça t’aide au moment où tu en as besoin aussi pour gagner un petit peu en visibilité. Parce que quand tu as fait tout ce travail et que justement tu a élaboré quelque chose, tu as pris en compte des retours, c’est à dire que tu travailles un petit peu plus que si tu fais juste un livre que tu publie. Tu es content aussi quand même qu’il y a un petit peu de visibilité. Et ces gens là, je suppose que tu les sollicites aussi. Ton carnet sort Alors oui.

Juliette: [00:21:29] Enfin, les personnes qui ont été bêta testeurs ont communiqué un peu j’imagine, autour de leurs proches, etc. Peut être que sur un carnet professionnel, sur ce que je disais pour un entrepreneur, peut être que je le ferai plus. Là c’est vrai que je ne l’ai pas forcément fait parce que c’était un carnet d’introspection, donc sur une démarche très personnelle. Mais après, en fait, je pense qu’il y a deux autres choses qui aujourd’hui m’aident beaucoup. En complément des tests, c’est l’étape de correction, C’est à dire pour moi, c’est inimaginable de publier sans avoir une correction professionnelle, parce que déjà l’orthographe ce n’est pas forcément mon truc de base, même si je pense que j’ai à peu près bien, mais je sais que j’en loupe. Et puis quand on a la tête dans le guidon, je pense que c’est difficile de voir vraiment toutes les petites choses qu’on peut laisser laisser traîner. Et voilà. Aujourd’hui c’est vrai que moi j’ai une super correctrice que je me permets de citer Leslie Guyon de 2LI qui est absolument génialissime et qui en plus de la partie orthographique, me fait vraiment souvent des petites remarques sur des incohérences que j’ai pu laisser passer, des petites améliorations à faire. Donc voilà, ça, ça vient vraiment en complément du test des tests utilisateurs, c’est vraiment deux démarches complémentaires. Et la dernière. Dernière petite chose, mais qui n’est pas des moindres, je m’appuie quand même beaucoup sur quelques uns de mes proches qui vont en fait pareil garder ce niveau de transparence que j’ai dans les tests utilisateurs.

Juliette: [00:22:44] Je sais que mon mari par exemple, qui est assez pragmatique, qui n’aime pas quel genre de personne qui n’aime pas lire les modes d’emploi. Par exemple, si je lui montre une maquette et que dès au premier coup d’œil elle n’est pas compréhensible, je sais qu’il va me le dire tout de suite. Et généralement, en fait, c’est mon premier filtre avant que je commence les tests, etc. Ça va être mon premier filtre. J’ai ma sœur également qui elle est très calée en développement personnel et qui va vraiment m’aider dans les échanges qu’on a pour ajouter des petites idées plus ou compléter. Et la troisième personne c’est vraiment mes filles. C’est à dire que les carnets enfants aujourd’hui presque dire que mes filles co-construisent en fait ces carnets, en fait, c’est vraiment un temps d’échange que j’ai avec elles qui est très constructive. Elles vont me dire voilà, avec leur regard d’enfant, c’est assez transparent, si ça ne leur plait pas, elles vont le dire tout de suite. Voilà, donc on va dire que voilà, il y a vraiment les tests, la correction et mes proches. La seule partie que je vais tout traiter ponctuellement, donc, c’est la correction bien sûr, mais aussi les prestations SEO pour trouver des bons mots clés pour publier sur Amazon.

Juliette: [00:26:01] Tu parlais de difficulté sur une question précédente, Je pense que ça c’est un des points je pense. Quand on se lance en auto édition ou d’une manière générale en auto entreprise, c’est de trouver en fait comment gagner en visibilité. C’est vrai quand ce n’est pas notre métier, ce n’est pas forcément toujours évident. Et cette partie SEO, qu’elle soit sur les mots clés Amazon ou sur le référencement Google, je pense, c’est vraiment, vraiment essentiel.

