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Comment gérer et développer son entreprise, Réussir en Autoédition et Profiter du boom des Audiobooks : Stan Juliann – Gagner sa Liberté Épisode 2

Bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast Gagner sa liberté, dans lequel je discute avec Stan Juliann un auteur et entrepreneur aux multiples casquettes et au parcours riche et inspirant.


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Si vous préférez lire, la retranscription complète est disponible plus bas 👇👇

J’ai rencontré Stan Juliann pendant l’organisation d’un sommet pour auteurs auto-édités, Vendre plus de Livres, qu’on a coorganisé avec Ethan Pingault, David Valls y Machinant, Séverin Sauzède, Jérôme Vialleton et plein d’autres amis auteurs et autrices.

Ce qui m’a toujours impressionné chez Stan à chaque fois qu’on a discuté ensemble, c’est à quel point il est facile d’accès malgré sa réussite.

Il n’en parle pas trop, mais je sais qu’il y a énormément de process et de travail derrière tout ce qu’il fait et qu’il a construit un système impressionnant pour sa propre liberté, tout en aidant des milliers d’auteurs à sortir du lot.

Dans cet épisode vous allez découvrir :

  • Le parcours de Stan et comment il est devenu auteur, formateur, producteur et toutes les casquettes qu’il a développées
  • L’organisation de Stan, comment il développe ses activités grâce à la mise en place de process à la planification et à la délégation
  • Son organisation comptable et comment il a choisi sa structure juridique pour supporter le développement de ses activités
  • Comment Stan développe tout un ecosystème sur KDP et dehors d’Amazon pour optimiser ses 5 maisons d’éditions
  • Pourquoi l’audiobook est pour lui la meilleure opportunité actuelle avec plus de 25% de croissance par an prévus jusqu’en 2030
  • L’impact des technologies d’IA générative sur l’autoédition et comment tirer son épingle du jeu dans ce nouveau paysage
  • Les meilleures stratégies de marketing et de lancement pour réussir en autoédition et en entrepreneuriat
  • Et bien d’autres réflexions, astuces et retour d’expérience utiles pour tous les aspirants auteurs et entrepreneurs qui veulent développer leur liberté


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Formations de Stan :

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Ressources, formations et Liens importants :

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Retranscription complète :

Stan: [00:02:46] J’ai fait des études GA, gestion des entreprises et des administrations. Ensuite je suis parti travailler dans un resto où je suis monté en grade très vite et je suis devenu chef cuisinier. Donc j’ai travaillé dans plusieurs pays, enfin plusieurs pays, trois pays, plusieurs villes, surtout en France, plusieurs restos, parfois même, j’avais plusieurs restos à mes commandes on va dire. Et donc voilà. Sauf que j’ai eu un gros, gros, très gros problème de santé qui a fait que j’ai malheureusement ou heureusement dû arrêter. Et puis du coup je me suis dit écoute, j’en ai marre de bosser pour les autres, j’en ai marre de pour le coup littéralement me buter pour les autres. Parce que toi qui me connais, tu sais un peu comment je travaille et tu sais que je me donne toujours à fond. Et j’en avais un peu marre de me donner à fond pour les autres et sans avoir la réelle rétribution que je devais avoir. Donc j’ai voulu suivre ma passion, ma passion véritable de base qui est l’entrepreneuriat et au travers d’une autre de mes passions qui est l’écriture. Voilà un peu le pourquoi du comment et comment j’en suis arrivé là.

Dimitri: [00:03:53] C’est la curiosité, mais j’aime bien les parcours un peu imprévus. Tu passes de l’université et du GA à cuisinier. Donc tu as fait comment? Tu as passé un CAP de cuisinier ?

Stan: [00:04:06] Non non, du tout. En fait depuis que je suis gamin, je travaillais dans le resto de mon oncle, depuis que j’ai à peu près onze douze ans et donc je travaillais en cuisine et j’étais plutôt bien rodé. Et en fait, à la sortie de mes études, j’avais envie de voyager un peu, pas faire un boulot de bureau tout de suite quoi, on va dire. Et donc du coup, je suis parti aux Pays-Bas bosser dans un resto et de fil en aiguille, c’est monté en gamme.

Dimitri: [00:04:34] Cool ! Donc déjà beaucoup de vécu avant d’en arriver à un genre de deuxième phase, celle que je connais moi. Et encore parce que aujourd’hui tu n’es pas que auteur, t’es formateur, tu peux nous présenter un peu toutes tes casquettes maintenant, tout ce que tu développes, justement, ce qui t’occupe en ce moment ?

Stan: [00:04:53] Ouais, bien sûr, les casquettes que j’ai bien évidemment. Auteur ça c’est la première de base. Maintenant, je suis plus entrepreneur parce que j’ai quand même recruté pas mal de monde. Je suis, on va dire moins écrivain. Je suis écrivain en quart temps. En ce moment, j’ai pas mal de différentes casquettes on va dire, où surtout je trouve la plus importante en ce moment et je ne sais pas si toi t’y es confronté, tu y a été confronté ou tu vas être confronté, mais c’est au moment où justement tu vois ton entreprise, elle grossit et il faut que tu développes un peu ta boite, il faut que tu recrutes du personnel, il faut que tu mettes en place des process. Au niveau des process, j’étais quand même plutôt bien calé. Je travaille toujours sous forme de process, mais vraiment la partie la plus difficile pour moi actuellement au niveau de ces nouvelles casquettes, c’est justement le management.

Dimitri: [00:05:49] Ouais, c’est clair. Et moi je n’en suis pas là justement. En fait, ça m’a refroidi. J’ai fait du management avant, avant de devenir entrepreneur et pour le moment, je ne me suis pas senti prêt en fait, parce que ça me parait justement compliqué. Alors je travaille en équipe, mais ce n’est pas tout à fait pareil. Toi tu recrutes vraiment des gens, tu dois manager, tu développes quoi?

Stan: [00:06:10] Ouais, c’est ça. Alors ouais je comprends parce que c’est une étape difficile quand même, il faut le dire, c’est la seconde vie de la boite en gros, et c’est la phase à pas louper quoi.

Dimitri: [00:06:22] Et c’est marrant parce que quand on parle, on sent que tu as du recul en même temps que tu le fais, tu vas sur LinkedIn, t’as l’impression que tout le monde scale à 10 000 € par mois en trois posts sur LinkedIn et alors que non, il y a quand même du travail derrière. Et en plus, tu vois, nous ici dans le podcast, on parle aussi de tout ceux qui commencent l’entrepreneuriat, juste avec un complément de revenu. Ça c’est déjà une première étape, pouvoir lancer un premier truc, un service ou produit. Moi l’étape que j’ai connu après, c’était d’arriver à faire un truc qui fait que t’arrives à te payer à peu près ou de mieux en mieux. Et puis effectivement après tu es obligé de franchir le cap d’après. Et je trouve ça cool que d’entendre que en fait non, ce n’est pas si simple que ça. Tu peux avoir l’impression que tu galères au quotidien, mais tu es quand même sur la bonne voie. Et ce n’est pas parce que tu ne fais pas les 10 000 € d’un coup à ton premier lancement que tu ne vas pas réussir, tu vois.

Stan: [00:07:08] Parce qu’en fin de compte, tu as un énorme monde entre, on va dire, c’est juste pour imager mes propos, entrepreneurs débutants ou vraiment comme tu as dit, tu débutes en entreprise, tu as une auto entreprise et puis voilà, ça commence à tourner tout seul. Et puis justement quand tu passes ce palier, ce n’est peut être pas tant forcément le papier, le palier où tu passes en réelle société, où tu changes de statut, mais c’est le palier où vraiment tout ton business se met à croître, on va dire de manière exponentielle. Et justement, il te faut plus de choses pour gérer tout ça en un sens quoi. Il te faut plus de monde, il faut plus de process. Il te faut même toi personnellement, un peu plus de sagesse, d’organisation. Et ce genre de chose, vraiment, je le vis en ce moment et franchement c’est pas simple. Parce que tu pourrais te dire dans tous les cas, ma boite grossit et puis elle va grossir comme ça, à l’infini, continuellement. Sauf que non en fait, si à un moment t’arrives pas à passer le flambeau, que ce soit en terme de délégation ou de changer d’état d’esprit, de dire bon ok, il faut que je sorte un peu de ma boite pour justement gérer un peu toute la stratégie et voir la direction où va la boîte. En un sens, elle va couler parce que ça ne durera pas.

Dimitri: [00:08:18] Est ce que tu t’es pas dit, bah finalement il faut que j’arrête pour pouvoir développer le reste. Ou au contraire tu t’es dit ok, il y a de plus en plus de besoins, j’ai de plus en plus de gens qui se connectent à moi et qui ont besoin de mes services, donc je vais me dédoubler. La seule manière c’est de développer, de former, de déléguer. Ou est ce que tu t’es posé ce genre de questions sur : « est ce que je fais pas une plus petite organisation », « comment je m’organise au quotidien? », « Est ce que ça ne va pas tout faire voler en éclat? ». Mais du coup, est ce que ça ne vient pas au détriment aussi un peu de ton plaisir et en particulier de l’écriture?

Stan: [00:08:53] Alors déjà de base, c’est sûr et certain que je me suis posé la question en mode ok, « est ce qu’on développe tout ça correctement ou est ce que je reste comme j’étais avant, vraiment dans mon coin, je fais uniquement mes livres, un petit peu de coaching et c’est tout. Je reste là. » Donc ça c’était comme tu dis, la première question de base. Moi immédiatement je me suis dit j’ai envie de voir jusqu’où je peux aller, j’ai envie de voir ce que je suis capable de faire, ce que je suis capable d’accomplir. Donc j’ai dit « dans tous les cas, il faut que je développe ma boîte, je veux développer ma boîte ». C’était en accord avec ce que je voulais. Après, au niveau de la délégation, par rapport à ce que tu me disais avec, imaginons, t’as une personne en coaching, en one to one, plus derrière il faut que tu écrives une newsletter, plus t’as un nouveau livre qui va sortir ce genre de choses. Ce que j’ai fait, c’est qu’en fait, à un moment donné, t’es obligé de prioriser. Tu vois, à un moment donné, il faut que tu priorises une partie de tes activités et que tu commences à déléguer le reste. Et donc pour ça, c’était l’année dernière ou il y a à peu près un an où justement j’ai recruté un coach, un coach qui allait m’aider pour tout ce qui est justement coaching, accompagnement de personnes etc. Etc. Et pendant six huit mois on a pris cinq six personnes en coaching et justement sur chaque coaching il était là avec moi, ils travaillait avec moi pour voir un peu comment ça se déroulait. Je lui ai fait un Notion où justement je lui ai fait un process à suivre. Et maintenant, il tourne en automatique. Maintenant ça fait depuis le mois de Mars/Avril que j’ai pas pris de coaching moi même en one to one et je délègue un peu cette partie là, tu vois. Je me suis focalisé là dessus pendant six huit mois pour justement déléguer un peu cette partie et ne plus m’en occuper moi même derrière. Alors en un sens, ne plus m’en occuper, je pense que ce ne sera pas forcément possible parce que t’as des gens qui veulent être uniquement avec moi, tu vois, c’est déjà arrivé, ça arrive qui ne veulent pas de quelqu’un d’autre. Mais je me suis dit bon, de toute façon, je fais encore un peu de coaching, mais ça restera du premium. Et dans tous les cas, là, je ne fais pas de coaching en ce moment parce que j’ai beaucoup de projets et je suis encore en plein recrutement. Je continue à recruter des gens parce qu’en fait, mon mon souci c’est que j’ai plusieurs activités, c’est ce que tu disais, j’ai plusieurs casquettes. La première casquette, c’est celle d’auteur, même si je n’écrie plus des masses. Bon, je me fais quand même de temps en temps des petites sessions d’écriture, des petites sessions rush où je me mets en off une semaine, dix jours, puis je passe sept ou dix jours à écrire. Je fais que ça.

Dimitri: [00:11:29] Te connaissant, tu étais capable de sortir un ou 2 livres en sept ou dix jours. Mine de rien, c’est quand même productif.

Stan: [00:11:35] Oui, bien sûr, c’est productif, C’est du matin au soir, en sept dix jours, j’écris un livre de 100, 160, 180 pages. Mais ce que je veux dire, c’est que j’écris beaucoup moins qu’avant. Tu vois, avant c’était la majorité de mon activité écrire et faire des lancements de livres. Alors que maintenant, j’ai plutôt une casquette d’éditeur, avec toutes les personnes à gérer de ce point de vue là. Donc tu vois, j’ai des auteurs, j’ai des rewriters, j’ai des ghostwriter, une armée de correcteurs, des traducteurs. Je ne travaille plus avec des designers, enfin, j’ai une personne qui s’occupe de mes couvertures, mais ce n’est que de l’IA derrière. C’est que de la réadaptation sur Canva avec du titrage, ajouter des éléments et ce genre de choses. Mais je paye plus de designers par rapport à ça parce que MidJourney, c’est génial.

Dimitri: [00:12:30] Mais avec quand même quelqu’un qui est aux manettes. Ce n’est pas Midjourney qui fait les couvertures.

Stan: [00:12:35] C’est ça, j’ai quand même quelqu’un aux manettes, mon assistante qui gère plein d’autres aspects. Donc ça, c’est le côté Édition. J’ai cinq maisons d’édition, donc faut que ça tourne. Ensuite, on est en train de développer un nouvel aspect. Alors pas moi personnellement ou justement je suis en train de recruter quelqu’un pour mettre ça en place, pour justement lier ces maisons d’édition. En fait, je veux racheter des sites internet pour les lier aux maisons d’édition, tu vois, pour renvoyer de l’audience encore plus sur ces maisons d’édition et avoir un plein pied dans le secteur, dans les niches dans lesquelles les maisons d’édition sont. Et en gros, donc, je veux mettre quelqu’un en place. Alors déjà, je vais faire un test avec ma meilleure maison d’édition, celle qui rapporte le plus actuellement pour mettre en place cette espèce de renvois de contacts et mettre en place des sites internet pour derrière faire un peu du blogging et développer l’audience à côté, dans la partie off Amazon et faire des renvois sur Amazon aussi à terme. Le but c’est de développer des produits potentiellement, de développer des formations, ce genre de choses. Mais là, on est encore au phase projet test. Donc j’ai quelqu’un à recruter pour mettre là dessus. Après, si le test est concluant, à voir si on étend aux autres maisons d’édition.

Dimitri: [00:13:50] Ton idée, si je comprends bien, c’est sur des niches sur lesquelles tu commences à être bien positionné ou qui marchent bien, principalement sur Amazon KDP, tu es en train de voir à l’extérieur sur les thématiques où il y a des synergies sur Google par exemple, ou des gens qui cherchent des contenus ailleurs que sur Amazon, mais sur les mêmes thématiques, à essayer de développer de la visibilité grâce à ça, quoi.

[00:14:11] Ouais, c’est exactement ça. Et je ne veux pas partir de zéro en faisant ça. C’est pour ça que je t’ai dit que je veux racheter un site internet du secteur. En fait, j’ai pas envie de partir de zéro.