Dimitri: [00:26:24] Oui, alors forcément, c’était pas prévu du tout dans les questions, mais là tu apportes de l’eau à mon moulin. C’est vrai que je fais partie des gens qui parlent beaucoup de référencement naturel, de SEO, de visibilité. Tu peux aussi monter en compétence, donc il y a des formations référencement Amazon. C’est important quand tu fais des livres et que tu veux publier sur Amazon, il y a des moyens, c’est pas suffisant, mais c’est des moyens utiles qui peuvent te permettre de mettre mieux en avant ton livre parce que tu utilises les bons mots clés que les personnes vont taper quand ils cherchent un livre comme le tien. Et puis en fait, ça fonctionne exactement de la même manière sur le web. Ça me fait une superbe transition parce que ce qui m’intéresse aussi dans ton approche, c’est que tu n’as pas une approche uniquement Amazon. Tu publie sur Amazon, je pense que ça reste un de tes vecteurs principaux, que ce soit de visibilité ou de royalties. Mais dès le début, en fait, tu avais dans ton projet la volonté de proposer aussi tes produits, tes créations sous un format PDF, un format imprimable directement depuis ton site internet. Donc tu as choisi l’autoédition pour tes livres et tes carnets. Tu vends aussi en direct sur ton site pourquoi tu as choisi l’autoédition, Comment tu as su que tu voulais vendre aussi sur ton site? Et est ce que tu serais par exemple intéressé par l’édition traditionnelle? Parce que je pense qu’en plus tu pourrais assez facilement convaincre quelqu’un, tu vois, de publier, de produire tes créations?

Juliette: [00:27:40] Je ne suis pas du tout posé la question de l’édition traditionnelle. En fait, tout simplement parce que je ne sais pas, c’était hors champ pour moi, je n’avais pas du tout cette vision là, donc je suis parti directement sur l’autoédition. C’est ce qui me paraissait à l’époque. Mais je ne saurais pas te dire pourquoi, mais le plus, le plus facile d’accès. Et en plus, il y avait ce côté en fait polyvalent. C’est à dire je me suis dit en autoédition, finalement il faut tout faire, c’est à dire qu’il faut que je choisisse le design, il faut que j’écrive, que je fasse la publicité, que je fasse tout. Et c’est vrai que c’est un peu finalement ce qui caractérise aussi votre si belle. Alors certains vont dire que c’est peut être pas assez spécialisé, mais c’est vrai que je fais aujourd’hui des carnets bien être, organisation, loisirs et en fait je pense que c’est aussi ce qui me caractérise cette polyvalence. Donc l’autoédition m’allait très bien comme ça. Après, je n’exclus pas complètement aujourd’hui l’édition traditionnelle. Tu n’es pas la première personne à m’en parler. Il y a notamment une amie qui travaille dans l’édition qui m’en avait, qui m’avait dit Mais tu devrais éventuellement proposer.

Juliette: [00:28:35] Donc voilà, ça reste dans un coin de mon esprit. Peut être qu’à un moment donné on verra des maisons d’édition à suivre. Par contre, ce que j’espère faire, c’est qu’aujourd’hui c’est vrai que je vends des fichiers PDF sur mon site, notamment pour les chasses aux trésors ou des fichiers d’organisation. Les carnets on. Par contre, j’ai bien les fiches produits sur mon site, mais le lien renvoie directement sur le site d’Amazon. Amazon. C’était pour moi la solution de facilité pour se lancer rapidement dans l’autoédition tout en ayant le temps de monter à côté mon projet, mon site internet, d’écrire, etc. C’est vrai que je me pose quand même la question. Ça fait partie des axes de réflexion de voir si à un moment donné je démarche pas des comment dire, des imprimeurs près de chez moi pour éventuellement pouvoir vendre en direct sur mon site, mon petit stock, etc. Voilà, c’est des pistes que j’ai en tête, mais pour l’instant je n’ai pas du tout le temps d’explorer. En fait, ça, ça.

Dimitri: [00:29:27] Vient de ta réflexion où tu as des gens parce que moi j’en ai eu aussi qui viennent et qui disent mais non, moi Amazon c’est pas mes valeurs et c’est vrai que c’est quand même moi. J’ai souvent eu cette discussion parce que j’ai quasiment tous mes livres sur Amazon, sauf un qu’on a sorti parce que justement on voulait faire plaisir. Des gens voulaient lire, ça nous rapporte pas grand chose, juste les frais d’inscription tous les ans, mais il est disponible ailleurs qu’Amazon. Voilà comment c’est venu. C’était toi déjà qui avait décidé? Voilà, je me lance avec Amazon, c’est le plus simple. C’est effectivement la solution très facile. Et puis comme tu dis, tu pourrais vendre ton stock, mais là ça devient moins cohérent si tu as une démarche un peu plus éco responsable, éco durable, je sais pas comment on appelle ça. Effectivement, on a quand même des lecteurs qui viennent et qui nous disent Amazon c’est pas mes valeurs, qu’est ce que tu peux faire?

Juliette: [00:30:10] Effectivement, c’est une question que je me suis vraiment posée au début en fait, en regardant un petit peu finalement sur internet comment me lancer dans l’autoédition, je suis effectivement tombé sur différentes options, dont Amazon. Et à force de lecture de livres sur l’autoédition, d’écouter des podcasts, des tutos, c’est vraiment ce qui me paraissait le plus simple. Mais j’avais quand même ce petit côté où je sais qu’il y a beaucoup de gens, y compris dans mon entourage, qui ne sont pas, qui n’achètent pas forcément sur Amazon ou qui sont contre les valeurs d’Amazon. Après, en fait, ce que j’ai fait à l’époque, c’est que j’ai lancé en fait un questionnaire auprès de mon entourage en demandant à redistribuer auprès de leur entourage, etc. Donc j’ai eu quand même quelques centaines de réponses là dessus. Et dans les questions, j’avais demandé justement si le fait d’acheter sur Amazon pouvait poser problème. Donc j’ai eu des réponses, même assez virulentes d’ailleurs, sur les sur les voilà sur le questionnaire. Mais on va dire que 75 % des gens se disaient prêts à acheter sur Amazon si les carnets leur plaisent. Donc pour moi, ça me suffit pour me lancer là dessus. Effectivement.

Dimitri: [00:31:07] Publier en majorité sur Amazon KDP parce qu’on a expliqué pourquoi tous les avantages et le fait que c’est quasiment indispensable si tu veux réussir. En tout cas au début c’est plus simple. Mais est ce que comment ça se fait que tu avais déjà la volonté de créer ton site? Ça demande de l’investissement, ça demande du temps, ça demande de l’argent, parce que faire le site c’est une chose, faire le référencement c’est autre chose. On en a parlé beaucoup du référencement de ton site tous les deux et donc voilà comment toi tu as eu cette vision. Tu vois, j’ai eu une discussion il n’y a vraiment pas longtemps avec quelqu’un qui était quasiment dans la même niche que toi. Et ouais, c’est compliqué en fait de se lancer et de se dire ouais je commence à avoir des résultats sur tel sujet, faudrait que je crée le site en parallèle pour plein de raisons. Justement pour toi justement, quelles sont les raisons qui font que tu as eu le site en même temps que KDP dès le début et que tu avais décidé d’investir? Quels sont les avantages? Pourquoi tu as fait ça en fait?

Juliette: [00:31:53] En fait, c’est vrai que rapidement dit, quand j’ai repris ma formation de graphisme, j’ai eu vraiment tout de suite ce sentiment qu’une chose qui était importante sur le long terme, c’est d’avoir un site propre. C’est à dire que les réseaux sociaux, du jour au lendemain, ça peut disparaître. Il y a plein de choses qui peuvent sur lesquelles on n’est pas maître et d’avoir vraiment ses propres outils, vraiment quelque chose qui nous appartient. J’avais plutôt envie de voir un projet sur le long terme, c’est à dire que de me dire voilà, même si ça va mettre du temps, je veux en fait miser sur le référencement. C’est à dire qu’un site internet aujourd’hui, moi, pour le moindre besoin, je vais toujours sur Google chercher une info etc. Et je vois en fait, quand on est bien référencé sur les premières pages, c’est vrai qu’on gagne beaucoup en visibilité. Donc je me suis dit je préfère miser sur le moyen long terme et mettre six mois, un an, deux ans à vraiment être bien positionné plutôt que de faire plein d’effort sur du court terme qui n’auront pas de valeur par la suite au niveau de la marque. En fait c’est un peu pareil. Alors tu vois, je t’avais dit mon parcours, j’ai commencé par le marketing, l’informatique, etc. Mon stage de DESS, je l’ai fait en fait sur justement l’identité de marque. Bienvenue à la ferme! Voilà, je travaillais.