Dimitri: [00:14:22] Tout dépend dans quelle situation tu es, mais toi t’es dans un stade de développement où effectivement ça devient je suppose plus intéressant pour toi d’investir de l’argent que de passer du temps comme ferait un solopreneur pour monter un site, ce qui est possible aussi parce qu’on en parle pas mal dans ce podcast. Moi c’est comme ça que je procède encore, je rachète jamais les sites, j’achète un nom de domaine et j’essaye de monter le site moi même et aussi parce que ça m’éclate et que c’est mon métier tu vois. Mais après effectivement, tout dépend où tu te situes dans ton développement et je pense que toi, vu tout ce que tu as à gérer, monter le site par toi même, par du contenu, oui ça serait un peu compliqué.

Stan: [00:14:54] C’est pas possible. Je ne peux pas me concentrer sur ce genre de tâches au niveau où je suis encore une fois, parce que ce genre de choses, ça ne se met pas en place au début. Au début, on focus sur faire du chiffre tout simplement, écrire des livres et faire du chiffre. Mais là je capitalise on va dire sur le long terme. Donc ça c’était une des casquettes. Toujours lié avec l’édition, en ce moment j’ai revêtu la casquette de producteur pour une énorme thématique que je travaille en ce moment, le domaine du livre audio. Et donc là on a produit et on est en train de publier une centaine de livres audio. Après, 100 livres audio, en un sens, c’est 25 livres audio qu’on a fait traduire dans quatre langues, donc ça fait vite 100 livres audio. Ce qui est bien, c’est que tu peux travailler sur de l’international, vraiment. En fait, il y a des opportunités formidables. Je viens de finir le tournage de la formation sur les livres audio justement. C’est un sujet vraiment au cœur de l’actualité, là, étant donné les chiffres, tout ce qui est en train de se produire autour du livre audio, franchement, c’est l’Eldorado, vraiment.

Dimitri: [00:16:14] En ce moment ? J’aurais dit il y a un an ou deux déjà, on en parlait, mais toi, tu sens en ce moment vraiment il y a un coup de boost.

Stan: [00:16:22] En fait, là actuellement, le marché du livre audio représente juste 7 % dans le secteur de l’édition. Les livres audio, ça représente que 7 %. Sauf qu’en fait, un livre sur un sujet aléatoire, il a à peu près 10 000 concurrents sur Amazon en moyenne. Un livre audio, il en 100 : tu peux te positionner hyper vite et hyper facilement. Tu me connais un peu, mais quand je sors des formations, j’aime bien créer un vrai produit fini. J’ai sorti un livre audio pour cette formation qui est publié depuis à peu près deux mois et il a quand même réussi à se positionner dans le top 400 du classement. Sans marketing extérieur, sans truc poussé, sans rien que je fasse.

Dimitri: [00:17:07] 400è au classement livres France, c’est énorme. Et c’est vrai que tu vois souvent des livres audio qui sont classés tout en haut, dans tout en haut des classements. Même quand tu mélanges, si tu prends les classements généraux, tu as du Kindle parfois qui arrive dans les premières places, t’as du broché, mais tu as aussi de l’audio suivant les genres et les thématiques.

Stan: [00:17:26] C’est ça. Et en fait, le problème par rapport aux livres audio, c’est que ceux qui s’y concentrent majoritairement en ce moment, c’est les maisons d’édition, et encore, pas toutes et uniquement sur les gros auteurs genre Maud Ankawa, Marc Levy, mais sur les autres, les auteurs auto édités ou les éditeurs un peu indépendants ne s’en occupent pas et c’est dommage parce que je t’ai dit ça représente 7 % actuellement. Sauf qu’en fait ça a un taux de croissance annuel de 25 %, 26 % même exactement par an, et il sera de 25 % à peu près jusqu’en 2030. C’est à dire que là, à l’heure actuelle, le marché du livre audio vaut 5 milliards. En 2030, c’est 35 milliards.

Dimitri: [00:18:12] Tu les as où ces chiffres là? Tu parles pour la France ou au niveau mondial?

Stan: [00:18:17] Là je parle niveau mondial, et on va dire j’ai fait mes recherches pour ces sources.

Dimitri: [00:18:24] Source Tonton Stan, c’était pas toi qu’on appelait tonton Stan 😁 ? Je ne sais pas pourquoi ça m’est revenu quand je préparais l’épisode.

Stan: [00:18:29] C’est ça ! C’est parce que j’ai des méthodes un peu bizarres qui fonctionnent très bien 😎

Dimitri: [00:18:35] Donc là c’est sources Tonton Stan. Et c’est vrai qu’il y a beaucoup d’avantages pour le livre audio. Moi je ne l’ai pas fait beaucoup parce que je considérais ça comme une charge de travail importante et pourtant je faisais faire l’adaptation à une voix qui avait bossé avec nous pendant pendant 3 livres. Donc on l’a fait trois fois. Par contre, c’est vrai que tous les livres que j’ai publiés qui ont un livre audio associé ont mieux marché.

Stan: [00:18:57] Ah ben c’est sûr, plus tu as de formats et plus ça gonfle. Après, non, c’est assez facile en fin de compte à faire des livres audio. Alors toi, je ne sais pas comment ça s’est déroulé, mais j’ai monté une méthode pour que tout se passe bien. Sur la formation en fait, tu suis deux cheminements, soit tu délègues, soit tu fais toi même. En comparaison de l’écriture d’un livre, faire un livre audio, c’est pas très compliqué je pense.

Dimitri: [00:19:26] C’est typiquement le genre de choses où t’as besoin d’un process. Et te connaissant et connaissant les autres formations que tu avais faites justement avec des exemples, on en avait parlé déjà avant. Tu m’as fait pas mal de teasing sur ta formation sur le livre audio et c’est clair qu’elle m’intéresse énormément parce que si c’est comme les autres, ben voilà, c’est ce que j’aime bien dans ce que tu fais, c’est qu’en gros tu fais vraiment étape par étape, c’est du concret, on voit ton écran, on n’a qu’à suivre les étapes et à la fin, tu sais que tu as réussi à publier ton livre audio. Et ce qui est bien aussi, c’est que tu peux peut être faire plusieurs livres en même temps. Si si tu as déjà publié plusieurs livres, tu peux peut être gérer ça en mode projet et te dire j’en fais un, puis finalement tu vois que ce n’est pas si compliqué et si long et hop, tu fais les autres.

Stan: [00:20:04] C’est exactement ça. Tu as très bien résumé les choses.

Dimitri: [00:20:08] J’ai hâte de la voir celle là, mais tu le sais déjà, tu m’as fait du teasing exprès 😉 Quel que soit le moment où ça sort, suffira juste de me le dire et je mettrai le lien dans la description de cet épisode de podcast. Donc ceux qui écoutent trouveront le lien de ta formation dans cet épisode.

Stan: [00:20:24] Pas de souci, dès que ça sortira, je partage ça à ceux qui nous écoutent.

Dimitri: [00:20:30] Cool, ça c’était la troisième casquette producteur de livres audio, 100 livres audio déjà.

Stan: [00:20:39] Ouais, c’est ça l’objectif qu’on s’est fixé avec justement l’équipe avec qui on s’occupe de ça dans deux ans, de toucher les 20 000 € par mois juste avec les livres audio.

Dimitri: [00:20:49] Ça veut dire qu’en gros, il y a plus de besoins, ou d’envie d’écouter certains genres de livres que de livres disponibles en format audio ?

Stan: [00:21:01] C’est pas tout à fait ça. C’est juste qu’en fait, si tu regardes bien, les gens lisent de moins en moins et écoutent de plus en plus de choses. Et ça, depuis que les livres audio ont commencé, ça fait à peu près une dizaine d’années. Alors je parle vraiment le format audio en ligne, tu vois, Audible, et ce genre de choses. Pas des cd qui existaient déjà avant. Le livre audio, ça existait avant en cd, mais là je parle vraiment spécifiquement sur les plateformes en ligne, ça fait une petite dizaine d’années et petit à petit, ça gonfle, ça gonfle, ça gonfle de 25 % par an à chaque fois. Parce de plus en plus de personnes veulent écouter des livres audio. C’est dans la société, les gens veulent ça. Et il y a tellement peu de livres audio disponibles, et ça, peu importe le marché, que ce soit France, Allemagne, Espagne ou États-Unis, il n’y a rien. En fait, c’est le néant et surtout le fait que 25 % de croissance assurée jusqu’en 2030, si on arrive à se positionner en tant que pionnier là dessus, avec 100 fois moins de concurrence que sur KDP, en termes de SEO, tu te places en deux secondes.

Dimitri: [00:22:17] C’est clair.

Stan: [00:22:17] Si t’arrives à monter de belles collections au fur et à mesure chaque année, techniquement pendant sept ans, tu vas faire +25 %, +25 %, +25 %, etc, etc. C’est un peu comme des intérêts composés, sauf que là c’est pas du 4 % ou 8 %, là c’est du 25 % !

Dimitri: [00:22:37] Alors on a pris un tournant très mathématique et financier, mais ça me va bien et tu le sais parce que créer et gagner de l’argent, ce n’est pas forcément contradictoire, au contraire. C’est ce qu’on essaye aussi de donner comme message aux auteurs qui veulent pouvoir en vivre ou au moins compléter leurs revenus.

Stan: [00:22:57] Oui, oui, bien sûr. L’objectif c’est quand même de gagner décemment sa vie pour bien vivre en faisant ce qu’on aime. Donc il y a juste au début à se concentrer, créer, créer des livres, des bons livres. Parce que c’est vrai qu’on voit un peu tout et n’importe quoi, mais créer de bons livres, commencer à se faire un petit revenu et puis monter petit à petit. Tout simplement. Mais écrire des livres, créer des livres, créer des choses et gagner de l’argent, ça n’a absolument aucune contradiction. Tu vois, c’est pareil qu’un peintre qui peint et qui vend ses toiles. Il n’y a aucune contradiction là dedans, c’est juste être rémunéré pour ce qu’on fait.

Dimitri: [00:23:40] En fait, c’était une question rhétorique. C’est aussi pour passer le message. Je me doutais un petit peu de ce que tu allais dire et effectivement, des fois tu entends des auteurs qui te disent, pas plus tard qu’hier je crois, j’ai fait un coaching et effectivement la personne se reconnaitra, c’est un pote donc ça va. Et qui te dit : « non mais nous on ne veut pas gagner de l’argent, on ne veut pas faire du marketing, on veut juste être lu ». Tu ne te rends pas forcément compte qu’il y a une contradiction entre les deux. Si tu veux être lu, ça veut dire que ton produit, ton livre, il doit se vendre pour que tu puisses toucher des gens. Et en plus il y a une boucle vertueuse. C’est que quand tu commences à vendre tes livres, ça te valorise énormément, ça te motive, même si ce n’est pas d’un seul coup des milliers d’euros tout de suite dans la poche. Mais déjà, rien que le fait que les gens le trouvent, le lisent, l’aiment bien, mettent un commentaire. Des fois il suffit de ça pour enclencher un cercle vertueux où tu vas peut être t’éclater et en faire ton métier.

Stan: [00:24:32] Ouais, c’est ça. Et puis après aussi, faut arrêter de se mentir, si on écrit un livre, c’est quand même notre bébé à la base, tu vois. Et quoi qu’il arrive, ça fait toujours plaisir de savoir que notre livre est vendu, que des gens mettent des commentaires, qu’il est apprécié et que indubitablement, on gagne de l’argent, tout simplement.

Dimitri: [00:24:50] Et là, quand on parle, ça me redonne envie de compléter mes livres avec des livres audio. Je suis sûr qu’il y a pas mal d’auteurs qui nous écoutent et qui ont, j’en connais que je coache et je pense toi aussi, ils ont 10, 20, 30 livres et aucun livre audio alors que t’as des genres qui s’y prêtent très bien je pense. Justement, quel genre tu vois fonctionne bien pour un livre audio, que ce soit en fiction, en non-fiction ou est ce que c’est tous les genres? Tu vois, là j’ai une cliente en coaching, c’est du cosy mystery par exemple. Moi je suis pas consommateur de ça, mais je me dis vu l’ambiance de son livre, je suis sûr que les gens aimeraient l’avoir en audio. Par contre, la question que je me pose aussi c’est comment tu fais? Techniquement quand tu as des personnages, tu dois avoir plusieurs voix ? Est ce que c’est des questions que tu te poses? On est peut être en train d’empiéter sur ta formation…

Stan: [00:25:42] Un petit peu, mais c’est pas grave, Il n’y a pas vraiment de genre qui fonctionne plus que les autres. En fin de compte, tout fonctionne, que soit du livre business, du développement personnel, du roman, du mystère ou du cosy mystery comme tu l’as dit, de l’horreur ou autre, tout fonctionne.

Dimitri: [00:26:00] Super intéressant. Tu sais que là, je suis déjà en train de faire l’épisode deux donc je vais m’arrêter là sur les livres audio. Mais tu as vu, je pourrais poser 1000 questions parce que c’est clair que je trouve ça super intéressant et ça nous apporte une nouvelle piste à laquelle on ne pense pas forcément quand on est auteur. On n’est pas toujours obligé d’écrire un nouveau livre, ça peut être le proposer sous un autre format à d’autres personnes qu’ils consomment différemment du coup. Donc ça c’est super intéressant. Merci Stan pour les conseils sur les audiobooks. Après j’avais plein d’autres questions à te poser. Alors tu vois par exemple, sur la forme juridique. J’avais prévu une question parce que je sais que justement tu es dans un stade de développement où je suppose que tu as dû te poser ce genre de questions aussi. Comment t’as géré justement la partie forme juridique? Est ce que tu t’es fait accompagner? Tu en es où à ce niveau là?

Stan: [00:26:46] Alors moi en un sens, je dirais que j’ai quand même merdé ma partie forme juridique dans le sens où le statut auto entrepreneur, c’est très bien pour se lancer, mais très mauvais quand on commence à faire un peu de chiffre et qu’on a des dépenses. Voilà, je n’aurai que ça à dire là dessus. Dès que vous commencez à approcher les 30 000, et même pas, les 20 000 € annuels sur une auto entreprise, basculez vraiment en société, ce sera le meilleur move que vous pourrez faire.

Dimitri: [00:27:18] C’est marrant parce que je suis en train de dire exactement l’inverse à mon audience.

Stan: [00:27:25] Parce que ? Par rapport à quels critères?

Dimitri: [00:27:27] Alors je suis d’accord avec toi sur les dépenses, mais tu vois, si tu es en mode solopreneur et que tu multiplies les livres, pour moi il n’y a rien de plus rentable que l’auto entreprise, même quand tu dépasses le plafond de TVA. En fait c’est pas grave si tu dépasses le plafond de TVA, tu passes en TVA et surtout en plus KDP, la TVA est déjà déduite. En gros, moi j’ai fait la connerie de croire qu’à partir de 3000 par mois justement, que tu passais le seuil de TVA, il fallait absolument créer une structure. Donc moi je l’ai créée et j’en suis arrivé à la même conclusion que toi un an après en me disant que j’ai aussi merdé la structure juridique, mais pour le coup, en faisant l’inverse de toi quoi.