Juliette: [00:32:56] En fait, j’étais en stage chez Publicis et j’avais fait. Je travaillais sur ce projet là en particulier et c’est vrai que j’avais vraiment gardé en mémoire ce truc de me dire mais en fait une marque qui a vraiment une identité, les gens finalement, au bout d’un moment, commencent à s’en souvenir. En fait, c’était un peu comme les livres pour les nuls que tu vois, n’importe quel sujet, tu vois tout de suite ce que c’est ou les livres de cuisine simplissimes et j’avais vraiment envie d’avoir ce truc là. Et c’est vrai que ma formation de graphisme m’a non seulement servi à être autonome sur la création des carnets, mais m’a vraiment aidé en fait à créer justement cette charte graphique. Et du coup c’est un peu comme ça qu’est né l’univers de la marque et le site internet. Après c’est vrai que c’est un investissement parce que j’ai quand même passé pas mal de temps à me former sur WordPress, à tester, à monter mon site, etc. Après l’avantage c’est que c’est vrai que avantages et inconvénients, je ne sais pas, mais c’est que j’ai tout fait tout seul donc je n’avais pas d’investissement financier à faire. Je n’avais jamais travaillé sur WordPress. Mais bon, c’est vrai que j’avais quand même travaillé quinze ans dans l’informatique, donc en suivant quelques tutos à droite à gauche, j’ai. J’ai monté le site comme ça et.

Dimitri: [00:33:59] Donc tu n’as pas suivi de formation spécifique payante pour WordPress, tu t’es débrouillé avec tes connaissances en informatique plus les tutos gratuits.

Juliette: [00:34:07] Voilà, Surtout des tutos en fait.

Dimitri: [00:34:09] D’ailleurs, tiens à ce sujet WordPress, je sais qu’il y a plein de gens qui s’intéressent. Tu as des sources d’infos, un ou deux noms comme ça qui te viennent et ou tu as tiré les meilleurs infos, les meilleurs tutos?

Juliette: [00:34:20] En fait moi sur WordPress, en fait je vais sur le site de la Marmite. C’est quoi alors? J’ai plus le nom en tête WP, marmite.

Dimitri: [00:34:27] Wp, marmite.

Juliette: [00:34:28] Wp, marmite, il y a une tonne d’infos. Voilà. Enfin je sais que dès que je cherche un sujet sur WordPress, je vais voir sur leur site s’il y a quelque chose. Et après j’ai suivi quasiment tous les la plupart des tutos sur je sais que c’est Enzo, Enzo, Easy, WordPress. Voilà. Moi j’ai eu une chance incroyable aussi, c’est que quand j’avais monté mon site, j’avais quand même. Je me souviens à la fin, j’avais deux petits bugs qui n’étaient pas grand chose, mais je ne voulais pas le publier avec ces deux petits bugs et je trouvais vraiment pas comment faire. Donc j’ai posté un petit message sur un groupe facebook, je ne sais plus lequel, mais WordPress ou Elementor. Et là il y a une personne. Je tiens vraiment à remercier parce que c’est Guillaume Poulain. Je lui ai pris une petite presta de quelques heures juste pour qu’il revisite un peu mon site et me refasse. En fait voilà, s’il y avait éventuellement un plugin qu’il fallait que j’installe, que j’améliore la sécurité, est ce que voilà? Et il m’a donné deux trois conseils comme ça qui m’ont été vraiment d’une super utilité.

Dimitri: [00:35:18] Voilà, tu as bien jonglé entre les choses que tu faisais toi même ou tu te formais, tu capitaliser sur ton expérience d’avant, mais quand même aussi prêt à aller voir des prestataires, te faire aider en direct pour résoudre telle partie? Tu étais moins sûr ou il subsistait des bugs? Ça me fait une transition sur la casquette freelance aussi, parce que là on a parlé beaucoup de ce que tu développais en tant que produit, mais on a parlé aussi de notre rencontre. Donc elle s’est faite sur qui est le sponsor de ce podcast aussi. Donc j’en profite pour les citer parce que j’ai cité pendant des années, parce que moi ça a changé ma vie pour me lancer dans le side business. Alors il y a plein d’autres plateformes comme Malte, Upwork, il y en a plein d’autres. Moi je parle beaucoup de même parce que c’est la plateforme que je connais. C’est par celle là qu’on s’est rencontrés d’ailleurs. Et toi, tu as aussi une casquette de freelance sur Comète du coup, comment?

Juliette: [00:36:02] En fait je l’ai connu grâce à toi dans un de tes livres. Je crois que c’était les sept techniques pour se lancer dans un side business. Je crois que c’est dans ce livre là. Tu en parlais que j’avais lu il y a longtemps d’ailleurs, où j’étais pas du tout lancé encore sur Cocktail Belle, mais j’étais encore en phase de réflexion dans mon introspection et j’étais tombé sur ton livre que j’avais adoré et j’avais retenu. En fait, tu parlais de 5 € à l’époque. La plateforme s’appelait comme ça où quand j’ai j’ai lancé Coccinelle, etc. Et à un moment donné, je me suis dit bon, je vois quand même que voilà, dès le début, j’ai commencé à faire des ventes, donc j’étais plutôt satisfaite à ce moment là. Mais voilà, vu les faibles marges qu’on a sur les sur les carnets comme ça, parce que plus il y a de nombre de pages, plus les marges seront sont faibles. Donc c’est vrai que je me suis dit assez rapidement qu’il fallait que je lance quand même une activité freelance le temps que Coccinelle démarre et je me suis inscrit sur com up en me souvenant de tes conseils dans ton livre. Et je crois qu’en plus c’est comme ça que je t’avais aussi retrouvé pour ta prestation SEO. Voilà. Donc c’est vrai qu’aujourd’hui on va dire que jusqu’à présent en fait sur comment je proposais que des micro-services, voilà de mise en page, etc.

Juliette: [00:37:07] Donc j’ai eu quelques ventes en plus qui se sont très bien passées, avec des belles rencontres aussi. Et par contre c’est vrai que sur la partie vraiment design aujourd’hui, ça c’était j’ai plus de prestations hors com up de par le bouche à oreille. On m’a demandé des logos, des templates canvas. Mais c’est vrai que comme j’aime vraiment beaucoup la façon dont fonctionne com up, déjà la démarche est super bien pensée. On gère facilement ses services, les échanges avec les clients se font automatiquement, on a la sécurité d’être payé. C’est quand même pas un moindre mal, des commissions plus avantageuses. Donc c’est vrai que là j’ai dans l’idée de créer justement un nouveau service sur Come Up pour pouvoir proposer également. En fait, ce que je fais en dehors, c’est à dire proposer des templates canvas aussi bien pour les réseaux sociaux, pour faire un flyer, pour faire une carte de visite, etc. Et utiliser en fait mes compétences en graphisme et sur des outils plus simples comme Canva pour avoir aussi des prestations à des prix plus accessibles. Sachant qu’après moi j’utilise plutôt la suite Adobe pour mes pour mes livres. Mais je trouve que Canva est vraiment un outil super pour les freelances et pour en tout cas avoir des prestations comme ça de design accessible. Et donc du coup c’est ce que je vais proposer sur sur Comop je pense très prochainement. Dans tous ces.