Stan: [00:28:04] En fait oui, l’auto entreprise ça peut être très bien si tu es uniquement auteur et que tu as très peu de dépenses, mais mon profil aussi fait que j’ai beaucoup de dépenses parce que je ne fais pas que de la publication, tu vois.

Dimitri: [00:28:17] Et donc du coup tu es dans quel statut?

Stan: [00:28:20] J’ai monté une SARL, tout simplement, et j’ai fait en sorte que le format puisse se dupliquer par la suite et puisse se transformer en holding parce que derrière je veux pouvoir y lier mes autres activités. Et prévoir si dans le futur, dans dix ans, il me prend une lubie immobilière et que j’ai envie de monter une SCI ou ce genre de choses, tu vois.

Dimitri: [00:28:40] Et là, tu t’es formé toi où t’as trouvé quelqu’un ? Parce que bon, tu dis : « tout simplement », moi ça ne me serait pas venu tout simplement de me dire : « Allez, demain je fais ma holding ». Pour les gens qui nous écoutent, c’est pareil, ça ne vient pas forcément à l’idée comme ça, naturellement. Comment c’est venu justement, même peut être plus généralement, comment tu as trouvé ta forme juridique actuelle et où t’as trouvé tes conseils pour pouvoir trouver le bon format ?

Stan: [00:29:09] Avec mon splendide avocat et expert comptable 😎. J’ai fait une réunion pour en savoir plus à ce propos, en fonction de ma situation, de mes perspectives d’évolution, quelle serait la meilleure structure possible. Et il s’est avéré que pour le coup, c’était la holding. Et par rapport au cotisations sociales et d’autres éléments, ça a fait en sorte que j’ai choisi la SARL plutôt que la SAS Ou SASU par exemple.

Dimitri: [00:29:44] En fait, tu n’as pas UN modèle qui correspond à tout le monde et je pense que ça peut valoir le coup d’en profiter pour passer ce message là : à un moment donné dans ton évolution, tu te fais coacher sur ton métier, tu te fais coacher et tu te formes sur l’auto édition, il y a une logique aussi à te faire coacher ou à te faire aider aussi sur ces aspects juridiques, comptables et financiers, etc.

Stan: [00:30:05] Oui, bien sûr, sur des optimisations fiscales ou de la structure de société pour gagner le plus possible. Ou plutôt perdre le moins possible.

Dimitri: [00:30:15] Et tu vois, c’est marrant parce que quand j’entendais ça avant, je me disais ouais les gars, ça y est, ils sont partis, tu vois. Mais pour vraiment te payer correctement, si tu te trompes de statut, tu n’arrives parfois même pas à te payer un salaire correct. Donc c’est pas juste optimiser genre « placer mon argent aux Bahamas ou dans un paradis fiscal », on ne parle pas forcément de ça mais plutôt de comment faire pour que ton activité soit soutenable et que tu puisses payer tes factures parfois, tout simplement.

Stan: [00:30:43] C’est exactement ça. De toute façon, monter une boite, on a plusieurs choses à apprendre. Et soit on les apprend à la dure en faisant des erreurs, soit on se renseigne correctement.

Dimitri: [00:30:57] Donc nous on a fait les erreurs et on conseille plutôt d’éviter de faire l’erreur trop longtemps. Moi j’ai mis neuf mois à me rendre compte que je pédalais dans la semoule tu vois et qu’il fallait que je m’organise différemment. J’ai eu un déclic et le mois d’après tout allait mieux. C’est pour ça qu’il ne faut pas rester dans sa situation quand tu galères. Moi c’est ce que j’ai appris, c’est qu’effectivement parfois il y a des petits changements stratégiques à faire, que tu ne voyais pas, qui ne changent pas ton métier, mais qui vont par contre faire que tu vas te payer beaucoup mieux. Ça fait quand même du bien.

Stan: [00:31:30] Ouais, ça c’est sûr. Après, chaque cas est particulier, faut en discuter, faut se renseigner, faut voir les choses correctement en fonction de ce qu’on veut faire, en fonction de ce qu’on veut faire pour l’avenir aussi parce que c’est important dans la création de votre boite. Sinon par exemple, je n’aurais pas choisi la possibilité de structure holding, tu vois, pour des activités futures qui n’existent pas encore mais qui potentiellement peuvent exister, tu vois?

Dimitri: [00:34:13] Donc tu as prévu quand même le coup à l’avance et ça veut dire que le jour où ça arrivera, justement, tu te prendras pas le mur comme moi je me suis pris en n’anticipant pas assez justement le passage d’une étape à l’autre.

Stan: [00:34:24] Ouais, en gros c’est ça. Bon après je t’ai dit, je me le suis quand même pris le mur au moment du passage à une réelle société. Tout va mieux maintenant comme tu dis, comme tu l’as dit toi aussi, tout roule pour toi maintenant. Une structure adaptée, vraiment, ça fait toute la différence.

Dimitri: [00:34:41] Tu vois, moi ça me tient à cœur ces sujets. Parce qu’en gros, si le podcast n’existe plus depuis un petit moment et qu’il reprend maintenant, c’est justement parce que j’ai passé cette étape là. Et j’ai pas honte de le dire, je me suis vraiment galéré à ce passage là et principalement pour les aspects administratifs et financiers. Et pourtant j’ai sous traité, mais je ne me suis pas posé les bonnes questions. Tu vois, je n’étais pas suffisamment clair dans ma tête et en fait tu ne peux pas t’attendre à ce que ton expert te dise ce qu’il faut faire. Il faut aussi que tu murisse une partie du truc dans ta tête. Tu changes de statut, t’as beau te dire : « ouais je sais, il va falloir que prévois du temps », tout ça, t’as beau prévoir, il faut prévoir deux fois plus. C’est comme les chantiers dans le bâtiment, toujours prévoir un délai deux fois plus élevé que ce que tu penses.

Stan: [00:35:26] Ouais, c’est ça.

Dimitri: [00:35:27] Et, l’intelligence artificielle. On a rapidement évoqué, il y a pas mal de changement vis à vis de ça, ChatGPT, MidJourney et d’autres outils IA, c’est pas faux que dans certaines niches, ça commence à être saturé ou en tout cas tu vois une ribambelle de livres, un peu de mauvaises qualités, des auteurs Chatgpt je les appelle parfois. J’ai rien contre Chatgpt, je suis un utilisateur aussi, je pense que ça peut faire plein de choses, mais ce n’est vraiment pas comme ça que je l’utilise. Comment toi tu vois ça? Comment tu vois l’arrivée de ces outils là? Comme Chatgpt, toi dans ton métier, le métier d’auteur et puis même pour l’avenir après.

Stan: [00:36:05] Alors déjà, moi je trouve que toute cette arrivée d’IA, d’intelligence artificielle, c’est une bonne chose. Je trouve que c’est des nouvelles opportunités qui peuvent être formidables, pour les auteurs et créateurs, parce que ça nous aide. Pour ce qui est d’écrire des livres, donc l’autoédition, je trouve qu’il y a pour le coup pas de quoi trembler de peur, en un sens, tu vois. Parce que déjà par rapport à cette arrivée d’IA, alors c’est sûr, on évolue, la société évolue avec les IA justement, le métier évolue. Mais pour le coup, est ce que c’est pas un peu la loi de la nature qui s’est toujours fait jusqu’à présent et qui entre en jeu en disant tout simplement « Soit tu évolues, soit tu meurs ? ». Donc pour le coup, soit on meurt, on arrête de publier des livres parce qu’on se dit ça ne servira à rien, soit on s’adapte. Ok, il y a des gens qui font ça, moi potentiellement je peux faire ça, mais je vais le faire mieux qu’eux, c’est tout. On doit s’aider de l’IA, c’est une bonne opportunité pour les auteurs. Ça nous permet d’aller dix fois plus vite et potentiellement aussi de dépenser dix fois moins, que ce soit en temps ou en argent. Comme je l’ai dit tout à l’heure, maintenant quasiment toutes mes couvertures sont faites avec de l’IA, tous mes copywriting, maintenant sur tous les livres qu’on produit, c’est de l’IA. Alors, je dis c’est de l’IA, c’est de moi en un sens : on a utilisé une IA générative, on la nourrit avec des textes de copywriting que je fais. Tu vois, tu me connais, tu connais un peu mon style de copywriting et en gros elle est devenue moi en un sens.

Dimitri: [00:37:49] T’as automatisé Tonton Stan pour le copywriting ? 😉

Stan: [00:37:52] Exactement, il y a une IA Tonton Stan, exactement, qui justement écrit mes pages de vente mais écrit à ma façon. Tu vois, je n’utiliserais pas une IA native générative pour faire du copywriting. Et donc on a de l’IA sur les couvertures, on a de l’IA sur le copywriting. Mais on n’a pas implémenté l’IA sur l’écriture parce que pour le coup, je préfère vraiment laisser cette tâche à la réflexion humaine. Peu importe le livre que c’est, de la fiction, de la non-fiction, n’importe. Je ne mettrai pas et ça me tient à cœur, je ne mettrai pas de textes d’IA dans mes écrits, tu vois ? Je l’utilise pour tout ce qu’il y a autour, mais pas ce qu’il y a dedans. Par contre on l’utilise pour les recherches. Tu vois, mes auteurs ou même moi même, on utilise de l’IA pour les recherches parce que c’est vrai que pour les recherches ça va quand même 20 fois plus vite. C’est quand même assez bluffant, mais comment dire, En fin de compte, ça permet juste de gagner du temps et de bouger plus vite. Voilà, ça je trouve, c’est vraiment l’avantage incroyable de toutes ces IA. Après, il ne faut pas qu’on se fasse remplacer. Et donc aujourd’hui, même si n’importe qui peut écrire et publier un livre en quelques heures, pas tout le monde ne le fait. On n’a pas vraiment assisté à un raz de marée de livres, tu vois, genre en un mois, il y a eu 1 million de livres publiés, ce genre de choses, tu vois? Non, et surtout, ce sont des livres qui n’ont pas d’âme. En plus, c’est forcé qu’à un moment ou à un autre, si tu fais un écrit entièrement à l’IA, Amazon ou d’autres plateformes vont te strike. Donc n’ayez pas peur de toutes ces personnes qui publient des livres full-IA parce qu’elles n’ont pas forcément votre plume, elles n’ont pas votre créativité, elles n’ont pas votre maison d’édition potentiellement, elles n’ont pas votre méthode, etc. La plupart de ceux qui font ça, c’est souvent des débutants. Tu vois, c’est des personnes qui n’y connaissent pas vraiment grand chose. Et ce n’est pas avec le contenu d’un livre qu’on se démarque. C’est tout ce qu’il y a autour. Tu vois, c’est toute la stratégie autour, la stratégie de lancement, la création de la communauté, la mise en place de la pub, la couverture, le copywriting. C’est ce genre de choses là, vraiment, qui produira du résultat. Donc oui, en un sens, n’importe qui peut écrire un texte et le publier, mais pas n’importe qui arrivera à vendre.

Dimitri: [00:40:11] Effectivement le livre, il est hyper important, Il faut que ça soit vraiment du super bon boulot, mais ce n’est qu’un élément nécessaire mais pas suffisant. Et en fait, pour moi, au moins 50 % peut être plus de la réussite est lié à tout ce que tu disais, tout l’écosystème que tu vas bâtir autour de ton livre pour le faire découvrir, pour le compléter, etc, etc.

Stan: [00:40:32] Exactement, je le dis même plus tellement c’est un critère normal de base. Il faut que votre livre soit un livre de qualité, c’est à dire un livre bien écrit, un livre qui a de l’âme, que ce soit de la fiction avec une bonne histoire, peu importe le type d’histoire que vous écrivez, mais une bonne histoire ou de la non-fiction, un bon développement, on va dire, que ce soit du développement personnel, du business, il faut impérativement que ce soit bien écrit et tout le reste, c’est ça qui vous fera vendre. C’est le titre du livre, c’est la couverture, c’est le copywriting, c’est la visibilité, la publicité, les commentaires clients, c’est votre lancement aussi. Imaginez, on va prendre Maud Ankaoua parce que tout le monde connait. Elle est soutenue par une énorme communauté. Si demain elle n’a plus de communauté, plus personne ne la connaît. Est ce que vous pensez qu’elle va vendre autant de livres pour le coup? Non, elle est connue, elle sort ses livres, elle sort son type de livre, des romans un peu développement personnel qui sont très bien. C’est très très bien écrit. Sauf que Maud Ankaoua est connue et c’est grâce à ça qu’elle vend, tout simplement. Ce n’est pas le livre en lui même, tu vois, c’est la marque Maud Ankaoua en un sens.

Dimitri: [00:41:55] Au prochain épisode, 3è épisode, on parlera de lancement et de marketing de livre parce qu’on ne peut pas tout voir aujourd’hui. Mais je suis content d’avoir eu ta vision. Moi j’essaye de développer la même, tu vois, sur l’IA, je me suis posé aussi pas mal de questions, mais effectivement je le vois plus comme une opportunité maintenant. J’ai toujours eu 50 livres en tête et je le vois juste comme une opportunité finalement de publier un peu plus vite tous les articles et les livres que j’avais décidé déjà de publier. Donc moi je le vois vraiment comme une opportunité. Je partage la vision optimiste. Il y a toujours plusieurs façons de voir les choses de toute façon. Et je pense que ceux qui vont tirer leur épingle du jeu, c’est ceux qui vont voir les avantages que ça ajoute en gardant l’éthique.

Stan: [00:42:38] De toute façon, c’est simple, ceux qui vont réussir et ceux qui vont réussir même à se démarquer, c’est ceux qui vont implémenter correctement l’IA dans leur business. Et ceux qui vont mourir c’est ceux qui n’auront pas réussi à l’intégrer correctement ou du tout. Et tout ceux qui publient des livres de merde avec de l’IA, parce que si tu regardes, c’est simple, allez jeter un œil sur sur Amazon, là vous tapez livre Chatgpt, mais vous allez rigoler ! Vous allez voir de ces pépites ! Il y a des pépites qui vendent hein, mais tu vois les couvertures, tu vois, si c’est ce genre de choses là où il faut avoir peur, je me dis ok, ça va.

Dimitri: [00:43:17] Je sais pas si tu veux rebondir sur le point d’avant, mais effectivement, la question que je me posais c’était si tu pouvais nous en toucher deux mots de comment toi tu vois les lancements dans ton organisation. Je sais que pour l’avoir vécu de l’intérieur, j’avais donné un coup de main au lancement d’Écrire pour Amazon et tu avais fait ça hyper bien. Je t’avais donné un coup de main parce que j’avais bien aimé la formation, je l’avais eu en amont, comme on peut faire des fois avec des bêta lecteurs pour un livre. Mais avec une formation, c’est encore plus lourd. Donc je sais que toi tu es quand même costaud au niveau de l’organisation et de la planification de tes lancements. Je voulais savoir est ce que c’est toujours le cas, là, c’était à l’époque pour Écrire pour Amazon, le système pas à pas pour gagner de l’argent depuis chez vous en publiant des livres sur Amazon, il me semble qu’elle est toujours en ligne celle là ?