Dimitri: [00:38:19] Épisodes on a parlé beaucoup de de feedback, de retours, d’observations. Les gens ont pu faire sur ton travail et c’est aussi ce que tu apportes comme up justement parce que ça te permet. C’est pas des journées de travail que tu vas vendre où tu es freelance avec telle casquette et des plusieurs commandes que tu vas pouvoir enchaîner et que tu auras packagé par rapport à ce que toi tu sais le mieux faire et où tu penses à la meilleure valeur. C’est une offre en fait. Comme si tu vendais presque un produit et ça te permet énormément d’évoluer rapidement parce que tu as énormément de retours. Après, il y a plein d’autres plateformes. Encore une fois, il faut aussi aller là où on se sent. Il y a des gens qui cartonnent sur Malte ou sur Upwork, c’est pas la même approche. Donc voilà, nous on est clair, il y a plein de façons. Le principal c’est vraiment de sentir là où on se sent à sa place et là où on arrive à bien présenter son offre et avoir des retours avec des clients et démarrer, se lancer et accélérer. Du coup, on a pas mal parlé de com et de freelancing par rapport à ça et par rapport à ce que tu fais. Maintenant que tu as ce recul et que tu as quand même un cheminement déjà abouti en entrepreneuriat, qu’est ce que tu dirais à la Juliette d’il y a dix ans? Et aussi comment tu vois l’évolution les prochaines années pour Coccinelle, pour toi dans ton métier de créatrice de contenu, de freelance et toutes les autres casquettes?

Juliette: [00:39:29] Il y a dix ans, je n’étais pas du tout encore sur une idée de reconversion sur Coccinelle. J’en étais très très loin, même si je pense que je me posais déjà cette petite question qui me disait mais il te manque quelque chose mais tu ne sais pas quoi? Je pense que. Le meilleur conseil que j’aurais pu me donner, c’est de me lancer dans une introspection, quelle qu’elle soit, que ce soit en gros vraiment de poser sur papier toutes les, de refaire un peu le parcours de sa vie et de voir vraiment ce qu’on a envie, ce qu’on n’a pas envie. Je pense que ça m’aurait fait gagner beaucoup de temps et peut être aussi vraiment de tester et d’expérimenter après la suite de Coxy Belle Pour moi la priorité. Je pense que j’espère que d’ici 5 à 10 ans, on aura toujours autant de plaisir à créer et à faire ce que je fais, que j’espère que je serai toujours dans cette même motivation. J’ai déjà parcouru un certain chemin, mais voilà, j’aimerais que si peut prendre un peu plus d’ampleur, ça serait pas mal. Et après peut être pourquoi pas revenir à des choses peut être un peu plus en contact. Pourquoi pas créer des mini ateliers, aider les gens dans leur reconversion ou dans le lancement de l’entrepreneuriat. Enfin, c’est des choses en tout cas qui me plairaient bien. Pour l’instant, ça ne reste que des idées, mais voilà, à concrétiser peut être.

Dimitri: [00:40:38] J’ai encore une autre question, une des dernières qui que je pose assez habituellement, c’est qu’est ce que tu mets derrière les notions de succès et de liberté?

Juliette: [00:40:45] Alors liberté, c’est vraiment mon mot fétiche. Je pense que c’est vraiment pour moi la question centrale en fait, qui est autour de toute ma reconversion, de mon activité. En fait, je t’avais dit que mon parcours au niveau de mes études etc avait été assez polyvalent. J’ai fait une partie de mes études en Argentine et une autre vraiment par correspondance tout en voyageant. Donc tout ça pour te dire que la notion de liberté, déjà à l’époque quand j’avais la vingtaine, était vraiment déjà bien présente dans mes idéaux de vie, et je pense que c’est quelque chose que j’ai perdu un peu de vue. Après, c’est vraiment revenu au moment de l’introspection où j’ai vraiment pris conscience que, en plus de cette partie créative, il me manquait. J’avais vraiment envie de me sentir libre et libre, d’agencer mon agenda comme j’en avais envie, de prendre des décisions qui me semblaient juste de refuser une mission si elle me paraissait pas en accord avec mes valeurs. Libres aussi d’être moi même parce que j’étais ce que je t’avais dit. Je manquais beaucoup de confiance, j’avais du mal à trouver ma place. Et pour moi, la liberté c’est aussi ça, c’est de retrouver sa propre place. Donc voilà un peu la liberté parce que ça m’évoque, mais à contrepartie. C’est vrai que j’ai aussi perdu une certaine liberté, c’est à dire quand je pars en vacances en tant que salarié, je savais que j’avais des personnes qui allaient prendre le relais, pouvaient complètement décompresser.