Stan: [00:43:57] Elle l’est toujours.

Dimitri: [00:43:58] Tu la proposes toujours. Je la recommande, elle est vraiment cool. Et pourtant on n’avait pas les mêmes méthodes, mais je l’ai trouvé super complémentaire par rapport à ce que moi j’utilisais. Donc ça m’a permis de mettre quelques outils en plus dans la besace. Et aujourd’hui, comment tu vois le lancement, que ce soit pour des livres, pour des formations dans ton organisation générale, comment tu fais justement pour aussi bien gérer ça, maintenir tes dates et puis cartonner parce que tu avais fait des lancements qui avaient vraiment vraiment cartonné, que ce soit au niveau des livres ou au niveau de tes formations.

Stan: [00:44:28] Ça tient en un mot, en fin de compte, c’est juste « planification ». Il faut impérativement que tu planifies d’avance. Alors déjà, moi tu me connais, j’aime travailler sous forme de focus. Donc en gros, si j’ai par exemple, comme j’ai fait la semaine dernière pour mon tournage, ou comme je ferai pour de futurs lancements de livres qui vont arriver, je me mets en mode off, les œillères et je me consacre uniquement à ça sur la journée ou sur le temps nécessaire. Tu vois, je me donne ma deadline, mais je ne fais pas du multitâche, je ne réponds pas au x mails, je ne fais pas X, Y, je n’écris pas, non, je me concentre uniquement sur ma tâche en cours et je travaille à fond dessus. Voilà. Deuxièmement, maintenant j’ai une équipe qui m’aide justement pour ces lancements, alors c’est encore bancal dans le sens où on est en train de mettre en place pour justement que je puisse me calmer un peu avec les lancements, faire publier des livres par d’autres personnes ou même faire des tournages de formations ou des créations de formations par quelqu’un d’autre, par quelqu’un de mon équipe. Mais je m’y concentre encore à 100 % pour l’instant, avec un petit peu d’aide pour justement le déléguer pour l’avenir. Je m’y concentre à 100 % pourquoi? Parce que le lancement, je me dis c’est vraiment la période à ne pas louper. En fait, peu importe ce que tu lances, que tu lances une nouvelle marque de bouteille d’eau ou un nouveau livre, tu vois, ou une nouvelle formation. Le lancement, c’est vraiment l’étape qu’il ne faut pas foirer quoi. Donc moi j’aime bien déjà faire les choses à fond, faire les choses correctement et couplé avec de la planification quoi. C’est tout.

Dimitri: [00:46:14] Ouais, c’est simple sur le principe. Après ça veut dire aussi que tu es capable de tirer des traits sur des objets brillants, des choses comme ça. Tu as un côté discipline quand même derrière ?

Stan: [00:46:25] Oui, bien sûr. Après, tu ne peux pas te balader de partout quoi. Dès que tu vois un truc comme tu dis, l’objet brillant, c’est sûr, tu fais une croix dessus. Sauf s’il est vraiment très très brillant, mais sinon tu fais une croix dessus et tu restes en accord avec tes objectifs. Et de toute façon c’est du travail aussi. Je travaille beaucoup, entre 8 et 10 h par jour, six jours sur sept, parfois sept sur sept. Ça dépend des fois mais en moyenne c’est ça. Il n’y a pas de technique miracle en fait : m’organiser, planifier un peu, je décompose juste tout ce qu’il y a à faire et j’avance. Tu vois, une fois par an, au mois de décembre, je me fais un petit bilan et derrière je planifie mon année. Toute mon année, je la décompose en quatre périodes de 90 jours, donc quatre trimestres dans l’année et à chaque début de nouveau cycle, je remets à jour en fonction de comment j’ai avancé, ce que je voulais accomplir par rapport aux objectifs du trimestre et en fonction de ce que j’ai pu ou pas faire, tout simplement. Et j’avance comme ça quoi. Après aussi, je ne me focalise pas sur les tâches non essentielles on va dire.

Dimitri: [00:47:44] Ça me fait plaisir quand tu dis ça, je me sens moins seul et effectivement tu vois, il y en a qui essayent de nous faire croire que si tu travailles trop, c’est que tu t’organises pas bien et que tu devrais en gros être tranquille et travailler tes 2 à 4 h par jour quand tu es nomade digital ou que tu fais du business en ligne ou de l’autoédition. Là toi tu nous dis : « Bah en fait il n’y a pas de secret, je planifie et je charbonne, je travaille 8 à 10 h par jour ». Parfois ça peut m’arriver sept jours sur sept, moi aussi je bosse les dimanches maintenant que je ne suis plus salarié, mais parce que j’aime bien aussi ce que je fais. Enfin bref, je trouve que ça fait du bien aussi d’entendre que la réussite parfois, c’est tout simplement du travail.

Stan: [00:48:22] Bien sûr, travailler juste 2 h par jour, je serais le plus heureux, mais en contrepartie j’aurais peut être pas forcément tout ce que j’ai actuellement et tout ce que je veux pour l’avenir. Donc oui, je comprends, c’est bien. Ok, c’est bien de profiter de la vie, mais à un moment donné faut quand même se mettre au boulot, tu vois, il faut quand même taper dedans. Personnellement, je ne me vois pas faire le même boulot jusqu’à la fin de ma vie quoi.

Dimitri: [00:48:48] Du coup, on sent ça aussi. Il y a peut être aussi le côté de te dire bon en plus on sent que ça t’éclate, on ne dit pas aux gens il faut faire sept jours sur sept, 10 h par jour, un boulot qui t’épuise, qui te flingue, où que tu n’aimes pas faire. Là, on parle aussi de nous, de trucs qui nous éclatent quoi. Je suppose que tu le fais pour autre chose que juste l’argent. Quelque chose en plus. T’as une carotte pour dans cinq ans? Dans dix ans, tu te vois comment? Après avoir fait ça justement ?

Stan: [00:49:14] Alors moi ce que je me dis là, c’est que déjà c’est sûr que si je bosse, c’est pour moi. Tu vois, comme tu l’as dit, si je travaille autant et autant encore aujourd’hui, c’est parce que je sais ce que je veux. Et puis surtout, j’aime ce que je fais aussi. C’est vrai que faut insister là dessus. Si j’aime ce que je fais, pourquoi je le ferais que 2 h par jour, tu vois? C’est parfois complexe, de la galère, de la réflexion. Mais c’est justement tout ce genre de choses qui m’anime, tu vois. Et par rapport à où est ce que je me vois dans cinq ans? Dans dix ans? Pour être honnête, je ne sais pas encore. Déjà, j’espère ne pas être au cimetière, ça serait une bonne chose. Mais non, je ne sais pas vraiment. Parce qu’en fin de compte, il peut se passer beaucoup de choses en 5 ou 10 ans. Et je n’aime pas tant m’étaler sur l’avenir, j’aime le préparer mais j’aime pas trop m’étaler dessus. Ce que je fais c’est que je prends la vie comme elle vient. Et puis pour le coup, on verra bien où elle nous mènera. J’ai des projets, j’ai plein de choses à faire, plein de projets qui m’animent. Il me reste encore une grande route à tracer, une grande et belle route à tracer. Mais je ne pourrais pas te dire je serai là, dans un fauteuil aux Bahamas, à siroter des cocktails sur la plage ou ce genre de choses. Non, tu vois, si je veux, je ne suis pas obligée de travailler. Je suis libre en fin de compte. Et dans 5 ou 10 ans, je ne vais pas te dire : »eh bah voilà, moi ma liberté c’est juste un fauteuil sur la plage ». Non, c’est pas vrai, tu vois, parce que je me connais, j’ai toujours besoin de faire un truc.

Dimitri: [00:50:48] Finalement, t’as répondu à la question que j’allais te poser sur la liberté et je pense que j’ai la même définition que toi. Tu as dit en gros, c’est de pouvoir ne pas avoir à travailler, mais ça ne veut pas dire que tu ne vas pas travailler par contre. Parce que si tu es comme toi ou comme moi, finalement, le jour où tu te dis je suis en pause ou je prends des vacances, 2 h plus tard, moi je suis en train d’écrire ou en train de faire un autre truc quoi.

Stan: [00:51:06] C’est ça pour moi la liberté : c’est le fait d’agir sans aucune contrainte. Tu vois que même si tu te dis j’ai pas envie de bosser et puis qu’au final tu bosses, mais libre à toi. Tu vois, que tu n’aies aucune contrainte qu’elle soit de temps, qu’elle soit géographique, financière, etc. En un sens c’est juste de pouvoir te gérer comme tu l’entends. Si tu veux travailler, tu travailles. Si tu veux aller pêcher sur un lac toute la journée, eh bien tu vas pêcher toute la journée. Si tu veux partir, je ne sais pas où, tu y vas. En fait, c’est ça, je me dis dans 5 ans, dans 10 ans, peut être même 20 ans, je sais que j’aurai évolué par rapport à aujourd’hui, peut être que ma boîte aura coulé ou qu’il y aura une guerre nucléaire. On en sait rien, tu vois. Mais je sais que chaque année, l’une après l’autre, tout est planifié, je sais où je vais. Tu vois, je n’ai pas de destination finale parce que c’est pas la destination finale qui m’intéresse, c’est le chemin, le chemin pour arriver à une destination.

Dimitri: [00:52:04] J’aime bien la philosophie qu’il y a derrière. J’avais prévu de te poser plein d’autres questions, mais je vois que ça a quand même pas mal filé. Alors si, il y a un point que je voulais voir avec toi, ça m’y fait penser. Si tu avais une ou deux personnes comme ça à citer pour leur donner un petit coup de pub dans l’épisode, tu parlerais de qui?

Stan: [00:52:22] Si on est dans le domaine un peu plus entrepreneuriat de manière générale, deux personnes, en premier c’est Alec Henry, je ne sais pas si tu le connais, qui est un entrepreneur Suisse un peu côté, qui commence à être bien côté, qui fait des podcasts comme toi, qui est vraiment sympa, j’aime beaucoup ce qu’il fait. Et le deuxième c’est Rémy Jupille alors je le connais un petit peu personnellement, j’adore ce qu’il fait, c’est génial. C’est lui qui m’a un peu déverrouillé dans tout ce qui est tunnels de vente, stratégies externes et ce genre de choses. Au début, je me suis formé avec Tugan Bara par rapport au copywriting. Et puis après j’ai roulé ma bosse vis à vis de ça.

Dimitri: [00:53:04] Sur le tas en gros, sur les projets, en fonction de ce que tu avais à promouvoir, c’est ça? Et comment tu fais une boucle d’amélioration? Comment tu sais qu’un truc a bien marché? Parfois t’as l’impression que tu fais ton meilleur texte de vente et puis en fait ça fait flop. Parfois c’est l’inverse, t’as l’impression que t’as fait une daube et ça cartonne. Je sais pas si tu as ça toi. Comment tu fais justement pour pour améliorer en continu ta copie?

Stan: [00:53:31] J’utilise Frog Tech.

Dimitri: [00:53:34] Frog Tech ?

Stan: [00:53:35] C’est ce cher ami Tugan Bara qui a développé ça. Ça fonctionne un peu comme Systeme.io. C’est un endroit où tu peux créer des tunnels de vente. Sauf que là, tu peux absolument tout analyser et en déduire des résultats pour tout améliorer.

Dimitri: [00:53:50] Ok, d’accord. Frog Tech, ça a l’air super intéressant. Du coup ça remplace Systeme IO ou tu peux utiliser les deux ?

Stan: [00:53:58] Non, Tu peux utiliser les deux parce que c’est un tunnel de vente. C’est un tunnel de vente avec de l’analyse de données, rien de plus. Tu peux le lier avec tes autres services, ton service mailing, Systeme Io, ce genre de choses.

Dimitri: [00:54:12] Et du coup tu utilises toujours Systeme IO ?

Stan: [00:54:14] Oui, je suis toujours sous Systeme IO aussi. J’adore Systeme IO.

Dimitri: [00:54:17] Ouais, moi aussi et je n’aimais pas du tout à une époque et j’ai été converti du jour au lendemain. Maintenant, ça fait un petit moment. Tu utilises les deux en coordination.

Stan: [00:54:27] J’utilise les deux conjointement on va dire. Sinon, si tu ne veux pas utiliser Frog Tech, le bon vieux mail de satisfaction client : « Bonjour, dans un souci d’amélioration de nos services, voulez vous prendre part à ce petit sondage pour nous aider? » Et puis comme ça après tu vois. C’est pas eux qui doivent s’adapter à nous, c’est pas les clients qui s’adaptent aux producteurs, c’est le producteur qui s’adapte au commerce. Donc c’est à nous de nous adapter à notre marché et à nos clients. Et pour réussir à s’adapter et pour leur proposer des choses que nos clients veulent, il faut tout simplement demander aux clients ce qu’ils veulent, ce qu’ils aiment chez nous, ce qu’ils aimeraient qu’on améliore parce qu’il n’y aura pas meilleure voie que la voix de la personne qui achète vos produits.

Dimitri: [00:55:17] Super! Stan, c’est hyper riche tout ce que tu nous a dit aujourd’hui. J’ai hâte de voir la suite de ce que tu nous propose. La formation pour les livres audio, tu sais comment elle va s’appeler?

Stan: [00:55:29] Pas encore.

Dimitri: [00:55:31] Quand tu sauras, on mettra le nom ici. Mais en tout cas c’est une formation pour t’aider à lancer des livres audio. Donc j’ai hâte de l’avoir. Et puis, est-ce que tu as un dernier petit mot? Ça serait quoi ton dernier petit mot pour ceux qui nous ont écouté jusqu’au bout et qui ont été courageux mais avec qui on a partagé plein de trucs ?.

Stan: [00:55:49] Ce serait : ne prenez pas peur parce qu’on a discuté quand même de pas mal de choses. Il y a beaucoup de choses à faire, c’est sûr, mais de toute façon, vous ne ferez pas tout d’un coup. Rome ne s’est pas construite en un jour. On avance, on construit nos fondations pierre après pierre, tout simplement.

Dimitri: [00:56:04] Stan, vraiment un grand merci encore pour pour ton temps. Et puis tu sais que tu es bienvenue ici pour un prochain épisode bientôt. On a plein de trucs à se dire, je pense encore sur d’autres sujets ou complémentaires.

Stan: [00:56:15] Merci beaucoup Dimitri. A très vite, peut être une prochaine fois sur ce podcast, Ça marche!

Dimitri: [00:56:22] Merci Stan.

Cet article a 2 commentaires

  1. Un très chouette podcast à écouter et réecouter pour prendre des notes et planifier ou préparer l’avenir de don entreprise, surtout dans le milieu de l’autoédition.
    Ce que je note surtout – et j’y pense depuis 2018, le livre audio.
    J’ai souscrit à une formation pour publier et réussir sur KDP, je sais maintenant, quand je l’aurai (enfin) terminée, ce que je ferai !
    Un chouette podcast bourré de conseils et de techniques à réecouter en cas de doutes

    1. Dimitri Carlet

      Coucou. Pareil, livre audio c’est bien placé sur ma To-do 2024 !

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