Juliette: [00:41:57] Aujourd’hui, je pense que c’est aussi parce que j’ai peu de recul sur mon activité et je sais que pendant mes vacances, je vais me connecter, regarder de temps en temps mes mails. Je ne vais pas avoir les mêmes, la même liberté qu’avant. Mais à côté de ça, il y a d’autres choses qui n’ont pas de prix. Je vais chercher mes filles à l’école tous les jours, même si je repose tous les soirs derrière. Il y a vraiment cette liberté de choisir en fait, la manière dont on agence les choses. Après voilà, c’est ce me disait. C’est vrai que les vacances il y a des moments où on doit se reconnecter etc. Mais voilà, tous les jours je m’accorde à un moment donné dans la journée, un quart d’heure, un quart d’heure de méditation, de sophrologie. Donc ça effectivement, quand j’étais salarié, je voyais pas au bureau me lever à 15 h. Attendez là, faut que je me reconcentre, je vais me prendre quinze minutes de méditation, c’est plus difficile à mettre en place. Là, c’est vrai que c’est des petites choses. Je sais que je vais avoir mes quinze minutes et derrière je vais repartir avec trois fois plus d’efficacité derrière. Donc voilà, il y a toutes ces petites choses qui font que voilà, C’est vraiment agréable en fait de gérer le mot succès. Alors juste, c’est de la sémantique, mais c’est une expression que je n’aime pas trop en fait, ça me rappelle trop ce que pense les autres.

Juliette: [00:42:55] Moi je préfère en fait, même si c’est juste de la sémantique encore. Mais le terme réussir, je trouve que c’est plus intime, c’est plus personnel. On peut tout à fait être heureux d’avoir réussi à aller au bout d’un projet, même s’il n’a pas eu le succès escompté finalement. Tu vois, je vois ce que tu veux dire. Ma vision de la réussite, finalement, elle n’a pas trop changé depuis avec mon projet. C’est à dire qu’au début de l’aventure, moi j’avais en tête vraiment cette envie de réussir à passer certaines étapes. Tu vois, aller au bout de la démarche, à publier un carnet, réussir mes premières carnets, réussir à accepter aussi des aléas auxquels j’allais être confronté. Et voilà. Donc là, aujourd’hui, je suis contente d’avoir passé ces étapes là. Je sais qu’il y en a encore plein d’autres à passer, mais voilà, plus que du succès, c’est vraiment réussir au moins à aller au bout de ce qu’on veut, de les tester et aussi d’accepter en fait, parce qu’on n’a pas toujours le retour qu’on veut, on n’a pas toujours, tout se passe pas comme on veut, mais finalement c’est cette notion d’acceptation aussi de se dire bon bah j’accepte, je prends les choses comme elles viennent et puis je rebondis. Et moi ça aussi c’est une réussite.

Dimitri: [00:43:51] Finalement, je te remercie d’avoir accepté mon invitation. Et puis peut être, si tu as un dernier mot, un dernier conseil à retenir de tout ce qu’on s’est dit et que tu voudrais faire passer le message Vas y, c’est toi qui as le dernier mot.

Juliette: [00:44:02] Vis à vis des personnes qui nous écoutent. Je pense que si j’ai un conseil que j’aurais envie de transmettre, c’est vraiment de ne pas attendre pour mener la vie que vous souhaitez mener. C’est à dire que je pense qu’il y a trop souvent, on reste dans des situations qui sont confortables finalement. En fait, on se complait dans cette routine alors que je pense que c’est important de tester, d’expérimenter ne serait ce que de faire le premier petit pas et de voir ce que ça donne en fait.

Dimitri: [00:44:27] J’espère que le parcours de Juliette t’a inspiré et t’a donné à toi aussi l’envie de croire en tes projets et de passer à l’action. Pour aller plus loin, je te recommande d’aller découvrir le travail de Juliette sur son site coccibel.fr sur sa page Auteur Amazon. Et même de la contacter sur comeup pour découvrir les services qu’elle propose. Merci d’avoir suivi cet épisode, de gagner sa liberté. Je te dis à jeudi prochain pour un nouvel épisode et d’ici là, bon projet à toi!

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